La cagoule
C'était une journée normale au repaire de l'Akatsuki, et chacun vaquait à ses tâches habituelles.
Dans son atelier, Deidara s'amusait avec ses sculptures. Il essayait de perfectionner son art, quand soudain… Tobi entra dans la pièce.
« Bonjour sempai! » dit-il de sa voix aiguë habituelle.
Deidara ne lui répondit pas, trop concentrer sur son œuvre. S'il avait vu son partenaire, il aurait remarqué qu'il portait quelque chose de différent aujourd'hui. Mais il n'en fit rien. En chantonnant joyeusement, Tobi alla s'asseoir sur son lit et commença à lire ses bandes dessinées préférés.
« T'en as pas assez de ses ramassis de bêtises? » fit Deidara sans se retourner. « Ce ne sont même pas des vrais livres, comment veux-tu devenir plus intelligent si tu continues de lire ses sottises. »
Il eut un moment de silence auquel Deidara s'accoutuma très vite, puis il sentit une main l'agripper par le collet tellement rapidement qu'il ne put réagir.
« Ce ne sont PAS des bêtises. » lui répondit un Tobi très proche de son espace vitale et très menaçant. Il le laissa ensuite par terre et retournant lire sa bd.
Deidara demeura figé au sol pendant un long moment. Est-ce qu'il avait vu ce qu'il avait cru voir? Les déchirures sur son collet le prouvaient bien.
« …Tobi? »
« Sempai? »
« Mais… qu'est-ce que… tu… » déguillait-il.
Puis il reprit ses esprits. Il s'agissait bien de Tobi, quand même.
« Non…rien. Laisses. »
Tobi se leva alors et alla à sa rencontre. « Mon pauvre sempai. Mais qu'est-ce qui vous ait arrivé? Vous êtes tous froissé et on dirait que vous avez vu un fantôme! »
« Un fantôme…héhé… »
« Tenez que je vous aider à vous relever. »
« Ne me touche pas, Tobi. »
Il y eut alors un autre un silence. Puis cette fois Deidara ne toucha plus le sol; il lévitait à l'aide de son ami qui le tenait solidement par le collet.
« Écoutes bien le petit blondinet; je fais ce que je veux, quand je veux, et si je décide de te relever, alors je te relève!! »
Puis il le déposa au sol. « Tiens. Comme ça tout le monde est content. »
Cette fois-ci, Deidara était certain qu'il ne rêvait pas. Tobi était dangereux –ou essayait de l'être. Il fallait qu'il remette les pendules à l'heure.
Reprenant contenance, le blond pointa un doigt menaçant vers son partenaire et cria : « Je ne sais pas à quoi tu joues, mais si tu continues comme ça, ce sera mort par explosion! »
« Pourquoi vous êtes fâché sempai? »
Deidara cligna plusieurs fois des yeux avant d'abaisser son doigt vengeur. Il s'assoya ensuite sur une chaise et prit une grande respiration. Peut-être qu'il devenait fou.
Puis Tobi le regarda intensément, et Deidara jurerait avoir vu une lueur rouge sortir du trou de son masque.
« Avant que tu ne puisse me faire quoique ce soit, Deidara-sempai, je te promets que j'aurai eus le temps de t'attacher à un arbre… »
« Un arbre? »
« … de t'arracher tes intestin… »
« Mes quoi? »
« … et de te les faire manger. »
Le blond ravala sa salive avec difficulté avant de tenter une sortie discrète par la porte.
« Sempai? Vous êtes tout pâle! Est-ce que vous êtes malade? »
Doucement, Tobi s'approcha de son sempai en tendant les bras pour lui faire un câlin comme il avait l'habitude de le faire. Contrairement aux autres fois ou Deidara le repoussait ou roulait des yeux, celui-ci s'enfuit en hurlant comme jamais auparavant.
« Sempai?... Est-ce que Tobi a été un mauvais garçon…………………………éhéhéhéhé. »
