Bonjour à tous :)

Cet O.S a été écrit dans le cadre de la nuit du FoF, avec comme thème « Asile ».


Un Asile. Qu'est-ce que c'est ? Un hôpital psychiatrique ? Tu es proche. C'est un lieu où tu enfermes toute la folie d'un siècle, qui menace de se diluer dans un monde trop instable. En un temps de guerre par exemple ? Parfaite occasion.

Alors, les voilà tous en tas, compressés les uns sur les autres dans ce 12 square Grimmaurd qui pue l'enfer et la moisissure. Avec ces tableaux, portraits d'ancêtres eux aussi marginaux, qui exècrent l'humanité entière, criant leur désespoir aux yeux et aux oreilles des pauvres habitants. Ces toiles souffrent le martyre de l'invasion, de l'agression du Spleen au plus profond de leurs souvenirs.

Seulement, cette maison de démence, eh bien, elle était vivante. Vivante oui, et rien ne pourrait lui retirer ça. Ni les désillusions passagères, ni les trahisons, ni même les morts trop nombreux. Car ces corps humains qui s'entassaient dans cette demeure sinistre, c'était bien ça qui créait la chaleur propre à l'homme et qui leur permettait de survivre.

Pendant les mois d'hiver qui suivirent, où le moral était alors au plus bas, un petit groupe de personnes résistaient à leur manière. Pas seulement en menant des actions de combat, élaborant des stratégies toujours plus illuminatrices ou recrutant d'autres clandestins de nuit. Ils accueillaient également toute âme perdue ou en danger, sans ne rien demander d'autre en retour que leur solidarité. Et puis, finalement, il y avait ces fêtes. Ou Nuits Debout si vous voulez. Pas celles là non. Mais similairement.

Des nuits où ils refaisaient le monde, n'acceptant plus la passivité. Des nuits où ils dansaient, criaient, s'embrassaient trouvant ainsi refuge dans l'action commune. Cette effervescence qui les gagnait, cette ferveur qui envahissait la pièce, transformait enfin un asile de fous en un paradis peuplé d'anges.

Comprends-tu mieux maintenant tout cela ? Non ? Alors, c'est que tu es trop normal. Ne le prend pas mal. Ne le prend pas bien non plus. Ne sens-tu pas la brume qui t'envahis constamment ?

Un exemple, pour ton esprit trop scientifique. En ce Xème jour, du Xème mois, de l'année X, différents personnages s'unissaient alors.
Tonks, les cheveux d'une teinte rouge flash/pétante/tomate/sang –celui de la révolte– tournoyant sur une table chancelante.
Sirius, serrant dans ses bras Remus, pour ne plus qu'il parte jamais.
Molly, les joues rosées, essuyant d'une main tremblante une larme de joie des retrouvailles toujours intense en émotions.
Arthur, fier d'être le propriétaire de la nouvelle chaîne hifi offerte par un de ses collègues au travail, qui diffusait la musique dans toute la salle.
Les jumeaux (Fred et George, Gred et Feorge), généreux hôtes de la soirée, faisant le tour de tables pour s'enquérir du succès de cette nuit. Et trouver par la même occasion trouver une ou deux filles pour la finir en beauté…
Aberforth, une bouteille de whisky pur feu dans chaque main, allongé sur un fauteuil, son regard brillant dirigé vers les flammes émises par le feu de cheminé.
X, …
XX, …
XXX, …


Tu veux la suite de la liste d'invités ? Bon, je te la joins en pdf (héhé oui, je suis folle aussi, pourquoi aurais-je écris sur un asile sans cela ? Et par ailleurs, fanfiction est également un bon lieu de refuge de la vie quotidienne, non ?).

Voilà :) N'hésite pas à commenter ^^