Bien le bonjour à tous et toutes ! Je suis de retour, pour vous jouer un mauvais tour !
Me revoilà après une assez longue absence (très longue en fait, ne me frapper pas s'il vous plait, ou alors pas fort) avec une nouvelle histoire. À la base, il s'agissait d'un OS seulement je le trouvais un peu trop long et j'ai donc décidé de le découper en chapitres et de rajouter une scène ou deux. Alors, je vous préviens, l'histoire est totalement écrite et je ne vous laisserai donc pas tomber en cours de route. Je publierai tous les vendredis pendant… un certain nombre de vendredis !

Pour les détails sur les personnages, l'histoire se centre sur Derek et Stiles, mais il y a également (comme dans ce premier chapitre) Scott, et pour finir le shérif Stilinski qui auront une place importante. Derek est toujours l'alpha, ça n'a pas vraiment d'importance ici, mais quand je parle de l'alpha je parle bien de lui et pas de Scott. Je tiens à le préciser immédiatement, il y aura dû Sterek ! Pour ce ceux qui n'aiment pas ce pairing ou encore ceux qui n'aiment pas les histoires avec deux hommes, dans ce cas ne lisez pas (vous êtes prévenu(e)s) !
En ce qui concerne le titre, j'ai hésité très longtemps entre deux possibilités, mais c'est « Au dernier moment » qui a gagné. Le deuxième choix était « Son sourire » et je pense que vous verrez au fil de l'histoire pourquoi ces deux titres auraient aussi bien été l'un que l'autre.

Voilà tout, je vais vous laisser lire (je pense que j'ai déjà assez parlé comme ça) en espérant que mon histoire vous plaira ! Je vous souhaite une bonne lecture et je vous dis à vendredi pour le second chapitre !
A bientôt mes petits loups !


Tous les adolescents étaient réunis chez la jeune Martin qui avait décidé de fêter son anniversaire le premier week-end de novembre. Tout le monde semblait s'amuser, certains dansaient même dans la piscine alors que l'alcool coulait à flots, et cela malgré qu'il faisait assez froid. Stiles avait un peu trop bu et il trébucha sur une pierre posée dans un coin, il ne sentit pas vraiment la douleur, mais ronchonna quand même. Il frotta sa cheville et sortit s'allonger dans l'herbe juste devant la maison, espérant que les murs allaient s'arrêter de bouger. Son meilleur ami le vit sortir et se demanda où il pouvait bien aller, il le suivit pour être sûr qu'il ne fasse aucune bêtise et le trouva allonger dans l'herbe. Stiles regarda le loup en souriant avant de crier son nom, alors qu'il n'était qu'à un mètre de lui.

- Je n'ai jamais compris la différence entre un enterrement et un anniversaire. Il fronça alors les sourcils, semblant en réflexion profonde, paressant même contrarié. Non, mais, vraiment je veux dire ! Quelles différences ?

- Alors toi, t'as 'vraiment' trop bu !

- Pas du tout, juste un verre… ou deux… ou six ! Je n'ai pas pris le temps de compter, mais ne change pas de sujet, je te parle d'un truc important là.

- Tu essayes de me parler d'un truc important, nuance ! Et de toute façon, tu ne te souviendras même plus de tout ça demain… Scott était bien content d'avoir ses pouvoirs de lycanthrope, il sermonnait son ami alors qu'il avait bu autant que lui, mais l'effet sur lui était beaucoup moins fort. Aller, relève-toi, on va rentrer.

- Non ! Toi, assieds-toi et écoute-moi un peu au lieu de vouloir m'engueuler. Je sais que boire à mon âge est mal, je suis le fils du shérif, je suis quand même bien placé pour le savoir ! Mais c'est ta faute fallait pas m'obliger à venir, je n'arrête pas de faire des choses illégales quand je suis avec toi.

- Maintenant, ça va être ma faute… je ne t'ai pas obligé de venir avec moi, c'est même toi qui voulais venir parce que « On ne peut pas rater l'anniversaire de Lydia Martin ». Ne voyant aucune réaction de son meilleur ami, il décida de céder et de s'allonger dans l'herbe à ses côtés. Bon aller, dis-moi ce qui te perturbe temps.

- Je me demandais quelle était la différence entre un anniversaire et un enterrement…

- Tu sais que tu poses vraiment des questions bizarres des fois y'a pas vraiment de point commun en fait… en plus, fêter n'est pas vraiment le meilleur mot je pense. Stiles avait toujours été un garçon hyperactif, étrange et maladroit, alors que Scott était un peu idiot et téméraire mais cela leur donnait un certain charme, ça les rendait attendrissant l'un et l'autre. C'était peut-être également pour cela qu'ils étaient tellement inséparables, ils s'étaient bien trouvés et maintenant il serait dur de les séparer.

- C'est toi le gars bizarre entre nous deux, moi je suis le beau gosse ! Les deux jeunes se mirent à rire, entre rire sincère et effluves d'alcool. Essaye de regarder les choses différemment c'est la même chose ! Des gens qui se connaissent plus ou moins ou même pas du tout apportent des cadeaux et ils sont là pour 'célébrer' une seule personne qui est très heureuse là où elle est…

- Comment tu peux savoir que l'on est heureux quand on meurt ? Le lycanthrope se frappa mentalement le crâne en se disant qu'il était tout aussi étrange que son meilleur ami.

- Je n'en sais rien ! Même si j'ai failli, à cause de toi et des autres créatures bizarres, plus d'une fois y laisser ma vie, je te rappelle que je ne suis pas encore mort. Le regard de Stiles était brillant de tristesse, comme si la mélancolie était venue le frapper en plein visage. Mais je l'espère, pas vraiment pour moi, mais pour tous ceux qui sont déjà là-bas… pour ma mère…

- Bon aller vieux, on bouge d'ici ! Ça devient trop bizarre, et même pour nous…

Après s'être relevé, il obligea Stiles à faire de même et ils se rendirent à pied –le fils du shérif n'étant pas du tout en état de conduire- jusque chez les McCall où Stiles trouva les bras de Morphée sans peine alors que Scott s'endormit peu à près lui, grâce au battement régulier du cœur de son meilleur ami. Durant la nuit, le jeune humain réveilla plusieurs fois son meilleur ami à cause de ses cauchemars. Le loup ne savait pas vraiment à quoi il pouvait bien rêver, mais il était quasi sûr que ce n'était pas quelque chose de bien, il ne cessait d'appeler le nom de sa mère ou celui de son père. Scott aurait bien voulu faire quelque chose, mais il se demandait ce qu'il pourrait bien faire n'ayant pas encore le pouvoir de combattre les cauchemars.

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Le jeune humain fut réveillé par la lumière du soleil qui venait l'agresser au visage sans grande surprise il avait mal au crâne, il était fatigué et avait envie de vomir. Lorsque Scott le prévint qu'il était déjà quatorze heures, sa seule réaction fut de mettre son oreiller sur son visage et de pousser un long gémissement plaintif qui semblait signifier 'laisse moi tranquille, je veux dormir… tu es un monstre sans cœur qui ne pense pas à mes besoins' et aussi 'j'ai l'impression que je vais mourir, je me sens tellement mal'. Il lui fallut énormément de volonté pour décider de passer à l'action et de se lever du lit de Scott où il s'était effondré la veille. Lorsque Scott lui proposa d'aller se rafraichir, il décida que prendre une douche était la meilleure des idées vu son état. Lorsqu'il sortit de la salle de bain de son meilleur ami un simple essuie autour de la taille –vu qu'il n'avait aucun vêtement de rechange et que ceux de la veille sentaient l'alcool et étaient couvert de taches d'herbe- il découvrit Scott assit en tailleur sur son lit qui semblait être anxieux, les sourcils froncés et le regard dans le vide.

- Tout va bien mon pote ? Il s'allongea alors sur le lit auprès de loup qui fit de même juste après.

- Moi ça va… Mais toi alors ? T'es sûr que tout va bien ? Malgré que le plafond était devenu la chose la plus intéressante de la chambre de l'adolescent, il jeta un regard inquiet vers son meilleur ami. Il se voulait protecteur pour lui, mais bien souvent il se sentait impuissant.

- Ouais, ne t'inquiète pas ! Pourquoi tu demandes ça tout à coup ? Si c'est pour la question d'hier soir, laisse tomber… L'humain laissa passer un temps de réflexion avant d'afficher un sourire triomphant sur son visage. T'as vu, je m'en souviens !

- Ce n'est pas vraiment ça Stiles… Cette nuit, tu as fait plusieurs cauchemars, et souvent tu appelais ta mère ou ton père. Et puis tu es plus triste ces jours-ci, et tu parlais d'enterrement hier alors je…

- C'est bon, tu t'inquiètes vraiment pour rien. Je vais bien !

- C'est toujours ce que tu dis. Tu sais que tu peux tout me dire à moi, vraiment tout et même si ça te semble idiot. Le jeune brun resta muet bien sûr qu'il le savait, ils avaient toujours été là l'un pour l'autre et cela depuis qu'ils étaient enfants. Et pourtant il hésitait à parler, dans le fond ce n'était pas important, il fallait juste laisser le temps faire son travail. Le problème était simple : Stiles se sentait vraiment seul ! Scott lui accordait de moins en moins de temps entre sa petite amie et Isaac –qui semblait être devenu très proche de lui très rapidement- tandis que son père travaillait de plus en plus, des fois il ne le voyait pas pendant plusieurs jours.

- Merci Scott… Sans trop comprendre pourquoi, il prit la main de Scott et lui offrit un sourire, tout simplement. Il se sentait en confiance, et étrangement un peu mieux qu'habituellement au moment où il allait parler de se qu'il le dérangeait, Isaac entra sans toquer et resta debout devant eux sans rien dire. Il faut avouer que la scène était assez déroutante les deux garçons, dont un à moitié nu, couchés l'un à côté de l'autre, se tenant la main et regardant le plafond.

-Isaac ! Scott se releva et s'empourpra alors qu'il ne savait même pas pourquoi il se sentait gêné, mais le regard de l'intéressé semblait tout aussi gêné que le sien, même peut-être un peu amusé de voir les garçons si proches.

- Je…vous… dérange peut-être ?

- Oh tient Isaac… non pas vraiment. Stiles s'était enfin relevé, il ne voulait pas se montrer méfiant en vers le jeune loup et pourtant sa phrase semblait remplie de reproches. Il lâcha enfin la main de Scott, n'ayant pas remarqué jusque-là qu'il la tenait toujours dans la sienne.

- On n'est pas gays… J'aime Allison. Il se sentit obligé de donner ces informations comme si tout le monde ne le savait pas déjà, mais la réflexion fit naitre un grain de malice dans les prunelles noisette de l'humain.

- Ben si quand même un petit peu Scott !

- Mais qu'est-ce que tu… Le jeune brun mit son indexe sur la bouche de son voisin tout en prenant une pose qui se voulait aguicheuse.

- Shhh ! Oui, c'était vraiment une nuit de folie ! La position du fils Stilinski ainsi que sa remarque fit écrouler de rire c'est deux compères, qui rigolaient autant de lui que ce qu'il avait dit.

- T'es vraiment trop con ! Bon aller va t'habiller, t'as qu'à prendre des affaires dans mon armoire. C'est ainsi que les garçons sortirent dans la rue, Stiles ayant enfin trouvé des vêtements à sa taille après dix minutes de recherches.

- Bon, on fait quoi ? Parce que faut que je retourne chez moi, et j'aimerais aussi récupérer ma voiture qui est restée chez Lydia hier soir !

- Toi je ne sais pas, moi en tout cas je vais chez Allison. Elle m'attend déjà depuis un petit temps, mais je lui dirai que si je suis en retard c'est la faute de la marmotte qui me sert de meilleur ami !

- Alors c'est comme ça ? T'es sérieux ? Tu sais où tu peux te la mettre mon amitié Scott ?! L'humain prenait un air faussement outré, même si dans le fond, il n'avait pas envie de rester avec Isaac.

- À demain, amusez-vous bien tous les deux ! Il fit cette remarque avec un sourire en coin accompagné d'un petit clin d'œil, les laissant tous deux penauds. Le silence s'installa entre les deux adolescents, n'étant pas vraiment proches.

- Bon ben… On ne m'attend nulle part, je suis venu à pied jusqu'ici et toi tu dois récupérer ta voiture, on marche un peu ?

L'humain acquiesça sans vraiment être sûr de vouloir passer de longues minutes gênantes aux côtés d'un garçon qu'il n'aimait pas vraiment. Mais plus il avançait, plus il découvrait un garçon drôle, charmant, timide… peut-être qu'il ne le connaissait tout simplement pas et qu'il était un peu jaloux de la place qu'il possédait dans le cœur de Scott. Lorsque le sujet arriva enfin, Isaac lui avoua qu'il ne voulait pas lui faire du mal en prenant sa place de meilleur ami sa condition de loup-garou les avait rapprochés et il se sentait en sécurité auprès de l'adolescent. Stiles ressentait la même chose avec le fils de l'infirmière, il se trouvait d'ailleurs plus d'un point commun avec le bêta.
Ils arrivèrent chez Lydia seulement quinze minutes plus tard, à cause de Stiles qui se plaignait de douleur à la cheville. Seulement, le fils du shérif ne trouva plus ses clés dans ses poches, étant donné que ce n'était plus ses vêtements ! Il essaya ensuite de trouver son portable, mais encore une fois il ne s'était pas téléporté d'un pantalon à l'autre. Il commençait à se maudire intérieurement d'être aussi idiot des fois, lorsqu'Isaac commença à rire devant la mine que faisait l'humain. Le lycanthrope proposa à Stiles de se rendre au hangar vu que ce serait plus facile que de rentrer chez lui étant donné la distance, il pourrait soigner sa cheville en arrivant. L'humain accepta se disant que personne ne l'attendait chez lui, et que de toute manière il n'avait pas mieux à faire. Ils reprirent leur marche pour dix minutes supplémentaires qui semblèrent de plus en plus difficiles pour le garçon qui souffrait un peu plus à chaque pas. Enfin arrivé, il s'effondra sur un des canapés sans prendre conscience qu'il venait d'entrer en « territoire ennemi ».