Je tiens à rappeler que Resident Evil et ses personnages ne sont pas à moi. Le personnage de Kelly si.
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The Begining.
« - Un mois, c'est tout ce que l'on te demande. Ce n'est pas la fin du monde non plus. »
Elle ne répondit pas, les bras croisés sur sa poitrine, et la posture tendue au possible, elle regardait par la fenêtre la ville en dessous, quasiment endormis. Ses cheveux arborés avec fierté une teinte de roux peu commune, compris entre le roux bien roux et un roux rouge que l'on aurait essayé de faire soi-même. Son visage était crispé dans une moue boudeuse et son regard couleur du ciel était rivé sur le reflet d'un vieil homme à qui elle semblait faire la tête. Il se tenait assis sur un fauteuil confortable typé fauteuil de ministre, ses bras étaient appuyés dessus un large bureau en bois sombre, l'une de ses mains cachant sa bouche et l'autre replier contre son coude. Les rares cheveux qui lui restaient étaient d'une teinte grisâtre et son regard fuyant était d'un bleu presque pâle. Il semblait terriblement embêter et en même temps très déterminé.
« - Kelly, c'est cela où tu n'auras jamais une place confortable dans la société. Les règles sont strictes et je ne pourrais pas te faire passer outre celle-ci. »
Elle soupira, il ne devait pas s'être trouvé avec les personnes qu'il voulait lui imposer depuis longtemps. Elle bouillonnait intérieurement, mais ne voulant pas le décevoir elle abdiqua finalement.
« - Juste un mois. Pas un jour de plus et juste de l'observation, hors de question que je m'implique dans une mission, peu importe la gravité de celle-ci, c'est bien compris ? »
Sous ses airs de tête de mule bornée et indisciplinée se cachait une jeune fille peu sûre d'elle, timide et très effacé. Il lui fallait beaucoup de temps pour s'ouvrir au monde et pour cause principale ses parents qui l'avaient abandonné quand elle n'était encore qu'un bambin tout juste capable de marcher seul. Ses yeux bleus, tirant sur le gris tandis que la lumière du jour avait disparu, rencontrèrent ceux du vieil homme, son regard semblait refléter sa satisfaction, mais surtout son soulagement qu'en au fait qu'elle ait acceptée.
« - Je te le promets, pas un jour de plus et pas une seule mission. Juste de l'observation, de la prise de note pure et tu n'auras peut-être même pas à vraiment parler avec ta future équipe. »
Il lui fit un de ces sourires d'ordinaire adresser par un papy ou par une mamie à ses petits enfants. Un sourire doux se plaqua sur les lèvres rosées de la jeune fille et son expression faciale se radoucit. Elle savait au fond qu'il faisait ça pour elle, dans son intérêt, parce qu'il se souciait de son bien être avant le sien. Que si ça n'avait pas été le cas il ne l'aurait pas recueilli douze ans plus tôt. Ses bras se décroisèrent et elle se rendit près du bureau, se laissant tomber sur l'une des deux chaises se trouvant face au bureau.
« - Je suis content que l'on ait pu trouver un arrangement sans que cela finisse en guerre ouverte ou en débat libre avec toute la société. »
Elle tripatouilla une sorte d'horloge ronde remplit d'un liquide vert dans laquelle un rhinocéros tournait en rond, une sorte de danse hypnotiseuse et apaisante. Elle redressa sa tête quelques minutes plus tard quand on frappa à la porte du bureau. Son regard croisa celui de son grand-père par adoption et elle comprit de suite qu'il ne désirait pas qu'elle reste ici. Elle se releva donc et sorti par une porte sur le côté du bureau, se dirigeant vers son petit studio bien à elle afin de préparer ses affaires pour son futur stage.
Dans le bureau le vieil homme lança un « Entrez » sec et un homme tout habillé de noir ouvrit la porte.
« - Monsieur Spencer, ce Monsieur ici présent souhaite parler affaires avec vous, il paraît que vous êtes au courant ? »
Depuis son bureau Spencer observa l'homme en question, une sorte d'agent de police blond arborant une paire de lunettes de soleil malgré l'heure tardive et un soupir s'échappa de ses lèvres.
« - Entrez, très cher, je vous attendais. »
Juste, un prologue un peu vieux. Une fiction peu originale avec self-insertion. Un avis est toujours appréciable. ~