Bonsoir ou bonjour tout le monde.
Alors je viens vers vous, cher lectrices/lecteurs avec une nouvelle fiction, qui j'espère vous plaira.
Je sais que je ne devrais, une nouvelle fois pas me lancer dans une nouvelle histoire, alors que ma fiction « Notre Union », est en court, mais j'ai déjà bien avancer cette histoire et je voulais au moins vous poster le premier chapitre, pour voir si cette histoire serait susceptible de vous plaire.
Disclaimer : Les personnage ne m'appartiennent pas.
Univers : UA
Rating : M
Pairing : mention HP/DM et HP/TR
ATTENTION
Cette histoire, fait mention de problème d'obésité, de prise de poids. Cela peut sûrement heurter la sensibilité de certains alors, ne lisez pas si cela vous gêne. Mais ce n'est pas non plus dans l'extrême. Mais je préfère prévenir.
Un grand merci à mon bêta Byakkance pour sa correction. Plein de bisous à toi.
Bonne lecture.
Harry's problems !
Chapitre 1 : Tout simplement !
Harry ne fut pas surpris, en rentrant chez lui, de ne pas y trouver son mari.
Surtout que ce matin, il était déjà absent !
Pourtant, on était dimanche, et le dimanche il ne travaillait pas. Personne ne travaillait un dimanche, sauf ceux qui tenaient des boulangeries et des petits restaurants. Mais sûrement pas un PDG d'une grande entreprise de communication, comme son époux.
Enfin bon !
Comme toujours ce dernier n'était pas là. Comme toujours, il était aux abonnés absents.
Depuis quelques mois, leur relation s'effritait lentement mais sûrement, à tel point que les deux ne se parlaient plus. Pire encore, ils ne partageaient plus le même lit, son époux ayant préféré se terrer dans la chambre d'amis, au grand dam d' Harry.
Pire !
Parfois, son mari découchait tout simplement. Et même-si cela faisait extrêmement de mal à Harry, ce dernier comprenait tout à fait l'attitude que son époux avait adoptée, depuis quelque temps, envers lui. Il comprenait pourquoi son époux ne lui adressait plus la parole. Il comprenait pourquoi ce dernier ne le regardait plus avec des yeux amoureux et tendres. Il comprenait pourquoi il ne le touchait plus, pas même un simple effleurement. En somme, il avait parfaitement compris que tout cela était à cause de lui. Seulement à cause de lui. Mais surtout à cause de son changement physique qui était survenu peu après son accident de voiture. Changement physique qui était devenu son plus terrible fardeau. Son pire cauchemar. Changement physique qui avait fini par repousser loin de lui son époux, l'homme qu'il aimait. Alors oui, il comprenait le comportement qu'avait son époux envers lui, bien que cela lui fasse extrêmement mal au cœur. S'il avait fait plus attention à lui, peut-être que tout cela ne se serait pas arrivé.
Tout simplement.
o00oo00o
Âgé de seulement vingt-cinq ans, Harry James Potter, car tel était son nom, n'avait pas fait de très grandes études, comme son mari. Il s'était simplement contenté d'avoir son BAC, puis un diplôme d'éducateur. Il avait toujours voulu travailler avec des enfants, voire même des adolescents. Alors après le BAC, il avait fait une formation d'éducateur pendant deux ans. Et tout de suite après, avec son diplôme en poche, il était rentré dans le monde du travail. Il ne lui avait fallu que quelques mois pour trouver un travail acceptable dans un centre d'éducation, Il avait pour fonction de réinsérer les jeunes dans le monde des études. Il s'y était vraiment plu. Vraiment beaucoup même.
Mais voilà, un jour, alors qu'il venait de finir sa journée, en rentrant tranquillement chez lui à bord de sa voiture, il avait fait un accident de la route. Il avait cartonné contre une voiture qui ne s'était pas arrêté, à l'une des intersections. Cet accident n'avait pas été mortel, heureusement d'ailleurs. Cependant il lui avait laissé de lourdes séquelles. Il en était ressorti en fauteuil roulant, après être resté une semaine dans le coma. Seules ses jambes, à son réveil, ne lui avaient plus répondu. Toutefois le médecin lui avait dit qu'avec beaucoup de volonté et de séances rééducation, il pourrait retrouver l'usage de ses jambes.
Malgré tout, cela l'avait fortement ébranlé. Mais au moins, à ce moment-là, son époux avait été présent. Il l'avait consolé. Il l'avait aidé à surmonter cette épreuve qui lui avait été si difficile. Grâce à lui, il s'était donné à fond dans ses rééducations, voulant à tout prix remarcher. Mais plus le temps passait, plus son époux se détournait de lui. Son comportement avait peu à peu changé, au point qu'il ne s'était plus préoccupé de sa santé. Cela avait profondément affecté Harry qui sur le coup n'avait pas compris son soudain comportement des plus étrange. Pourtant, il ne s'était pas relâché. Il avait redoublé d'efforts, et avait continué ses séances de rééducation. Jusqu'à ce qu'un jour, il pût enfin faire un pas, puis deux, puis plusieurs. Au début, cela l'avait épuisé et par moments il avait ressenti des douleurs aiguës au niveau des jambes. Heureusement que dans ces moments-là, il avait ses antidouleurs pour le soulager. Encore aujourd'hui il en prenait.
Lorsqu'il avait retrouvé l'usage de ses jambes, il avait pensé bêtement que sa relation avec son époux, qui entre-temps s'était dégradée, allait revenir comme avant. Mais ses espoirs s'étaient envolés. Son mari, Draco Malfoy, s'était bien trop éloigné de lui, et avait comme presque oublié jusqu'à son existence. Harry avait tenté de se dire que si son époux s'était autant éloigné de lui, s'était parce qu'il n'avait plus supporté de le voir si inactif, lorsqu'il avait été cloué dans un fauteuil roulant. Pourtant même après ça, il était resté distant avec lui. Harry avait alors pensé que peut-être son époux avait un amant et que désormais il ne l'aimait plus comme avant. Cette seule pensée lui avait purement brisé le cœur. Et chaque jour, il avait tenté de se soustraire à toutes ces pensées négatives.
Par contre malheureux et esseulé, il ne s'était pas rendu compte que, pour se consoler, il s'était tout simplement perdu dans la nourriture. Il n'y avait qu'elle qui arrivait à lui faire oublier ses soucis. Également, il n'y avait qu'elle qui arrivait à lui remonter le moral pendant des heures. Seulement, il ne s'était pas rendu compte qu'en mangeant trop, et que tout cela combiné avec ses cachets, lui avait fait prendre du poids. Pourtant, hormis son époux, il avait encore de la famille, deux parrains précisément. Il aurait pu aller trouver du réconfort chez eux. Mais habitant à Londres et à plus de trois heures de route de chez eux, il n'avait pas eu le courage de se déplacer, pour les déranger avec ses états d'âme.
Mais si seulement il avait su...
Il avait fallu que son époux lui fasse, un jour, une remarque désobligeante sur sa prise de poids, pour qu'il se rende vraiment compte à quel point il avait horriblement changé. Déjà que son époux avait pris le soin de s'éloigner de lui, à cause de ses kilos en trop, s'était devenu pire. Draco l'évitait tout simplement, sauf pour lui faire d'horribles remarques qui le faisait justement sombrer un peu plus, chaque jour, dans la nourriture qui était devenue sa drogue.
Qu'avait-il cru ? Qu'en le rabaissant à cause de ses kilos en trop, il allait arrêter de manger ? Eh bien, non. Au contraire, au point où il en était, Harry, s'était davantage plongé dans la nourriture.
Et bien sûr, son corps en avait fait les frais. Pesant de base soixante-quinze kilos pour un mètre quatre-vingts-cinq, aujourd'hui il était proche d'atteindre les cent kilos, s'il continuait sur cette voie-là. Son physique avait alors fini par faire fuir son époux. Et il ne pouvait que comprendre.
Alors non, il n'était pas surpris aujourd'hui de ne pas retrouver son époux, chez eux. Celui-ci devait sûrement être dans l'appartement qu'il avait aménagé au dernier étage de son entreprise. Et qui sait ce qu'il y faisait là-bas. Harry ne voulait même pas y penser.
Oh, bien sûr, il aurait pu faire un régime ou faire du sport pour tenter de récupérer son physique d'antan, et par là même son mari, mais il n'en avait pas eu la force, ni même la volonté. Alors il avait continué à manger en abondance, éloignant un peu plus son époux qui le regardait désormais avec un regard d'où l'on percevait clairement le dégoût.
Même pour cela il ne pouvait pas lui en vouloir. Il avait toujours su que celui-ci aimait les belles choses, surtout les belles personnes comme il avait été autrefois. Ce fut d'ailleurs son physique et ses beaux yeux verts émeraude qui avait fait craquer son époux à l'époque. Alors ce n'était pas une surprise que son changement physique n'attirait pas du tout son époux. Aujourd'hui, il n'était plus considéré comme cette belle personne que Draco avait rencontrée il y avait de cela plus de cinq ans. Et ce dernier lui faisait bien savoir avec ses commentaires déplacés, voire méchants. Mais comme Harry l'aimait toujours, il ne disait rien. Il ne faisait rien. Il subissait juste. Après tout, qu'est-ce qu'il aurait bien pu faire ?
Mais son cœur, lui, souffrait un peu plus chaque jour de ce traitement. Il aimait Draco, mais lui ne l'aimait plus et cela, Harry en était convaincu. Il savait qu'il devait partir, quitter cet endroit, mais il n'y arrivait pas. Il avait encore une petite lueur d'espoir en lui, et il s'y rattachait désespérément.
Soufflant, il retira sa veste et l'accrocha sur le porte-manteau, avant de se diriger vers la cuisine et d'ouvrir le frigo pour en sortir la moitié du moelleux au chocolat qu'il avait acheté la veille.
L'assiette en main, il quitta la cuisine, sans oublier de prendre une cuillère, pour aller dans le salon. Après avoir allumé la télé et s'être assis dans le canapé, il commença à déguster son gâteau, les yeux rivés vers l'écran de la télé. Il mangea sans délectation son dessert, exprimant plus du dégoût qu'autre chose. Pas envers le gâteau, non. Celui-ci était horriblement bon, mais plus envers lui-même, parce qu'encore une fois, il n'avait pu s'empêcher de s'empiffrer pour se soulager de toute cette peine qui l'avait envahit. Pourtant, quand il aurait fini d'engloutir le gâteau, il savait qu'il allait se lever pour aller boire quelque chose de sucré, puis chercher autre chose à se mettre sous la dent. Il le savait, car c'était ce qu'il faisait habituellement.
Dans ces moments-là, il se demandait comment ses proches le regarderaient, en le voyant avec des kilos en trop.
Adieu les fines tablettes de chocolat, bonjour la bedaine.
Désormais, Harry se qualifiait comme une personne obèse. Pourtant il n'atteignait pas encore les cent vingt, ni même les cent dix kilos. En fait, il ne dépassait même pas encore les cent kilos. N'importe qui dirait que celui-ci n'était gros, mais juste enrobé ou bien en chair. Alors oui, Harry était enrobé, perdant ainsi la musculature qu'il avait acquise autrefois. Une musculature qui s'était d'ailleurs transformé en graisse. Il commençait même à avoir un petit double menton. La bedaine ça allait, mais pas ça. Alors il tentait parfois, tant bien que mal, de limiter la casse. Mais à chaque fois qu'il se sentait seul et désemparé – soit tous les jours -, il se réfugiait auprès de la nourriture. Il mangeait jusqu'à en être rassasié. S'en était déroutant.
Il se dégoûtait lui-même parfois, mais pourtant il continuait, parce que c'était plus fort que lui. Et aussi parce qu'il n'avait plus que ça. Il ne sortait désormais que très rarement, seulement pour aller faire les courses ou pour effectuer des démarches administratives. Même sa vie sociale en avait pâti. Il ne travaillait plus, et n'avait pas cherché à reprendre son poste d'éducateur ou même rechercher un tout autre job moins contraignant.
Plus de mari, plus de vie sociale. Et il ne faisait rien pour arranger les choses parce qu'il n'en avait plus la force. Pourtant, tout cela lui manquait. Son mari, plus particulièrement, lui manquait cruellement. Mais ce n'était sûrement pas le cas de celui-ci.
Soufflant de désespoir, il engloutit le dernier morceau du gâteau, avant de se lever et de se diriger vers la cuisine. Il posa l'assiette vide sur la table et ouvrit le frigo pour sortir une bouteille de soda, avant de sortir deux paquets de biscuits du placard. Il retourna dans le salon avec ses charges et se rassit sur le canapé.
Et voilà !
Encore une fois il allait passer sa soirée assis, là, sur le canapé face à la télé, pour seule compagnie de la nourriture. Et plus tard, comme tous les soirs, avant de s'endormir, il laisserait les larmes de détresse couler le long de ses joues. Parce qu'encore une fois, il se dirait que sa vie était devenue un vrai bordel depuis son accident et qu'il en avait marre. Parce qu'encore une fois, son cœur réclamerait son époux près de lui. Parce qu'encore une fois, il s'endormirait seul. Parce qu'encore une fois il se sentirait abandonné.
Tout simplement.
o00oo00o
Voilà, voilà pour ce premier chapitre.
J'espère que vous avez aimé, cet avant goût de ce que je vous réserve pour cette nouvelle histoire.
NOTE IMPORTANTE :
J'espère que le thème de cette histoire ne gênerait pas certains. Si c'est le cas venez me le dire en MP. En revanche, je ne veux pas de review insultante. L'histoire en elle-même est certes, originale, mais c'est une histoire sans prétention. Je voulais vraiment vous faire partager cette fiction, alors j'espère qu'elle sera bien accueillit. Dans le cas contraire, je le retirais.
Bon, je vous dis à je ne sais pas trop quand pour la suite. Mais pour ceux qui me connaisse, on se retrouve lundi pour un chapitre de « Notre Union »
Review ?
