Hello hello ! Je me plonge aujourd'hui dans ma toute première traduction ! *Tadadadaaaaa ! XD

J'ai trouvé cette fic en traînant sur le site, côté anglophones (parce que niveau France, ça se traîne un peu niveau nouvelles fics en ce moment je trouve LOL), et donc je me suis plongée dans celle-ci, et ayant trouvé le premier chapitre ultra entraînant, j'ai décidé de le partager avec vous ! Bon oui, l'histoire principale n'est pas centrée sur un SebaCiel comme la plupart les aiment (moi y compris 8D), c'est un SebaXOC, mais bon, moi je trouve le chapitre d'autant plus attractif que chaque fille qui le lira pourra se représenter à la place du personnage inventé par l'auteur ! *Dsl pour les quelques garçons qui lisent, s'il y en a lol ! Donc moi je dis, cette fic vaut la peine d'être traduite ! 8)

Titre : Secrets of the Knight Time

Rating : T

Histoire originale : www(.)fanfiction(.)net/s/7613010/1/Secrets_of_the_Knighttime(enlever les parenthèses)

Auteur : SmilingChipmunk

Diclaimer : Je ne suis que la traductrice, tous les personnages appartiennent à Yana Toboso, sauf Zylphia qui appartient à l'auteur, ainsi que l'histoire.

Secrets of the Knight Time

Chapitre 1 :

« Qui cela pourrait être ? » Madam Red regardait vers la porte de laquelle on pouvait entendre quelqu'un frapper déjà un bon moment.

« Ils sont enfin là… » Lau sourit d'un air narquois. Madam Red le regarda d'un air suspicieux.

« Alors, qui est-ce ? » Lau se tourna vers le jeune compte qui fixait l'échiquier.

« Ouvre la porte, Sebastian. » dit Ciel au majordome soigné. Sebastian soupira doucement avant de quitter la pièce pour se rendre à la porte d'entrée.

Mais Mey-Rin avait déjà atteint et ouvert la porte, regardant dehors.

« Je suis désolée d'interrompre à ce moment de la journée, mais je suis venue me renseigner sur votre démoniaque majordome. » Une voix de jeune fille s'éleva jusqu'aux oreilles de Sebastian, et en un instant, il se glissa en face de Mey-Rin, empoigna la fille en plaquant une main à sa bouche, et la tira d'un coup sec dans une chambre sombre. Les murmures confus de Mey-Rin résonnèrent jusqu'à la porte close de la pièce, et Sebastian senti la fille sourire sous ses mains.

La seule chose que je senti fut le vent et des mains, avant que je réalise que je me tenais dans une pièce sombre. Quelqu'un avait ses mains contre ma bouche et se tenait derrière moi, et même si j'essayais, je ne pouvais rien dire, c'était comme s'il voulait me tuer. Instinctivement, je mordais la main gantée pour le surprendre, avant de lentement lever ma main pour enlever la sienne.

Oh non. Je ne me suis toujours pas débarrassée de ces habitudes ?

« Quoi, je pensais qu'au moins vos employés savaient votre vraie nature. » Je me tournai vers lui, rigolant intérieurement de l'air qu'il affichait. Il faisait vraiment sombre à l'intérieur de la chambre, mais n'importe qui aurait pu voir qu'il était, sans aucun doute à la quintessence de la beauté et de la grâce « humaine ». C'était un mélange d'amusement et de mécontentement qui envahissait ses yeux étonnamment rouges. L'air qui émanait de lui signifiait clairement qu'il était prêt à me tuer à n'importe quel instant.

« Qui êtes-vous ? Qu'avez-vous affaire au manoir Phantomhive ? » C'était une voix douce mais autoritaire qui coupa l'air comme une épée faite de velours. Elle avait un ton menaçant qui donnerait la chair de poule à n'importe qui, mais elle me fit seulement glousser de joie.

« Je ne veux rien du petit Phantomhive. Ce qui m'intéresse, c'est vous, Mr. le Démon ». Je souri, m'attachant formellement aux présentations.

Sebastian fixait la fille se moquant de lui, de longs cheveux noirs tombant en cascade derrière son dos. Il résistait à l'envie de mettre un terme à ses jours juste ici, dans cette pièce, mais son maitre aura son mot à dire à propos de ça. Il venait tout juste de nettoyer cette pièce. Il va devoir utiliser des méthodes rapides afin d'obtenir d'elle des informations. Alors qu'il était sur le point d'avancer et de choisir lequel de ses doigts il allait choisir de briser en premier afin de la faire parler, les yeux de la jeune fille s'élancèrent vers le haut et rencontrèrent les siens. Peut-être était-ce à cause de la pièce qu'il n'avait pas remarqué l'extrême couleur noire et profonde de ses yeux, mais au moment où leurs yeux se rencontrèrent, il sut que premièrement, elle n'était pas une humaine ordinaire, et deuxièmement, qu'il voulait dévorer son âme. C'est comme si quelque chose le rongeait de l'intérieur, la faim pouvant être satisfaite uniquement d'âmes délicieuses, et la présence de son âme attrayante ne faisait qu'aggraver son état. À ce moment, il oublia presque son propre contrat qui lui promettait déjà une âme, jusqu'à ce qu'une voix raisonne à travers le manoir.

« Sebastian ! » la voix qui l'avait commandé était plus forte et toujours plus importante que n'importe quoi d'autre.

« Reste ici » Il se tourna vers la porte, jetant un dernier regard derrière lui, et se sentant extrêmement agacé lorsqu'elle lui sourit, léchant ses lèvres de façon provocante, comme si elle savait ses pensées.

Je gloussais alors qu'il partait de mauvaise humeur, sa queue-de-pie extravagante agitant l'air derrière lui. Ecoutant ses pas s'éloigner, j'ouvris la porte doucement, impressionnée du manque de grincements dans les gonds. Bien, c'est ce à quoi tu devrais t'attendre venant d'un démon. Je compte sur sa faim d'âmes.

Je glissais dans le manoir calmement, évitant la salle principale où ils devaient manger.

J'ai encore du temps avant qu'ils finissent. Ça me dirait bien de jeter un coup d'œil au style de vie de son petit comte.

Un « boom » sonore me sorti complétement de mes pensées. Je bondi vers la source du bruit, regardant attentivement à l'intérieur de la pièce, apparemment une petite cuisine. Si c'est comme ça qu'on pouvait encore l'appeler. Des marques de brulure couvraient la pièce, et tout sauf le plafond était détruit.

« Bonjour ! » chantonnais-je à l'homme qui toussait. Ses cheveux étaient, ou ont toujours été, comiquement coiffés en une coiffure afro, avec de la fumée s'élevant de son corps. Il portait un uniforme de chef, et après sa toux passée, il sorti une cigarette et commença lentement à l'allumer.

« Whoa ! Qui êtes-vous ? » Il bondit en arrière, ses cheveux blonds fumant toujours dangereusement.

« Qui suis-je ? C'est une question à laquelle il m'est difficile de répondre » J'entrai dans la pièce, évitant soigneusement les objets instables.

« Quoi ? Ah, peu importe, est-ce que Sebastian vous a embauché ? » Il agita sa main devant son visage pour chasser la fumée, et il sembla devenir narquois en me jetant un coup d'œil pour me détailler. Ah oui ! J'ai tendance à oublier que mon « moi » actuel est plutôt attirant… mieux que le dernier. Et dire que certains supplieraient pour être différent. Je souri, résistant à l'envie de ronronner.

« Je suppose que vous pouvez en dire ainsi. Avez-vous besoin d'aide pour nettoyer ? J'ai du temps devant moi… »

« Bard ! Que s'est-t-il passé ? » Un jeune et énergique adolescent couru à travers la porte. Il avait un chapeau de paille pendant autour de son cou et des barrettes coiffant ses cheveux orange. La bonne qui m'a accueilli à la porte le suivait.

« Ah ! C'est vous ! » La bonne me pointa du doigt et je souri.

« J'ai cru que vous étiez un fantôme ! Après tout, j'ai ouvert la porte, et vous étiez là avec vos long cheveux noirs, pour disparaître tout-de-suite ! Vous m'avez vraiment choqué ! » dit-elle presque en jubilant, et je sautai pour m'assoir sur un comptoir brûlé.

« Sebastian l'a engagé ! Quel est votre nom ? » le chef fumant regardait ma désinvolte et sans doute inappropriée façon de m'assoir.

« N'allez-vous pas me dire les vôtres en premier ? Vous êtes tous très intéressants » Je me penchai en avant, posant mon menton sur mes mains, souriant au rougissant garçon au chapeau de paille.

« J-je m'appelle Finnian ! Mais vous pouvez m'appeler Finny ! Je suis le jardinier ! »

« C'est un plaisir de te rencontrer, Finny » Je sautai du comptoir, faisant une révérence formelle. J'espérai que le mélange d'un comportement formel et informel ne les embrouillait pas.

« Mon nom est Mey-Rin ! Contente de vous connaître ! » Je faisais ma révérence de nouveau et elle se dépêcha d'en faire de même.

« Jugeant de ta jolie robe, dois-je supposer que tu es une femme de chambre ? » Je désignai sa robe du doigt et elle devint anormalement rouge.

« O-oui ! Um, allez-vous être une bonne également ? »

« Attendez ! Je ne me suis pas encore présenté ! Je suis Bardroy, mais tu peux m'appeler Bard ! »

« Egalement heureuse de vous rencontrer, Bard. J'aime vos lunettes ! » Je pointai à son cou où elles pendaient.

« Vraiment ? »

Je n'écoutais plus vraiment ce qu'il racontait après ça, commençant à nettoyer la pièce.

« Finny, peux-tu m'aider à ramasser cette table ? Enfin, ce qu'il en reste. » Je souri, et il sauta de l'autre côté de la table, la soulevant avec enthousiasme. Un peu trop. Mon coin de la table me vola des mains pour se soulever dans l'air, s'approchant dangereusement de l'éclairage. La table s'écrasant contre le mur, je ne bronchai pas durant un moment avant d'applaudir des mains.

« Ta force est impressionnante ! C'était trop cool… même si la table est complétement inutilisable désormais »

« Ah ! Finny ! Sois plus prudent ! Et si tu blessais… attendez, on ne sait toujours pas votre prénom… » Bard se tourna vers moi.

« Le prénom est une source d'attache… rien que le fait de savoir le prénom de quelqu'un forme un lien entre deux personnes, et c'est grâce à ce lien que l'affection grandit. Je m'appelle Zylphia. Zylphia Knight. J'espère rapidement faire votre connaissance » Une très courte connaissance.

« Wow… ton nom est si beau ! Il sonne comme un nom de comtesse ! »

« Ce n'est rien de cela. Vos prénoms sont d'autant plus beaux que le mien. » Même après tant d'années, le charisme était encré jusqu'à mon âme, et je pouvais le voir prendre effet sur ces travailleurs. C'était plaisant d'être avec eux, l'atmosphère était amusante et inhabituelle.

« Zyl… zel… zelf… Zylph… » Finny luttait pour prononcer le nom, et je ris.

« Je n'ai pas de surnom, j'ai bien peur qu'il n'y ai pas manière plus simple de m'appeler »

« Alors, si tu vas travailler ici à partir de maintenant, ça sera difficile de t'appeler ! On va te trouver un surnom ! » Et ils commencèrent à réfléchir intensément, et je ris de leurs expressions si sérieuses.

« Vous n'avez vraiment pas besoin de… »

« Je l'ai ! Phia ! À la place des trois premières lettres, on peut juste dire les dernières plus simplement ! » cria Bard triomphant.

« Bard… pourquoi es-tu assis là, donnant un surnom à une intrus ? »

Sebastian marcha dans la pièce, soupirant en en constatant l'état. La faim le prit immédiatement lorsqu'il vit la fille sourire au personnel. Son estomac se tordait, et adorant satisfaire cette envie grâce aux âmes, il se rendit compte dans sa désespérante famine qu'il pourrait dévorer n'importe qui se présentant devant lui. Mais il stoppa rapidement ces pensées, sachant qu'il est toujours meilleurs d'attendre afin d'obtenir une âme de valeur. Et ce qui se tenait devant lui fut l'une des âmes les plus tentantes qu'il ait jamais eu à contracter, suffisamment pour le faire craquer.

« Intrus ? » Les trois sautèrent loin de « Phia », se sentant incroyablement trahis par une personne qu'ils venaient juste de rencontrer.

« Oh mon Dieu. Intrus ? C'est une bien sévère façon de qualifier son bienfaiteur, ou plutôt… ta prochaine victime. » Elle sourit d'un air narquois, l'observant. Pour la seconde fois cette nuit, il l'a saisi, courant jusqu'à une autre pièce. Dans un coin de son esprit, il pouvait entendre les frénétiques hypothèses sur lesquels Mey-Rin et Bard étaient entrain de débattre, plutôt obscènes comparé à ceux de Finny.

« Vos singeries commencent à me fatiguer. Si vous ne me dîtes pas pourquoi êtes-vous ici, je serai forcé de prendre des mesures draconiens. » Ses pupilles se rétrécissant, il observa la fille. Une faible lueur de bougie éclairait la chambre, mais c'était plus que suffisant pour lui. Elle possédait une figure svelte, sans donner l'air d'être faible. De longs cheveux noirs tombaient à sa taille, qu'elle laissait lâchés, bizarrement pour une jeune femme qui se devait d'attacher ses cheveux pour être à la dernière mode, spécialement pour une qui donnait l'air d'avoir des moyens convenables. Sa robe était simple mais finement modelée et gracieuse. D'une couleur violette sombre qui s'étendait jusqu'en bas, il y avait des roses noires ornant la ligne du cou et de la taille. Son visage était comme il devait l'être, jeune, vif, magnifique, mais ses yeux gardaient une profondeur qu'il n'avait jamais vue chez un humain. La sombre couleur noire était un vide d'âge et de vigilance. Ses seuls yeux pouvaient lui dire qu'elle n'était pas quelqu'un de normal.

« Des mesures draconiens ? Cela serait charmant. J'ai faits tout ce chemin jusqu'ici pour vous entendre dire ça. » Elle rit doucement, penchant sa tête.

Je pense que j'agis de façon un peu trop énigmatique. Mais c'est si divertissant. Avec autant de temps, je peux seulement compter sur des petites choses pour me rendre heureuse.

« Je devrais peut-être m'expliquer. Je pense que tu l'as remarqué, mais je sais que tu es un démon. Corrige-moi si j'ai tords, mais l'unique but d'un démon était de dévorer des âmes, non ? Sentiments, émotions, plaisirs et joies de la vie, rien de cela importe. Tout cela est secondaire à une délicieuse âme. C'est presque malheureux, mais je vois que tu as un contrat avec ce jeune comte. Pour s'attaquer à quelqu'un d'aussi jeune… son âme est-elle extraordinairement savoureuse ? Les épreuves qu'il doit te confier doivent te paraître éphémères comparé au déjeuner que tu recevras à la fin du contrat, pour que tu lui obéisses avec tant d'impatience et d'obéissance. Cela sonne si simple… » Je tirai sur une fausse rose de ma robe, ôtant chaque pétale un à un. Je devrais remercier les couturiers pour les avoirs faits si réels. En tirant sur un pétale, je l'approchais de la flamme d'une bougie, la regardant brûler. Je lui lançais un regard douloureux, brûlant le bouton et sentant la flamme roussir mes doigts.

« Dis-moi, Mr. le Démon, la douleur intensifie-t-elle le goût ? » J'enlevai ma main du feu, regardant son expression devenir… et bien, démoniaque. Il resta silencieux, et j'haussais les épaules.

« Alors, si c'est le cas, n'as-tu pas envie d'un petit plaisir ? Aujourd'hui, je suis venue à toi, Mr. Démon, pour t'offrir mon âme. » Je souris alors que j'apercevais une lueur animale dans ses yeux.

« Savez-vous ce que vous êtes entrain de dire ? » Sa voix semblait affamée et à peine contenue.

« Je suis vraiment désolée mais je ne peux te la donner maintenant. Je ne suis pas assez sure que je veux vivre plus longtemps, mais je me suis assez amusée aujourd'hui, et je pense que je veux vivre de nouveau désormais. Jusqu'à ce que je m'ennuie de ma vie, tu devras attendre. Mais tu l'auras gratuitement, ainsi les mendiants ne peuvent être choisisseurs. Je ne t'impose même pas de contrat. Pour l'instant, je pense que je vais voir si je peux trouver un travail ici. De cette façon, je pourrais te donner mon âme à n'importe quel moment. Dois-je faire une demande personnelle au petit comte ? » J'atteignais la poignée de la porte lorsqu'une main gantée attrapa mon poignet et me poussa en arrière, le clouant au mur. Le démon en fit de même avec mon autre main, et je me retrouvai inconfortablement coincée contre le mur.

« Malheureusement, puisque vous m'offrez si gentiment un tel casse-croute, ou festin devrais-je dire, je ne pense pas pouvoir me retenir. C'était imprudent de penser que je ne vous dévorerais pas, simplement parce que vous ne me l'aviez pas demandé plus tôt. Je n'ai pas de contrat, pas d'obligations envers vous. Peut-être que ma première impression de votre intelligence était plus grande qu'elle ne l'est réellement. » murmura-t-il, et je vis ses dents tranchantes étinceler dans la lumière tamisée des bougies. Sa poigne se resserra sur mes mains, et sa mâchoire s'approcha dangereusement de mon cou, ses cheveux chatouillant mon nez. Je gloussai légèrement, le faisant hésiter.

« Penses-tu réellement que d'autres démons n'ont pas déjà essayés ? Je sais parfaitement à quel point mon âme est délectable pour les démons. Presque irrésistible si la quantité de démons qui ont essayés de m'attaquer ne compte pas. »

« Parfois, lorsque l'on est trop impatient de commencer un festin, on oublie que le repas peut être empoisonné. Je peux te le dire maintenant, si tu essaie de me dévorer, tu n'en obtiendras rien. À moins que je te donne ma permission, j'ai bien peur que mon âme ne te sera fatale. » Je pouvais sentir ses longs cils cligner contre ma peau. Cela faisait un moment que sa respiration était devenue plus régulière. »

« Je pourrais être tenté de croire en votre bluff, mais les battements de votre cœur semblent trahirent votre histoire. Je n'ai encore jamais croisé d'âme qui serait empoisonné si on la dévorait de force. En réalité, de ma connaissance, je ne pense pas que cela existe. » Je m'attendais à ce qu'il bouge, mais il resta troublant près de mon cou, les bras toujours accrochés autour de moi dans une vicieuse prise. Chaque mot qu'il prononçait envoyait des souffles chauds sur ma nuque, et je frissonnai inconfortablement, surprise de me sentir troublée. La chair de poule m'envahit les bras et la base de mon cou.

« Bon, si tu ne me laisse pas partir, je ne serai même pas en mesure de demander un travail au comte, et je ne pourrai te dire immédiatement quand je veux que tu prenne mon âme. » Sa poigne sur moi se desserra, et je commençai à lutter pour me libérer de ses mains. Mais avant que je puisse m'échapper complétement, il se pencha plus bas jusqu'à ce que ses lèvres touchent mon cou en un intime baiser. Il se recula calmement alors que je sortais le canif que j'avais à ma manche, entaillant son visage là où il était. Je souris gentiment, rangeant le couteau tranchant dans l'emplacement que j'avais fabriqué.

« Eh bien, eh bien, est-ce donc ce que toute jeune fille fait lorsqu'elle est approchée d'un prétendant ? Sans compter la quantité de meurtres ayant lieu en ce moment. » Il rajusta son revers de manche de façon séduisante, m'envoyant un regard par-dessous ses cils.

« Malheureusement, tes techniques pour me faire tomber amoureuse de toi, le ténébreux, mystérieux, beau, mauvais majordome et donnes-moi ton âme le plus vite possible, ne marcherons ni sur moi, ni sur aucune autre 'jeune fille'. Bien que tu sois infiniment charmant et beau, j'ai vu tous les pièges dont un homme peut abuser, et je pourrai résister à ton charme démoniaque. » Je lui souris tout aussi mystérieusement en retour, faisant courir une main à travers mes cheveux à présent emmêlés.

« S'il en est ainsi… » Il sourit d'un air narquois, m'ouvrant la porte. Sortant, je le sentis me dévorer du regard dans mon dos.

« Vous pouvez avoir vu tous les pièges dont un homme peut abuser, mais je ne suis pas un homme. Je suis un diable de majordome. » Je sentis son sourire derrière moi, et je me demandai combien de temps il prendra avant de me demander ce que j'étais.

« Vos jeux de mots ne m'impressionnent pas, Mr. Démon, non, peut-être devrais-je commencer à t'appeler par ton nom ? Après tout, nous allons travailler ensemble. » Je me tournai vers lui.

« Je suis Sebastian Michaelis. » Il plaça formellement une main à son cœur, prenant un air sincère. Je fis oui de la tête, lui tournant le dos.

« Et vous êtes… »

« Tu n'as pas entendu mon nom ? Je pensais que tu aurais retenu le surnom… »

« Oui, mais c'est un surnom. Je n'ai pas entendu votre nom en entier. » J'hésitai un moment, pour finalement me retourner de nouveau vers lui. Le prénom est une source d'attache… rien que le fait de savoir le prénom de quelqu'un forme un lien entre deux personnes, et c'est grâce à ce lien que l'affection grandit.

« Zylphia Knight. Mais tu peux m'appeler Phia. »

Fin du Chapitre 1

Et voilà ! J'espère que ce premier chapitre à plu à certains quand même, laissez-moi une petite review pour que je sache si ça plaît, et si je continu la traduction. Il faut savoir que si je continu la traduction, je ne pense pas pouvoir publier plus fréquemment que une fois par semaine, rien que ce chapitre m'a pris toute la journée pour le traduire, j'ai cru que j'y arriverai jamais *dead X_x

Voilà, dites-moi votre avis, Bisou bisou =)