Salut tout le monde ! Je vous remercie de prendre un peu de votre temps pour lire cette fanfiction, ou tout du moins le début. J'ai eu l'idée de cette histoire une nuit il y a peu de temps alors que je n'arrivais pas à dormir. Ça a fait tilt dans ma tête : il y avait une situation à laquelle les pompiers n'avaient pas forcément été confrontés depuis le début de la série, et je voulais écrire une histoire dessus. Et puis j'en avais marre de voir des fanfictions en anglais et de les écrire en anglais en premier, donc je me suis dit ''les francophones auront pour une fois une histoire avant les anglophones !''. Je ne sais pas du tout combien de chapitres je vais faire pour cette histoire. Si vous avez des idées pour la suite, que ce soit des détails sur certains passages que je devrais intégrer, ou d'autres choses (même insignifiantes) que je devrais mettre, ou même des suggestions de votre part (quelque chose que vous aimeriez voir etc...), surtout n'hésitez pas, mettez un commentaire (''review'') et je me ferai un plaisir de répondre (si vous êtes identifié(e)s) par message privé, ou lors du prochain chapitre.
Résumé : voici ce dont je parle depuis le début : durant un appel sur Humbold Park, un des pompier trouve une bombe dans une des pièces de la maison enfumée sur laquelle ils interviennent. Mais la bombe explose et laisse quatre d'entre eux sous les décombres de cette maison maintenant en ruine. Entourés de fumée, de flammes, de débris et complètement bloqués (ou presque) sous les gravas, ils doivent réussir à survivre à cet enfer jusqu'à l'arrivée des secours.
Avertissement : je ne possède aucun personnages des séries télévisées concernées par cette fanfiction.
J'espère que vous aller aimer cette nouvelle histoire
CHAPITRE 1 : je suis le détonateur
Il était 9h30 et tout le monde finissait de prendre le petit déjeuner ou leur café matinal. Certains jouaient aux cartes, d'autres lisaient ou regardaient la télévision sur le canapé entre Mouch et Plouch. Tout était calme depuis hier soir selon la première garde. Aucun appel de toute la soirée et de toute la nuit. Le chef Boden les avait prévenu que cela ne voulait rien dire, puisque aucun jour ne ressemblait à un autre. Malgré la télévision qui fonctionnait, les pompiers pouvaient entendre leur propre respiration et celle de ceux à côté d'eux. Et enfin, si on peut dire, tous soupirèrent de soulagement : l'alarme sonna. Enfin un peu d'action pensaient-ils. Tous les camions de la caserne 51 avaient été appelés pour une maison en feu sur Humbold Park. Tous les pompiers se préparèrent, montrèrent dans leur camion respectif et se mirent en route.
« Echelle 81 en route pour l'incendie de Humbolt Park ».
« Secours 3 a répondu à l'appel d'Humbold Park ».
« Engin-pompe 51 en direction de l'incendie d'Humbolt Park ».
« Ambulance 61 a répondu à l'appel d'Humbold Park ».
« Bataillon 25 prend la direction d'Humbold park ».
La camionnette du chef était en tête du peloton, suivi du camion-échelle, du secours et enfin de l'engin-pompe et de l'ambulance. Humbold Park était un coin tranquille de la banlieue de Chicago, mais plutôt pauvre, insalubre et sensible. Les habitants se liguaient contre les autorités locales car selon eux, elles dépensaient l'argent publique non pas pour ses habitants mais pour leurs propres profits. Alors pour montrer leur mécontentement, ils bloquaient les rues de leur quartier pour empêcher les services de la ville de faire correctement leur travail.
Toutes les équipes étaient calmes. Dans le 81, Dawson passait son temps à caresser son ventre avec sa main gauche, la nouvelle recrue restait immobile et regardait droit devant lui, Mouch et Hermann lisaient le journal de ce matin, Otis était concentré sur sa conduite et Casey l'aiguillait grâce aux coordonnées GPS sur la carte. Arrivés sur place, Boden tenta en vain d'obtenir des informations de la part des voisins. Il y avait de la fumée qui sortait de toutes les fenêtres de la maison, y compris le sous-sol. La fumée était blanche, ce qui permettait aux pompiers d'intervenir dans la structure pour retrouver de potentiels victimes.
« Dawson, Otis, prenez l'aérienne pour ventiler ! Mouch, Borelli restez ici et gérer les passants et le trafic ! Hermann, avec moi au rez-de-chaussée ! »
Casey se prit une bouteille d'oxygène et attendit le groupe de secours de constituer les équipes avant de s'engouffrer dans la maison.
« Ferraris, Severide, au sous-sol ! Capp, Cruz, avec moi au premier étage ! »
Tout le monde se mirent à l'action et entrèrent par la porte principale après avoir coupé le courant. Les équipes se séparèrent vite et allèrent là ou elles devaient aller. Mais après plusieurs minutes les pompiers avaient remarqué quelque chose. Quelque chose de bizarre. Il y avait beaucoup de fumée certes, mais aucun feu n'avait été trouvé.
« Chef ! Il n'y a aucun feu ici ! Pas de feu du tout ! »
« Tu es sûr de toi Casey ? »
« Sûr à 100% ! On a vérifié les murs, tout ! Aucun feu ! »
Boden était inquiet. S'il y avait de la fumée, c'était que quelque chose l'avait provoqué. C'était qu'il y avait tout de même quelque chose.
« Faites une recherche approfondie ! Soyez prudent ! »
« Compris ! »
Dans le même temps, quelque chose avait attiré l'attention de Casey. Quelque chose qu'il n'aimait pas. Il y avait de la fumée qui passait sous la porte d'une des pièces. Il se tourna et regarda autour de lui. Il n'y avait aucune autre pièce avec ce genre de phénomène. Pris de curiosité, il commença à déverrouiller la porte doucement et l'ouvrit légèrement. Mais à l'instant où il commença à l'ouvrir, un bruit vint à ses oreilles. Un bruit qu'il connaissait, mais qu'il n'aimait pas du tout. Doucement il agrippa sa radio.
« Euh... Chef ? »
« Qu'est-ce qu'il y a Casey ? »
Tout le monde se figea, arrêtant leurs activités respectives. Parce qu'à la radio, ils entendirent quelqu'un avec une voix qu'il n'avait pas l'habitude d'entendre. Une voix tremblante, un peu affolée.
« Je crois... Je pense avoir trouvé le problème chef ».
Boden ferma les yeux. Il connaissait bien Casey. Le fait qu'il ait une voix comme celle qu'il avait à ce moment précis indiquait que cela n'était pas bon pour la suite. Il y avait un gros problème.
« Alors ? »
« La fumée vient d'une des pièces du rez-de-chaussée. Et euh... J'ai... J'ai ouvert la porte et... Et il y a eu un clic ».
« Un clic ? »
« Je... C'est un détonateur chef. Il y a une bombe dans cette maison, et euh... J'en suis devenu le détonateur ».
Tout le monde eut un sursaut de panique, et retint son souffle. Chaque seconde pouvait être la dernière si Casey bougeait ne serait-ce que d'un millimètre.
« Je suis désolé chef ».
« Tu n'as pas à l'être. Tu n'as fait que ton boulot Casey. Très bien, reste aussi immobile que possible. J'appelle l'équipe de déminage ».
Pour ne pas effrayer ses hommes, Boden changea de canal pour passer l'appel de détresse.
« Bataillon 25 à centrale, j'ai besoin de l'équipe de déminage la plus propre d'Humbold Park aussi vite que possible. Une bombe a été retrouvé par mes hommes dans une maison et l'un d'eux se trouve avec la bombe ».
« Compris bataillon 25 ».
Il retourna sur le canal 3.
« Casey, tu me reçois ? »
« Oui chef ».
« Ils arrivent d'accord ? »
« Chef, je... Je peux dire quelque chose ? »
Boden ne voulait pas répondre. Mais le fait de ne pas répondre voulait dire qu'il accédait à la demande de l'un de ses meilleur homme.
« C'est... C'est la première fois depuis des années que... Que je suis terrorisé. Euh... Je ne sais pas ce que je dois faire ou ne dois pas faire ».
« Casey écoute-moi. Reste calme et écoute d'accord ? »
Le chef ne le voyait pas, mais le lieutenant de l'échelle 81 avait fermé les yeux, tentant en vain de reprendre ses esprits et de se calmer. Il acquiesçait.
« Je sais que tu as peur. Je le serais à ta place, tout le monde le saurait. Mais tu ne dois bouger en aucun cas, tu dois rester immobile. C'est très important ».
« Je tremble de partout. Ma main tremble aussi. Je ne crois pas être capable de faire ça ».
Casey inspira profondément, puis expira délicatement, tentant de réguler sa respiration pour se tenir calme.
« Hermann, secours 3, sortez de la maison immédiatement, c'est un ordre ! Je ne veux pas vous laisser être entraînés dans tout ça par ma faute ! »
« Lieutenant ? »
« Hermann je t'en supplie ! Sors de la maison ! ».
À l'extérieur, Dawson était très tendue. Elle aimait toujours Casey. En fait ils s'aiment toujours mais ne le montraient pas. Elle était descendue de l'aérienne quand elle entendit Casey ordonner l'évacuation, et avait couru presque immédiatement vers Boden.
« Qu'est-ce qu'il se passe chef ? »
« Casey a trouvé l'origine de la fumée. C'est une bombe à l'intérieur de la maison. Et il en est le détonateur. Les démineurs sont ici dans cinq minutes ».
À l'intérieur, plus les secondes passaient, plus la main de Casey tremblait.
« Tout le monde est sorti ? »
« Presque. Severide, Ferraris et Hermann sont toujours à l'intérieur ».
« On est presque dehors chef ! On voit la sortie ! »
Mais entre temps, Casey entendit un autre bruit dans la pièce. Affolé, il attrapa sa radio.
« CHEF ! »
Dehors, un vent de panique s'immisça entre les pompiers en entendant la voix apeurée de Casey. Tout le monde se tut, tout le monde se figea. Puis une énorme explosion se fit entendre et la maison s'effondra.
À l'intérieur, les quatre pompiers restant n'eurent pas le temps de sortir de la maison. Ils furent happés, pris dans l'explosion, et enterrés sous les tonnes de débris.
