« Merde. »

Peter n'avait pas l'habitude de jurer. Il était même plutôt du genre à être optimiste, la plupart du temps, et à plaisanter pour dédramatiser. Mais face aux Ultronbots, il n'avait pas pu s'en empêcher - c'était sorti tout seul, comme si les mots avaient franchi ses lèvres dans un besoin irrépréssible. Il se hérissa, le coeur battant à tout rompre dans ses côtes, avec une violence douloureuse. Il n'avait pas vu le coup venir - à croire que son spidersens lui faisait faux bond. Ou c'était peut-être la fatigue. En attendant, c'était la mort en troix exemplaires, dans une jolie robe métallique qui venait à lui. Une légère sueur froide couvrit sa peau, dans un élan de peur primale.

On stoppe ici. On reprend depuis le début. Faudrait pas que je vous perdre, hm ? Alors alors, le beau jeune homme que vous voyez, là, tapi entre les deux buissons, c'est moi. Peter Parker. Faut pas croire : les cernes et l'air hagard, c'est pas habituel. Juste ... Juste que l'on a eu des soucis, ces derniers temps, moi, Tante May, l'humanité ... Ultron a gagné : il a réussi à prendre le contrôle des robots construits par Iron-man. Et bien que les Avengers aient décidé de se battre, la bataille s'est soldée par un échec cuisant. Captain America, agonisant, a été emmené loin par Bruce Baner et la Veuve Noire. Tony, ou plutôt Iron-Man, a disparu. Les super-héros ne peuvent pas se battre contre cette apocalypse technologique : le moindre objet relié à internet ou connectés entre eux permettent d'acheminer des vidéos, des sons, des informations jusque Ultron. Alors, toute l'humanité s'est enfuie. Car face aux robots d'Ultron, nous ne pouvions rien faire. Et depuis que ses Ultronbots ont été amélioré avec le savoir de Trask, afin de traquer les mutants, nous sommes tous des cibles potentielles.

Voilà à peu près le contexte. Vous suivez ? Avec Tante May, on est parti un peu plus loin de New-York. On pouvait pas rester. J'aurai aimé pouvoir aider les autres, mais je ne pouvais pas abandonner ma seule famille. Nous devions déménager toutes les deux semaines, afin de ne pas nous faire repérer. May restait à l'abri, et j'allais chercher vivres et eau, vêtements chauds et divers ustensiles utiles. Je repérai le coin, je cherchai d'autres survivants, d'autres héros. Et c'est en approchant de la ville, habillé comme un humain, dans l'espoir de trouver des conserves, que je m'étais fait surprendre par trois Ultronbots. Vous y êtes ? On reprend la lecture !

Peter sursauta en entendan un bruit métallique et jeta un coup d'oeil horrifié à la silhouette métallique qui jaugeait son anatomie. Il n'était pas un mutant, mais si il usait de ses pouvoirs, Ultron le saurait : les caméras enregistreraient chaque seconde, et son visage serait ensuite connu dans la banque de données de son ennemi. Il n'avait pourtant pas le choix : humain, mutant ou surhomme, les Sentinelles ne faisaient pas de discrimination. La mort pour tous ! Ultron s'était juré d'anihiler les hommes, et si il s'en était tenu aux surhumains au début, à présent, chaque humain craignait pour sa vie. En voyant un bras robotique se lever et s'armer d'une lueur volcanique, d'un rouge bordé d'un jaune si vif qu'il semblait blanc, Peter se pencha sur le côté et, après un bond agile, se mit à courir. Une seconde plus tard, une explosion le faisait rouler contre un arbre dans une nuée de terre, de cailloux réduits en morceaux, d'écorce et de feuilles. Sa bouche crachant du sang et d'autres substances végétales, le super-héros tenta de se redresser. Une voix inhumaine jaillit alors, aux accents discordants mais pourtant compréhensibles.

« Identifiez-vous. »

« Pour pouvoir mettre un nom sur ma tombe ? Non merci, ça ira, sauf si vous êtes de Starbucks ! Dans ce cas-là, mettez Petee, ça serait chou. »

Son sarcasme ne marchait cependant pas sur ces êtres doués d'une conscience monstrueuse. Son humour glissait sur leurs carapaces d'argent et de métal. Une paire de lentilles se focalisa sur lui, et cette fois, trois bras se levèrent dans sa direction. Son échine se couvrit d'une sueur glacée. Même avec sa rapidité surhumaine, il ne pourrait rien faire. Sa dernière pensée fut pour Tante May.

Puis le monde se brisa comme du verre autour de lui, dans un goût métallique de sang et une odeur de brûlé affreusement proche.


Bonjour à tous !

Je suis contente que vous ayez lu ce prologue j'espère que ça vous aura plu.

Aucun de ces personnages n'est le mien, et Peter comme Wade sont à Marvel, corps et âme (et voix dans la tête.)

N'hésitez pas à reviewer si vous avez aimé ! Ou même si vous n'avez pas aimé, les critiques sont toujours bonnes à prendre.