My Cabbage Babies.
Rating : M
Couple : France / Angleterre.
Note : Pour ceux que le hard yaoi n'intéresse pas ou qui pourraient être choqués par le sexe entre deux hommes… Surtout, ne lisez PAS !
Ce one shot est largement inspiré du doujinshi qui porte le même nom. Vous le trouverez facilement grâce à notre ami google mais en anglais et non en français. Ce n'est pas la traduction exacte du doujinshi cependant et si jamais l'auteur demande à ce que cette fiction soit enlevée, je le ferai, bien évidemment.
Pour ceux qui sont complètement anglophobes, ce que je peux tout à fait comprendre vu mon propre niveau d'anglais, je signale qu'il y a quelques mots anglais (surtout des insultes, en fait, à bien y regarder...) mais facilement traduisibles. Oui, parce que dans la version originale du doujinshi, France parle parfois en français alors j'ai voulu inverser cette originalité pour la conserver.
Voilà, voilà... Bonne lecture !
Il était une fois deux pays qui s'appelaient France et Angleterre. Leurs noms humains étaient, respectivement, Francis Bonnefoy et Arthur Kirkland.
Le premier avait des yeux bleus et de longs cheveux blonds vaguement bouclés qu'il aimait laisser le plus souvent détachés, prenant toujours soin de garder une barbe de trois jours, très attaché à son physique. Se baladant souvent avec une rose coincée entre les dents pour se donner un air romantique, Francis ramenait presque toujours tout à l'amour et au sexe, clamant encore et encore que le français en était la langue la plus représentative.
Le second, lui, était également blond, bien que ses cheveux soient beaucoup plus courts et était facilement reconnaissable par rapport à ses épais sourcils. Ses yeux à lui étaient verts et laissaient passer facilement ses émotions. Malgré son passé de pirate terrorisant les pays les plus faibles, le jeune homme fut pourtant finalement rapidement considéré comme un véritable gentleman anglais.
Mais avant tout, ce qui rendaient ces deux nations particulièrement célèbres, c'était bien leurs constantes disputes...
- Lâche-moi, imbécile ! Connard de merde !
- Shut up and fuck you, bastard !
Cependant, ce que beaucoup ignoraient, c'était jusqu'où leurs différents pouvaient parfois les amener et combien leur relation était particulière en vérité...
Bien que quelques perverses et pervers aux tendances yaoistes en eurent peut-être une vague idée...
- Si c'est vraiment ce que tu veux, on peut toujours s'arranger, mon amour ~
- S-Stupid frog... O-Où est-ce que tu me t-touches encore...
Evidemment, étant deux hommes, aucun enfant ne pouvait naître de leur union. En tout cas, pas avant leur voyage vers le Nouveau Monde. En effet, en traversant l'océan Pacifique que personne n'avait encore eu le courage d'affronter, les deux pays découvrirent un nouveau territoire. Une terre si riche et accueillante que les deux hommes y restèrent quelques temps, songeant déjà aux différents avantages que cette découverte allaient leur apporter.
Bien qu'ils ne se seraient jamais doutés de combien cette terre était différente de la leur et de tout ce qu'elle n'allait plus tarder à leur offrir...
Et c'est ainsi qu'après une énième dispute puérile et stupide amenant les deux amants à s'unir... quelque chose de magique se produit, sans même que les deux nations ne s'en rendent comptesur le moment, personne ne pouvant se douter de ce qui allait se produire après un simple moment de sexe.
Car en effet, deux enfants sortirent alors des choux...
My Cabbage Babies.
Geignant lorsque ses yeux se mirent à papillonner à cause de la lumière ambiante, Angleterre secoua la tête en baillant. Apparemment, il avait fini par s'endormir, probablement fatigué par ces derniers jours, malgré sa lecture tout à fait passionnante. Il avait sans doute dû rêver mais était déjà complètement incapable de réellement s'en souvenir.
Assis sur la chaise du salon, Angleterre lisait en effet paisiblement un livre, satisfait d'avoir enfin trouvé un ouvrage britannique parmi toute la littérature française qui envahissait désormais toute sa bibliothèque. Evidemment, il fallait toujours faire quelques concessions en cohabitant avec quelqu'un, c'était un passage obligé. Surtout quand ce quelqu'un était français.
Mais de toute façon, cette situation ne durerait plus bien longtemps puisque leur retour était programmé pour dans quelques jours à peine. Alors Angleterre pouvait s'accommoder des affaires de France surplombant toutes les siennes. Si seulement il pouvait faire de même avec son foutu caractère de sale pervers romantique aux idées toujours beaucoup trop lubriques pour lui, cependant, ce serait juste parfait...
Se sortant de la tête toute pensée concernant le français, Angleterre se concentra de nouveau sur sa lecture, sirotant sa tasse de thé dans un silence reposant. La maison était toujours beaucoup plus calme quand Francis sortait à l'extérieur. Et si le britannique aimait profiter de ces moments de paix et de solitude, le jeune homme soupira en sentant un courant d'air le faire frissonner, le forçant à se lever pour aller refermer la fenêtre.
Ce qui n'était pas tellement une bonne idée...
- Argh !
Gémissant de douleur, Angleterre prit soin de se rasseoir le plus délicatement possible, grimaçant sous la désagréable sensation. En fait, il se sentit même rougir de honte en repensant à ce qui l'avait conduit à finir dans cet état. Bien sûr, tout était de la faute de France, encore une fois... Ce mangeur de grenouilles était décidément toujours trop rude avec lui, ne pensant qu'avec sa queue, sans même se préoccuper un instant des conséquences.
En même temps, ce n'était pas lui qui souffrait le plus lorsqu'ils faisaient l'amour, puisque ce n'était pas lui qui était en-dessous...
Serrant les dents à cette pensée, Angleterre s'efforça de le chasser encore une fois de ses pensées, tendant la main pour attraper sa tasse de thé... bien que celle-ci ne réussit jamais qu'à brasser de l'air. Fronçant ses épais sourcils, le jeune homme tourna alors la tête vers la table basse, sursautant violemment en s'apercevant qu'un petit garçon jouait en fait avec, l'observant avec la plus grande attention, comme s'il s'agissait d'une véritable oeuvre d'art.
Un enfant qu'il ne connaissait absolument pas et qui ne devrait donc pas être là...
- Hey ! Pour qui tu te prends, toi ?!
- Huh ?
Relevant la tête vers lui, le petit blond relâcha alors la tasse qu'il regardait avec tant d'attention jusqu'ici fixant Angleterre de ses grands yeux bleus. Une couleur qui rappela vaguement au plus grand le regard de France, bien qu'après quelques secondes d'observation, le britannique s'aperçut qu'ils étaient un peu plus clairs. Étrangement, l'enfant semblait presque hypnotisé par le visage d'Angleterre, rendant celui-ci légèrement mal à l'aise.
Néanmoins, le jeune homme ne laissa pas plus de quelques secondes un silence pesant s'installer, tout de même assez inquiet pour le petit.
- Attends... Comment es-tu entré ici... ? Non, ce n'est pas le problème... Où est... ta mère ?
Peut-être s'était-il perdu, après tout. S'il était entré dans la première maison sur son chemin pour demander de l'aide, Angleterre pouvait peut-être essayer de les retrouver avec lui. Un bambin n'était pas censé se promener tout seul, comme ça, chez des inconnus, après tout. C'était assez dangereux comme comportement.
Sauf que le petit ne s'était absolument pas perdu. Et contre toute attente, aux paroles d'Angleterre, son regard se mit à briller de mille feu, un sourire illuminant tout son petit visage rondelet. Puis le gamin s'élança innocemment vers lui, voulant visiblement se jeter entre ses bras pour lui faire un câlin, même s'il fit avant tout renverser le thé brûlant d'Angleterre sur ses vêtements, forçant le jeune homme à serrant les dents pour ne pas hurler de douleur...
- Mommy ! Claironna le petit, visiblement inconscient de la souffrance d'Angleterre, s'agrippant à ses jambes.
L'information eut de mal à remonter jusqu'au cerveau de la nation. Mais dès qu'il comprit que l'enfant venait de le désigner comme sa mère, Arthur en eut le vertige. En même temps, ce n'était pas tous les jours qu'on entendait un petit garçon inconnu vous appeler "maman" lorsqu'on était un homme.
S'agenouillant à la hauteur de l'enfant, Angleterre tenta donc de mettre les choses au clair, pointant son index vers lui avant de lui délivrer sa leçon.
- Ecoute, ce n'est pas possible, je ne peux pas être ta maman. Je suis un homme, déclara-t-il en appuyant sur le dernier mot. Et une nation ! Et je ne pense pas qu'on puisse avoir un enfant lorsqu'on est une nation...
- Mais... je sais que tu es ma maman, contra le gamin, les larmes aux yeux. Et même que mon Daddy, c'est France !
- ...
Restant quelques secondes interdit, l'index toujours en l'air, Angleterre se retrouva incapable de dire quoi que ce soit durant quelques secondes.
Et puis, finalement... Arthur comprit.
France avait dû duper ce pauvre enfant pour se payer sa tête. L'explication se tenait, après tout. Ce maudit mangeur de grenouilles avait toujours été particulièrement stupide et inconscient, de toute façon. Réfléchissant déjà à sa vengeance, Angleterre ne s'aperçut même pas de la frayeur de l'enfant lorsque son visage prit une expression mauvaise, ne réalisant l'état du petit garçon que lorsque ce dernier se mit à renifler pitoyablement.
- M-Mommy... Tu es énervé... ? Pleurnicha le bambin, un peu effrayé.
- H-Hey, non ! Ne pleure pas ! Tout va bien, je ne suis pas énervé contre toi, je t'assure !
- Really ? Mommy ~
Cessant d'avoir peur de sa réaction, le bambin se jeta une nouvelle fois entre ses bras, faisant soupirer Angleterre de soulagement. Si l'enfant avait éclaté en sanglots, le jeune homme n'aurait jamais su comment le calmer. Pour l'instant, visiblement, il valait mieux éviter de lui dire qu'Angleterre ne le croyait toujours pas quand il le désignait comme sa mère.
Sentant un petit sourire pointer sur son visage, Angleterre se surprit à apprécier le câlin enfantin du petit garçon, caressant tendrement sa petite tête blonde. Finalement, ce n'était pas désagréable de jouer à la maman. Passant doucement ses bras autour du bambin, Angleterre souleva sans problème le tout petit du sol, réfléchissant par la même occasion à la situation.
Sincèrement, ce n'était pas bon. Si France avait bel et bien plaisanté avec cet enfant et si le petit était en vérité orphelin, il devait réellement penser qu'ils étaient tous deux ses parents. Et dans ce cas, le gamin serait sans doute dévasté d'apprendre que ses espoirs n'étaient en vérité qu'une simple farce...
- On devrait peut-être attendre le retour de France pour en discuter...
- Mmh...
Dans ses bras, le petit semblait commencer à sommeiller. Et si Angleterre prévoyait de le laisser dormir un moment, songeant qu'il éviterait peut-être ainsi une crise mal venue, l'anglais ne put s'empêcher de paraître étonné lorsque sa main rencontra ... une feuille de choux. Apparemment, celle-ci s'était glissée dans son cou et n'avait pas été délogé de là avant que ses doigts ne se referment dessus.
- Une feuille de choux... Mais... qu'est-ce que ces tâches blanches font dessus ? Marmonna-t-il pensivement.
- C'est Mommy ! Et Daddy ! S'éveilla soudainement le petit garçon, faisant presque sursauter Arthur d'ailleurs, pointant du doigt les deux étranges tâches.
- Qu... Quoi... ?
- C'est comme ça que je suis né !
Oh. My. God. Mais jusqu'à où France était-il allé pour réussir à duper cet enfant ? Était-il à ce point devenu fou, cruel et dégoûtant ? Pour une simple blague en plus ?
Commençant sérieusement à se poser des questions sur l'état mental de France, Angleterre sourit péniblement au bambin qui semblait tout à fait inconscient de son trouble, le regardant jouer avec ses mèches blondes. Et puis d'un seul coup, alors que tout semblait redevenir calme, la porte d'entrée du salon claqua, laissant apparaître un nouvel arrivant...
Et devinez qui apparut juste devant eux, l'air passablement furieux et tenant lui aussi un bébé dans ses bras ?
- Angleterre ! Au nom de Paris, que voulais-tu me dire en laissant un petit garçon juste devant notre porte d'entrée ?!
Silence.
Remarquant enfin que chacun portait en fait un enfant entre ses bras, les deux nations ne purent que s'observer dans le blanc des yeux pendant un moment, trop stupéfaits pour pouvoir réagir. Angleterre finit même par en lâcher sa feuille de choux, réalisant enfin que France n'était probablement celui à l'origine de cette plaisanterie, si du moins il s'agissait réellement d'une simple blague.
Un verre de vin et une tasse de thé plus tard, les deux hommes choisirent donc d'en discuter plus posément autour de la table du salon, laissant ainsi les deux enfants - voire les deux frères... - jouer ensemble dans la pièce d'à côté.
- Donc... Si je comprends bien ta théorie... ces deux enfants sont les nôtres et sont tous deux nés... dans des choux... ?
- Je sais que ça parait plutôt suspect. Mais la Fée m'a affirmé que c'était possible. Apparemment, c'est une vieille légende, les garçons naissent dans les choux et les filles dans les roses... Un peu comme le conte de la cigogne, tu vois ?
Visiblement, France était sceptique. En même temps, déjà à la base, le jeune homme ne croyait pas vraiment aux amis féeriques d'Angleterre qui, pour lui, étaient plus imaginaires que réels. Alors forcément, croire que ces enfants étaient nés dans des choux, ça dépassait un peu son niveau de compréhension...
- Oui, bien sûr... les garçons naissent dans les choux... après que les parents aient fait des cochonneries dans le lit conjugal ~
- France ! Je suis sérieux ! Le réprimanda Angleterre aussi fermement que possible, non sans rougir au regard rempli de sous-entendus de France. Et de toute façon, peu importe, ce n'est pas le plus important pour l'instant ! Après tout, on a deux enfants sur les bras et il est fort probable que ce soit les nôtres ! Qu'est-ce qu'on doit faire... ?
- Eh bien... J'imagine que ce sont des pays... Donc ils arriveront probablement à s'en sortir, de toute façon, avec ou sans nous...
- Attends, attends ! Tu suggères de les abandonner, c'est ça ?!
- ...Pourquoi pas ? Si ta théorie est juste, ce n'est pas un problème... Nos propres parents nous ont abandonné, eux aussi, lorsqu'on était petits, tu sais...
- Tu te cherches des excuses, lazy frog ! Tu ne veux juste pas prendre tes responsabilités de père ! Coward !
- Qu'est-ce que tu racontes ? Je dis juste...
- NOOOOOON ! Kumijiro !
L'un des enfants venait d'hurler, interrompant immédiatement la conversation mouvementée des adultes. Evidemment, Angleterre se précipita aussitôt vers la pièce adjacente où ils avaient laissés les enfants s'amuser ensemble, inquiet de l'entendre pleurer aussi fort. Apparemment, il s'agissait du petit garçon ramené par France puisqu'il tenait tout contre lui un ours en peluche, sous le regard intrigué de son frère qui ne semblait lui-même pas comprendre ce qui lui arrivait.
- Qu'est-ce qui se passe... ?
- Mommy ! L'ours de Canada est cassé !
- N-Ne me touche pas, tueur d'ours... Se plaignit effectivement le concerné lorsque son frère tendit la main vers lui et vers sa peluche.
- Canada... ?
- Ouais, le gamin que j'ai ramené, intervint France, l'ayant visiblement suivi. Tu n'as pas demander le nom du tien ?
- Maintenant que tu le dis, j'ai oublié de le lui demander...
Soufflant pour montrer combien il le trouvait stupide, France ne fit cependant aucun commentaire, coupé par l'intervention du second bambin. En effet, en voyant la gêne de "sa maman", le petit s'était levé pour se jeter dans ses jambes, tirant sur son pantalon pour attirer l'attention de "ses parents" sur lui.
- Je m'appelle América !
- So cute... Murmura Angleterre, fondant littéralement face au sourire d'América alors que France levait les yeux au ciel.
- M-Maman, mon ours... América a fait mal à mon ours...
- Parce que je suis trop foooort !
S'agenouillant à leur hauteur, Angleterre prit doucement l'ours en peluche de Canada entre ses mains, l'observant sous toutes les coutures pour déterminer l'étendue des dégâts. D'ailleurs, en parlant de couture, l'oreille de la peluche devait être rapidement recousue. Le rembourrage en coton commençait à en sortir, donnant vraiment une apparence misérable au pauvre nounours tout blanc.
- D'accord, je peux peut-être essayer de le... guérir... si tu veux ?
- Maman...
Le petit en avait les larmes aux yeux de reconnaissance. En fait, ses enfants semblaient avoir un regard embué à chaque émotion forte. Sans doute avaient-ils hérité de son regard particulièrement expressif... ?
Partant chercher une aiguille pour pouvoir recoudre l'oreille de Kumijiro, Angleterre préféra ignorer le regard préoccupé de France, appréciant au contraire le rire léger d'América résonnant à ses oreilles, ce dernier s'étant accroché à ses épaules. Bien sûr, France le suivit sans prononcer un seul mot, ignorant Canada qui les regardait pourtant avec de grands yeux, trop inquiet par rapport au comportement déjà très maternel d'Angleterre.
- Qu'est-ce que tu fais, Angleterre ? Tu veux vraiment jouer à la maman ? Ce sont des pays, comme toi et moi. Tu ne peux pas les traiter comme des enfants humains.
- France... Toi et moi... C'est vrai que nous avons grandi sans connaître l'identité de nos parents. Mais eux savent que c'est nous, maintenant. Et je refuse de les abandonner. En fait, je vais faire de mon mieux pour les aider à se débrouiller dans ce monde. Avec ou sans ton aide.
- ...
Étrangement, France ne tarda pas à lui jeter un drôle de regard.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- ...Tu montres déjà tous les signes d'une mère surprotectrice...
- Qu-Quoi ? Mais pas du tout ! N'importe quoi ! Arrête de te moquer de moi, stupid frog ! Arrête, France ! Je t'ai dit d'arrêter, idiot !
Le concerné riait de plus en plus fort maintenant que son compagnon s'échinait à lui ordonner de ne plus le faire, semblant incapable de s'arrêter face à l'expression profondément vexée d'Angleterre qui sentait clairement son malaise grandir avec les éclats de rire du second père de ses enfants.
Et si le britannique finit par dire qu'il valait peut-être mieux attendre simplement que France arrête de se payer sa tête, il fut plus qu'étonné lorsque le petit América se saisit soudainement du bas de l'uniforme de France pour le secouer dans tous les sens avec une force et une vivacité surprenantes, tentant vraisemblablement de défendre bec et ongle sa maman.
- N'ose même plus te moquer encore une fois de Mommy !
- A-América... Ça suffit, lâche-le. Ce n'est pas poli d'attaquer les gens.
- Oui, Mommy...
Relâchant aussitôt son emprise sur les vêtements de France, América partit immédiatement rejoindre les bras de sa mère, blottissant son adorable petite tête blonde contre son cou, juste histoire d'aller y faire un somme entre les bras protecteurs du jeune homme à qui il semblait accorder une confiance aveugle, comme n'importe quel autre petit humain élevé par un parent, finalement.
Et rien qu'en voyant ce petit ange s'endormir entre ses bras, Angleterre sut qu'il avait pris la bonne décision, peu importe ce que pouvait bien en penser France...
