Voici ma toute nouvelle fiction! J'espère qu'elle vous plaira; si oui, postez un review, et si non... postez quand même!

WARNING: Cette fiction contient des scènes de tortures et d'inceste, donc âmes sensibles, s'abstenir!

Disclaimer: merci à Masashi Kishimoto de me prêter ses personnages, même si maintenant il doit s'en mordre les doigts!

Le rythme des publications ne sera pas régulier, pour cause de révisions, mais j'essayerais quand même de poster au moins un chapitre par semaine, minimum!

Sur ce, bonne lecture!


Prologue

« Votre sœur est à l'hôpital, dans le coma, et nous ne savons pas si elle va survivre. Quand à votre père, il a été arrêté pour inceste et violences sur mineur. Nous aurons besoin de votre témoignage pour faire avancer l'enquête. »

Le plus grand des deux garçons était abasourdi. Bien sur, il savait qu'il se passait quelque chose de grave, mais jamais il n'aurait cru que, quand leur sœur leur disait d'aller dans leur chambre, c'était pour ensuite subir une telle violence ! Il regarda son frère, qui paraissait bien calme, étant donné que c'était lui qui avait trouvé leur sœur.

« Merde! Pourquoi elle nous a rien dit ? On l'aurait aidée, on l'aurait protégée!

-Kankurô, calme-toi ! Ça ne change rien que tu gueules comme ça », répliqua calmement son frère, un petit rouquin.

Après avoir déposé leur témoignage, ils allèrent directement à l'hôpital pour voir leur sœur. C'est vrai qu'elle avait maigri et, dans ce lit d'hôpital, ses cheveux blonds exceptionnellement détachés, elle paraissait fragile, pale, prête à se casser à tout moment.

''Que pense-t-elle en ce moment ? Peut-elle seulement penser ? Putain, Témarie, reste avec nous ! '' Songea Kankurô, au bord des larmes.


Elle volait. Non, elle planait plutôt. Au beau milieu d'une grande salle qui avait ses murs couverts de portes. Normal. Bon, elle n'allait pas rester ici à ne rien faire, il fallait qu'elle bouge.

''Whoua, c'est quoi çà ?! '' S'exclama-t-elle en distinguant, sous ses pieds, une scène étrange.

Elle voyait, sous elle, une scène tout simplement surréaliste, impossible. Elle se voyait dans un lit d'hôpital, branchée à des dizaines de machines, ses frères devant elle la regardant. Kankurô pleurait. Et, apparemment, Gaara n'en était pas loin non plus. Mais que se passait-il, à la fin ?

« Témarie, ma chérie, viens vers moi ! »

La blonde se retourna, surprise. Elle connaissait cette voix, elle en était sure !

« Maman ! Ce n'est pas possible, tu es morte !

-Oui je suis morte, et tu n'en es pas loin non plus, rétorqua la grande femme rousse. Tu ne te souviens pas ? Ton père t'a tellement battue que, sous le choc, tu es tombée dans le coma. Maintenant, si tu veux retourner vers tes frères, tu dois ouvrir toutes les portes qui sont devant toi et tu dois surmonter ce qu'il y a dedans. Ces portes représente ton passé, expliqua sa mère voyant l'air perplexe de sa fille, mais je pense que tu vas y arriver, après tout, tu es ma fille !

-Je ne vois pas pourquoi je devrais repasser toute ma vie, surtout que je n'en ai aucune envie ! constata Témarie, dubitative.

-Moi aussi, quand je suis tombée dans le coma après que ton père ait tenté de me tuer, j'ai dû passer cette épreuve. Sauf que moi, je n'ai pas eu le courage de le faire, j'en suis donc morte. Je pensais que vous seriez en sécurité avec votre père, mais j'ai été bien naïve. Mais toi, tes frères ont besoin de toi, tu dois donc vivre pour eux. Même si c'est difficile, surmonte cette épreuve et, si tu ne le fait pas pour toi, fait le au moins pour tes frères ! », Fit la morte avant de s'en aller, sachant très bien que sa fille n'allait pas laisser passer cette occasion de vivre.

Voila, elle était de nouveau seule. Allez, elle allait réussir. Donc, si elle avait bien compris, elle devait ouvrir les portes et revoir certaines parties de son passé. Elle allait y arriver, pour ses frères !

Elle plana donc vers la première porte. Dessus, il était marqué : ''le commencement''. Whoua, c'était flippant ! Elle ouvrit cette porte et se retrouva emportée dans un autre monde, issu de son passé.

Elle se trouvait dans son salon avec, face à elle, son double en plus petit.

Elle avait alors huit ans.