Disclaimers : Elsa, Anna, Kaï et Gerda appartiennent au film Frozen de Disney. L'intrigue de cette fanfic est grandement inspiré par le conte d'Andersen, La Reine des Neiges. Dans la lecture de cette fanfic vous trouverez parfois des références à d'autres contes d'Andersen ainsi que nouveaux personnages inspirés des héros de ces derniers. Kaï et Gerda sont les héros du conte d'Andersen et apparaissent dans le film en tant que domestiques (ils ne sont donc pas des OCs).
Résumé : Comment Elsa a-t-elle eu ses pouvoirs ? Et pourquoi Kaï et Gerda ont-ils dans leurs affaires des décorations royales ? Pour Elsa et Anna, l'heure est venue de découvrir les origines de la Reine des Neiges et la vérité sur leurs domestiques.
Et voilà ! Je me décide enfin a publié le début de cette fanfic à plusieurs chapitres sur le fandom Frozen. Cette fic m'est venue en me demandant d'où pouvait venir les pouvoirs d'Elsa…et voilà que l'envie d'insérer et de m'inspirer du conte original dans ce nouveau Disney m'est venue. Brefouille Kaï et Gerda ne sont donc pas des OCs mais bien des personnages apparaissant dans le dessin-animé (ils sont des domestiques) en plus d'être les héros du conte d'Andersen.
J'espère donc que cette mise en bouche saura éveiller votre curiosité et vous plaire.
Sur-ce bonne lecture !
Playlist : Main Theme – King of Thorn.
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Le Don
Prologue
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Il courait. La respiration erratique et le corps endolori. Le vent froid de l'hiver mordait sans ménagement ses joues. Et contre sa poitrine maigrichonne de petit garçon aux dents de lait encore présentes entre ses lèvres gercées, il y avait ce petit bébé enveloppé dans ses langes. Une petite fille aux fins cheveux blonds duveteux sur son crâne de poupin aux grosses joues appelant les baisers de tendresse.
Les couvertures dans lesquelles il avait enveloppé la petite était encore tâchées du sang des corps qu'il avait trouvé sans vie dans la carriole. Il revoyait encore le convoi éventré au fond du fossé, avec ses roues tordues tournant dans le vide dans un grincement sinistre troublant la quiétude d'une nuit d'hiver aux étoiles blafardes.
Il était descendu pour voir si il y avait des survivants, dévoré aussi d'une curiosité morbide. Le père Edmund lui avait pourtant dit que ça lui jouerait des tours de toujours laissé son nez traîner là où il ne fallait pas. Il ajoutait même parfois dans un soupir, avant de refrapper l'enclume avec son marteau, que c'était certainement de famille. Après tout il était un enfant de rien, un pauvre orphelin perdu dans un village à deux heures de route de la capitale, et que l'on avait confié au forgeron du hameau pour qu'il serve à quelque chose.
Un petit orphelin de rien qui avait un jour décidé de fuir, dans un accès de folie, vers la capitale du royaume juste pour avoir une vie meilleure. Et sur le chemin givré il avait entendu les pleurs d'un bébé, venant des profondeurs du fossé où le cadavre de la carriole reposait.
Elle avait survécut, protégée par sa maman de la chute inévitable qui avait tranché le fil de l'existence de sa famille. Elle était seule pleurant dans la nuit froide et sous la danse des flocons. Elle était seule comme lui. Alors il l'avait prise contre lui, remontant dans des mouvements hésitants le fossé tandis que la petite venant certainement d'avoir tout juste son premier printemps suçotait son écharpe. Il avait regardé ses yeux noisettes et son sourire. Il lui avait donné un prénom avant de partir vers les lumières scintillant en un bouquet compact et urbain au milieu des montagnes et des hameaux.
Et maintenant il courrait entre les ruelles, le cœur au bord des lèvres et la peur glaçant son sang et ses entrailles. Il la sentait juste derrière elle. Comme un souffle menaçant prête à leur nuire. Il se retourna, accéléra avant de tourner au coin d'une ruelle étroite avec une envolée d'escaliers.
Il aperçut une petite place avec une fontaine où l'enseigne d'une boulangerie se balançait doucement sous le souffle du vent. Une lumière chaleureuse s'échappait des volets clos. Dans le lointain il pouvait apercevoir les tours du palais. Il repris sa course avant de tomber brusquement, trébuchant sous la rencontre traîtresse avec un bâton de givre.
Il se retourna, serrant la petite contre lui. Et alors il la vit.
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Mama Bettina était veuve depuis quelques années et n'avait jamais voulu se remarier. Elle n'en voyait pas l'intérêt et considérait qu'elle était largement capable de faire fonctionner son commerce sans l'aide d'un homme lui dictant ce qu'elle devrait faire. C'était elle qui menait ses apprentis et sa boulangerie. Et personne d'autre.
Dans la capitale d'Arendelle elle était connue pour être la meilleure pâtissière et boulangère du royaume. Les enfants se pressaient toujours devant sa porte, le nez contre la vitre pour admirer les jeux de couleurs et de saveurs qui venaient danser sous leurs pupilles et leurs narines gourmandes. Le roi avait même choisi que Mama Bettina fournissent les cuisines en pain et farine.
Cette nuit elle avait veillé tard pour finir une fournée de petits gâteaux. Elle venait tout juste de recouvrir les pâtisseries d'un torchon pour garder la chaleur quand des bruits retentirent sur la place.
Elle n'avait pas hésité, allant voir ce qui se passait à la fenêtre. Un hoquet s'était échappé de ses lèvres alors qu'elle se précipitait pour ouvrir brusquement la porte, resserrant son étole contre son corps de femme d'âge mur.
Le petit garçon avait relevé la tête, reniflant piteusement et les yeux rougis de larmes, en entendant Mama Bettina s'avançait vers lui. La veuve s'était approché de lui, posant ses longs doigts fins et enfarinés sur les épaules du petit rouquin qui étreignait avec force le petit bébé sanglotant dans ses bras.
—Mais enfin que fais-tu là tout seul ?
—Je…vous en prie…aidez-moi…Elle…Elle va nous faire du mal.
—De quoi parles-tu, demanda en fronçant les sourcils Bettina. Et comment t'appelles-tu ?
—K-Kaï et elle…c'est Gerda. Je vous en prie aidez-nous. Elle va nous faire du mal.
—Qui donc ?
L'enfant releva la tête, un indescriptible fardeau dansant dans ses prunelles alors qu'il resserrait sa prise contre le corps de la petite Gerda.
—La…La Reine des Neiges, balbutia-t-il dans un souffle.
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To be continued…
Alors chers lecteurs ! Avez-vous aimé ou détesté ? Intrigué ou sceptique ? N'hésitez pas à vous exprimer et donner vos avis dans une review, ce sera la plus belle façon de m'encourager, me conseiller ou me récompenser pour ces phrases et ces mots.
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Merci de m'avoir lu et à bientôt !
