Comme toujours les personnages ne m'appartiennent pas.
Naru/Saku et d'autres plus tard.
Je rappelle que ceci est une histoire faite pour passer un bon moment, je n'ai ni la prétention d'égaler l'auteur ou un écrivain, sinon je soumettrais des manuscrits à des maisons d'édition plutôt que d'aller sur un site de fanfictions. Bonne lecture!
Prologue
-Sasuke!!!!!!!!
Le petit garçon se tourna vers l'endroit d'où venait le cri et ne fut pas surpris de voir courir vers lui une petite fille d'environ un an sa cadette. Elle avait des cheveux roses, encore une nouvelle fantaisie de sa mère qui trouvait ça «charmaaant», deux billes émeraudes et le sourire débordant de candeur et de bonté des enfants très jeunes qui n'ont pas encore été blessé par la vie.
-Qu'y a-t-il petite sœur? Calme-toi Sakura et reprends ton souffle. Tu sais très bien qu'une fille de ton rang ne doit pas se comporter ainsi, il fronça les sourcils en signe de désapprobation.
La fillette s'arrêta et lui tira la langue. Mais elle retrouva bien vite son sourire insouciant et s'exclama:
-Ils sont arrivés! Viens vite les voir!
Elle repartie en courant de là où elle venait. Sasuke lui aussi prit cette direction mais il n'était pas pressé d'arriver à destination.
Comme à chaque fois qu'ils faisaient une bêtise, leur père avait fait venir une nouvelle distraction en pensant que ça les occuperait. L'enfant repassa dans sa tête toutes les tentatives qu'il avait faites à ce jour: tout d'abord un chien qui répondait au nom d'Akamaru mais dont les enfants se lassèrent au bout de deux semaines et dont s'occupait maintenant la famille Inuzuka, chargée des soins de l'ensemble des animaux résidants dans le domaine Uchiwa. Il y avait eu ensuite une nouvelle salle de jeux qui contenait chaque jour de nouveau jouets dont la plupart n'étaient pas sur le marché et certains étaient des exclusivités créées spécialement pour satisfaire les caprices des deux enfants Uchiwa et notamment ceux de l'ainé qui entrainait la plus jeune dans tous ses coups fourrés. Cette salle, maintenant à l'abandon bien qu'elle continue à être fournie en innovations, avait été suivie d'un cirque, un parc d'attraction et une salle de projection avec une véritable équipe de dessinateurs, réalisateurs, scénaristes et autres chargés de créer les dessins animés que voulaient les deux bambins. Sasuke avait détesté cette dernière tentative, elle l'avait mis dans une rage folle. C'est pourquoi il avait essayé de la faire brûler avec l'aide de sa sœur, qui avait d'ailleurs vendu la mèche par ses cris apeurés à la vue des flammes.
Après ça il avait pensé que son père allait les faire venir dans son grand bureau sombre et les punir peut-être même qu'il trouverait leur conduite tellement impardonnable qu'il voudrait les envoyer en pension à l'autre bout du pays, Sakura aurait pleuré et Sasuke aurait alors pris la parole et expliqué que tout était entièrement de sa faute et qu'il ne devait pas punir la plus jeune. Il aurait ajouté qu'il savait qu'il avait mal agi et qu'il acceptait la sanction qui serait prise car elle était juste. Il imaginait son père demander à Sakura de sortir, il le verrait se lever et regarder le vaste parc par la fenêtre puis lentement se tourner vers lui et lui sourire en lui disant «Tu es bien mon fils, je suis fier de toi. Va retrouver ta sœur, tu es digne d'être un Uchiwa: un Uchiwa ne renonce jamais et assume ses erreurs.».
Mais ils n'avaient pas été convoqués dans le grand bureau.
On les avait enfermé dans leurs chambres respectives avec interdiction d'en sortir jusqu'à nouvel ordre. Cela avait duré une semaine puis il avait vu un matin sa sœur sauter sur son lit et sa mère le prendre dans ses bras en lui disant comme il lui avait manqué et que là c'était fini, il n'allait plus s'ennuyer car son père avait eu une très bonne idée pour ça. Le visage déjà maussade du garçonnet s'assombrit encore plus. Et il détestait déjà la nouvelle solution et il allait la briser, cette fois il irait dans le bureau et tout se passerait comme dans ses rêves.
Plongé dans ses souvenirs et ses pensées, l'enfant n'avait pas remarqué qu'il venait de pénétrer dans le salon de réception où il était attendu.
La pièce faisait la même taille que la salle de bal de l'aile-est mais elle était un peu plus grande que sa chambre et plus petite que le bureau de son père. L'un des murs était recouvert de tableaux de grands peintres occidentaux, les cadres des tableaux étaient en argent massif, et avait en son centre une cheminée en marbre vert bouteille. Contre le mur d'en face, il y avait un vieux clavecin inutilisable, vert bouteille lui aussi. Au centre du salon deux canapés, assortis à la cheminée et au clavecin, se faisaient face avec entre eux une table basse faite dans le même marbre que celui de la cheminée.
Sa mère était assise sur l'un d'eux et s'entretenait avec son fils ainé, qui était resté debout et se penchait vers elle pour lui parler. Sasuke s'arrêta pour le détailler et comme toujours il était fasciné. Itachi avait trois ans de plus que lui, il avait de long cheveux noirs qu'il retenait en une queue de cheval basse et des yeux presque de la même teinte, il souriait à sa mère tout en lui parlant et on sentait de la douceur en lui. Il était tout ce que Sasuke aurait voulu être. Celui-ci l'admirait et le détestait à la fois parce que lui on lui avait déjà dit les mots qu'il souhaitait entendre et plusieurs fois. Partout on disait qu'il était la fierté du clan et on se demandait si le frère ferait aussi bien.
Sakura entra dans la pièce et tendit les bras à Itachi qui la souleva immédiatement du sol et commença à tourner en la tenant à bout de bras, la fillette riait entre l'excitation et la frayeur.
-Itachi, arrêtes! Tu vas la rendre malade, le gronda sa mère mais son sourire montrait son affection.
Il déposa «son petit bonbon» à terre et se tourna vers son cadet:
-Et toi Sasuke ça te dit un tour de manège?
-Si je veux monter sur un manège il me suffit de me rendre dans la partie 5 du domaine, riposta-t-il froidement.
-Comme tu veux, répondit calmement l'ainé.
-Sakura chérie, ne t'agites pas comme ça! Tu vas déchirer ta jolie robe.
-Mais maman je suis tellement impatiente!
A vrai dire, Sasuke aussi dans un sens. Cela faisait plusieurs minutes que ses yeux ne quittaient pas la porte.
Enfin elle s'ouvrit sur la haute carrure de son père suivit de son secrétaire particulier et intendant Kakashi Hatake. Et à leur suite, il y avait la solution.
Malgré ses noirs projets, le cœur de Sasuke flancha en la voyant, allait-il vraiment pouvoir réaliser son vœux le plus cher?
Celle-là elle est déjà plus dans le style de ce que je fais habituellement. Bien qu'elle soit inspirée d'un doujinshi yaoi, c'est une fic hétéro. Je sais que pour le moment l'action est centrée sur Sasuke mais c'est un Naru/Saku. J'ai fait ce prologue il y a quelque temps déjà mais je ne l'avais jamais montré à personne, en faisant le tri dans mon ordinateur je me suis dit "aller pourquoi pas". Mais comme pour Le Manuel du Bonheur la suite ne sera disponible que dans une à deux semaines. Bonne semaine à tous!
Bon j'ai répondu à la review mais on sait jamais si vous aller dessus vous aller vous posez des questions:
Tout d'abord le doujinshi n'est pas "At the Prince's Command", je vous révèlerai le titre plus tard parce que si je vous le dis maintenant vous saurez ce qui va se passer.
Saskura est d'un an la cadette de Sasuke donc qu'elle soit née en Mars n'est pas grave si c'est celui de l'année d'après, elle est donc bien plus jeune (moi ça me semblait logique!)
Itachi est gentil, et alors? J'avais pas besoin de tueur dans ma fic donc je l'ai laissé dans la représentation qu'en a Sasuke avant qu'il tue de sang froid toute leur famille.
Leur père manque de virilité? Il ne s'occupe pas de ses enfants c'est tout, il est indifférent face à eux donc pourquoi le gifflerait-il?
Tout à fait c'est beau les rêves d'enfant! L'esprit d'un enfant a une logique qui n'est pas forcément normale pour nous, déjà qu'entre gens du même âge on a pas tous la même logique.
Quand à l'imagination, elle va très bien merci! Seulement j'ai trouvé que ce serait intéressant de creuser le doujinshi et qu'il y avait matière.
