Son regard pâle, vert feuille, dans le vide, un certain informaticien jouait avec les touches de son clavier. Son amie avait trouvé quelqu'un pour partager

sa vie. Le cœur lourd et l'esprit empli de jalousie, il se repassait cette phrase en boucle. Des questions se posèrent alors à lui. Comment lui

faire savoir son amour ? Comment lui avoué ? Qu'allait-il faire ?

La personne de ses pensées se posta devant lui. Il sentit sa tête s'incliner pour voir son visage. Les yeux bleus de sa belle le regardaient. Ses cheveux

noir jais étaient détaché, étrange se dit le jeune homme. La beauté de la gothique le déstabilisa. Ses yeux se remplirent de larmes en pensant qu'elle

ne pourrait plus jamais être à lui. Elle le prit dans ses bras, tendrement. Il la serra contre son torse.

Le parfum de la jeune femme s'infiltrant dans ses narines, ses cheveux d'ange brulant son être entier de désir. Sa peau sur la sienne lui réchauffait le

cœur. Ses mains dans le dos de son trésor, contre le doux et léger tissu qui recouvrait la peau de la jeune femme. Sa chemise rendue humide par les

larmes de sa scientifique. Oui, car elle était SA scientifique. Il lui prit le visage, la regarda dans les yeux, les siens brulant de désir et ceux de son ange

doux et impatient.

Leur lèvres ses frôlèrent en un brûlant et passionné baiser. Il se fit plus insistant, les deux êtres en parfaite harmonie.

Un homme aux cheveux poivre-et-sel se posta devant ce spectacle. Ses yeux glacés se firent plus froids et il s'approcha. Un petit raclement de gorge et

les deux amoureux se séparèrent hâtivement.

« -Dé-Dé-Désoler b-b-b-boss.

-Mc Gee, règle numéro 6.

-Ou-Ou-Oui pa-pa-patron. Ce-Ce n'était qu'un-qu'un petit instant de fai-faiblesse. De-De-De toute façon Abby a quelqu'un.

-Bon ben moi je retourne au labo, dit celle-ci, joyeuse. Ah et Mc Gee, j'ai rompu à la minute où notre relation commençait à ce dégradé. A plus ! »