Je reposte le chapitre cette fois-ci corriger
J'espère qu'il va vous plaire

Enjoy


Chapitre n°1 : Nouveau Départ

Une grande brune d'à peu près dix sept ans jetait des regards partout, elle cherchait visiblement quelqu'un. Sur la voie 9 3/4 il y avait beaucoup de monde, ce n'était donc pas facile de trouver un grand brun au yeux verts et un rouquin aux yeux bleus. Hermione Granger, car c'était son nom, finit toutefois par reconnaître ses amis au milieu de la foule et courut à leur rencontre.

« Harry, Ron ! appela-t-elle. Vous m'avez manqué ! » Elle esquissa pourtant un sourire forcé à l'attention des deux autres.

« Mione, c'est toi ? demanda le dénommé Harry, en remarquant certains changements sur elle.

– Bah oui, pourquoi ? répondit l'intéressée.

– Tu as changé... en bien, constata le roux. Mais... pourquoi tes cheveux sont-ils devenus gris ?

– Ah, ça... soupira-t-elle. Je ne sais pas pourquoi c'est arrivé, quand ma mère m'a appelé ce matin, j'ai découvert le changement en me regardant dans le miroir. Je n'en croyais pas mes yeux, à tel point que j'ai redemandé à ma mère de me confirmer la couleur de mes yeux. J'ai d'ailleurs trouvé étrange qu'elle n'ait pas eu l'air étonnée en me répondant qu'ils étaient gris mais quand j'ai essayé de la questionner à ce sujet, elle n'a pas voulu me répondre. Ah ! Je deviens blonde aussi. C'est... très étrange, ce qu'il m'arrive. Manquerait plus qu'on m'annonce que je suis la fille cachée de Lucius et Narcissa Malfoy ! acheva-t-elle en rigolant. »

Ses amis rirent de concert à cette absurdité, avant de se mettre à courir pour ne pas louper le train, à bord duquel il croisèrent Lucius Malfoy qui, étrangement, aborda la belle brune.

« Je vous cherchai, Miss Granger, dit-il avec son ton glacial habituel, mais quelque chose dans son regard n'allait pas. »

Intriguée mais sachant bien à qui elle avait affaire, elle lui répondit ironiquement :

« Ah ? Et puis savoir pourquoi le célèbre Monsieur Malfoy aurait besoin des services de la Sang-de-Bourbe ? »

Si Lucius avait été contrarié par son ton, il n'en laissa toutefois rien paraître, honneur des Malfoy oblige. Il lui reprit quand même moins froidement :

« Je me demandais si vous sauriez où se trouvait Albus Dumbledore, puisque je sais que vous êtes en très bons termes avec lui. Et, avant que vous ne répondiez quoi que ce soit, ajouta-t-il en voyant l'air revêche de la Gryffondor, il se trouve qu'il n'est pas dans sa cabine.

– Eh bien je suis désolée mais je n'en sais pas plus que vous à ce sujet. Je ne le piste pas, quand même ! asséna-t-elle avec insolence. »

Pour tout réponse, Lucius lui adressa un simple mouvement du menton puis reprit son chemin comme si de rien n'était, ce qui ne manqua pas d'étonner le trio. Ils se dirigèrent ensuite vers une cabine vide pour enfiler leurs robes et oublièrent vite cet échange des plus grotesques.

Finalement installés, ils discutèrent chacun de leurs vacances respectives, et la conversation se tourna vers Hermione, qui était allée en France. Ses amis avaient hâte d'en savoir plus sur son voyage mais Hermione, peu désireuse de faire remonter certains mauvais souvenirs à sa mémoire, ne fit qu'un bref résumé de son voyage, omettant volontairement la partie la plus marquante de celui-ci.

Le train entra en gare après une heure de trajet et les élèves purent emprunter les calèches ou les barques – pour les premières années – pour rejoindre Poudlard. L'habituel répartition des élèves eut lieu, puis furent nommées les préfets qui seraient cette année Ernie McMillan et Hannah Abott pour Poufsouffle Anthony Goldstein et Padma Patil pour Serdaigle Ginny et Ron Weasley pour Gryffondor et, bien sûr, Draco Malfoy et son toutou, Pansy Parkinson représentants Serpentard. Les préfets-en-chef seraient ensuite Blaise Zabini et Hermione Granger. La rouge et or grimaça de dégoût à l'idée de partager un appartement avec Blaise et ses amis la regardèrent avec un air désolé tandis que Dumbledore, derrière ses lunettes en demi-lune, lui lança un sourire amusé. Vieux cinglé, pensa-t-elle. Elle se dirigea ensuite vers la table des Gryffondor en soupirant, affligée.

« Ça va, tu tiens le choc ? lui demandèrent ses amis.

– Ai-je le choix ? répondit-elle, l'air lasse.

– Hum... Non, pas vraiment, confirma Ginny. »

Ils lui souhaitèrent tous bon courage avant de commencer à manger, puis de reprendre les cours, après deux mois de vacances.

A la fin de la journée, épuisée, Hermione se dirigea lentement vers ses appartements, ne pensant plus qu'à s'allonger pour se reposer un peu. Elle avait totalement oublié que son nouveau colocataire était Blaise Zabini et dut étouffer un cri lorsqu'elle le vit en plein milieu du salon, en pleine discussion avec Draco Malfoy, comme si de rien n'était. Les deux Serpentards se retournèrent alors vivement, surpris par la nouvelle arrivante.

« Eh bien Granger, lança Blaise, surprise de me voir ici ? Me dis pas que t'avais déjà oublié que nous partagerons cet appartement, à présent ! »

Elle rougit un peu à ces mots, ce qui fit rire les deux amis. Sur ce, Draco décida de les laisser tranquille et repartit. Hermione fut étonnée de constater qu'aucune remarque acide n'était sortie de sa bouche. Elle n'en tint pourtant pas compte et rejoignit très vite sa chambre, ignorant totalement le nouveau préfet-en-chef.

Une fois dans sa chambre, elle se jeta sur son lit et ne put s'empêcher de pleurer, en repensant à la cause de l'apparition des cicatrices sur ses jambes, et finit par s'endormir, recroquevillée dans un coin de son lit.

Plus loin, dans le bureau d'Albus Dumbledore, Lucius Malfoy attendait, l'air défait, le retour du directeur. Il avait quelques détails à régler avec lui. Bien sûr, cela était loin d'enchanter l'ancien Mangemort, mais il était des choses qui devaient être faites, qu'importe la douleur qu'elles pouvaient apporter.

Lorqu'Albus arriva finalement, il trouva Lucius assis à sa place, ce qui l'étonna quelque peu et ne manqua pas de l'amuser. Le chef Malfoy serra les dents en voyant son petit sourire en coin qui lui donnait toujours des envies de meurtre et se demanda une énième fois pourquoi il fallait que ce soit à cet homme qu'il se confie. Il prit la parole dans un soupir.

« J'ai quelque chose à vous révéler... » Lucius laissa un petit silence planer. Finalement, après ce qui sembla au blond une éternité, Albus demanda plus de détails. S'ensuivirent alors de longues explications, manifestement épuisantes. Cette conversation dura plus de deux heures et Lucius repartit du bureau du Directeur sans se retourner. Le vieux cinglé venait de le nommer Professeur de Défense contre les force du mal, pour qu'il puisse avoir un œil sur sa fille. Au moins cela lui permettra-t-il d'être plus serein, dans les jours à venir. Ses pas le menèrent aux appartements qui venaient de lui être attribué et, une fois entré, il écrit de suite une missive à sa femme pour lui faire le compte rendu des derniers événements et la rassurer sur la santé de leurs enfants. Toutefois, s'il avait trouvé que sa fille avait l'air bouleversée, il n'en avait pas fait mention. Sûrement était-ce dû aux changements auxquels elle avait été sujette, ces derniers temps...


Je remercie la trèèèèès merveilleuse Tsukasa-Kokoro qui m'as corriger
Merci beaucoup a elle