Pairing : 'Suis pas sure qu'il y ai de la romance…Et pis, 'suis pas sure des couple en eux-même…

Rating : K+

Disclaimer : …Rien à dire que vous ne connaissiez pas déjà.

Pauvres, pauvres garçons…

Chapitre 1

Quand Cho Hakkai faisait quelque chose, il le faisait vite et bien.

On pouvait le deviner ne serais-ce qu'à ses techniques de combat. Les stomates qu'il créait entre ses mains avant de les balancer sur ses ennemis étaient rapides et fulgurantes.

Attaques lumières, c'était le cas de le dire.

Et ce n'était pas plus mal. Vu l'équipe dans laquelle il était, c'était plutôt bien d'avoir une personne comme ça. Résultat, c'était lui qui s'occupait d'une grande partie des tâches de la vie quotidienne du petit groupe si (peu) soudé.

Il cuisinait vite et bien, il faisait le ménage vite et bien, etc etc...

Et il se levait vite et bien.

Enfin, à entendre par là qu'il était toujours le premier debout, le teint frais comme la rose du matin encore perlée de rosée et le sourire éclatant de blancheur, sans même qu'il se serve de Colgate dentifrice spécial blancheur et fraîcheur.

Mais ce matin-là…

Ce fut rude.

Quand il ouvrit avec difficulté les yeux, Sanzo était déjà levé et le regardait de haut. Hakkai se redressa tant bien que mal dans son lit et se frotta le front.

Il fit un misérable sourire à son compagnon et murmura une excuse, il devait avoir mal dormi, désolé, oui, il se dépêchait, Gojô et Gokû était déjà levé ? Ah oui ? Ah là là, oui, il se lève, il ne faut pas s'inquiéter…

Le brun tira les couvertures, et posa ses deux pieds par terre.

Les deux autre voyageurs entrèrent dans la pièce au moment même où l'ex-humain amorçait le geste de se lever.

Ils purent ainsi voir le superbe vertige dont Hakkai fut pris et le virent avec effarement retomber sur le lit, en travers du matelas.

On se pencha au-dessus du brun.

C'était le conducteur, tout de même, et il serait embêtant qu'il ne puisse pas remplir sa fonction.

On le mira avec de grands yeux.

Il semblait bien mal en point, pauvre de lui, des gouttes de sueurs ruisselaient sur son visage, ses sourcils étaient froncés en trace de souffrance et il haletait, le souffle court.

Certes, si les trois autres hommes avaient été d'horrible pervers, ils se seraient mis à saigner du nez illico, l'expression qu'arborait là leur compagnon étant si équivoque.

Mais l'heure n'était pas aux plaisanteries.

On appela un médecin, l'ancien humain incapable de bouger.

Le médecin arriva quelques minutes plus tard.

C'était une jeune fille aux cheveux noirs et aux yeux rouges, la cigarette coincée entre les dents, chaîne à la ceinture et anneaux aux oreilles, bas rayés noirs et rouges, jupe écossaise avec moult épingle à nourrice, boots du genre « t'auras-beau-me-sauter-à-pieds-joint-sur-les-orteils-je-ne-sentirais-rien », bustier à crans noir, blouson de cuir rouge vif piqué de badges et collier ras-du-cou style ceinture de cuir.

Bref, elle avait l'air de tout, sauf un membre de sa profession.

La seule chose qui en témoignait, c'était sa mallette (customisée par ses soins, apparemment).

En ouvrant la porte, Gojô cru d'abord que c'était une jeune fille égarée qu'il commença à draguer. Mais il reçu comme réponse un glacial : « Si c'est vous le malade, vous allez apparemment beaucoup mieux.

-Hein ?...Attends…C'est toi le médecin ?...

-Nan, 'suis le saint seigneur du mont fraise des bois. » Répondit-elle avec un sourire méchant. Elle entra dans la chambre en bousculant le kappa. En apercevant Hakkai dans son lit, elle écrasa sa cigarette sur sa semelle et posa sa mallette sur la table avant de retirer son blouson. Elle s'approcha du lit avec deux ou trois instruments de torture, euh, d'auscultation, au temps pour moi (Oui, ça s'écrit comme ça).

Hakkai entrouvrit les yeux et se demanda si c'était ça, l'Ange de la mort.

« Comment vous sentez vous ? »

Apparemment, ce n'était pas elle. Du moins, pas tout de suite.

« Fatigué…

-Je vois. » Elle lui prit son pouls, assisse sur une chaise au bord du lit, sous le regard pesant des trois amis derrière elle. Puis se pencha un peu au-dessus de demander au brun : « Vous avez la gorge prise, le nez, ou les sinus ?

-N-non…

-Mal à la tête ou au ventre ?

-Non plus…J'ai juste…Je suis juste très fatigué.

-Bon. » Elle tâta tout de même le cou du stomaticien qui ne broncha pas. Après quelques rapides vérifications, elle se leva et rangea son matériel.

« Alors ? » demanda Sanzo en se décollant du mur.

La docteur tourna son regard sanglant vers le bonze et répondit avec un sourire qui en disait long : « Surmenage. »

Petit silence.

Une seule question trottait dans les trois esprit devant la scientifique : surmenage de quoi ?

La médecin vint au secours de leur pauvres cerveaux qui commençaient sérieusement à chauffer sous leurs crânes. « Il en fait trop, c'est tout. Il s'occupe de trop de choses ménagères à la fois, laissez-le respirer. Oui, vous, pas la peine de me regarder comme ça. En tout cas, repos absolu. Si je le vois dans la rue durant la semaine qui suit, je viens vous enfoncer une sonde gastrique dans le cul. Laissez- moi vous dire que ça fait déjà très mal à son emplacement naturel, alors… »

Devant une telle menace si horrible, ils ne purent que hocher la tête.

Même le moine n'en menait pas très large.

La jeune fille opina du chef avec entendement, puis accepta la carte bleue que lui tendait le bonze. Elle régla le montant de sa consultation et repartit en lançant un petit au revoir à la cantonade.

Silence dans la chambre.

Yeux fixés sur le malade.

Evidemment, la première chose à laquelle avait pensé Sanzo, c'était de continuer le périple vers l'ouest en mettant Hakkai à l'arrière de la voiture et en le laissant se reposer.

Mais la perspective de se retrouver avec une sonde gastrique, initialement conçue à passer dans la gorge jusqu'à l'estomac, dans le derrière ne l'enchantait que très peu.

« Tch. » Le moine plaça une cigarette entre ses lèvres et allait allumer son briquet lorsque la porte se rouvrit avec fracas. La médecin se planta sur le seuil et pointant du doigt le blond : « Et on ne fume pas ! »

Elle repartit en claquant la porte.

Cette semaine allait être dure.

Très dure.

À suivre…

Vive les médecins tarés, ha ha ! Je l'ai fait en dessin, quand j'ai dit à ma copine Mini-fée que c'était une docteur, elle m'a regardé avec une drôle de tête…Mais pourquoi donc ?

Bref, envoyez des reviews pour soutenir ces quatre pauvres bishôs qui vont passer une semaine difficile !