Bonjour,

Vous voilà. Je vous attendais. Alors, voilà ma première fanfiction publier sur le site et j'espère qu'elle va vous plaire. Je sais je n'ai pas fait de paragraphe, j'ai beaucoup de difficulté à en faire. S'il y a un bon samaritain qui peu m'aider et peut-être le mettre dans les Reviews et j'éditerais pour vous.

Merci et bon lecteur

Emyko — XXX-

PS : les personnages sont sous les droits de Stéphanie Mayer. Il y a des personnages que j'ai inventés aussi.

Forks, la ville la plus pluvieuse de tous les États-Unis. Ma mère, ma sœur jumelle et moi allions y habiter. Ma sœur et moi étions assises sur la banquette arrière de la voiture débordante de tous les objets qui nous appartenaient.

Le vert des forets bordait notre arrivée dans cette ville. En guise de cadeau, la ville nous avait offert un beau et grand Soleil. Tout jaune, tout brillant. J'avais un grand sourire. Au moins, il ne pleuvait pas toujours dans cette ville.

Les vitres de la voiture étaient bien trop teintes pour une simple voiture. Nous avions pris nos précautions. Nous portions, en plus, un manteau qui couvrait tout le corps, un peu comme une cape, et en plus, nous avions une paire de lunettes fumées, posée sur le bout de notre nez.

Ma mère avait décidé de déménager d'une ville toujours ensoleillée, à une ville où le Soleil était presque inconnu pour ces habitants. J'allais pouvoir faire, plus facilement, ma scolarité, puisqu'il ne faisait pas toujours soleil.

Nous étions sur la route à quatre voies et je regardais de gauche à droite pour connaître un peu plus la ville qu'était Forks. Je regardais par la vitre et j'aperçus des personnes qui regardaient vers la voiture comme s'ils n'en avaient jamais vu. C'était sans doute le fait que plusieurs valises qui ornaient le toit de la voiture, ou sinon le faite que c'était une des voitures de l'année, avec des vitres bien trop teintées pour laisser voir nos visages.

Pour ma famille, c'était une chance, mais pour les « spectateurs » qui étaient les élèves curieux, ce n'était pas pareil. Je regardais les yeux de chaque personne et je m'interrompis sur une jeune fille aux yeux verts qui sembla indifférente à notre passage. Je remarquai plutôt une inquiétude, mais pas envers notre arrivée dans cette ville, mais son regard, légèrement inquiet, pour les membres de sa famille ou pour un ami. Je soutenais son regard et ma mère augmenta doucement la vitesse du véhicule et je cédai mon regard qui devenait de seconde en seconde, un peu plus obsessive, à voir même un peu paranoïaque.

Bref, ma mère avait bien vu le regard que je lançais. Quelque chose m'avait tracassée à voir même qui m'avait tourmentée dans son regard. J'étais aussi tourmentée par notre entrée dans cette école. Les regards des élèves, tout tournés vers ma sœur et moi. Ma sœur jumelle et moi devions être les seules jumelles de cette petite ville. En plu, pour me mettre plus de pression, j'allais mettre les pieds pour la première fois, dans un établissement scolaire. Nous avion eu école à la maison, mais nous étions capable de nous soutenir dans les lieux publics. J'en étais devenue mal à l'aise à cette pensée. Plein de paires d'yeux qui allaient nous regarder, parader dans le couloir.

En gros, nous allions être les bêtes de foire pour les deux prochaines semaines au moins. Cela allait être dur pour notre « intégration » dans un des plus grands secteurs humains. C'était déjà un peu difficile pour moi de sentir l'odeur des humains, mais j'allais bien finir par m'y habituer à cette odeur si alléchante. Cela ne devait pas être si difficile. Elles si étaient habituées comme si c'était l'odeur d'une fleur, mais moi, l'odeur qui enveloppait chaque humain étaient comme un feu qui me brulait à tout bout de champ et qui ne s'éteignait qu'une fois que ce breuvage était bu.

Cela faisait deux cents et quelques décennies que j'étais vampire et depuis le début, je ne m'étais pas une seule fois habituée à cette odeur. À vrai dire, je ne m'étais même jamais attachée à un être humain. Pendant que je me perdais dans, es pensé, nous arrivismes devant notre nouvelle demeure. J'étais rendue étendue sur des objets divers qui se trouvaient entre moi et ma sœur. Je levai la tête pour observer, par la fenêtre, la forêt du côté droit et notre maison du côté gauche. J'ouvris la portière qui me tenait prisonnière de tous ses objets et je mis le pied droit sur le ciment de ma nouvelle rue. Je me levai doucement et prudemment du véhicule qui avait été ma maison pendant les quatre jours de votre voyagement. Ma sœur regardait de gauche à droite, sortie du véhicule du côté gauche. Elle avait toujours les écouteurs de son I Pod dans les oreilles. Je mis étais habituer durant le « petit » voyage de Mercier jusqu'à Forks. Elle ne m'avait pas adressé la parole depuis Mercier, à croire que c'était ma faute.

Bref, je me sentais un peu coupable de cela. Je fis un pas devant et je replaçais le foulard noir sur ma bouche et mon nez. Le Soleil brillait au-dessus de nous. Ma sœur et ma mère étaient à présent à mes côtés. Nous étions rendus devant la maison. Je tournai la tête vers la droite et j'y aperçus une petite maison. Je l'observais avec un regard un peu inquiet. La maison était de l'autre côté de la rue. Je gardais le regard et ma sœur remarqua que j'avais le même regard obsessif que j'avais eu quelques minutes plus tôt en regardant la jeune fille aux yeux verts. Je me tournai vers la voiture et je pris une boîte. Sur la boîte, j'avais écrit mon nom au marqueur doré. Je m'avançais doucement vers notre nouvelle demeure.

D'un pas semi-prudent. Rendue devant la porte, je m'arrêtai pour ouvrir la porte. Je tournai la poignée pour ouvrir la porte. Ma sœur était à présent à côté de moi avec une de ses boîtes. Je la regardais et elle se tourna vers moi. Nos yeux se lançaient des éclaires. Nous passions le seuil de la porte et nous partîmes dans une course folle dans l'escalier qui menait à l'étage. Je pris la chambre le plus au sud de notre nouvelle demeure familiale. En fait, c'était la chambre qui recevait le plus de Soleil à ce moment de la journée et je me demandais si je ne devais pas prendre la chambre ou il y avait moins de soleil. Je passai la tête dans le corridor et je vis que ma sœur jumelle se tenait devant une pièce. Ce devait être la chambre qu'elle voulait. La chambre au nord-est de notre demeure. Ma mère était rendue sur la troisième marche du perron, un carton en main, elle continuait d'avancer doucement. Je tendis l'oreille et j'entendis mon téléphone cellulaire sonné. J'avais donc du réseau dans ce trou perdu. J'ouvris la porte de ma nouvelle chambre et je me demandai ou j'avais bien pu le mettre. Mon regard balaya ma chambre dénudée. Il avait arrêté de sonner. Je sentis l'odeur de ma chambre. Il y avait bien eu des humains dans cette maison. Je me pris la gorge. Elle était si douloureuse que j'avais de la difficulté à réagir correctement. Mon cellulaire sonna de nouveau et je me dirigeai vers le faible son qu'il faisait. Je me trouvais un peu déboussolée par l'odeur. Je ne m'y étais pas encore habituée. Je cherchai mon cellulaire des yeux et le trouva. Il était tombé derrière la seule boîte qui se trouvait pour le moment dans ma chambre. Je le pris et je le laissai sonner un autre coup. Je regardai l'afficheur avant de répondre. Je l'ouvris et dis :

— Salut Carlisle. Ça fait un moment que tu ne m'avais pas appeler.

— Oui, je sais Blanche. Je suis vraiment désolée.

— Ce n'est pas grave. As-tu un truc pour les odeurs de ma nouvelle chambre? Ça sent l'humain et je ne suis toujours pas capable. Je fais quoi?

— Sors un peu à l'extérieur quand tu auras du temps ou ouvre la fenêtre. L'odeur va se dissiper, me répondit Carlisle.

— OK. Merci pour le truc. Au fait, comment as-tu eu mon numéro de téléphone? Ai-je demandé avec étonnement.

— Dison dont j'ai mes contacts… Angel me la donner, il y a quatre ans et elle m'a dit que je pouvais te rejoindre avec ce numéro.

— Mais pourquoi as-tu attendu aussi longtemps pour m'appeler? Il est toujours en service et je n'ai jamais eu d'appel de toi pour me donner de tes nouvelles, ai-je presque crié au téléphone, gagnées par la colère. Oh! Carlisle, je suis vraiment désolée, je ne voulais pas… t'offenser, dis-je d'une voix un peu plus calme.

— Elle a de la voix ton amie Carlisle, entendis-je. Je ne pensais pas qu'elle avait autant de colère et de rancœur à ton égard.

Un petit rire surgi du couloir de notre nouvelle demeure, c'était Rose qui avait entendu. Je repris mon téléphone et j'entendis un rire bien plus sadique que celui de Rose, mais je ne reconnaissais pas la voix. C'était celui qui venait de parler à Carlisle.

— C'est qui se gamin qui rie de moi, répliquai-je aussi tôt d'une voix semi-fâcher.

— Je ne suis pas un gamin, avait-il répliqué à son tour.

— Bon les enfants, arrêtés. Emmett, Blanche réagit sur l'impulsion du moment, donc ne joue pas avec ses nerfs parce qu'elle va te battre facilement.

— J'en suis désolée de ne pas avoir changé avec les années Carlisle.

— Blanche, ce n'est pas grave. Il n'y a pas de mort d'homme. En tout cas, pas pour le moment.

Un petit rire nerveux se fit entendre du fond de ma gorge.

— Mais bon. Pourquoi m'appelles-tu aujourd'hui?

— J'ai entendu dire que tu déménageais et je voulais m'assurer ce c'était vrai.

— Oui, en fait j'habitais à Mercier…

— Ha, je ne connais pas. Ca se situe ou sur la carte?

— C'est dans le Canada, une petite ville de la province de Québec. C'est une petite ville ou presque tout le monde se connait. On habitait la campagne. C'était bien sauf…

Je marquai une pause, de quelques secondes où je passai les images de ce qui s'était passé à Mercier et puis Carlisle me remit à l'ordre.

— Blanche, dit moi pas que…

Un autre pouffèrent de rire se fit entendre, mais cette fois si, du côté de Carlisle. Ce devait être Emmett qui nous écoutait toujours.

— Deux secondes Blanche. Alice, viens chercher Emmett. Il a soif, je pense. Aller donc chasser près des montagnes et emmener Edward avec vous. Cela lui fera moins penser à Bella. En tout cas, je l'espère.

— Mais Edward et moi revenons d'une partie de chasse, répliqua le dénommer Emmett.

— toi, tu as plus joué avec ta bouffe Em ». Aller, vient et arrêter d'écouté un peu les conversations des autres. Il y a du football à la télévision. Vient donc l'écouté avec moi, dit la voix d'une jeune fille.

— Merci Rosalie. Je vais finir avant que le match finisse et qu'il décide de revenir nous embêter, dit Carlisle avant de revenir à moi. Je suis désolée pour cette intervention, Emmett est par fois… étrange. Revenons ou nous en étions. Tu n'as pas vraiment quitté Mercier à cause de…

— Non, le temps à l'extérieur n'était point favorable pour nous. Le Soleil était presque toujours présent. Nous avons déménagé dans une ville ou habituellement il pleut, mais aujourd'hui, il fait grand Soleil.

— Je suis soulagée. Blanche, je vais laisser le téléphone. Je vais te rappeler le plus vite possible, mais ce n'est pas toujours possible.

— Ha! Pourquoi?

— Je travaille à l'hôpital et ce n'est pas toujours possible pour moi de te parler. J'ai une famille.

— D'accord, bien, à la prochaine Carlisle.

— Oui, bien sûr.

Il devait être pressé pour raccrocher aussi rapidement, peut-être que la partie allait bien tôt finir ou juste qu'il avait une urgence. Je fermai mon cellulaire et le regard pendant un petit moment. Allait-il sonner de nouveau? Non. Je tendis l'oreille et j'y entendis une voiture qui s'engouffrait dans la rue. Elle pétardait et faisait beaucoup de bruit. Une fois le moteur coupé, la rue retrouva son calme que j'avais connu un peu plus tôt. Je m'approchai de la fenêtre en restant bien dans l'ombre pour pas que le Soleil montrât ma vraie nature. Je regardai la jeune demoiselle se rendre devant sa maison. Elle ouvrit la porte et disparu à l'intérieur.

Je tendis l'oreille et je distinguai deux bruits très distincts. Le bruit d'un tiroir qui s'ouvrait et l'autre de son cœur. Le bruit de la vaisselle de fit entendre dans notre maison. Je me tournai et descendis les marches assez vite. Rendue en bas, je remarquai ma mère, pétrifiée, du ver étendu sur ses chaussures et sur le sol. Je me trouvai en quelques enjambées à ses côtés. Pour ma sécurité, je déployai mon bouclier physique et mental. Je savais que ma mère serait capable de me sauter dessus pour nous bagarrer, mais j'en avais point le gout en cette heure de déménagement. Je regardai ses yeux et je vis une inquiétude. Il tourna au noir en quelque seconde. J'étais un peu surprise de sa réaction. Elle me prit dans ses bras et mon bouclier se désintégra et elle me chuchota quelques mots à l'oreille : » tu vas être sage ici, hein Blanche? Tu ne feras pas de mal ici, dans cette ville. » Je me raidi à cette penser, faire du mal… elle ne voulait pas de problèmes. Je lui répondis, sur le même ton de voix : « Ne vous inquiétez pas mère, j'y veillerais malgré ma souffrance. » Je quittai ma mère d'un pas léger et humain, pour me diriger vers la voiture de ma mère pour y prendre un nouveau carton ou mon nom était écrit, mais cette fois si en lettre argenté.

Je regardai par-dessus mon épaule, le Soleil s'était caché un peu, mais quelques faisceaux laissaient le ciel toujours beau. Je ne respirais pas. C'était un truc que j'avais appris de ma mère, surtout quand elle avait de grandes intuitions au point qu'elle casse de la vaisselle. Avec le temps, je m'étais habituée à ce comportement. En regardant par-dessus mon épaule, je découvrais la jeune fille qui était arrivée quelque minutes plus tôt ne faisait presque pas de bruit. Je regardai ses yeux. Une seconde et elle détournèrent le regard. Je n'en avais pas plus appris de ses yeux parce qu'elle avait tourné la tête bien vite. Je tournais la tête à mon tour pour prendre la boîte et je filai à l'intérieur de la maison, mais d'un pas bien humain. Je me rendis à ma chambre bien plus vite que je n'avais marché à l'extérieur. J'enlevai mes lunettes fumées et mon foulard qui recouvrait toujours mon visage. Il me restait une autre boite dans la voiture, mais je n'avais pas la tête à aller la chercher maintenant. J'irai la chercher plus tard, quand il ferait sombre à l'extérieur. J'ouvris les deux boîtes et je regardai ce qui se trouvait surtout sur le dessus. Dans ma première boîte, c'était des objets en tout genre comme des Bibelots que je collectionnais, des CD et bien d'autres objets. Je n'apercevais pas le fond de la boîte. Dans la seconde, il y avait un peu de lingue et sur le dessus, un rideau pour la fenêtre. Je rapportai mon regard au reste de la chambre. Elle était déjà meublée, surement depuis que ma mère l'avait acheté. Il y avait un lit double qui se trouvait dans le coin le plus sombre. Au pied du lit, au mur, il y avait une porte. Je m'y dirigeai, de mon pas toujours humain, vers celle-ci et j'ouvris la porte délicatement. Je remarquai que c'était un placard et qu'il y avait quelque bout de linges qui était déjà accroché. Ce devait être ma mère qui les avait achetés et puis placés là. Elle devait vouloir nous faire un cadeau. Ma sœur aussi devait avoir reçu une tenue en cadeau.

Je regardai attentivement la tenue qui se trouvait accrocher sur un support. Je murmurai un : « Merci mère. Je l'aime trop » Je me détournai de la garde-robe et je vis un bureau. Il allait être bien pratique pour tout le matériel scolaire qu'il allait y avoir dessus. Je me dirigeai vers mes boîtes toujours au milieu de ma chambre. Je sortis le rideau que j'avais vu quelques secondes plus tôt. Je le fixai au mur ou il cacha très bien ma fenêtre comme souhaité. Il y avait déjà les crochets pour l'accrocher, donc je n'avais eau aucune difficulté à l'accrocher. Je l'ouvris un peu pour que je puisse voir l'extérieur. J'aurais bien aimé aller me dégourdir les jambes en allant faire une course ou deux dans les bois, mais je savais parfaitement que cela m'allait être interdit pour les prochains mois, comme la chasse en solo. Cela allait être de nuit seulement, de peur que quelqu'un me voie comme à Mercier, mais encore là la chasse se fera à deux de peur que je boive le liquide rouge qui coule dans les veines des humains. Je fouillai mes poches de manteau pour y trouver mon I Pod à moi. Je mis les écouteurs sur mes oreilles et j'appuyai sur le bouton Play. Une musique mélodieuse sortie des écouteurs pour aller bercer mes tympans, malgré le fait que le volume était fort. La musique Claire de Lune, d'un artiste dont j'oubliais toujours son nom. Le doux ton de la musique m'apaisait au fur et à mesure que la mélodie avançait. Je me laissai valser, dans mon esprit pour me libérer du long voyage de Mercier à Forks.

J'étais surprise de la légèreté dans l'air. Bien que ma fenêtre fût ouverte, l'odeur humaine s'était bien dissipée. Je ferma les yeux et c'est là que les question commenca à défiller dans ma tête. Quelques une étaient farfelu, d'autre, plus tôt triste, mais je n'en voilais pas la différence. Bref, je reste perdue dans mes pensées, pendant plusieurs heures. Quand je revendis à moi, il faisait déjà nuit. Je me levai et huma l'air. Elle me piqua la gorge douloureusement. Je sentis le venin monté dans ma gorge comme une boule d'épines. J'arrêtai de respirer et je laissai tomber la fenêtre qui fit un bruit sourd. Je regardai la fenêtre de notre nouvelle voisine. Aucune lumière si trouvait à éclairer cette pièce. Je tendis l'oreille et j'entendis un cœur battre. Je réussis aussi à distinguer un autre bruit, celui du sang qui coulait dans ses veines. Ce bruit si alléchant me mit l'eau à la bouche. Mon esprit qui était vide se trouva rempli d'image et d'idée sur le sang humain. J'entendis un grognement sourd qui venait d'en face. Je l'ignorai. Je descendis les marches deux à deux et j'ouvris la porte à une de ses vitesses pour aller m'écraser contre le mur. Un craquement sourd se fit entendre de la porte, mais je l'ignorai. Je fis quelques pas sur le gazon et je mis assis. Je gazon était humide à cause de la fine pluie qui tombait. La nuit avait l'air frais pour les humains, mais moi, je ne remarquai même pas une petite différence de la température. Il y avait un petit vent qui venait de l'ouest et qui éparpilla mes cheveux dans ma figure. Je repris ma respiration calme et douce.

L'odeur présente était moins humaine. C'était une odeur de sang, mais pas de sang humain, de sang animal. Je sentis une présence. Une présence ni animale ni humaine. C'était un vampire « végétarien » qui devait chasser pour éteindre sa soif. Je saisis ce que c'était, cette soif était toujours présente quand du sang coulait dans leur veine. Je m'étendis dans le gazon couvert d'une petite pellicule d'eau resté en surface et je regardai le ciel couvert vu que je ne voyais pas les étoiles. Les odeurs que j'avais senties à l'intérieur étaient moins fortes maintenant que le vent avait soufflé le tout vers l'est. Ma jumelle arriva du boisé, avec un peu de sang animal sur son chandail. Elle me fixa un bon moment avant de venir s'étendre avec moi. Je me retournai sur le ventre et je regardai ma sœur un long moment avant de prendre parole, de ma voix presque muette pour ne pas réveiller le voisinage.

— Tu penses que l'on va se plaire ici, enfin, plus qu'à Mercier?

— Je sais que tu t'inquiètes à cause de « l'accident ». Tu n'es pas encore complètement mature, malgré les nombreuses années. En fait, tes 200 ans environ, dit ma sœur sur son ton le plus sincère possible.

— Mais, je ne veux pas répéter la même erreur qu'avant.

— Je sais. C'est pour cela que je vais toujours être avec toi. Je vais pouvoir t'aider et si tu sens un besoin urge, change de salle avant que j'aie pu réagir, mais fait cela en douce.

— Je vais essayer, mais je ne garantis rien ne rétorquait-je avec un brin d'hésitation.

— Au pire, je te saute dessus, dit-elle en riant un peu.

— Très bonne idée pour passer inaperçus. Je ne veux pas te compliquer.

Je me levai et partie à l'intérieur avec ma dernière boîte qui se trouvait toujours dans la voiture. Je la montai à l'étage pour ranger le contenu. Une fois toutes les boites rangées, je sortis mon ordinateur portatif. Je pris un pyjama et l'enfilade. J'étais prête à aller au lit. Je me dirigeai vers mon ordinateur portable et l'ouvris. C'était une des mes nombreuses activités pour passer le temps jusqu'au petit matin.