Pour cette fic-là, je reprends le thème de Jumanji, le jeu vivant et maléfique, pour l'adapter à Fma et à ma sauce. Les persos ne sont pas à moi, sauf ceux qu'on connaît pas. Dites-moi si ça vous plaît.
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Un village d'Amestris, cent ans plus tôt.
Ils s'étaient encore moqués de lui. Bon d'accord il n'était pas très doué en alchimie, mais était-ce une raison ? Sa transmutation d'un pot en fer était toute tordue, soit, seulement il n'en méritait pas pour autant les moqueries des autres élèves. L'adolescent rentra chez lui furieux.
" Je leur montrerais moi ! Je vais devenir le meilleur alchimiste du village, et même du pays ! Je vais créer quelque chose qui les forcera à reconnaître mon talent ! Quelque chose qui les terrifiera !" s'exclama-t-il en claquant la porte de sa chambre.
Sa mère voulut lui remonter le moral, mais il la repoussa sèchement. Le jeune homme attrapa un livre, et commença à étudier. Il n'avait jamais été autant motivé. L'adolescent de quinze ans se mit à étudier intésement, pendant des heures, se couchant tard le soir. Il ne sortait plus, préférant s'exercer. De toutes façons, il n'avait pas d'amis. On le trouvait trop taciturne, un peu inquiétant même. Mais pas méchant. Du moins était-ce l'avis des villageois.
Ses transmutations s'améliorèrent rapidement, faisant ainsi le contentement de son professeur, et attisant la jalousie de ses camarades. Mais le jeune homme s'en moquait. Au contraire, cela l'amusait de voir ceux qui autrefois le narguaient l'envier. Mais il connaissait ce genre de sentiment, et savait à quelles extrémités il pouvait pousser. Aussi apprit-il à se servir de son alchimie pour se défendre.
Et il eut raison. Quelques uns de ces camarades l'agressèrent un jour, et ils le regrettèrent amèrement. Ils se retrouvèrent ainsi avec des mains sur la tête, ou carrément des membres d'animaux. Le temps passa. Le jeune alchimiste devint un génie en la matière, et tous pensaient qu'un brillant avenir l'attendait. Mais ce dernier n'avait pas oublié son objectif principal, ni ce qu'il avait enduré. Quand il se sentit prêt, il décida de mettre son plan à exécution.
" Je sais ce qu'il me faut. Ca va prendre du temps, mais le résultat en vaudra largement la peine." sourit-il.
Il se rendit dans une boutique de jouets. Il avait repéré un jeu qui pouvait convenir à son plan. L'alchimiste l'acheta, et rentra chez lui. Dans le jeu se trouvait un jeu de cartes. Il le regarda un moment, puis les jeta négligemment sur la commode d'à côté. Pendant des jours, il pratiqua son art sur ce jeu inoffensif.
Personne ne savait ce qu'il voulait en faire. Transmuter un jeu de société, quelle étrange idée. Quatre ans passèrent, et tout le monde oublia cette idée saugrenue. Un ancien camarade de classe de l'alchimiste se maria. Celui-ci n'était pas invité, néanmoins il s'arrangea pour déposer un cadeau parmi ceux apportés.
" Tiens regarde ! C'est qui qui nous offre ce truc ?" fit le marié à la fin de la réception.
" Aucune idée, on verra demain mon chéri."
Le marié reposa le jeu de société, et alla se coucher. Le jour suivant, il décida de voir de quoi il retournait avec cette boîte. Il l'ouvrit, et découvrit une pierre émeraude au centre. Elle émit un éclat qui l'hypnotisa. Le marié prit les dés comme un automate, et les jeta. Depuis la cuisine, sa femme entendit un hurlement. Elle se précipita, pour découvrir son mari se faire attaquer par une hydre. La jeune femme hurla à son tour. Le reptile releva deux têtes vers elle et rugit. Puis quand la troisième délaissa sa proie, l'hydre se jeta sur la malheureuse et n'en fit qu'une bouchée.
Au village, ce fut la stupeur la plus complète quand on découvrit le drame. Qu'avait-il donc bien pu se passer ? Et qu'est-ce qui avait attaqué ce couple ? Car les traces de mâchoires sur les cadavres presque entièrement dévorés étaient anormalement grandes. La pierre du jeu brilla à nouveau, et un des policiers se trouvant là se trouva captivé par lui. Dès qu'il put, il embarqua le jeu. Le soir, il le montra à ses enfants, puis décida d'une partie en famille. Moins d'une heure plus tard, des cris perçants retentirent dans toute la maison.
Plus le temps passa, plus les disparitions augmentèrent. Personne ne comprenait ce qui passait. Le village vivait dans la terreur, et la bonne entente qui régnait auparavant s'était transformé en méfiance proche de la paranoïa. Le vrai responsable lui, riait sous cape. Son plan fonctionnait à merveille. Déjà sur la liste des victimes, six de celles qu'il avait visées avaient été atteintes. Le reste était donc des innocents, mais il s'en moquait. Et puis, personne ne songeait lui demander son aide.
La panique et les disparitions de ce village arrivèrent bientôt aux oreilles des autorités du pays.
" Ces disparitions sont vraiment inquiétantes. Et si ça s'étendait à d'autres villages pour ensuite gagner les villes ?" fit un général.
" Nous devons intervenir avant que ça ne se propage. Mais qui allons-nous charger de cette affaire ?" ajouta un autre.
" J'aurais peut-être une idée." dit quelqu'un.
Toutes les têtes se tournèrent vers un général blond aux yeux bleus ciel.
" Je connais une alchimiste très douée. Elle a déjà résolu pas mal de cas étranges. Si vous m'y autorisez, je pourrais lui confier l'affaire."
" Si elle est efficace ... très bien, vous pouvez y aller." acquiesça le généralissime.
Le général en question hocha la tête, et annonça qu'il allait faire préparer un courrier. Trois jours plus tard, une jeune femme arriva au Q.G. Brune aux yeux bleus foncés, les traits fins, les cils ombrant légèrement les paupières, elle était franchement belle. Les militaires se retounèrent sur son passage, et sifflèrent. La brunette n'y fit pas attention. Elle arriva au bureau du général, et toqua à la porte.
" Ah ! Flore. J'attendais ta venue avec impatience." dit le général avec un sourire.
Il lui fit un baisemain, et l'invita à s'asseoir.
" Alors, tu parlais de disparitions dans ta lettre. Si tu m'en disais plus ?" répondit Flore.
" Oui en fait, personne ne comprends ce qui se passe. Les victimes sont toutes dissemblables au possible. Absolument aucun lien, et le coupable ne fait pas de différence entre l'âge, le sexe ou la profession." expliqua le général.
" Pas de lien ? Non ça je n'y crois pas. Les victimes ont toujours un lien entre elles. Il doit être plus subtil qu'on ne pense. Où se situe ce village ?" fit Flore.
" A une trentaine de kilomètre d'ici. Il porte le nom de DeepValley."
" Parfait. Tu me donnera le rapport de police sur ce cas, que je puisse filer."
" Le voici, avec ton billet de train. Bonne chance." répondit le général.
" Merci."
Il regarda la jeune femme s'éloigner, et ne put retenir un soupir.
" Vous devriez vous décider à lui avouer vos sentiments général. Une belle jeune femme comme elle ne reste pas célibataire bien longtemps." intervint une voix masculine.
" Je ne le sais que trop, colonel." répondit le blond.
De son côté, Flore étudiait le rapport de police dans le train. Effectivement, au premier abord aucun lien entre les victimes. Mais Flore avait l'habitude de ce genre de situation, elle ne s'alarma donc pas outre mesure. Elle lut attentivement la description de chaque victime, deux fois.
" Tiens tiens ! A chaque fois un jeu de société a été retrouvé au domicile des victimes. Il a une pierre verte en son centre. Doit pas y en avoir beaucoup de ce genre." se dit-elle.
Ce pouvait être ça le lien. Il faudrait qu'elle se renseigne là-dessus. Flora arriva au village de DeepValley. Pas très animé comme coin. Normal, avec ce qui se passait en ce moment. Les villageois la regardèrent avec étonnement et méfiance. Flore entra dans une auberge pour demander une chambre.
" Si je peux permettre, que venez-vous faire ici ?" demanda l'aubergiste en lui donnant sa clé.
" Le nettoyage." répondit-elle.
Elle monta à sa chambre avant qu'il ne puisse poser d'autres questions. C'était à elle de les poser et non l'inverse. La jeune femme décida de commencer son enquête immédiatement. Son seul indice pour le moment était ce jeu de société.
Pour en savoir un peu plus dessus, il fallait trouver une boutique de jouets. Ce ne fut pas bien dur, il n'y en avait qu'une seule. Flore entra, déclenchant le tintinabulement d'une clochette.
" Que désirez-vous jeune fille ?" demanda la boutiquière.
" Vous avez des jeus de sociétés ?" répondit Flore.
" Oui bien sûr, suivez-moi."
La commercçant la conduisit dans un rayon où s'étalaient toutes sortes de jeu pour la famille. Flore les examina un à un avec soin. Elle trouva effectivement des jeux avec une pierre verte.
" Il a l'air intéressant celui-là. Vous en avez vendu beaucoup ? " interrogea-t-elle.
" Non malheureusement. J'envisage de les supprimer." répondit la vendeuse.
" Ah oui ? Vous en avez vendu si peu que ça ?"
" Un seul exemplaire en cinq ans. C'était à l'alchimiste du coin."
Bingo, pensa Flore. Elle prit un exemplaire du jeu, et retourna à sa chambre. Là, elle ouvrit le jeu avec précaution, et s'assit non loin.
" Ce ne serait quand même pas ça qui tue les gens ? Un jeu de société, c'est un peu gros je trouve. Mais le fait qu'il ait été acheté par un alchimiste change quelque peu les données du problème." pensa-t-elle.
Il se pouvait qu'il ait trafiqué ce jeu. Mais pour quelles raisons ? Flore se dit que jeter un coup d'oeil dans sa maison ne serait pas une mauvaise idée. Restait à trouver cet alchimiste et où il habitait. Suffisait peut-être de poser la question aux autochtones. Flore rangea le jeu, et sortit. En passant près d'une maison, elle remarqua un attroupement.
" Encore un meurtre ! Jusqu'à quand cela va-t-il continuer ?" dit une dame.
" Que font les autorités ?" ajouta son voisin.
" Pardon, excusez-moi !" fit Flore en se frayant un passage.
Elle vit un drap blanc recouvrant un corps, et le fameux posé sur une table. Visiblement on était en train d'y jouer quand le drame s'était produit. Cela confirma les soupçons de la brune. Elle attrapa le poignet d'un policier qui passait près d'elle.
" Il paraît qu'il y a un alchimiste chez vous." dit-elle.
" Oui. Pourquoi ?"
" Vous savez où il habite ? Je devais venir le voir, ce cher vieil ami."
" A l'autre bout du village, une maison en pierre. Maintenant si vous permettez, j'ai un meurtre à élucider." dit le policier en se dégageant.
" Moi aussi. C'est pour ça qu'on m'envoie."
Les autres policiers la regardèrent s'éloigner. Qui était-elle ? Flore se rendit à la maison de l'alchimiste. Doucement, elle s'approcha d'une fenêtre. Personne. Flore fit le tour, et tourna la poignée. Fermée. Qu'à cela ne tienne, elle prit une pince à cheveux et crocheta la serrure. L'alchimiste était absent. Tant mieux. Flore balaya la pièce du regard. Elle remarqua un petit tas sur une étagère.
" Des cartes du jeu ! J'avais vu juste, il a ensorcelé le jeu pour qu'il tue les gens d'ici. Eh bien, je sais comment le contrer maintenant. Le feu par le feu." pensa-t-elle en examinant les cartes.
Flore ressortit de la maisonnette, et rentra chez elle. Vu la dangerosité du jeu, elle allait devoir combattre avec les mêmes armes. Durant des semaines, elle s'enferma dans sa chambre. Les habitants du village l'avaient pratiquement oubliée.
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Au Q.G, le général qui avait contacté la jeune femme relisait une énième fois l'original du rapport de police. Cela faisait six semaines que la brunette enquêtait sur ces meurtres. Il espérait qu'elle allait bien, ça faisait un bout de temps qu'il n'avait pas eu de ses nouvelles.
" Vous devriez rentrer chez vous général Brook."
Le blond leva la tête pour découvrir son colonel à côté de son bureau.
" Non. Pas avant de savoir ce qui se cache derrière tout ça." soupira-t-il.
" Mais Flore est là pour ça."
" Je sais, mais ça fait des jours qu'on a aucune nouvelle, et ça me rends fou d'inquiétude." reprit Brook en s'étirant.
Ses yeux couleur ciel retombèrent sur le rapport. Tout à coup, la lumière se fit. Il retomba en avant d'un bond, et relut rapidement les feuilles.
" Le jeu ... c'est le jeu la clé ! " dit-il.
" Quoi ?" s'étonna le colonel.
" Réservez-moi immédiatement un billet pour ce village ! VITE !"
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Flore aperçut l'alchimiste au marché, devant un étalage de légume.
" Hé l'assassin ! Viens un peu par là qu'on se fasse une partie toi et moi !" s'exclama-t-elle.
Au mot assassin, le silence se fit dans toute la place. L'alchimiste dévisagea celle qui l'interpellait ainsi.
" Qui êtes-vous ?" demanda-t-il.
" Mon nom ne te dirais rien. En revanche, les autorités d'Amestris m'ont envoyée ici pour savoir ce qui se passe." répondit-elle.
" Et de quoi parlez-vous ?" continua-t-il.
" Je parle de CA !" rugit-elle en lançant le jeu devant lui.
Il s'ouvrit, révélant son coeur en émeraude.
" Tu dois être particulièrement doué pour être arrivé à rendre ce jeu vivant." reprit-elle.
L'alchimiste eut un fin sourire :
" Vous êtes très intelligente."
" Ce jeu était le seul lien entre toutes les victimes. Et on en a vendu qu'un seul exemplaire. A toi. C'était il a cinq ans." continua Flore.
Le bruit avait reprit autour, mais c'était les commentaires étonnés des gens.
" En effet, c'et moi qui transmuté ce jeu. Pour qu'il montre à tous mon talent, qui n'a pas toujours été reconnu. Sa pierre envoûte qui la regarde. Mais vous m'avez découvert, et je dois ..." dit-il.
La pierre émeraude s'illumina, un halo jaillit et une hydre sortit du jeu.
" ... changer de méthode !" s'exclama-t-il les mains levées.
Les gens crièrent puis s'enfuirent. Flore ne bougea pas d'un cil, et eut même un sourire. Elle sortit quelque chose de sous sa cape.
" T'as oublié un léger détail mon gars. Ce jeu fournissait de quoi vaincre tes monstres." révéla-t-elle en brandissant une carte entre ses doigts.
Elle lança la carte, qui libéra un chevalier épée au clair. Il se précipita vers l'hydre. Le combat fut titanesque, mais le chevalier parvint à trancher els trois têtes, puis à planter son épée dans le coeur de la bête. L'hydre disparut, suivie peu après par le chevalier.
" Tu as trouvé comment transmuter les cartes !" fit le maître du jeu.
" Exact. Il est temps de finir la partie." répliqua Flore.
Furieux, l'alchimiste fit sortir plusieurs des monstres qui avaient tués des villageois. Flore libéra les cartes correspondantes, qui se chargèrent des monstres. Pour sa part, elle attaqua l'alchimiste. Le marché se faisait ravager par la bataille. Heureusement, les gens s'étaient enfuis. Les monstres disparaissaient grâce aux cartes. Cela n'empêcha pas le créateur du jeu maudit d'en transmuter de nouveaux, comme cet énorme loup aux dents de sabre.
" Il n'existe pas de carte pour le combattre celui-là !" s'exclama l'alchimiste.
" Ca se voit que t'as pas l'habitude du combat toi !" riposta Flore en transmutant un fauve en pierre.
" Grrrr !" fit son adversaire en voyant son monstre se faire ratiboiser.
" Tu n'arriveras à rien maintenant ! La partie est terminée !" s'écria Flore.
Elle était arrivée près du jeu. Elle fit apparaître un cercle de transmutation autour. Des éclairs jaillirent, et une énorme main verte sortit du jeu pour attraper l'alchimiste.
" Lâche-moi ! Je suis le créateur du jeu, tu dois m'obéir !"
La transmutation demandait beaucoup d'énergie à Flore. La main qu'elle avait créée entraîna son adversaire vers le coeur émeraude. Ce dernier comprit ce qu'elle était en train de faire.
" NOOOON ! "
Il se faisait absobrer à l'intérieur de son propre piège. Bientôt il disparut entièrement dedans. Le cercle de Flore disparut. Elle était épuisée.
" FLORE ! FLOOORE !" entendit-elle.
Elle s'affala sur le côté, inconsciente. Brook se précipita vers elle et la prit dans ses bras.
" Flore ! Je t'en supplie réveille-toi ! Je t'interdis de me laisser tout seul t'entends! Alors ouvre les yeux, tu dois vivre, t'as vraiment aucune idée d'à quel point je t'aime ! FLORE !" s'exclama-t-il.
" Venez général ! Il faut l'emmener chez un médecin." dit son colonel.
Brook se releva, et porta la jeune femme. Les villageois l'escortèrent lui et le colonel jusque chez le docteur. Tous savaient qu'elle venait de les délivrer de leur cauchemar. Le médecin l'ausculta des pieds à la tête, et décréta qu'elle avait seulement besoin de repos. Brook soupira de soulagement, et décida de rester auprès d'elle jusqu'à son réveil. Flore reprit connaissance en fin de journée.
" Hé ! Comment ça va ?" demanda le blond.
" Général Brook ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ?" répondit-elle.
" Je suis venu quand j'ai compris que le jeu était le lien entre toutes les victimes. Mais tu l'avais déjà compris." sourit-il.
" Dis tout de suite que je fais mal mon boulot ! A propos, il est où ce fichu jeu ?"
" Là. Il s'est refermé tout seul et on n'arrive plus à l'ouvrir." répondit Brook en regardant sur le côté.
" Et il vaudrait mieux qu'il ne s'ouvre plus jamais."
Flore se redressa, puis se leva.
" Mais qu'est-ce que tu fais ? Tu as besoin de repos !" s'exclama le général en s'approchant.
" Tout va bien. J'ai encore une dernière chose à faire." répondit la brunette.
Elle prit le jeu, et sortit. Les villageois furent heureux de la revoir sur pieds. Flore leur rendit leurs sourires, puis entra à son auberge. Brook l'attendit en bas. Quelques minutes plus tard, elle redescendit avec un journal. Flore se rendit dans une forêt à l'écart du village, et entra dans une grotte. Elle y enterra le jeu et son journal.
" L'histoire est peut-être finie pour le moment, mais je préfère prendre des précautions." se dit-elle en se relevant.
Elle rejoignit le général dehors, et elle calfeutra l'entrée de la grotte.
" En espérant que personne ne la trouvera, autrement cette ou ces personnes courront un grand danger." dit-elle une main sur la pierre.
Flore et le général s'éloignèrent, pour retourner au village.
