Alors voilà je me suis refait les 5 saisons de 21 jump street et j'ai vraiment eu envie d'écrire une fic Merci a Yayizaki pour la correction

Donc pour vous rafraichir la mémoire :

Doug Penhall : Peter DeLuise Doug dans la 5ième saison quitte la police pour aller s'occuper d'un bowling à Philadelphie pour s'occuper de correctement de Clavo

Tom Hanson : Johnny Depp. Tom a totalement disparu de la série on ne sais pas trop pourquoi alors j'ai imaginé qu'il est allé travailler pour la NYPD

Clavo : Il est le fils de la sœur de Martha (jeune salvadorienne avec qui Doug s'est marié pour la sauver de l'expulsion mais ça n'a pas marché ) Doug et Tom son allés chercher Martha au Salvador mais elle était déjà morte sa sœur a donc demandé aux deux garçons d'emmener Clavo pour le sauver

Joey Penhall : Michael DeLuise Le frère de Peter Deluise dans la vie il joue le frère de Doug ils se sont quittés à l'adolescence Joey a laissé Doug seul avec leur père malade et n'est jamais revenu il réapparait dans la saison 5

voilà je pense que ça rafraichit un peu les mémoires si jamais vous avez des questions n'hésitez pas

Un joyeux anniversaire

Qui aurait pu imaginer que lui, Douglas Penhall, se retrouverait rangé.
Une maison (peut être un peu trop grande), un fils qui illuminait sa vie, un boulot (pas celui qu'il avait imaginé mais tranquille).
Et bientôt 30 ans…
Doug leva les yeux de sa tasse de café et la posa dans l'évier sans même y avoir goûté, il inspira profondément et hurla :
« Clavo on va être en retard dépêche toi ! »
Il marmonna dans sa barbe :
« Je ne pensais pas que ça pouvait prendre tant de temps de se brosser les dents. »
C'est quand son gamin de 10 ans descendit les escaliers qu'il comprit :
« Qu'est ce que tu as sur la tête ? »
Les cheveux de Clavo étaient dressés sur sa tête en épi :
« Du gel. »
« Du gel ? »
« C'est la mode. »
« Oh alors si c'est la mode… Tu as tous tes cahiers et tes devoirs ? »
« Ouais. »
« Alors on y va. »
L'adulte attrapa sa sacoche et ouvrit la porte d'entrée pour sortir.
Le choc fut rude. Là, juste devant lui, se tenait Tom Hanson la main levée. Il s'apprêtait visiblement à frapper. Sans qu'il puisse le retenir un cri étrange sortit de sa gorge, en même temps qu'un :
« Tooooom. »
Il attrapa son ami pour le serrer dans ses bras :
« Ah mon copain ! Qu'est ce que tu fais la ? »
« T'es pas au courant ? Il parait que c'est ton anniversaire. »
« Dans trois jours seulement. »
Tom hocha la tête :
« C'est vrai je reviendrai… »
Avant même que le flic n'ait pu faire un pas Doug le saisit par le bras :
« Ah non tu y es tu y restes. »
« Et moi on m'oublie ? »
Le nouveau venu serra Clavo tout contre lui :
« C'est dingue ce que tu as grandit mon petit pote. Comment ça va ? »
« Super ! »
Le regard de Tom tomba sur les cheveux de l'enfant, il s'approcha tout près de Doug avant de marmonner dans son oreille :
« Qu'est ce qu'il la sur la tête ? »
« Du gel ! »
« Du gel ? »
« C'est la mode y paraît. »
Clavo leva les yeux au ciel avant d'affirmer :
« On va être en retard. »
« C'est vrai. Tom entre installe-toi je reviens dans 10 minutes, le temps de l'amener a l'école. »
« Tu bosses pas ? »
« Normalement si mais je vais dire a Mike d'ouvrir sans moi. »
« Je voudrais pas… »
« Installe-toi tu peux te servir dans le frigo, allumer la télé, fouiller dans mes affaires et boire à la bouteille. »
« Ou les quatre en même temps. »
Tout d'un coup la journée venait de s'illuminer. La dernière fois qu'il avait vu Tom c'était il y a plus d'un an pour quelques heures à peine. Ils s'appelaient souvent, s'écrivaient aussi même si c'était plus rare.
Mais se voir devenait plus compliqué depuis que son ami était devenu inspecteur chez les flics à New york.
C'est fou ce qu'il pouvait lui manquer.
Il lui fallu moins de 3 minutes pour arriver a l'école :
« A ce soir papa. »
« A ce soir mon grand sois sage. »
« Toi et oncle Tom aussi. »
« Ca c'est moins sur. »
« La mère de Ben me ramène en voiture. »
« Ok n'oublie pas de donner le cheque… »
« Le cheque à Madame Husher. »
« Voilà bye mon grand. »
L'enfant lui fit un signe de la main et il démarra.

Quand il entra dans la maison tout était silencieux, il trouva son ami assis devant la Bay Window son regard était perdu dans le vide.
Quelque chose n'allait pas avec Thomas Hanson :
« Le môme est à l'école. »
« Ca se passe toujours aussi bien ? »
« Arrête il est premier dans toute les matières, il aide ses copains à faire leurs devoirs. Tout ses profs sont dingues de lui. »
« Balaise… »
« Ouais je suis fière de lui comme c'est pas permis ! »
« Tu peux. »
« Alors raconte comment va ? »
« Bien… Et toi alors le boulot te plait toujours autant ? »
« C'est pas l'extase hein c'est du bowling. J'ai racheté les parts de mon pote je suis le patron, j'ai des employés sous mes ordres j'arrive et je par quand je veux. J'ai le temps d'élever mon fils de l'aider à faire ses devoirs et… »
« C'est mortel. »
Ils se mirent à rire et Doug ajouta :
« Ouais c'est une vie d'adulte responsable. »
« Comment va ton frère? Toujours à Jump Street ? »
« Ouais il va passer le concours pour être inspecteur cette année. Il doit venir dans quelques jours pour mon anniversaire tu pourras le rencontrer. »
« 30 ans. »
« Hé ouais. »
Le regard de Tom se perdit de nouveau par la fenêtre :
« Dis mon copain ça a pas l'air d'aller. »
Aussitôt le visage du jeune homme redevint impassible :
« Qu'est ce que tu raconte je suis en vacances, je viens squatter chez mon meilleur ami où je serais logé nourri blanchi à l'œil que demander de plus ? »
« Une partie de bowling ? »
« Je veux mon neveu ! »

Doug observait son ami faire strike sur strike, quand Tom lui avait apprit qu'il jouait au bowling il s'était bien fichu de lui. Si on lui avait dit que quelques années plus tard il serait aussi heureux de le voir jouer il ne l'aurait pas cru.
Il lui avait vraiment manqué. Partir avait été la meilleure chose à faire pour Clavo, mais quitter ses amis, quitter Tom avait été la chose la plus difficile qu'il n'ait jamais faite.
« Striiiike. »
Le policier s'approcha de lui tout sourire :
« J'arrive pas à croire que tu bosses ici et que tu ne joues jamais ! »
« Je préfère le foot ! »
Il lui tendit un soda :
« Merci ! »
« Et toi comment ce passe le boulot à la NYPD ? »
Tom perdit son sourire et changea de sujet :
« Tu as toujours pas rencontré la fille de tes rêves ? »
« Etre père célibataire ça n'aide pas à draguer. »
« Et tu portes toujours ton alliance. »
Doug fit tourner l'objet du délit sur son doigt :
« Je n'arrive pas à l'enlever. C'est débile hein ? C'est pas comme si ça avait été un vrai mariage ou si… »
Il sursauta quand la main du policier lui fit relever la tête :
« C'était un vrai mariage ! Parce que ça contait pour toi et pour elle. »
« Ca lui a pas sauvé la vie… »
« Non mais ça a sauvé Clavo. »
« C'est vrai. Aller assez larmoyer je crois qu'il est temps de rentrer picoler et se rappeler notre jeunesse. »
« Quoi? Déjà ? »
« Ca fait 3h que tu joues. »
« Ouais mais t'es le patron, tu devrais paaas… »
« Non je prends quelques jours de congés et j'ai des employés super compétants. »
« Alors allons picoler. »

Ils en étaient à leur troisième bière et à leur huitième souvenir quand Tom fit remarquer :
« Le gamin t'appelle papa depuis longtemps ? »
« Il m'a demandé quand on a emménagé ici. On était la comme ça à table en train de manger un poulet archi cuit. Je m'y attendais pas, tu vois. Je suis son oncle il m'appelait oncle Doug ou tonton, et puis là, d'un coup il me dit je peux t'appeler papa ? »
Il but une gorgée de bière :
« Alors j'ai bafouillé je ne sais quoi, pour finir par dire oui. Et puis il est repartit sur un autre sujet comme ça. »
« Tu t'en occupes jour et nuit et tu es un bon père je trouve ça génial. »
« Et toi pas de belle nana en vue pour fonder une famille. »
« Y a eu des filles ! Des tas. »
« Aucune n'est restée ? »
« Apparemment je n'ai pas d'horaire, je ne parle que de boulot, je ne range pas mes affaires etc. etc. etc. »
« Ouais je connais. T'as jamais… t'as jamais songé à changer de boulot ? »
Le jeune homme ferma les yeux un instant et souffla :
« Je suis pas en vacances je me suis tiré. »
« Quoi comment ça ? »
« La semaine dernière on nous a envoyé sur une affaire difficile. Toute une famille poignardée puis brûlée dans leur maison… Les deux parents, des jumeaux de 4 ans et un bébé de quelque mois. Seule la gamine de 8 ans a survécu.»
« C'est horrible ! »
« Ouais, on s'est mit à enquêter sur les voisins etc. comme on le fait toujours. »
« Et ? »
Il inspira fortement :
« Je me suis rapprocher de la gosse. Je voulais l'aider, et je voulais découvrir ce qui était arrivé à ses parents. »
Un long silence s'installa :
« J'ai fini par découvrir que c'était la gamine qui les avait tué… »
« Quoi ? »
« Elle voulait cette nouvelle poupée celle qui parle et fait plein de trucs. Mais elle coûte la peau des fesses. Alors ils ont dit non. Une nuit elle s'est glissée dans la chambre de ses parents et les a poignardé dans leur sommeil ensuite dans la chambre de sa sœur et pour finir celle des frères… »
Tom avala une longue gorge de sa bière :
« On est allé la chercher chez l'assistante sociale, et elle hurlait… qu'elle me faisait confiance et que je n'avais fait que la trahir. »
« Tu n'y es pour rien. Elle est dérangée cette gamine ! »
« Je hais ce boulot ! Plus le temps passe et plus les crimes sont horribles et violents. »
« C'est New York ! Ici les flics sont tranquilles. A par les gosses qui boivent un peu trop le week-end et les tapages nocturnes le quartier est paisible. »
Ils sursautèrent comme deux gamins prit en faute quand la porte d'entrée s'ouvrit, Clavo se laissa tomber sur le canapé près de son père d'adoption :
« Alors gamin comme c'était l'école ? »
« Naze ! »
« Ooh toi tu t'es encore fait jeter par Jessica. »
« Les filles c'est nul. »
Les deux adultes hochèrent la tête avant d'éclaté de rire, Tom donna une tape sur l'épaule du gamin :
« T'en fais pas, ça s'arrange après. »
« Aller Clavo, va faire tes devoirs, pendant que je nous prépare des lasagnes. »
Le garçon obéit en grimaçant et le policier secoua la tête :
« Ah les filles ! »
« Ouais ! »
« Et si on allait commencer le repas. »

A deux le plat fut vite préparé et mit dans le four. La soirée passa si vite que pour la première fois depuis longtemps le jeune salvadorien rechigna à aller se coucher.
Les deux adultes s'installèrent dans le canapé pour regarder la télé, le film était un vrai navet mais Doug n'aurait bougé pour rien au monde.
Ca faisait longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien.
La présence de Tom l'apaisait, il était tout simplement content qu'il soit la. Sans même qu'il ne s'en aperçoive le générique défila :
« Tu t'es endormi Penhall ? »
« Je dors pas. »
« Tu essais de comprendre le film ? »
« Non plus. »
« Tu te demandes où je vais coucher ce soir ? Je dors pas avec toi hein ! A chaque fois ça s'est fini en pugilat. »
« On a une chambre d'ami. »
« Ah cool j'osais pas te le dire mais ce canapé il craint. »
« Euuh… »
« Quoi ? »
« Je suis content que tu sois là, Tom ! »
« Moi aussi je suis content. »
Quelque chose passa entre eux une sorte de paix et de bien être, et Doug en fut gêner il se racla la gorge et murmura :
« Je crois qu'il est temps d'aller ce coucher. »
« Ouais… »

Le lendemain Doug était debout aux aurores. Installé dans la cuisine, il en était à sa troisième tasse de café quand son ami descendit. Ses cheveux mi-long en bataille, les yeux encore plein de sommeil, l'homme était craquant.
Doug fut à peine étonné de penser à son ancien collègue de cette façon. Qui ne trouverait pas Tom Hanson craquant ?
« Bonjour. »
« Jour' Penhall. »
« C'est fou ce que tu ressembles à Clavo le matin ! Tout aussi alerte que mon môme de 10 ans. »
« Ah ah ah…. Café ? »
Il lui en tendit une tasse, et commença à préparer le bol de céréales du petit qui entra à son tour dans la cuisine, ses cheveux tout aussi décoiffés et les yeux encore à moitié fermés :
« Bonjour mon grand. »
« Jour' papa. Bonjour oncle Tom. »
« Salut gamin, bien dormi ? »
« Ouep. »
Il lui tendit le bol :
« Merci. »
Le silence s'installa, chacun savourant son petit déjeuner.
C'est la sonnerie de la porte qui leur fit relever la tête, suivie d'une voix :
« Hé alors les Penhall j'arrive et personne n'est la pour m'accueillir. »
Comme un diable sortit de sa boite Doug sauta de sa chaise en hurlant :
« Joey ! »
« Salut mon frère, comment va ? »
« Bien et toi ? »
Il serra son frère dans ses bras, heureux de le revoir :
« Ca baigne. »
« Donne moi ton sac et viens par la que je te présente mon pote. »
Tom se leva et tendit la main au petit frère :
« Joey je te présente Tom ! Tom Joey. »
« Oh le fameux Tom ? Tu peux pas savoir combien de fois j'ai entendu parler de toi. »
« C'est réciproque. »
« Ah je crois pas non ! »
Un silence gêné s'installa brisé par Clavo qui sauta dans les bras de son oncle :
« Salut oncle Joey. »
« C'est qui ce gosse ? »
« Ah ah très drôle. »
« Je rigole pas. Où est mon neveu haut comme trois pommes qui voulait toujours que je lui lise des histoires avec de jolies princesses. »
Le jeune garçon grimaça avant de murmurer :
« Il a grandit et il aimerait bien que tu taises ce genre de souvenir gênant. »
« Aahh je l'adore ce gosse. »
« Mon aussi oncle Joey. Je vais me brosser les dents et je file à l'école. »
Doug approuva :
« Oui c'est vrai l'école je t'accompagne. »
« Ca va papa ! Je peux y aller tout seul. »
« Quoi pourquoi ? Non ! »
« Reste avec eux c'est à 10 minutes à pied. »
« Mais… »
« Je ne vais pas me perdre, je ne parlerai pas à quelqu'un que je ne connais pas et il n'y a pas de route à traverser. »
« Je sais… »
Le papa grimaça et lâcha :
« Ok très bien, vas-y. »
« Génial ! Je vais prendre mon sac. »
A peine son fils sortit Doug murmura a Tom :
« Va t'habiller ! »
« Pourquoi ? Il te plait pas mon pyjama ? »
« Il est magnifique mais on va suivre Clavo jusque l'école. »
Le regard de Hanson et celui de Joey se croisèrent et le plus jeune des Penhall pouffa :
« T'es vraiment un marrant hein. »
L'air menaçant de son frère lui fit ajouter :
« Ah non tu plaisante pas. »
« Doug t'es sérieux je me suis même pas lavé je… »
« Tu sautes dans un jean et tu te dépêches. »
« Je peux mettre une chemise au moins ? »
« T'as 15 secondes. »

Clavo marchait dans la rue, suivi sans le savoir par son père, son meilleur ami et son oncle. Après s'être cacher derrière deux voitures, une poubelle et trois panneaux publicitaires, les trois hommes se faufilèrent derrière un camion pour voir l'enfant saluer ses camarades de classe.
Une jolie petite fille blonde attirait le regard du jeune salvadorien, mais celle-ci le snoba. Tom murmura :
« La fameuse Jessica ? »
« Ouais. »
« 10 ans et déjà garce. »
Joey secoua la tête :
« Hé c'est mon neveu, il la fera craquer. On peu rentrer maintenant ? S'il nous voit ici il va nous en vouloir. »
« Ok on rentre. »
« Doug Penhall en papa poule ! Si on m'avait dit ça à une époque j'aurais bien ri. »
« La ferme Hanson, avance et baisse la tête. »
« Ah vos ordres chef ! »

A peine passer la porte Tom demanda :
« Je peux aller prendre ma douche maintenant ou il faut suivre la voisine jusqu'à son boulot ? »
« Et moi je peux défaire mon sac ? »
« On voit bien que c'est pas votre gosse ! »
D'une même voix les deux hommes s'exclamèrent :
« Ca c'est sur ! »
Tom disparu dans l'escalier pour aller à la salle de bain et les deux frères se laissèrent tomber dans le canapé l'un près de l'autre :
« Tu m'avais pas dit qu'il serais là. »
« C'était une surprise, il est arrivé hier matin. »
« T'as l'air super content de le voir. »
« Tu peux pas savoir ! Ca faisait longtemps qu'on s'était pas vu. »
« Et toi et lui… euuh. »
« MMm ? »
Joey observa son ainé un instant :
« Tu peux me le dire, tu sais. Je suis cool avec ça. »
« Avec quoi ? »
« Quand je suis parti… enfin tu sais… »
« Ouais. »
« J'ai vécu avec un couple d'homo super sympa et… »
« Quoi ? De quoi tu me parle ? »
« De toi et de Tom si vous êtes ensemble ça me va. Il me plait bien il est sympa et depuis le temps que tu me parles de lui. »
Indigné, Doug grimaça :
« Comme tu peux croire des trucs comme ça ? Ce mec est un frère pour moi. Il m'a sauvé la vie. Il est allé au Salvador avec moi jamais on ne… »
« Ce type là ? Et tu vas me dire que c'est pas une preuve de plus qu'il y a autre chose entre vous que de l'amitié ? »
« Arrête c'est… »
« Attends il doit vraiment, vraiment t'aimer beaucoup pour partir dans un pays comme celui là. »
« Pour aller chercher ma femme. »
« Peut-être. Mais moi je dis que vous deux vous êtes plus que ça. »
« Tu nous as vu ensemble à peine plus d'un quart d'heure. »
« Ouais mais tu me parles de lui sans arrêt et les regards que vous vous jeter je… »
« Attends, n'essais pas de noyer le poisson ! Tu as vécu chez un couple d'homo ? »
« Ouais pendant plus d'un an. »
« Et ça te dérangeait pas ? »
« Bah non ! Ils étaient super sympas. Ils m'ont nourri logé à une période de ma vie où j'étais pas mal paumé. »
Doug se mit à réfléchir. Parce que d'un, apprendre que son frère avait passé un long moment à vivre chez un couple de mecs, c'était déjà étonnant. Mais si en plus celui-ci croyait dur comme fer qu'il se passait quelque chose entre lui et Tom, c'était quasiment inquiétant. C'est la voix de son petit frère qui le sortit de sa pensée :
« Tu as essayé ? »
« Quoi quoi ? »
« Avec lui, t'a jamais rien tenté ? »
« Bien sur que non. »
« Tu devrais. Je suis sur que tu serais surpris. »
« Par son poing dans ma tronche ça oui c'est sur. »
« Je te parie que non. Et je vais ranger mes affaires et te laisser cogiter. »
Machinalement Doug marmonna :
« Tu dors avec Clavo la chambre d'ami est occupé. »
« Elle le sera plus longtemps je crois. »
« Oh la ferme ! »
« Moi aussi je t'aime. »

Les paroles de son frère l'avait hanté toute la journée, ne sachant plus trop quoi penser. Jamais il n'avait envisagé de relation de ce genre et encore moins avec son meilleur ami. Pourtant il était tellement content de voir Tom.
Les sentiments qu'il éprouvait pour lui n'avaient jamais été très clairs.
Mais de là à imaginer que…
« Doug. »
« Hein ? »
Un frisson étrange le parcouru quand Hanson l'approcha :
« Ca fait trois fois que j'appelle. »
Le jeune se laissa tomber tout près de lui dans le canapé :
« Désolé j'étais dans mes pensées. »
« Ca n'avait pas l'air super joyeux. »
L'arrivée de Joey et Clavo l'empêcha de répondre :
« J'emmène Clavo mangé au Mc Do et au cas où vous vous poseriez la question vous n'êtes pas invités. On a des choses à se dire tous les deux. »
L'enfant se mit à rire et son oncle l'entraîna vers la porte :
« Hé bin voilà mon pauvre Doug on se retrouve tout seul comme deux pauvre vieux croulants. »
« Je hais ce mec là. »
« Qui ? »
« Mon frère ! »
« Par ce qu'il t'a pas invité, tu es vexé ? »
« Non par ce qu'il m'a mit des trucs dans la tête et que maintenant il se barre. »
« Quoi quel genre de trucs ? »
L'ex-flic inspira profondément :
« Rien. »
« Aller, dis moi. »
« Tom est ce que… »
« Quoi ? »
« Tu m'aimes ? »
Hanson fut surprit il réfléchit un instant et répondit sérieusement :
« Ouais bien sur. »
« Non mais je veux dire. »
« Quoi ? Qu'est ce qu'il t'a dit ton frangin ? »
« J'essais un truc ok ? »
Tom ne répondit pas mais il hocha la tête, alors Doug s'approcha doucement. Son cœur battait très vite et sa bouche était sèche. Comme si c'était son premier baiser.
Il posa ses lèvres sur celle de son ami pendant un long moment appréciant ce contact étrange.
Doug reprit sa place et demanda :
« Alors ? »
« Alors quoi ? »
« Bah je sais pas. »
« Tu agis bizarrement Penhall. »
« Tu es venu avec moi au Salvador. »
« Ouais. »
« Je t'ai tiré une balle dans les fesses et tu m'as pardonné. »
« Ouais et si tu reparles encore de ça je t'assure que je te fous une raclé. »
« On est copain tout les deux. »
« Ouais. »
« Plus que sa ? »
« Ouais. »
« Aahhh arrête avec tes ouais tu m'aides pas. »
« Bah si tu me disais ce qui t'arrive peut-être que je pourrais t'aider. Je suis pas devin. »
Il inspira profondément et ce pencha de nouveau vers son ami. Cette fois il passa sa main derrière sa nuque pour un vrai baiser, intense et puissant.
Tom entrouvrit les lèvres et il se pressa d'y glisser la langue. Peut-être que son frère avait raison après tout. Prendre autant de plaisir avec un simple baiser n'était pas anodin. Leurs langues s'effleuraient pendant que sa main caressait les cheveux longs et en bataille du flic. Cet échange sembla durer une éternité et pourtant il fut déçu quand il dut quitter ces lèvres si tentantes.
Il reprit peu à peu ses esprits et demanda :
« Alors ? »
« Alors quoi ? »
« Aahhh ne recommence pas ! »
« Quoi ne recommence pas ? Qu'est ce que tu veux que je te dise ? »
« Je sais pas. Que je suis cinglé que je dois arrêter de faire ça ! Ou alors que j'embrasse super bien. »
« Ah c'est ça en fait ! Ton frère a remis en cause ta façon t'embrasser ? »
« Non pas ça. »
« Quoi alors ? »
« Il a dit… Il a cru que… »
« Accouche Penhall. »
« Il a cru que toi et moi on était ensemble. »
« Ensemble comme dans ensemble bibliquement ? »
« Ouais. Ca a même pas l'air de t'étonner. »
« Bon c'est vrai qu'on est très proche, on l'a toujours été. »
« Pas au point de coucher ensemble. »
« Parce que tu me l'as pas demandé. »
C'était comme si un éclair venait de le foudroyer sur place :
« Quoi ? »
« Du calme je plaisante. »
« Ah ça n'a franchement rien de drôle. »
« Mais si. »
« Tu prends ça comme une blague. »
« Ton frère croit qu'on est amant, c'est marrant. »
« Pas du tout. »
« Aller quoi c'est pas comme si on y avait jamais pensé. »
La surprise lui fit perdre tout ses moyens il balbutia quelque chose d'incompréhensible avant de se reprendre et d'articuler :
« Parce que tu y as pensé avant maintenant toi ? »
« Bah ouais ! Pourquoi pas toi ? Pourtant il a pas fallut grand chose pour que tu te jettes sur moi pour m'embrasser. »
« Pourquoi tu m'en as pas parlé ? »
« Tu me vois venir te voir et te dire oh tu sais quoi Penhall hier j'ai rêvé de toi et ce qu'on faisait n'avait rien de catholique. »
« Non mais jusqu'y a 5 minutes je me voyais pas t'embrasser. »
« Si ça peu te rassurer tu es le première mec à m'avoir roulé une pelle. »
« Oui ça me rassure merci. »
« Je t'en pris. »
Un long silence s'installa entre eux chacun réfléchissant à la tournure que prenait leur relation. Doug déglutit péniblement et demanda :
« Et on fait quoi maintenant ? »
« Je sais pas. »
« Moi non plus. »
Leurs regards se croisèrent et ils éclatèrent de rire, un vrai fou rire avec les larmes dans les yeux et le souffle court. Doug parvint quand même à dire :
« Bon et maintenant Hanson on fait quoi ? »
« Je sais pas recommence pour voir. »
« Recommence quoi ? »
« A ton avis patate. »
Il ne lui en fallut pas plus pour fondre de nouveau sur ses lèvres pour un baiser passionné et brûlant. Tout semblait tellement naturel, il avait l'impression d'être à sa place là, avec sa langue dans la bouche de Tom Hanson.
C'est probablement cette pensée qui le fit basculer. Oubliant sa peur, il s'approcha un peu plus de son ami, collant son corps au sien.
Il fut parcouru d'un frisson quand son ancien coéquipier glissa ses doigts brûlants en dessous de son t-shirt. La caresse était quasiment insoutenable tellement elle était divine. Il approfondit le baiser laissant sa langue pénétrer plus loin encore dans la bouche de l'autre homme.
Sans même vraiment y penser, sa main vint s'attaquer aux boutons de la chemise de Tom, les défaisant un par un sans quitter ses lèvres. Et quand il dut s'écarter pour reprendre son souffle, il déposa quelques baisers sur le torse imberbe qu'elle dévoila. Ce qui arracha un grognement au plus jeune.
Grisé, il recommença un baiser juste entre ses pectoraux et puis un coup de langue, ce qui provoqua un nouveau grondement. Ce son se répercuta dans tout son être.
Jamais il n'aurait cru qu'un jour son intimité réagirait face à un homme et pourtant c'était bien ce qui était en train de ce produire. La voix rauque de Hanson le surprit :
« On ne peut pas rester là ! »
« Tu veux en rester là ? »
« Non banane ! Je dis que si le gosse et ton frère rentrent on est mal ! Donc ta chambre et vite. »
« Ma chambre ? »
« Tu as toujours été aussi lent ? »
« Tu veux aller dans ma chambre. »
La seule réponse qu'il eu fut un baiser, Tom dévorait ses lèvres, et sa main vint se poser sur son intimité :
« Ma chambre... Oui très bonne idée. »
« Hé j'ai toujours de bonnes idées. »
A chaque marche qu'il montait, la peur s'insinuait un peu plus en lui. Ce n'était pas possible il ne pouvait pas faire ce genre de chose. Il n'était pas gay, et puis que diraient les gens s'il venait à l'apprendre ?
Le pire fut quand Tom referma la porte sur eux, la panique l'envahit. Il se raidit, se figea, jusqu'au moment où son ami vint se planter devant lui :
« Tu es en train de paniquer ? »
« Ouais. »
« Moi aussi. »
Ils regardaient tous les deux le lit fixement, comme s'ils attendaient que ce soit lui qui vienne a eux.
Et puis le flic laissa échapper un petit rire :
« Je me suis jamais sentit aussi gauche de toute ma vie. »
« Tu veux un whisky ? »
« Je veux ouais ! »
Il s'approcha de son lit et se laissa tomber dessus avant d'ouvrir le tiroir du bas. Hanson s'approcha, et s'il fut surprit de voir dans le tiroir une arme, des menottes et une bouteille de Famous Grouse il ne le fit pas remarquer.
Doug attrapa l'alcool en bu une gorgée avant de le passer à son ami qui porta le goulot à ses lèvres. Hanson avala une longue rasade avant de s'asseoir près de lui :
« Tu sais quoi Penhall ? »
« Non je sais pas. »
« Je suis content d'être là. Je pouvais plus respirer là-bas. Tu comprends y a que des collègues, pas des potes. »
« C'est sinistre. »
« Ouais. Je suis fatigué tu sais. Les enquêtes s'enchaînent sans qu'on aide jamais personne. »
Devant la détresse de son cadet, il le prit dans ses bras doucement, il laissa tomber la bouteille à terre et entraîna son ami sur le lit le gardant contre lui. Celui-ci se laissa faire sans crainte.
Il lui caressa le dos doucement :
« Peut-être qu'il est de nouveau temps de changer d'orientation. »
« Pour faire quoi ? »
« Je sais pas. J'ai une place au bowling si tu veux. »
« Tu m'as manqué tu sais. »
« Je crois que tu l'as déjà dit. »
« Je sens un mais. »
« C'est pas vraiment un mais... Seulement à chaque fois que je me dis "qu'est ce que je suis content qu'il soit là". A chaque fois que tu dis que je t'ai manqué, je me demande ce que ça veux dire. »
« Ton frère t'a vraiment chamboulé, hein. »
« J'y pensais pas avant qu'il en parle mais c'est vrai que… »
« Que ? Me fait pas languir comme ça. »
« Je t'adore tu sais. Toi et moi c'est… »
« Pour la vie ? Oh Penhall je te savais pas si romantique. »
« Oh la ferme. »
« Ok vas-y, continue. »
« Tu en as pensé quoi ? »
« De quoi ? »
Il fut heureux de tenir Hanson là, tout contre lui. De cette manière il ne pouvait pas croiser son regard quand il demanda :
« De ce qui s'est passé en bas. »
« Tu veux savoir si ça m'a plus ? »
« Hein hein. »
« Toi d'abord. »
« J'ai posé la question en premier. »
« Ok. »
Brusquement le policier se dégagea de ses bras pour s'assoir en tailleur sur le lit, sa chemise toujours déboutonnée offrait une vue plus que plaisante. Doug sortit de sa contemplation quand Tom répondit :
« Ouais ça m'a plus, bien sur, sinon je t'aurais pas laissé faire. »
« Mouais. »
« Quoi ? »
« Je sais pas, t'as jamais été très… sympathisant envers les homo. T'es plus… religion etc. »
« C'est pas pareil. »
« Quoi ? »
« Toi et moi c'est pas pareil. »
« On est pas comme les autres mecs qui se roulent des pelles ? »
« Non. »
« Pourquoi ? »
« Je sais pas on est... »
« Pote ? »
« Ok ce que je dit n'a aucun sens. »
« Non ça en a pas. »
« Et toi ça te pose pas de problème ? »
« Moi je sais même pas si je crois en dieu alors tu vois. Je vais pas à l'église mais j'aide Clavo pour ses prières et tout mais c'est par ce que c'est important pour lui. Je voudrais pas que tu te fâche avec euh... »
Il montra le plafond :
« Pour moi. »
« En fait je crois, je sais que je t'aime plus que ma propre religion. »
« Comme un pote. »
« Je sais pas je roule pas de pelle à mes potes d'habitude. »
« Non mais tu fantasmes sur moi. »
« C'est arrivé quelques fois oui, quand on passait toutes nos journées ensemble. Ne prend pas la grosse tête. »
« J'ai rêvé de toi aussi une fois. »
« Quoi seulement une fois ? »
« Une fois avec un rêve plutôt dénudé. »
Le sourire de Tom l'aurait presque fait rougir :
« Vas-y, raconte moi ça Penhall. »
« Tu m'as rien raconté toi. »
« Après je te jure ! Allez dit moi ! »
« Naaan tu vas te fâcher. »
« Pourquoi ? »
« J'ai rêvé de la cicatrice que tu dois avoir sur la fesse. »
« Aaaah je te déteste. »
Leur rire raisonna dans toute la chambre avant que Doug ne reprenne son souffle et ne murmure :
« Tu me la montres ? »
D'une voix quasiment enfantine Tom souffla :
« Non ! »
« Allez ! »
« Je ne veux aucun commentaire ! »
Doug prit une clé imaginaire et scella ses lèvres.
En maugréant le plus jeune se leva du lit.
Doug le regarda faire, étonné de le voir se placer face à lui, pour abaisser un peu son pantalon et son boxer, avant de pivoter légèrement. Et là, sur le haut de sa fesse droite se trouvait une cicatrice blanche et boursouflé.
Délicatement l'ex flic passa ses doigts sur la marque, Tom se crispa d'abord, peut-être surpris par l'effleurement. Ou peut-être était-ce dû au contact des phalanges glacées contre sa peau brûlante.
Doug se souvenait bien de ce jour la. Une fusillade avait mal tournée et son coéquipier avait prit une balle. Balle qui provenait de son arme de service, jamais il ne s'était sentit aussi mal de sa vie.
Si je pouvais le faire disparaître en l'embrassant je le ferais je t'assure !
A l'époque cette phrase paraissait beaucoup plus anodine qu'à cet instant.
Ses yeux tombèrent involontairement sur la toison brune qui s'échappait du sous-vêtement.
Réveillant en lui les étranges désirs qu'il avait ressenti un peu plus tôt et qui les avaient conduits dans cette chambre.
Il ne pouvait pas détacher ses yeux de ces poils drus et noirs. Sans même y réfléchir il passa ses doigts dans les boucles. Tom fut parcourut d'un frisson. Espérant reproduire cette sensation, Doug laissa de nouveau glisser son pouce et son index à cet endroit précis.
Ce qu'il n'avait pas envisagé, c'est que ce simple effleurement ferait réagir son propre sexe qui se mit à durcir légèrement.
Il jeta un coup d'œil à Hanson. Les yeux mi-clos, le jeune homme semblait apprécier ce moment. Enhardi par la vision de ses joues imperceptiblement rougies, Doug posa sa main sur l'objet de sa convoitise.
Et tout contre sa paume il sentit le membre brûlant de son compagnon, réagir à son touché, et peu à peu il se dressa tout contre ses doigts.
Etrangement le stress commença a monté chez Doug en même temps que l'envie étrange de prendre le sexe de son ami dans sa bouche.
Il plongea son regard dans celui de Tom avant de dégrafer son pantalon et de lui enlever, il s'attaqua ensuite à son sous vêtement qu'il balança dans la chambre.
L'ex-flic hésita ensuite entre fuir de la pièce à toute jambe ou céder à ses pulsions et ce n'est pas la voix paniquée du plus jeune qui l'aida à prendre une décision :
« Doug ? »
Il fit taire leur peur en passant ces doigts sur l'érection fascinante de Hanson avant de le faire assoir. Doug se mordit la joue. On lui avait souvent fait des fellations mais en pratiquer lui même semblait bien plus compliqué.
Doucement il fit coulisser sa main jusqu'au gland avant de l'enlever pour la remplacer par ses lèvres, le goût était indéfinissable.
Il hésita un instant avant de le prendre un peu plus dans sa bouche. C'était doux sur sa langue et bien plus agréable qu'il ne l'avait imaginé.
Un gémissement étouffé sortit alors de la gorge de Tom. Ses mains étaient agrippées aux draps et il fermait si fort les yeux que des petites rides étaient apparues.
Si Doug avait pu il aurait sourit.
Il commença un lent va-et-vient, se maintenant fermement aux cuisses de son… amant ? Ce n'était pas vraiment le moment de se poser la question mais elle lui traversa quand même l'esprit. Comment devait-il considérer cet homme ? Il était un ami, il avait été son frère parfois.
Et aujourd'hui, en ce moment même, les choses étaient en train de changer.
Perdu dans ses pensées son attention se relâcha et ses dents entrèrent en contact avec la peau délicate qui se trouvait dans sa bouche.
Un cri, mélange entre douleur et plaisir échappa au propriétaire de la dite peau.
Bizarrement, ce son décupla l'excitation de Doug, il était vraiment à l'étroit dans son pantalon.
Il accéléra le rythme alternant les va-et-vient et les suçotements et encra un peu plus ses doigts dans les cuisses du flic pour ne pas perdre pied.
Il frissonna quand un râle puissant retentit dans la pièce. Apparemment, le truc préféré de Tom était les coups de langue.
Et se fut la goûte d'eau. Des contractions secouèrent le sexe dans sa bouche et il eu juste le temps de retirer ses lèvres avant qu'il ne se libère, trempant les draps et la moquette.
Tom se lassa tombé sur le lit en riant :
« Je te savais pas si doué. »
« Je suis un pro dans tout ce que j'entreprends ! Et je viens de d'éjaculer dans mon pantalon ! C'était pas arrivé depuis mes 15ans. »
« Bah si ce qui te perturbe le plus c'est dans avoir dans le pantalon plutôt dans la bouche je dirais tant mieux. »
Doug se mit à rire avant de se lever et de dire :
« Je vais prendre une douche. »
« Je crois que ça vaut mieux. »

A suivre

la suite très bientôt j'espère que sa vous a plus