Coucou me revoilà ! Alors j'ai longtemps hésité à écrire cette fiction mais une de mes meilleurs amies m'a convaincue alors nous vous écrivons cette fiction qui nous espèrons vous fera plaisir !

Dernière chose : le prologue est sombre mais l'histoire sera je l'espère super ! Bisous à tous !

Cette histoire est écrite par Kyssou et Kyssa !

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Première rencontre

Les bois. Ma seule échappatoire. Cette fragrance. Magique. Le froid. L'eau. L'air. Je manque d'air. Je suffoque. J'étouffe. J'ai mal. Tellement mal. J'aime ça avoir mal. Mais je continue. Ne jamais renoncer. Un arbre. Mon arbre. Ma place. Je m'arrête devant lui. Majestueux. Imposant. Intimidant. Protecteur. Ses longues et multiples racines -les unes plus grosses que les autres, toutes entrelacées, formant de larges bras tressés- s'encraient dans la terre sale et boueuse. Cet arbre dont la cime débordait de vie, était creusé confortablement et légèrement bosselé. Je m'y appuyais pour enfin respirer, me calmer, crier, frapper. Pleurer. Je pleurais mais ne pleurais pas. Ne pleurais plus. Plus comme avant. Je pleurais mais les larmes ne coulaient plus. Elles ne couleraient plus.
Elles ne coulaient plus depuis l'Enfer. La pluie se mit à tomber, doucement, puis plus fortement. J'étais trempée jusqu'aux os. Jusqu'au cœur.

J'étais plongée dans mes pensées macabres et funestes, lorsque je sentie un mouvement sur mon flanc gauche et vis un corps pâle et des yeux ambrés me transpercer l'âme. Je reconnu le corps étranger comme étant de sexe masculin, grand, de carrure moyenne, habillé d'une chemise à carreaux rouges et blancs en coton, d'une veste en cuir noire, d'un jean noir et de vans noires à semelles blanches. Ses cheveux de couleur cuivre aux reflets roux étaient indisciplinés lui donnant un air Bad boy, mais son expression soucieuse le vieillissait d'au moins 15 ans. Il était d'une beauté stupéfiante, presqu'irréelle : un teint d'albâtre, une mâchoire virile et des lèvres fines appelant à des baisers pleins de luxure et de saveur mais par-dessus tout à la tendresse. Tendresse à laquelle je n'avais plus droit. Il me considérait, inquiet et troublé.

Vampire.

C'était un vampire : les yeux dorés (typique des végétariens), une peau diaphane, une beauté surnaturelle, une force incroyable à en croire par la trace de main qu'il venait de laisser sur le tronc en s'y appuyant, ainsi qu'un parfum exquis et envoutant.

Il amorça un geste vers moi et un grognement menaçant sorti de ma gorge. Mais cela ne l'arrêta pas. Je reculai donc, mais il avança. Je finie par être coincée. Il recommença son geste et je le mordis, je ne voulais pas qu'il me touche mais il esquiva à temps et me tint d'une poigne de fer. Je me débattais mais rien n'y faisait. J'étais faible. Il me caressa le visage puis il essaya de dégager ma frange mais je l'en empêchais rapidement. Je fermai les yeux et il releva ma tête à l'aide de son index.
Tellement belle mais tellement fragile.
Il effleura du bout du doigt mes paupières clauses, mon nez droit, ma bouche couleur sang. Il s'attarda sur mes lèvres et à son tour, il grogna. Je compris et ouvris les yeux.

Magnifique.

Il tomba des nues en apercevant mes yeux bleus indigo aux stries argentées. Un bleu innocent. Un bleu céleste d'une tristesse infinie, sans fin, sans fond, sans vie. Il fit un geste auquel je ne m'attendis pas. Resserrant son étreinte sur ma taille il me chantait une berceuse. Sa voix était mélodique à souhait. Son corps avait beau être de glace, son étreinte était chaude, tendre et réconfortante. Une étreinte dans laquelle je pouvais enfin me laisser aller, dans laquelle je pouvais enfin me libérer.

Qui es-tu mon ange aux ailes brisées ?