Auteur: Lil's
Titre: The day it all begins
Disclaimer: Les personnages appartiennent tous à Furudate Haruichi.
Note:
J'ai tendance à bien adorer les UA avec les loup-garous et les vampires alors je n'ai pas pu résister à écrire quelque chose dessus. J'ai bien réfléchi et tout, j'espère arriver au bout de mon idée, mais je ne peux pas promettre de poster aussi rapidement que mes autres fictions. Mais bon, je me dis que si quelqu'un est motivé par cet UA, il pourra soit en écrire d'autres fictions, soit il pourra me rejoindre sur le forum de Rp où je suis (Rp-with-you), pour Rp dessus!En attendant, je vous laisse découvrir le prologue!
Prologue:
Ukai s'était aventuré un peu loin dans la forêt, mais c'était l'époque des champignons et s'il voulait en trouver suffisamment pour en cuisiner, il ne pouvait pas se contenter des lieux faciles d'accès. Il avait abandonné le sentier pour s'enfoncer dans les recoins les mieux cacher. Il connaissait pas mal de coins sympathiques grâce à son grand-père. Quand Keishin était petit, ils y allaient ensemble presque tous les weekend quand c'était la période. Après, avec le temps, ils s'étaient un peu perdus de vue. Ils avaient tous les deux un sacré caractère qui les poussait à se disputer très rapidement.
- Oh, S'exclama-t-il en apercevant ce qui ressemblait à un bolet vraiment magnifique. Il ne fut même pas déçu une fois qu'il eut en main et qu'il l'eut examiné en détail. Avec un peu de chance, il venait de trouver le coin parfait.
Un craquement le fit sursauter. Ce n'était pas les légers craquements naturels dont il avait l'habitude quand il venait en forêt. Quelque chose de plus gros semblait être dans les parages. Un humain ? Il n'avait pas eu l'impression d'avoir été suivi et il l'aurait entendu depuis longtemps de toute façon. Il fit volte face pour se retrouver face à la forêt vide. Aucun être vivant. Il haussa les épaules et se remit à chercher.
Un nouveau craquement retentit mais cette fois dans la direction opposée. Il fronça les sourcils. Ces craquements étaient vraiment étranges. Était-ce parce qu'il avait vu un film d'horreur la veille avec son ami qu'il commençait à stresser bêtement ? Le cerveau avait tendance à suréagir au moindre bruit après ce genre de films. Il se sentait vraiment bête et refusa de se retourner.
L'instant d'après, il se retrouva projeté au sol, une violente douleur au niveau de l'épaule. Il sentit un long frisson parcourir son corps alors que des pas s'approchaient de lui, lentement, dans son dos. Qu'est-ce que- Il arrêta de réfléchir et se tourna tout doucement pour se retrouver nez à nez avec le museau d'un loup. Il n'en avait jamais vu d'aussi près mais celui-ci semblait nettement plus imposant que la moyenne. Il sentait son souffle chaud contre son visage et son haleine fétide. Il n'osait plus bouger, surtout en voyant les crocs que possédait la bête. Il allait se faire déchiqueter.
Un puissant hurlement retentit dans le dos d'Ukai. Ils avaient de la compagnie. Il n'était plus face à un loup mais au moins à deux, voire bien plus, s'il n'était pas dévoré avant que le reste de la meute arrive. Il ne faisait pas le fier. Mais comment pouvait-il rivaliser avec ces monstres ? Il n'eut pas le temps de tenter de fuir qu'une patte lui coupa le souffle en s'abattant sur son torse, le coinçant au sol. Il tenta de la repousser mais la mâchoire qui se referma à quelques millimètres de son visage le calma instantanément. Le loup était en train de jouer avec lui. Ces bêtes étaient-elles si intelligente ? Il ne doutait pas qu'elles étaient loin d'être idiotes, mais de là, à le menacer plutôt que de le tuer, c'était surréaliste.
Fermant les yeux, il espérait que le loup allait en finir rapidement avec lui. Il sentit les dents de la bête effleurer la peau de son cou. Il commençait à appréhender la douleur, serrant ses poings, avant d'entendre un bruit d'impact étouffé. Il se sentit soudainement plus léger, comme si le loup l'avait lâché. Il ouvrit brusquement les yeux, se redressant. A côté de lui, le loup qui l'avait attaqué était en train de se débattre avec un autre loup. Deux autres firent leur apparition, s'approchant de ceux qui se battaient. Ukai jugea chacune des bêtes. Elles semblaient toute intéressée par celle qui l'avait attaqué, l'ignorant complètement.
C'était sa chance.
Bondissant sur ses jambes, il manqua de tomber au sol, la peur rendant celles-ci aussi molles que des guimauves. Mais c'était aussi cette peur qui lui donna les dernières forces nécessaires pour prendre ses jambes à son cou. Il s'élança dans la seule direction libre de toutes bêtes féroces. Même s'il s'éloignait encore de sa voiture, tant qu'il pouvait fuir, il continuait. Il allait vivre. Il devait vivre. A vingt-six ans, il était bien trop jeune pour mourir. Il avait envie de fonder une famille. Il voulait se réconcilier avec son grand-père. Il n'avait pas encore tout expérimenté. Il aurait bien trop de regrets s'il mourait maintenant.
- Ah!, S'exclama-t-il en se prenant le pied dans une racine, s'écrasant au sol. Il avait mal. Peut-être s'était-il tordu la cheville. Mais ce n'était pas le moment de faiblir. Il devait continuer. Il tenta de se relever mais il s'interrompit lorsqu'il aperçut un loup passer tranquillement devant lui. Ils l'avaient rattrapé. Dire qu'il avait cru qu'il pourrait s'en tirer. Il avait l'air idiot. Comment un humain pouvait rivaliser avec un loup ? C'était absurde.
Ukai déglutit. Il venait d'entendre un étrangement craquement dans son dos. Un bruit complètement différent de ceux qu'il avait entendu plutôt. C'était forcement un des quatre loups. Il frissonna lorsque de nouveaux retentir. Il n'osait pas se retourner. Un nouveau loup passait devant lui, puis un autre. Les deux s'arrêtèrent et s'assirent, le regardant de leurs yeux dorés. Que se passait-il ?
- Ça va ? Rien de cassé ?
Une voix s'éleva dans son dos, remplaçant les étranges craquements. C'était une voix humaine. Ukai crut rêver mais lorsqu'il se retourna, il se retrouva face à un jeune homme. C'était un grand garçon, probablement âgé d'à peine vingt ans, châtain, et complètement nu. Qu'est-ce qu'un gamin faisait, à poil, dans la forêt, avec des loups sauvages ? Ceux-ci semblaient être avec lui vu à quel point ils étaient calmes.
Un rêve. C'était forcément un rêve. Il ne pouvait pas se retrouver dans une espèce de remake pourri avec un enfant qui avait été élevé par des loups. D'ailleurs où était passé celui qui l'avait attaqué ? Et n'y avait-il pas trois loups autour de lui l'instant d'avant ?
- Hm. Bon ok, le vieux, calmons-nous.
Le vieux ? Qui était-ce gamin qui osait le traiter de vieux ? Il n'avait même pas trente ans, il n'était pas encore vieux. Il ne pensait même pas avoir fait la moitié de sa vie alors comment pouvait-il être vieux ?
- Je sais que c'est dur à avaler comme situation, mais il est parti et tu n'as plus rien à craindre.
- Tu oses m'appeler le vieux et tu me tutoies après ? Où est le respect, gamin ?
- Ah, ben je vois que tu as retrouvé ta langue.
L'air inquiet du jeune garçon se transforma en une espèce de grimace hautaine qui déplut fortement au décoloré. Il avait très envie de lui dire sa façon de penser et de le remette à sa place, mais en repensant à la situation, Ukai n'était pas en position de force.
- Tch, on veut bien te proposer de te ramener chez toi-
- Attends, t'es blessé ?
Ukai nota enfin la plaie qu'avait le garçon au niveau de la cuisse. Cela ressemblait à une méchante morsure qu'il fallait traiter sans attendre. L'hôpital était loin d'ici mais c'était le seul endroit qui pourrait apporter les bons soins au garçon. Et même si Ukai ne se voyait pas trimbaler un jeune à poil avec lui, il n'allait pas le laisser dans la forêt blessé. Il ne pouvait pas tourner le dos à quelqu'un en danger.
- On s'en fiche!
- Mais non, si tu ne la traites pas maintenant, ça va s'infecter-
- Oi, je suis un loup-garou, je vais guérir.
- Hein ?
- Au début, on pensait que tu étais un chasseur mais dans le doute, on t'a protégé. Ce serait con qu'un innocent trouve la mort à cause d'un connard. Et on a bien fait. T'as rien d'un chasseur... Au contraire, tu fais pitié, là.
S'il l'avait pu, il l'aurait frappé. Ce gamin lui tapait sur le système à lui parler comme ça.
- Bon, on va faire simple. Avec mes deux potes, on est des loup-garous. Celui qui t'a attaqué aussi. En prime c'est notre ennemi et on était à sa poursuite. Donc-
- Oi, oi, je veux bien des explications mais arrête de me prendre pour un con.
Ukai se redressa, ne sentant plus qu'une vague douleur au niveau de la cheville. Son épaule le lançait encore un peu, mais à priori, il n'avait rien de cassé. Il avait eu une chance folle, même si toute cette histoire lui semblait n'être qu'un mauvais rêve. Si seulement il pouvait se réveiller. Mais la douleur avait été bien trop réelle pour que ce ne soit que son imagination.
- Je-
Le garçon s'interrompit brusquement, grimaçant. Ukai le regarda, haussant un sourcil avant de le voir basculer vers lui. Il l'attrapa avant qu'il ne puisse tomber au sol et se mordit la lèvre pour ne pas laisser un gémissement de surprise sortir. Le garçon avait une horrible lacération dans le dos. Pas étonnant qu'il soit tombé dans les pommes. Le décoloré se retourna vers les deux autres loups mais tout ce qu'il aperçut fut deux autres garçons, encore une fois, nus.
Deux explications étaient possibles. Soit il était en train d'halluciner, soit il faisait vraiment face à des loup-garous qui venaient de reprendre forme humaine. Aussi fou que cela pouvait paraître, c'était la deuxième explication qui semblait le mieux coller à la situation actuelle.
- Ok, tout va bien. Prends sur toi, mon pauvre vieux, Marmonna-t-il avant de s'approcher des deux autres, portant le garçon évanoui comme une princesse.
- Bon, je l'emmène à l'hop-
- Non, non, pas l'hôpital! C'est pas bon pour nous!
- Mais ça va pas la tête! t'as vu dans quel état, il est-
- Demain y aura plus rien! Ou presque!
Ukai jeta un coup d'oeil à celui qui avait les cheveux blancs et qui n'avait pas sorti un mot depuis le début. Celui-ci se contenta d'approuver les dires de l'autre et le décoloré sentit qu'il était tombé sur une belle bande de demeurés. Mais il n'avait plus le choix. Il ne pouvait pas laisser des gamins à poil dans la forêt, encore moins quand un était aussi grièvement blessé. Il les entraîna jusqu'à sa voiture, leur confiant quelques vêtements qu'il avait dans sa voiture en cas de besoin. Il n'en avait pas assez pour trois et confia une couverture au dernier.
- Merci, c'est-
- Bon, on ne parle plus, on me laisse réfléchir!
Par chance, aucun n'osa parler pendant tout le trajet. Ukai essaya de digérer tout ce qui venait de se passer, sans pour autant réussir. Il voulait toujours croire à l'hypothèse du rêve, même si celle-ci commençait sérieusement à s'effriter. Il pensa d'abord à aller à l'hôpital mais au vu des réactions des jeunes qu'il avait embarqué dans sa voiture, il avait peur du chaos que cela allait créer. Puis, il pensa à chez lui, mais en pleine ville, cela risquait d'attirer l'attention et il risquait de finir chez les flics. Il n'était pas près à se faire arrêter pour pédophilie, exhibitionnisme, ou il ne savait quel problème dont il ne serait même pas responsable. Soupirant, il sut qu'il n'avait plus d'autres choix que de filer dans la maison de campagne de son grand-père. Celui-ci n'y était pas en ce moment, profitant des rayons de soleil quelques parts dans le sud.
Tout allait bien se passer, voilà ce qu'Ukai tentait de se répéter en boucle. Il ne voulait pas croire qu'il en était arrivé là mais il n'avait pas le choix. Une fois garé, il fit descendre les garçons, laissant le plus grand porter celui qui était évanoui. Par chance, la maison était bien isolée du reste du village, permettant ainsi une intimité parfaite pour ce genre de situation délicate.
- Essayez de ne rien salir. C'est pas ma maison. Enfin si, mais elle est à mon grand-père quoi! Amenez-le dans la salle de bain, en haut, au fond à gauche!
Lorsqu'ils disparurent tous les trois à l'étage, Ukai laissa échapper un long soupir. Dans quoi s'était-il embarqué ? Qu'avait-il fait pour mériter un tel châtiment ?
Alors, est-ce que le début vous plait ? C'était la meilleure entrée en matière que je pouvais faire. Croyez-moi, ce ne sont pas les seuls personnages que j'ai prévu de faire intervenir, il risque même d'y avoir beaucoup de monde à se taper l'incruste!