Je commence une série de vignettes, qui pour l'instant est un pairing Hermione/Ginny, bien que ça change toutes les deux vignettes, probablement. Voici donc les deux premières...

Bonne lecture à tous et à toutes ! Les reviews seront grandement acceptées, et je dirais même, attendues !

Vous savez ce qu'il vous reste à faire...

Mademoiselle Pettigrow.


Emotions, sensations et autres chagrins d'amour

Vignette 1


Ce n'est rien de plus qu'un jour strictement normal. Tu es assise sur ce fauteuil, moi sur un autre qui est face à toi. Il n'y a rien d'extraordinaire dans la façon dont tu me regardes, j'ai les yeux fixés sur mon livre.

Je relis sans cesse la même phrase, mes yeux passent d'un extrême à l'autre de la page et je retiens à grand-peine un soupir. Dans combien de temps ce petit manège va-t-il cesser ? C'est la question que je me pose depuis plusieurs mois. J'évite de lever les yeux en ta présence, j'évite tous les contacts avec toi parce que je sais que cela va soulever une somme de sensations que je ne dois pas ressentir quand tu es là, ça me perturbe. Quand ta main touche mon épaule, banalement, j'ai des frissons qui courent de la racine de mes cheveux jusqu'à la pointe des mes orteils et qui irriguent une zone en particulier.

Tu m'excuseras, mais ce n'est pas vraiment…sain. Et quand tes yeux croisent les miens, je ressens ton regard jusqu'au creux du ventre et ça réveille des trucs en moi, comme une colonie de papillons.

Ca paraît parfaitement débile, je sais. Et je ne suis pas réputée comme étant quelqu'un de débile, je te l'accorde !

Je vais monter dans mon dortoir, je crois. Ca me perturbe trop de voir que tu regardes mes mains sur cette page, mains qui tremblent d'être la source d'une attention aussi soutenue.

Un jour, tu me diras que tu m'aimes. Mais pas aujourd'hui…Je dois monter réviser.


Vignette 2


Nous sommes le mercredi 11 février 1997. Je suis en train de me poser bien trop de questions, et je pense que si je ne pose pas tout ça dans cette lettre, Hermione, je vais finir par exploser.

Alors, voilà, c'est mal, ce que j'écris, ce que je ressens jusque dans les tréfonds de mes entrailles, mais à chaque fois que je croise, ne serait-ce que croiser tes yeux me fait un effet bizarre et j'ai envie de te serrer contre moi, de poser ta tête délicatement sur mon épaule, de caresser tes cheveux, deme blottir tout contre toi et de sentir que tu as autant besoin de moi que j'ai besoin de toi.

Non, c'est faux, je n'ai pas besoin de toi. Je suis accro à toi. A ton odeur. A ta peau. A ton souffle qui fait délicatement se soulever ta poitrine et à tes mains distraites, parcourues de petites tâches de rousseur, parcourant tout aussi distraitement les lignes qui s'étalent devant ton regard, alors que tu sais très bien que je te vois. Que je te regarde. Que je te dévore du regard, et je n'ai jamais l'impression d'en avoir assez.

Assise là, ton regard tourné vers la fenêtre, mon cœur coule dans ma poitrine quand je te vois, tes longs cheveux bruns descendant sur tes épaules, tout ton corps m'attirant comme un aimant. Plus fort qu'un aimant. J'ai envie de m'asseoir sur tes genoux, de caresser tes cuisses et de me coller tout contre toi. Je veux sentir tes mouvements contre mon épaule nue, je veux caresser tes hanches et tes fesses dans un lit, sentir ta respiration lourde d'après l'amour.

Te regarder, longuement, caresser tout doucement, du bout du doigt la pulpe de ton front, celle de tes lèvres, effleurer tout aussi doucement tes cils, me plonger dans tes yeux. Et rester là, comme ça, nos corps scellés, nos mains se parcourant aussi doucement que si l'on avait peur de se casser en appuyant trop fort sur nos peaux nues…

Je t'aime…


Voilà, je devrais poster les deux suivantes demain...Ou même aujourd'hui, si vous êtes chanceux.