Salut toi! Merci de lire mon OS Tomione! Enfin, c'est la seconde fois que je le publie parce que la première version ne plaisait plus et j'ai décidé de la modifier. Voilà, j'espère que ce que tu vas lire te plairas. Bonne lecture, et n'oublies pas de me laisser une petite review; cela me fait toujours plaisir!

Poudlard, 15 juin 1945

Tom,

Je ne sais pas vraiment par où commencer… Cette année de ma vie a été la meilleur mais également l'une des plus éprouvante. En effet, pour je ne sais qu'elle raison, après la bataille finale, j'ai remonté le temps et je suis tombée devant toi. Toi, la personne que je haïssais le plus.

Cependant au fil du temps, j'ai appris à te connaitre mais surtout à t'aimer. Je me sens tellement pathétique maintenant d'avoir cru en tes paroles et en ton amour. Je suis devenue comme toutes les filles dont je me moquais car elles voulaient sortir avec toi. Je savais que tu ne t'intéressais à moi uniquement pour les secrets que je possédais et car j'étais la seule à te tenir tête, à te détester. Mais j'espérais au fond de moi qu'après avoir découvert la vérité sur moi et mon passé, tu m'aimais vraiment.

Tu disais m'aimer mais la part rationnelle de mon être en douter toujours et toi tu le savais. Alors, connaissant tout le mal que tu causerais dans l'avenir, tu es allé jusqu'à me promettre de détruire ton journal et ta bague, détruire tes horcruxes. Tu me l'avais promis et j'ai cru en ta promesse et en ton amour. Je me rends compte aujourd'hui que cela était stupide. J'aurai dû savoir savoir que la parole d'un Serpentard, la tienne en particulier, ne vaut strictement rien. Tu m'avais promis de détruire la bague de Gaunt mais tu ne l'as pas fait. Tu ne peux pas savoir à quel point mon coeur se brisa quand je l'ai trouvée dans ta chambre, intacte. Ne la cherche pas, je m'en suis débarrassée.

Je me déteste tellement en ce moment! Car, je t'aimais et que maintenant je suis incapable de te détruire comme je me l'étais promis. Je sais, je suis lâche de te dire tous ça dans une lettre mais si je suis face à toi, un simple mot doux ou une caresse de ta part me fera oublier ma rage. Oui, je suis furieuse et je me sens trahie mais ta simple présence me calmera. J'ai honte d'avoir pu espérer une histoire avec toi mais au fond de mon coeur j'ai encore de l'espoir. Je me sens coupable envers Harry, Ron, et tous ceux que tu as tués, je les ai trahis en tombant amoureuse de toi. Mais je suis incapable de te détester.

En un mot, je suis faible et amoureuse. En effet, malgré tout ce que tu as fait et feras, je ne peux pas m'empêcher de t'aimer. L'amour et la haine sont deux sentiments tellement proches qu'ils se mêlent parfois. Tu ne peux pas savoir à quel point je préférerai te haïr en ce moment même.

Mais comme j'en suis incapable, je préfère partir et m'éloigner de toi. Cependant, sache que je ferrai tout pour empêcher tes plans de se réaliser car, je ne veux pas que l'avenir que je connais se produise, tu ferais souffrir trop de monde, moi la première. Je me battrai contre toi et le jour où je parviendrai enfin à t'oublier, je te tuerai. Ne me cherche pas, je ne veux plus de toi dans ma vie.

Je souhaiterai juste que tu ouvres le paquet sur mon lit, vois par toi même ce que tu aurais pu avoir si tu m'avais laissée une place dans ton coeur.

Adieu,

Hermione

La lecture de sa lettre me laissa stoïque. Hermione, la femme de ma vie, venait de me quitter et je ne la reverrai plus, sauf le jour où elle viendra pour me tuer. Elle pensait que je ne l'aimais pas, que tout n'avait été que des mensonges. Et tout était de ma faute. Si seulement j'avais eu le courage de tenir ma promesse. Mais malgré les sentiments que je ressentais pour Hermione, ma peur de la mort était tellement forte que je n'ai pu me résoudre à détruire la bague. À cause de cela je l'avais perdue pour toujours.

Mon coeur, mon être tout entier se brisa, je ne ressentais que de la souffrance. Cependant, je ne pleurais pas, jamais. Depuis tout petit c'est ce que je faisais, ne jamais montrer qu'on est faible, renvoyer une image parfaite. Même si à l'intérieur tout n'est que douleur et que plus rien ne compte. J'ai toujours fait ainsi et cela ne changera jamais. Je restais donc de marbre, regardant les flammes de la cheminé dansées, le regard vide.

Je me souvins des dernières lignes de la lettre et tournais donc la tête vers le lit d'Hermione. Dessus il y avait une petite boite blanche avec un gros noeud vert. Je la pris, me servis un verre de scotch et m'installais sur le canapé. Je pris une gorgée de mon verre, l'alcool fort descendit le long de ma gorge et cette brûlure permit l'espace d'un instant de me faire oublier la douleur qui m'enserrait. Mon attention se reporta ensuite sur le paquet, le retournant dans tous les sens me demandant ce qu'il pouvait bien contenir de si important. En effet, j'avais vu Hermione le regarder tout le long de la semaine avec incertitude et elle le cachait dès que j'arrivai. Cela m'avait taraudé tout du long, là j'allais enfin savoir ce qu'il contenait et cela m'était égale. J'hésitais toute la nuit à l'ouvrir, redoutant ce que j'y trouverai.

« Je souhaiterai juste que tu ouvres le paquet sur mon lit, vois par toi même ce que tu aurais pu avoir si tu m'avais laissé une place dans ton coeur. »

Ses derniers mots me hantaient.

Au première lueurs, je pris mon courage et tirai sur le noeud, soulevais le couvercle et ce que je découvris me laissa pantois. Je sortis une petite grenouillère verte et argenté avec l'écusson des serpentard sur la poitrine. Il y avait également un petit bonnet à l'effigie de notre maison qui allait avec. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle avait voulu me donner cela, je n'en voyais pas l'intérêt. Mon regard fut attiré vers le fond de la boitte, il restait quelque chose. Il s'agissait d'une carte écrite de la main d'Hermione. Je la sortis et la lus.

Je lâchais la carte comme si elle m'avait brûlée. Envahis d'une profonde colère envers moi même, je lançai mon verre contre le mur. Il se brisa en mille morceau mais le bruit ne m'atteint pas. Je me sentais vidé. Je m'affalai sur le canapé et restai plongé dans mes pensées. Puis, pour la première fois de ma vie, une larme coula le long de ma joue, suivie par une seconde, puis par une troisième. Enfin, je laissai libre cour à toute la tristesse et la douleur que j'avais emmagasiner depuis toutes ces années.

« Pour notre Bébé »