Bonjour à tous!
Me revoici avec l'introduction de The Merge, le "remake' de Myth.
Les chapitres seront délimités en séquences de longueur variable!
Je suis navré de ne pas avoir pu continuer Myth, mais l'histoire n'allait pas dans la bonne direction à mes yeux. Je tâcherai de faire mieux!
Pour les publications je ne promets rien, mais j'essaierai de tenir un rythme de deux ou trois semaines.
Quant à l'histoire en elle même, nos personnages préférés apparaîtront dans les prochains chapitres.
J'espère que ce que vous lirez vous plaira! Merci de me lire!
Ce serait très gentil de me laisser une review, il n'y a rien de mieux pour encourager les auteurs!
Bonne lecture!
Séquence 000: Introduction
Vous êtes vous déjà demandé s'il n'y avait pas quelque chose qui manquait? Si l'histoire que l'on nous apprend à l'école était incomplète? Si vous ne connaissiez qu'un aspect ou une partie de la vérité? Si tous ce que vous saviez n'était qu'une pièce du grand puzzle qu'est l'histoire terrestre?
L'histoire que vous lirez établit une vérité, pas la vérité, mais une vérité. Et si d'autres formes de vie nous étant inconnues avaient existé, il y a de cela des millions années; si ces formes de vies existaient encore? Ceci est la base du récit que vous vous apprêtez à lire.
Il y a environ cent million d'années apparaissaient les premiers mammifères. Une même espèce apparût en même temps. Physiquement, si un de ces être vivait parmi nous, il nous serait impossible de le distinguer d'un individu lambda. Ce qui le distingue particulièrement de nous autres, les humains est la possession de certaines facultés. De la magie vous me direz. Ce à quoi je vous répondrai non, car ces facultés sont bien différentes de la magie qui apparût plus tard avec la race humaine.
La plupart de ces êtres, que nous nommerons les Asyniens, pouvaient contrôler le monde dans lequel ils vivaient, de manière limitée. Par exemple, un individu pourrait transformer la matière en plomb, alors qu'un autre ne pourrait la transformer qu'en argile. Chacun possédait une faculté différente de son voisin.
La cohabitation était bien évidemment possible, mais certaines facultés étaient enviées des autres, comme par exemple celle du contrôle mental des animaux, ou celle de la guérison. Et vu que les Asyniens n'étaient pas immortels, ils virent rapidement un moyen de voler les facultés des autres. Au début, seules les facultés les plus réputées étaient visées, mais au final, toute faculté était jugée bonne à prendre. Ce qui au départ n'était qu'un groupe de meurtriers isolés ce transforma en guerre. Les Asyniens, déjà peu nombreux au départ, s'entretuèrent, en quête de pouvoir. En quelques décennies, la totalité des Asyniens avait disparu, ne laissant derrière eux aucune trace de leur existence. Ces facultés, cependant, ne s'étinrent pas avec eux et retournèrent à la Terre.
Quelques millions d'années plus tard, la race humaine apparût. Et contrairement aux Asyniens, ils purent prospérer, créer une civilisation, une empreinte durable qui prouverait l'existence des humains des millions années plus tard. La Terre, cette vieille planète, ne pouvait stocker indéfiniment ces facultés et les redistribua.
Seulement, ces facultés avaient été altérées par leur passage en Terre, c'est ainsi que naquit ce que nous autres appelons la magie. La magie est plus générale, mais plus restreinte. Autant les facultés étaient inépuisables, autant la magie est capricieuse et demandeuse d'énergie.
Les premiers sorciers apparurent en Egypte ancienne. C'étaient des êtres éminament respectés et craints. Ils étaient vus comme des privilégiés, presque des êtres sacrés.
Ce qui va suivre n'est encore qu'une vérité, une légende que l'on raconte pour faire pétiller les yeux des enfants.
Dans un petit village, aux abords de l'Egypte, vivait un sorciers. Il était aussi jeune que puissant, toute la contrée savait de quoi il était capable, si bien qu'il était l'un des hommes les plus respectés de l'époque. Seulement, un jour s'abattit sur le village une sécheresse, provoquant un manque de nourriture, ce qui entraîna la mort des plus âgés et jeunes du village. Le village était divisé en deux parties: ceux qui croyaient que le sorcier était responsable de ce fléau et ceux qui l'accusaient de ne rien avoir fait pour protéger le village. Dans les deux cas, il fut jugé coupable et exclu du village.
Et à chaque village dans lequel il posait le pied, on le rejettait, son nom étant connu dans toute la contrée. Finalement, il trouva un village duquel il ne fut pas exclu. Il n'était pas non plus la bienvenue, mais il n'était pas exclu. Il s'installa à la bordure du village, construisit sa maison et recommença à vivre. Un jour se leva une tempête de sable qui entoura tout le village, empêchant tout ravitaillement en eau, l'oasis la plus proche étant à quelques kilomètres.
Alors le village décida d'envoyer un de leurs jeunes vers le sorcier, pour lui demander de l'aide. Après un entretien avec le sorcier, le jeune revint avec un message:
Puisque le village lui avait offert l'hospitalité, le sorcier s'engageait à le protéger contre toute menace, à deux conditions. La première était que le messager reste à ses côtés et devienne son élève. La deuxième était plus une assurance pour le sorcier. Si jamais le village lui faisait du tord, trois cent soixante-cinq fléaux différents s'abattraient sur ce dernier, changeant chaque jour.
Le village, acculé, accepta le marché du sorcier. Il tint donc promesse en mettant non seulement fin à la tempête de sable, mais en rapprochant l'oasis si bien qu'elle n'était plus qu'à quelques minutes de marche.
La village, reconnaissant, s'en tînt à sa promesse et envoya le jeune aux côté du sorcier.
Très rapidement, le jeune devint non seulement l'assistant, mais aussi l'amant du sorcier. Tout le village le savait mais personne ne médisait sur le mage, il était non seulement respecté mais aussi aimé.
Et lorsque les deux hommes officialisèrent leur union, tout le visage s'en réjouit. Des festivités eurent lieu pendant un mois entier. Le couple reçut une quantité innombrable de cadeaux, mais l'un d'entre eux se distinguait des autres. Une jeune femme, la soeur de l'ancien messager, leur offrit ce qu'elle avait de plus cher: sa fertilité.
Le sorcier travailla d'arrache-pied à trouver un moyen de rendre son mari fécond. Au bout de quelques semaines, il trouva comment faire et une cérémonie rituelle eut lieu.
Tout se déroulait à la perfection, jusqu'à ce que brutalement, la jeune femme décède. Toutefois, dans la mort, elle offrit à son frère sa fertilité. Les sorciers, pour remercier la jeune femme et le village pour le sacrifice, fertilisa les terres, transformant des landes de sable en prairies verdoyantes.
Environ un an plus tard, le couple eut un enfant, une petite fille vive, pleine d'énergie qui apportait la joie à ses parents, mais qui réchauffait également le coeur des villageois.
La rumeur d'un village béni par les Dieux se répandit dans toute l'Egypte, et il ne fallut pas longtemps pour que des curieux viennent troubler la prospérité du village. Dans un premier temps, ce n'étaient que quelques vagabonds qui volaient dans les vergers. Mais rapidement les vagabonds furent remplacés par des pillards.
Un jour chaud d'été, alors que les enfants jouaient dans le verger, des pillards arrivèrent et mirent à sac les cultures. Lorsqu'ils entrèrent dans le verger, ils n'eurent pas de scrupules à frapper quiconque se mettait dans leur chemin. Et malheureusement, la jeune fille, que le village appelait affectueusement La Petite Miracle, fut tuée pendant le pillage. Le village, contrit de douleur et de peine pour la jeune fille mais aussi ses pères, prit les armes. Les villageois tuèrent tous les pillards, sauf un qu'ils laissèrent en vie, pour avertir quiconque voulant les attaquer, qu'il valait mieux changer de plan.
Les pères, en voyant le corps inerte de leur petite fille parmi ceux des pillards et des villageois qui n'avaient pas survécu, furent bouleversés. Le village proclama deux mois de deuil durant lequel les gens firent des offrandes à ceux qui avaient subi une perte.
La douleur de la perte s'estompa légèrement et les deux pères devinrent en colère. Ils jurèrent que plus jamais leurs enfants, et le village ne serait impuissant.
Les deux hommes travaillèrent sur un sort pendant deux ans et trouvèrent finalement une incantation qui permettrait de protéger le village. La cérémonie eut lieu un soir de pleine lune. Les deux hommes capturèrent deux loups du désert qu'ils sacrifièrent, unifiant ainsi chaque villageois avec l'animal. Les sorciers, n'étant plus aussi jeunes et puissants qu'ils l'étaient lorsqu'ils avaient fertilisé les terres, dépensèrent toute leur énergie à protéger le village, tant et si bien qu'à la fin de la cérémonie, ils s'écroulèrent, main dans la main, côté à côté. Le village enterra les deux hommes aux côtés de leur fille et des villageois morts pour la venger.
Des pillards essayèrent encore d'attaquer le village, mais cette fois, aucun d'entre eux n'en sortit vivant et le village n'eut à pleurer aucune mort.
Depuis, les villageois, liés à leur esprit lupin, hurlent à chaque pleine lune, non seulement pour pleurer leurs morts, mais aussi pour remercier ceux qui leur ont apporté félicité et prospérité.