Voili voilou, ma première fan fic, soyez indulgents, j'ai fait tout mon possible sur la qualité d'écriture et l'orthographe... :) évidemment c'est pas terrible terrible, mais bon, votre avis m'intéresse.

Rien ne m'appartient, tout est à Stephenie Meyer, excepté le personnage de Lucy qui à moi (muahahaha :p)

Sur ce, Bonne lecture :)

Chapitre I

Lorsque je me décidais enfin à ouvrir les yeux, il devait bien être 17 Heures. Non pas que j'eu dormis – j'en étais incapable- mais je venais de passer un très long moment à réfléchir.

Je me levais du fauteuil où j'étais installée et regardais par la fenêtre. Il pleuvait. Ce n'était pas une surprise ici. Il pleuvait très souvent ; et c'était tant mieux pour nous tous.

Mon statut « particulier » n'était pas la seule raison de mon attachement pour la pluie. Même avant ma transformation, je l'appréciais. Cela faisait d'ailleurs partie des seules choses dont je me souvenais par moi-même. Le bruit agréable de l'eau sur les toits. Je me rappelais de ça. Ca, et le trapèze. Avant ma transformation, j'étais dans une école de cirque et depuis quelques années, je m'étais spécialisée dans le trapèze volant. Un soir lors d'une répétition en extérieure, j'ai raté un lâché, à 15 mètres au-dessus du sol. A cette hauteur et en mouvement, le filet de sécurité ne sert pas à grand chose. J'allais m'écraser contre les filins métalliques qui maintenaient la structure des trapèzes.

Je sombrais dans le coma, plusieurs côtes et membres cassés. J'avais presque 16 ans.

C'est Bella qui m'a transformée, Edward m'a raconté. A l'époque j'étais en pensionnat à l'école de cirque, et en foyer pendant les vacances. Je n'avais pas d'amis. Plus de famille depuis des années. Sauf Edward et Bella, que j'avais rencontré quelques temps auparavant, sans savoir ce qu'ils étaient réellement. Aussi lorsque Carlisle Cullen, médecin de renom vint annoncer que mon coma était irréversible, qu'il n'y avait rien à espérer, personne ne broncha. Seuls deux de mes anciens camarades de classe vinrent me voir à l'hôpital. Mes coéquipiers de trapèze. Mais il vinrent plus par politesse que par affection. Après concertation avec Edward, Bella et les autres, Carlisle me fit transférer de l'hôpital de Seattle à celui de Forks. Il fit croire à ma mort sans trop de difficultés et m'emmena à la grande maison blanche. Etonnement et bien heureusement pour moi, je ne gardais pas de souvenirs de ma transformation. Excepté celui de mon dernier battement de cœur.

Une semaine plus tard, je revivais. Le mot est-il le bon ? J'étais devenue un vampire assoiffé de sang humain. Mes presque seize ans figés pour l'éternité.

Bien sur, tout les événements antérieur à mon « réveil » m'ont été racontés par Edward et Bella. Ils se sont renseignés sur tout ce qu'ils pouvaient me concernant. Et ils ont presque tout trouvés. Sauf sur mes parents. Ma famille. Il n'y avait rien, et du temps où j'aurai peut être pu leur en parler, je n'avais rien dit. Ils tenaient absolument à ce que je me souvienne de ma vie d'avant, ma vie humaine. Ils m'ont tout dit. Tout sauf la pluie, et la sensation merveilleuse de voler que le trapèze apportait. D'autre chose également m'étaient revenues d'elles même… Plus intimes, plus sombres.

Je traversais l'immense pièce qui me tenait lieu de chambre, depuis bientôt presque deux ans maintenant. J'allais allumer la superbe chaîne qu'Emmett m'avait offerte, et prenait un cd. Placebo, without you I'm nothing. Je mettais Pure Morning.

En m'approchant à nouveau de la vitre, j'y vis mon visage plus nettement que d'habitude, surement à cause de la luminosité extérieure très faible. Mes cheveux étaient long, noirs, souple. Mes yeux bruns ; dorés ces temps-ci : je n'avais pas soif. Mes sourcils étaient noirs et épais, mon nez fins et mes lèvres plutôt charnues. Ma peau, comme celle de tous les miens était d'une blancheur inhabituelle.

C'était la première fois depuis longtemps que je détaillais ainsi mon reflet. Je n'arrivais pas à m'en contenter. Je ne cherchais pas à me trouver resplendissante, je l'était forcément aux yeux des autres, étant donnée ma nature. Je me voulais moi-même, intègre. Quelque chose chez moi clochait. Cela faisait sept ans. Sept ans que je n'avais plus de raisons d'être malheureuse. Mon mal être passé était ancré dans ma mémoire pour la simple et bonne raison qu'il m'avait suivit dans ma nouvelle vie. A présent j'avais une famille. J'avais toutes les possibilités d'être heureuse dans cette vie si particulière. Mais pourtant quelque chose n'allait pas. Il y'a avait une fausse note dans la partition de mon destin.

Emmett frappa à ma porte et entra aussitôt. Il savait très bien que je l'avais vu arriver. J'avais en effet le pouvoir de moduler mes sens à volonté, particulièrement ma vue et mon ouïe. Ainsi je pouvais écouter aux portes, voir à travers celles-ci, ou au travers des vêtements…() En réalité ce pouvoir m'étais particulièrement utile pour la chasse. Et éventuellement, la traque.

« -Alors Lucy, on déprime encore sur fond de rock mièvre ?

-C'est la guerre que tu cherches ! Tu ne devrais pas te comporter de la sorte envers ta nièce tu sais ? » lui rétorquais-je mi-fâchée, mi-amusée.

« -Oh, oh ! Serais tu en train de me défier ? » Un éclair d'excitation passa dans son regard.

« -C'est possible en effet. » répondis-je sur un ton désintéressé.

« -Sur quel tableau désir tu jouer ?

-Mmh… La semaine dernière nous avons déjà fait la musique, la vitesse, la bataille de boue…

-Bataille de boue que j'ai remportée haut la main !

-Certes, mais n'oublie pas qu'au Blind test je t'ai littéralement coiffé au poteau. De même pour la vitesse d'ailleurs. Tu es peut être fort mais tu reste un véritable escargot ! »

Silence.

« -Bien, disons une lutte à mains nues alors ? » le relançais-je.

« -A dents nues tu veux dire. » Il jubilait. Mal-grès ma jeunesse, j'étais un adversaire de taille. Cependant la victoire d'Emmett était évidente. En matière de force physique, il restait inégalable.

« -Entendu. Disons, la nuit prochaine, trois heures dans le grand champs ?

-Ca me va. Maintenant, je te conseille vivement d'aller rejoindre Rosalie. Elle s'impatiente depuis un certain temps dans le couloir du premier. Et elle pense si fort que je peux presque entendre son agacement. »

Emmett se mit à rire.

« -Allez, à plus 'chère nièce'. » Et il m'ébouriffa les cheveux en riant. Il savait que je détestais ça.

A peine était-il sortit que Jasper entra. Il s'arrêta sur le pas de la porte.

« -Je ne comprendrais jamais comment tu fais pour déranger ta chambre aussi vite. » Il me sourit et marcha directement vers la chaine. Il arrêta Placebo et mit un cd de Janis Joplin. C'est qu'il avait bon goût pour quelqu'un né au 19e siècle ! Il s'assit sur le canapé et prit un livre. Nous n'avions pas besoin de parler. Sa seule présence suffisait à m'apaiser. Ce qui était dû en grande partie à son pouvoir, je pouvais le ressentir, mais également à la confiance qui s'était installée entre nous durant ces sept ans. Jasper était un peu pour moi ce qu'Alice était à Bella. Il venait souvent me tenir compagnie en silence. Particulièrement lorsque Edward et Bella s'absentaient.

Je regardais dehors. La pluie dégoulinais sur mon installation de trapèzes volants. Je m'y remettais doucement mais surement. Chaque jour un peu plus. Mes nouvelles capacités physique m'y aidant énormément. Les jours où ils pleuvait je me contentais du trapèze fixe que Carlisle m'avait installé dans la chambre.

J'avais pour projet de pouvoir un jour enseigner le trapèze à des humains. Mais pour l'instant il était bien trop tôt. Moralement parlant, je n'en avais aucune envie mais risquait bien trop de goûter au sang humain. La tache était tout de même bien plus simple pour moi qu'elle ne l'avait été pour Jasper par exemple. En effet, je n'avais jamais touché à du sang humain. Je n'avais même jamais été en contacte direct avec eux depuis ma transformation. Et j'avais, dès le début, entrainé mon odorat à se restreindre lorsqu'un humain était à moins de deux kilomètres de distance. Cependant toute la famille et particulièrement Edward et Bella, avait veillée à mon apprentissage de la « compassion » et du « végétarianisme ». Bella elle-même n'avait jamais goûté un autre sang humain que le mien. Elle était comme ma mère.

C'était déjà le cas avant mon accident d'ailleurs. Mais je ne voulais plus y repenser pour l'instant. Je devais me consacrer à ma vie actuelle.

« -Jasper ? » Je me détournais enfin de la vitre. Il n'eut pas besoin de lever la tête, je savais que j'avais toute son attention.

« -Alice a t'elle vu quelque chose sur Edward et Bella ? » Il ne releva pas le nez de son livre.

« -Peut-être.

-QUOI ! Et personne ne m'a rien dit !

-Il n'y a rien dire. Je t'ai répondu peut être. » Il arborait un sourire narquois, tout en continuant de lire. Je me calmais aussi vite que je m'étais animée. Jasper leva la tête de son livre. Je ne le regardais pas. J'écoutais. Et il le savait.

«- ILS ARRIVENT ! » Jasper souriait.

« -Tu le savais hein ! Triple idiot ? » Je ne lui laissai pas le temps de répondre et me précipitais en bas, alors qu'il continuait de s'esclaffer. Je m'arrêtais dans le salon où Esmé et Carlisle discutaient. Carlisle ouvrit de grand yeux devant mon visage rayonnant. Esmé fut moins longue à la détente.

« -Ils arrivent n'est-ce pas ? » demanda t'elle avec douceur.

J'acquiesçais de la tête et sans plus attendre me précipitais sous la pluie. Ils étaient encore à quelques kilomètres. Cinq tout au plus. Mais Edward roulait vite et, dans cette immense forêt, personne ne risquait de m'apercevoir. Je courais, courais de plus en plus vite, et ne m'arrêtais qu'une fois arrivée au petit pont de pierre qui marquait la fin de notre territoire, dans cette direction tout du moins. Edward m'interdisait formellement de dépasser ce pont. Pour l'instant en tout cas. Je respectais sagement cette décision. Après tout, j'avais tout de même fait déménager la famille de Forks à Åbenrå en Europe. Esmé avait trouvé cet immense domaine avec une maison encore plus belle et impressionnante que celle de Forks. Et ils avaient fait tout cela en grande partie pour moi. Je pouvais bien respecter quelques petites règles.

Arrêtée près du pont, j'écoutais. Ils approchaient, un kilomètre cinq. Je les voyaient, la petite volvo de Bella fonçait à toute allure entre les petits bois qui bordaient la route sinueuse. Quelques minutes plus tard ils étaient là, Edward arrêtant en douceur la voiture à mes côtés. Il baissa sa vitre.

« -Alors Lucy, cette semaine de liberté sans nous ?

-Si tu me laisse me mettre au sec dans cette voiture je pourrai peut être daigner répondre à ta question. » Bella sourit. J'ouvris la portière arrière et m'installais. M'égouttant déjà sur les sièges.

« -Quand tu aura finis d'utiliser mes sièges arrières en tant qu'éponges, j'apprécierai grandement que tu répondes à ma question mademoiselle l'impatiente. »

Bella intervint avant la tempête.

« -Pour commencer Edward, ce n'est pas ta voiture mais la mienne. Ensuite tu aurais pu remarquer –par exemple- que si Lucy est si trempée, c'est qu'elle nous a attendu relativement longtemps, ce qui premièrement est plutôt gratifiant pour notre Ego ; et secondement prouve qu'elle progresse à une vitesse fulgurante en matière d'audition et de visibilité.

-Merci. » Concluais-je simplement. J'étais vraiment heureuse qu'ils soient revenus, même si je n'étais pas particulièrement démonstrative, Edward le lisait dans ma tête, et Bella le ressentais. Ils ne fallait pas briser cet instant précieux, Bella l'avait bien compris ; j'étais trop impulsive. Si toute la famille savait que je riais facilement tout le monde savait aussi qu'il était très rare que je sois réellement heureuse. La joie était mon pain quotidien, mais elle s'accompagnait de mon éternelle tristesse. Le bonheur lui était extrêmement plus rare. Je chassais ces pensées trop quotidiennes et trop sombres, et rompais le silence.

« -Alors cette traque au méchant vampire ?

-Et bien la Thaïlande est un très beau pays, il faudra que je t'y emmène.

-Ce n'est pas la question que je t'ai posée Edward. »

Silence à nouveau. Bella soupira.

« -Monsieur le traqueur expérimenté a honte.

-Hé hé hé, voilà qui m'étonne, que s'est-il passé ? »

Ma question resta une fois de plus perchée dans le silence.

« -J'ai commis une erreur en effet. Je n'ai pas suffisamment écouté Bella.

-Plus que de la honte, c'est de la fierté dont tu es victime ! » Constatais-je en riant.

Bella leva les yeux aux ciel.

« -Je vais t'expliquer puisque Monsieur se morfond dans le remord.

Bon, comme tu le sais nous poursuivions une certaine Alexia ; la tueuse brouillai très bien les pistes pour tout dire. Je l'ai cependant croisée par hasard sur un marché. Je n'ai pas fait le lien immédiatement bien que j'avais saisi qu'elle n'était pas humaine. (NdA : oui elle est un peu longue à la détente ) Elle a soudainement disparue –en pleine foule humaine ! - pour réapparaitre en quelques secondes derrière moi. Elle m'as dit « cours toujours toi et ton beau vampire, je suis la plus rapide » et elle a de nouveau disparue. Edward est immédiatement arrivé, sentant son odeur, et nous nous sommes remis en chasse. Il a soutenu qu'elle se dirigeait vers la Mer, vers Phuket. Mais j'ai soudainement été prise de vertige. J'ai ressentis ses émotions : l'erreur, le doute, Elle jouait au bluff, tentait de se cacher. En fait elle avait peur de nous et ne savait pas où fuir. Elle attendait de voir nos déplacements j'en étais persuadée. Cependant Edward restait convaincu qu'elle allait prendre vers le sud, et il affirmait que mon sens intuitif était encore trop instable. J'ai tenté de discuter mais nous avions peu de temps. Nous sommes donc partis vers la mer.

-Je parie qu'elle est allée vers les montagnes quand elle a saisi vos intentions !

-Exact. » bougonna Edward.

"-Erreur de débutant Ed' ! » je riais aux éclats « -Ca arrive même au meilleurs tu sais.

-Oui enfin dans les 3 jours que je nous ai fait perdre, elle a assassiné sept humains.

-Mince.

-Finalement nous avons pris vers les montagnes, nous avons retrouvée sa trace en quelques heures une fois sur place.

-Elle était isolée, à partir de là, il a été facile de la neutraliser. » conclut Edward.

Nous étions arrivés. La pluie avait cessée. Alors que nous entrions rejoindre les autres, Bella me question sur ma semaine.

« -Tu as trouvé à t'occuper ?

-J'ai lu beaucoup, j'ai étudié un peu aussi.

-Quoi donc ? » s'enquit soudainement Edward

-La philosophie : Nietzche, Socrate…

-Bien. Alors ?

-Instructif évidemment, intéressant même parfois. A part ça j'ai fait pas mal de challenge avec Emmett et puis du trapèze… j'ai réfléchis aussi.

-Je ne te demande pas à quoi.

-Effectivement, merci Bella. » Le débat était clos. Edward était déjà en grande discussion avec Carlisle et Esmé. Bella s'inquiétait d'Alice et Jasper, et Emmett projetait une balade avec Rosalie.

Je montais donc m'isoler dans ma chambre. J'aurai voulu dormir. C'était bien là une chose dont l'inaccessibilité me gênait.