Bonjour lol
lol
lol le sexe
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
«Ce doit être un erreur, ça vous dérange réellement ? »
Euh
Ben
C'est à dire
Que
«-Non non, ça va, c'est pas grave haha»
Ah bon, ok.
Je me retournais vers Gydias, avec un air interrogatif.
« Ben quoi ? Depuis le temps qu'il y en a qui veulent qu'on s'encule
-True story. »
Remarque.
Pourquoi pas? C'est pas comme s'il allait vraiment se passer un truc?
Ils sont ivres, sans avoir bu, tout est trouble, tout se noie dans un océan d'émotions. Leurs corps mouvent à un rythme régulier...
Je suis sorti de la douche, la chaleur ambiante de la pièce due à l'eau brûlante que je venais d'éteindre était agréable, bien qu'étouffante.
Je me mis à faire les 100 pas dans la pièce embuée, les yeux mis clos, ne pensant plus à rien, ne serait-ce qu'aux gouttes d'eau coulant encore sur mon front et dégoulinant sur mon dos.
Putain
J'ai des pensées genre, beaucoup trop deep quand je viens de me laver.
«Coucou»
Je me retournais d'un sursaut, une main venant d'empoigner fermement ma fesse gauche, et je le vis, face à moi, tout content de sa connerie.
Victor en avait une envie folle, Tom aussi, mais seul le second avait fait ce que le premier osait à peine imaginer. Et il étaient maintenant comme libérés de ces rêves honteux exaucés à l'instant, il n'en avaient plus rien à foutre, réellement.
C'est drôle, je crois qu'on s'est embrassés.
Parce que c'est drôle ?
Ben, oui, c'est pour rire hein ?
Tout était parti d'une caresse, pour continuer encore et encore, sans vraiment se regarder, sans en avoir le courage. Puis des lèvres qui se frôlent et s'embrassent, enflammées par des pulsions jusqu'à aujourd'hui contenues.
J'suis tombé sur le lit, à moins qu'il ne m'y ai poussé ?
Je comprends plus vraiment ce qui se passe, un désir inouï commence à s'immiscer et prendre le contrôle.
J'ai l'impression de chuter dans un gouffre sans fond, vide, mais rempli de sensations.
Les baisers qui descendent, de plus en plus, de mieux en mieux… Une bouche timide et inexpérimentée qui se pose doucement sur la virilité de l'autre, celui-ci comme automatiquement prit d'un plaisir immense. En remarquant le succès de son essai, la bouche esquisse un léger sourire et tente d'autres choses…
Dans un dernier moment de lucidité, j'ai envie de l'arrêter, de trouver un argument quelconque pour lui dire que c'est impossible que…
Mais le besoin de continuer est bien trop puissant, presque vital. Je… Je ne veux pas au fait.
Non, je ne veux pas qu'il s'arrête… Oui, je t'en supplie, continue, ce soir, cette nuit je suis à toi.
Ca y est, enfin, il ose, se détends, enfin, il déchaîne sans honte ses envies, pourquoi les retenir maintenant ?
Il supplie, en demande plus, encore plus, toujours plus…
L'autre s'exécute avec joie.
Enfin.
Enfin ils se le disent.. Nous, pas besoin de se le dire, il n'ont plus besoin que de ressentir.
Ils se retrouvent un peu perdus, comme à leur première fois, devant quelque chose qui leur est inconnu.
La température environnante de la pièce les empêche de se questionner bien longtemps, ils se lancent. Ils sont comblés, un surplus de bien être, overdose de bonheur, la réalité, le monde, plus rien n'existe à ce moment.
Juste eux, deux corps mouvants, deux ombres dansantes.
Juste eux.
OoOoOOooOoOoOoOoOoOOoO
ptdr le chibre
