« Depuis la partie de Scrabble. »

Part I.

{POV Uruha.}

Aujourd'hui, on avait eut le droit à un jour de congé, réclamé par Kai auprès de notre manager, qui nous l'avait accordé avant que la tournée Groan of diplosomia ne commence. Et non, chers fans, nos jours de congés ne sont franchement pas glorieux. On est tellement souvent ensemble, que c'est vrai qu'il est dur après d'être séparé, ne serais-ce que pour une semaine. A vrai dire, je considère the GazettE comme un rêve, une vie et mes compagnons sont avant tout mes frères. Reita en particulier, puisque je le connais depuis maintenant presque dix huit ans. Mais ça ne veut pas dire que j'aime moins les autres, au contraire. Juste que je connais mieux Reita. Car sinon, je les aime tous pareil. Après tout, après une dizaine d'années d'amitié, les sentiments deviennent plus forts. Tout ceci pour dire que maintenant, quand nous avions des congés qui duraient plusieurs semaines, il était tout simplement impensable, que l'on ne se voit pas au moins une fois chaque semaines. C'est ainsi alors, que l'on s'était retrouvé tous chez moi. Et, malgré le fait que nous soyons des stars du visual kei, quand nous étions seuls entre nous... La classe, on ne l'avait plus. Reita était affalé dans le canapé, sans bandeau, juste un masque, pas coiffé et non maquillé, un débardeur blanc et un baggy court en jean -alors qu'il ne s'était pas rasé- avec sa fameuse ceinture aux couleurs de l'arc en ciel. Ruki, à la droite de la perruche, avait les cheveux tout aussi plats, un bonnet les recouvrant -malgré la forte chaleur.. Je ne sais pas comment il faisait!-, un t-shirt tâché de café et un short jaune pastel, il n'était pas non plus maquillé d'ailleurs. Aoi, à la gauche de Ruki, donc en face de Reita, n'était pas mieux -mais dieu seul sait à quel point j'aimais le voir sans maquillage...-, aucune marques de maquillage sur son visage, ses cheveux étaient par contre totalement lisses et il avait prit la peine de se les coiffer, contrairement aux autres. Il portait un débardeur noir, moulant son torse à la perfection et un short de plage rose fluo avec des petits chats noirs dessus. Kai, étant à la gauche d'Aoi, face à Ruki, avait les cheveux emmêlés, beaucoup trop feignant pour se les coiffer maintenant qu'ils étaient longs, une chemise bleu ciel et un pantacourt en toile, à moitié descendu sur ses fesse puisqu'il était trop grand pour lui. Moi ? Déjà, j'étais placé entre Kai et Reita, à mon grand malheur, plus proche de la cuisine pour aller chercher les apéritifs et les bières. Je m'étais juste lissé les cheveux et j'avais enfilé un débardeur blanc et un mini short gris qui me servait de pyjama. J'étais chez moi, je faisais ce que je voulais. Par contre.. On avait tous des tongs aux pieds. On avait l'air beaucoup moins visu' à ce moment là. Le pire je crois, c'était notre occupation. Non, nous étions pas en cercle autour de ma table basse pour rien, mais non, on ne faisait rien de sérieux. A vrai dire, on jouait tout simplement au Scrabble. Mais moi, je me fichais de ce à quoi on jouait, parce qu'à chaque fois qu'Aoi se baissait pour écrire son mot, j'avais le loisir de regarder un peu de son torse. Son tee-shirt baillait au niveau du torse, je ne savais pas pourquoi d'ailleurs, alors qu'il lui moulait tout le reste, mais je ne m'en plaignais pas. Mes yeux divaguaient sur ses muscles à chaque fois qu'il jouait, et je crois que si j'avais ouvert la bouche dans ces moments là, les autres auraient déjà remarqué une petit flaque de bave sur la partie de ma table basse. On se l'était tous dis à nos rencontres que nous étions gay -Vous croyez vraiment que Reita avait une ceinture arc en ciel juste parce qu'il trouvait les couleurs jolies ? -, alors qu'on se matte les uns les autres, on s'en fichait. Sauf le crêté d'ailleurs. Ces derniers temps, il détestait quand je laissais mon regard un peu trop traîner sur le postérieur de Ruki. Mais moi, je m'amusais à le faire pour l'énerver. Entre frère, si on se taquine pas, la vie serait nulle, vous ne croyez pas ?

_ C'est à qui de jouer ? Demanda Kai, exaspéré d'attendre.

_ C'est à Uruha. Mais je sais pas ce qu'il regarde, il bave à chaque fois, il doit avoir des bugs. Fit Aoi, un petit sourire aux lèvres.

Une tape derrière la tête de la part de Reita me fit sursauter, et je lâchais le torse d'Aoi des yeux pour le regarder.

_ Non mais ça va pas ? Tu veux me faire manger mes pions ou quoi ?

_ Non, je ne veux pas que tu les manges, je veux que tu les pose avec empressement sur le plateau de jeu, s'il te plaît.

_ Rho ça va.. J'étais un peu perdu.

_ On a cru remarqué.

C'est Aoi qui venait de dire cette phrase, et le sourire qu'il faisait me fit clairement comprendre qu'il m'avait grillé entrain de baver littéralement sur son torse. Je sentis une drôle de sensation sur mes joues, et intérieurement, je priais pour que je ne rougisse pas. Mais à en croire par le petit pouffement qu'il venait de faire, je devais être aussi rouge qu'une tomate. Je regardais alors mes lettres, essayant de réfléchir à un mot de n'importe quelle taille, mais qui me ferait gagnait pas mal de point si possible. Car j'étais entrain de perdre. Et je détestais perdre ! Ma fierté m'en empêchais totalement ! Je remarquais alors un T tout seul, et un grand espace vide à côté. Je regardais mes lettre et affichais un petit sourire avant de poser ce que j'avais, formant ainsi le mot Toiture. J'étais fière de moi de placer un aussi long mot, sur une case double qui plus est, ainsi qu'une casse triple !

_ Oh l'enculé..

_ Désolée de te décevoir Reita, ce n'est pas encore fait.

_ Espèce de biatch..

_ Ruki, n'inverse pas les rôles s'il te plaît.

_ Je peux pas croire qu'un crétin pareil arrive à marquer cinquante deux points d'un coup..

_ Merci du compliment Kai.

_ Vas te faire foutre...

_ Oh Aoi mon chou, avec plaisir mais par qui ?

Je me délectais de leur têtes de six pieds de long, devant mon fabuleux score. C'est vrai que après avoir fait les mots « note », « or », « chat » et « en », on ne pouvait pas s'attendre à ce que la chance tourne. Mais apparemment, Dieu m'aime bien, il doit vouloir que je devienne son bras droit. Mais malgré mon fabuleux « Toiture », la fin de la partie était arrivée juste après le tour de Ruki.. Il n'y avait plus de lettres dans la poche, alors on posa tous nos derniers mots. J'étais toujours le dernier... Et cette constatation ne me plaisais pas, mais alors, vraiiiment pas. Surtout en sachant qu'Aoi était le gagnant, avec cent quarante six points -il avait tendance à être particulièrement moqueur-. Reita le suivait, puis Kai et Ruki juste avant moi.. J'avais un malheureux score de quatre vingt dix sept points.. Une fois la fiche de score lu et relu, ils relevèrent tous la tête vers moi, un grand sourire narquois affichait sur les lèvres. Rha, ils m'énervent !

_ J'exige une revanche !

_ Désolé, mais moi je m'en vais ! Déclara Ruki, sur un ton de diva. Je dois aller chez le coiffeur dans une trentaine de minutes, et ils faut que je me change avant d'y aller. Je ne peux pas rester comme ça. Ja ne, Ducky. ~

_ Moi aussi je pars. J'ai promis à miyavi que je lui ferais le gâteau d'anniversaire pour sa fille.. A croire qu'il pense que je suis plus un traiteur qu'un batteur. Un soupire las sortit des lèvres de notre cher Kai. Bye bye ~ !

_ Et moi je dois aller dans une nouvelle gay qui vient d'ouvrir ! C'est déjà dix neuf heure tu vois, et le temps que je me prépare et tout ce qui va avec, car je compte bien ne pas passer la nuit seul, il me faut du temps. Ciao bella. ~

Je les regardais tous partir les uns après les autres, les larmes aux coin des yeux, le bras tendu vers la porte, murmurant.

_ Noooon.. Ne me laissez paaaas...

Je me tournais alors vers Aoi qui avait toujours ce même sourire collé au visage. Rha, il veut que je lui enlève à coup de babouche ?! J'en ai une dizaine dans mon placard, on dirait pas, mais c'est très pratique pour tuer des insectes, mieux que les insecticides. Je lâchais alors un léger soupire.

_ De toute façon, c'est toi le gagnant.. Donc ce n'est pas grave si les autres sont pas là, le temps que toi, tu l'es !

_ Mais qui te dit que je veux faire une revanche ? Tu ne sais pas pourquoi je suis resté.

_ Euh.. Parce que tu m'aime bien ?

Le sourire qu'il affichait ne me rassurais absolument pas, alors j'essayais de faire tant bien que mal de l'humour, pour essayer de paraître décontracté. Mais à l'intérieur, j'étais complètement stressé et des centaines de questions tournaient dans tout les sens. Des pourquoi, et encore des pourquoi. Pourquoi était-il resté ? Pourquoi souriait-il ainsi ? Pourquoi je ne bougeais pas pour l'agresser avec ma babouche ? Pourquoi tout simplement je ne lui disais pas de rentrer s'il ne voulait pas sa revanche ? Je ne sais pas pourquoi je ne lui avais pas dis ça en temps voulut, mais d'un côté, je ne regrette pas vraiment. Après ma question, complètement stupide, il avait lâché un léger rire et était venu s'installer à mes côtés, posant une main sur ma cuisse. Je m'étais alors tendu comme un arc, le regardant avec des yeux ronds, et là, je sentais réellement mes joues chauffer au possible.

_ Alors comme ça, tu ne t'es jamais fais sodomiser, mon cher U-sama ?

_ Euuuuuh.. En quoi ça t'intéresse ?

_ Hum... Je me disais juste que..

Le voir sourire ainsi, alors qu'il laissait sa phrase en suspend, me donnait juste l'envie de lui hurler dessus pour qu'il parle, mais j'étais beaucoup trop gêné pour ne serais-ce que bouger le petit doigt. Il s'approcha alors lentement de mon visage, et, dans un souffle qu'il sut rendre incroyablement envoûtant, il murmura à mon oreille, ses lèvres charnues collées contre celle-ci.

_ Ca doit être terriblement excitant de te voir te tordre de plaisir sous mon corps.

A ce moment là, mon cœur rata un battement, mais je piqua également le fard du siècle. Jamais on ne m'avait dit ça, et je dois avouer que l'entendre sortir de ses si jolies lèvres m'avait donné envie de lui montrer à quel point je pourrais l'exciter. A présent, je n'avais qu'une envie, c'était qu'il me possède, et me fasse du bien, autant que moi je lui en ferais. Mais je ne savais pas pourquoi, je n'osais bouger, probablement encore trop choqué par la nouvelle qu'il venait de me dire. Ce fut ses dents, jouant avec le lobe de mon oreille, qui me réveillèrent d'un coup, déclenchant un long frisson dans mon échine. Il continua de me mordiller l'oreille un petit moment, alors que j'avais déposé une main dans sa nuque pour le faire continuer, avant de venir prendre mes lèvres des siennes. C'était la première fois que je l'embrassais, mais je ne regrettais absolument pas. J'avais l'impression que nos lèvres avaient été conçu pour qu'elles se retrouvent, et se moulent à la perfection. Je continuais de l'embrasser alors, à en perdre haleine, tandis qu'il me faisait basculer sur le canapé, se glissant agilement entre mes jambes déjà écartées. Collant son bassin au mien, je sentis son membre se coller à mes bourses, malgré qu'il n'ait pas une érection. Heureusement d'ailleurs, si un simple baiser l'aurait fait bander, j'aurais eus peur de la suite. Il commença alors à onduler du bassin, faisant augmenter le désir dans nos deux corps, me faisant lâcher un soupire qui me fit perdre le contrôle du baiser. A partir de ce moment là, ses lèvres glissaient contre les miennes humides, nos langues jouaient à l'extérieur pour mieux se retrouver dans nos bouches ensuite, et quand il prenait le contrôle du baiser, je me sentais totalement fondre. Jamais je n'avais embrassé une personne qui faisait ça aussi bien. Sa langue se mêlant à la mienne ne faisait qu'augmenter mon envie de lui, et de le sentir me prendre. Car oui, il était évident que j'allais être celui qui allait passer à la casserole.

Il me débarrassa rapidement de mon haut, faisant se décoller nos lèvres, alors que mon envie de l'embrasser ne s'était pas amenuisée. J'avais encore envie de ses lèvres contre les miennes, mais à la place, il les fit dériver dans le creux cou, venant mordre et lécher la peau qui s'y trouvait. J'échappais un léger miaulement quand je sentis ses lèvres aspirer ma peau, signe qu'il me marquait d'un suçon, que je tâcherais de masquer demain grâce à une bonne couche de fond de teint. Alors que ses lèvres continuaient à jouer dans mon cou, je fis glisser mes mains sous son haut, pour venir défaire le scratch de son short de plage. Le tissu se détendit aussitôt, et je le faisais alors glisser, pour pouvoir allègrement caresser ses fesses légèrement bombées, qui m'avait toujours donné envie de croquer dedans. Je les palpais entre mes mains, passant quelque fois mes doigts sous le boxer pour les caresser un peu mieux, lui faisant à chaque fois mordre un peu plus fort mon cou, signe qu'il appréciait. Il descendit ensuite ses lèvres sur ma clavicule, qu'il embrassa légèrement avant de tracer un sillon de sa langue, jusqu'à mes tétons déjà dressés par le désir qui me consumait. Il fit alors des cercles autour d'eux, me faisant pousser de légers gémissements alors que je sentais ma peau chauffer au niveau de mes joues, je devais certainement rougir une nouvelle fois. J'enlevais mes mains de son boxer, lui faisant froncer les sourcils, mais aussitôt un gémissement lui échappa. Oui, je les avais enlevé de son boxer en sentant une proéminente érection contre ma cuisse, que je venais d'empoigner. J'amorçais alors de lents vas et viens, faisant glisser mes doigts sur son membre rigide, en de sensuelles caresses. Il devait certainement apprécier, car son souffle s'accélérait un peu plus à chaque mouvements de main. J'accélèrais mes mouvements, et, pour retenir un gémissement, il mordit mon téton, qui me fit gémir moi. Je remarquais alors un sourire sur son visage, et il réitéra plusieurs fois ses morsures sur mes petites aspérités, me faisant gémir et quelque fois, serrer un peu plus son membre dans ma main, le faisant gémir à son tour. Les gémissements se confondaient, ne faisant que nous exciter d'avantage. J'enchaînais avec de brusques coups de main sur son membre, et un gémissement remplit de désir passa la barrière de ses lèvres. En ayant assez d'attendre, je me redressais, enlevant ma main de son boxer, ce qui le frustra plus que je ne l'aurais pensé, car il s'empressa d'enlever son haut, son boxer, mon mini short et mon sous vêtement. Il écarta en un geste un peu brusque mes cuisses et vînt se placer entre, frottant lascivement son membre contre mes fesses, qu'il avait préalablement surélevées. Il releva un peu plus mon bassin, alors que l'excitation me faisait déjà fortement haleter, et laissa glisser sa langue le long de ma verge, en me regardant avec un sourire en coin. Le voir comme ça lécher mon membre me fit frissonner alors qu'un petit cri de plaisir sortait de ma gorge.

_ Encore Aoi.. Lèche..

Alors que je pensais qu'il me ferait languir, il m'obéit, et sa langue s'activa sur mon membre, le léchant comme si c'était une sucette. Il partait de la base et remontait jusqu'au gland, l'aspirant ensuite entre ses lèvres, avant de le mordiller très légèrement, ce qui me faisais ressentir un délicieux plaisir, et ne cessais de me faire gémir. Il prit alors une fois mon membre entièrement en bouche, commençant directement par de rapides vas et viens, faisant croître le volume de mes gémissements. Il lâcha ensuite mon membre, venant lécher mes bourses, remontant jusqu'au gland, et fit ce chemin plusieurs fois, embrassant quelques fois ma peau ou l'aspirant par moment, me faisant ressentir de longues bouffées de chaleur. J'avais la respiration beaucoup trop accélérée pour mes pauvres poumons, qui ne trouvaient plus vraiment de rythme, et dans un souffle, je le suppliais de me prendre. Il afficha un sourire avant de faire une légère morsure sur ma verge, qui me fit lâcher un cri mélangeant plaisir et douleur. J'avais tellement envie de lui, que n'importe quelle douleur me paraissait délicieuse, et je ne demandais qu'à la ressentir une nouvelle fois.

Je m'attendais alors à ce qu'il me prépare, bien que j'avais juste envie de le sentir aller et venir en moi, mais il ne le fit pas. Il tînt toujours mon bassin assez relevé, au niveau de son visage, avant de laisser glisser sa langue de ma verge jusqu'à mon intimité. Je sentais une nouvelle fois mes joues chauffer, comme depuis le début de l'acte, alors que des miaulement trahissait mon plaisir. Je posais une main sur mes lèvres et me mordait le bout des doigts quand sa langue entra dans mon intimité, et que je la sentit un peu bouger. Toutes ses sensations me faisaient ressentir un bien fou, à tel point que j'en avais la tête qui tournais dès qu'il amorçait un geste. Je ne cessais de gémir, alors que je me mordais les doigts pratiquement jusqu'au sang pour les retenir, mais rien y faisait : Il était beaucoup trop doué et me faisait ressentir un trop plein de plaisir pour réussir à garder mes gémissements prisonnier de mes lèvres. Alors que mes gémissements avaient doublés de volume, et que du liquide coulait déjà sur le long de ma verge, il redescendit mon bassin jusqu'au sien, et l'approcha en me tirant par les hanches. Il posa ensuite une main sur mon membre, resserrant son pouce et son index autour de mon gland, le serrant légèrement, pour être sûr que je ne puisse pas éjaculer. Malgré le plaisir qui déformait mes traits, je le regardais, outré. Savait-il à quel point ça pouvait faire mal de m'empêcher de jouir ? Un léger rire s'échappa de ses lèvres et, alors que j'allais lui dire de lâcher mon sexe, il commença a entrer en moi en un coup de hanche. Un long hurlement sortit de ma gorge, alors que la pression sur mon membre se faisait plus forte. Je sentais une douleur envahir mon arrière train, ainsi que ma verge, mais elle était tellement bien confondu avec le plaisir, que j'avais envie qu'il recommence. Il en fut d'ailleurs surprit, à en juger par ses sourcils levés. Voyant que je n'avais pas vraiment mal, il débuta directement par de profonds coups de bassins, me coupant la respiration. C'était la première expérience en tant que dominé que j'avais, et je ne regrettais pas d'avoir attendu. Aoi s'y prenait tellement bien ! Il continuait d'aller et venir en moi, alors que je commençais à suivre le rythme, mouvant mes hanches en un déhanché qu'il appréciait particulièrement, puisque ses gémissements étaient devenus beaucoup plus puissants. Alors que le plaisir me submergeait, je tentais quelque chose : serrait les fesses. Un grognement lui échappa, et il me regarda avec une expression que je ne lui avait jamais connu : Le désir était étalé sur son visage. Je réitérais alors plusieurs fois, tout en continuant de bouger mon bassin, ne cessant de le faire gémir autant que moi. Ses allez et venus étaient maintenant brusques et puissants, me faisant bouger sur le canapé, et je le sentais frapper ma prostate de plein fouet. J'avais rejeté la tête en arrière, et je ne me retenais plus. A chaque coups de bassin, je criais mon plaisir, ou le suppliait d'aller plus loin, plus vite, plus fort. Il accédait à chaque fois à mes requêtes, tenant d'une main mes hanches où il plantait ses ongles et de l'autre mon membre, qui m'empêchait de jouir, ne me faisant qu'apprécier plus nos ébats. Je ressentais également de délicieux frissons, alors que son bassin s'était mit en action à une allure folle. Il ressortait complètement d'en moi, avant de rentrer plus profondément que précédemment, me donnant vraiment la définition des mots défonce anal, qui ornait mes films porno gay. Le cuir du canapé serrait entre mes mains, je me sentais venir, et bougeais plus rapidement mon bassin, nos cris de plaisir se mélangeant, alors que j'étais traversé par des spasmes, faisant se resserrer mes parois autour de son membre en des intervalles réguliers, le faisant gémir toujours plus fort. La sueur marquait notre peau, alors qu'en un dernier coup de bassin, il se déversa en moi, me faisant sentir une sensation chaude dans le bassin, tandis qu'il lâchait mon membre, me permettant enfin d'atteindre un puissant d'orgasme, et de me lâcher en de longs jets. Complètement tremblant et couvert de sueur, il se retira de moi avant de s'étaler sur l'autre accoudoir face au mien, reprenant sa respiration.

Durant plusieurs minutes, aucun autres bruit ne parcourut la pièce. Et alors que je venais de reprendre ma respiration, je me relevais et venais me glisser entre ses jambes, pour lécher le peu de semence que j'y avais déposé. Je sentis sa peau frissonner sous ma langue, et un léger rire me vînt aux oreilles, me faisant relever les yeux vers lui.

_ Pourquoi ris-tu ?

_ Ce n'est pas à cause de toi. Je viens juste de remarquer les traces de tes ongles dans le cuir du canapé. Je te fais autant de bien que ça ?

Je regardais alors le canapé, et je voyais que je l'avais griffé à pas mal d'endroits, sans m'en rendre compte. Je me redressais alors un peu, intimidé de montrer à quel point j'avais éprouvé du désir, et désignait mes hanches, où de minces filets de sang s'écoulait vers l'intérieur de mes cuisses.

_ Et ça alors ? T'y es pas allé mollo toi aussi !

Pour la première fois depuis que l'on se connaissait, je voyais son visage rougir, ce qui me surpris réellement. J'affichais alors un petit sourire en coin et disais, espérant le gêner un peu plus.

_ Je t'ai fais beaucoup de bien, moi aussi, apparemment. Mes déhanchés sont à la hauteur des tiens maintenant ?

Il piqua un fard et se leva, me poussant sur le canapé, alors qu'il se dirigeait vers la salle de bain en râlant, me traitant de con et autre noms d'oiseaux beaucoup plus vulgaires.

_ T'en fais pas mon chou, moi aussi je t'aime ! La prochaine fois, je t'invite à le faire dans mon lit, ce sera mieux !

Je riais une nouvelle fois en l'entendant crier comme si il était une pucelle effarouchée, alors que je renfilais mon boxer pour aller me chercher une bière au frigo, un sourire accroché aux lèvres. Non, je n'étais pas amoureux de lui, mais oui, je ne demandais qu'une chose : recommencer.

To be continued ? ~