Depuis le début de la réunion, Arthur n'écoutait pas les discours d'Alfred.

C'était bien beau ces idées de construire un fast food sur la lune mais fallait rester réaliste un peu !

Il ne se souvenait pas l'avoir élevé comme ça pourtant...

En même temps, si l'Américain aime les hamburgers c'est qu'il a foiré quelque part dans son éducation.

Alfred n'avait pas eu une si mauvaise idée en prenant son indépendance finalement.

Préférant se concentrer sur son thé Earl Grey, il ferma les yeux pour savourer le gout du liquide chaud qui coulait dans sa gorge. (ça sonne très pervers)

Mais il fût perturbé par une désagréable sensation.

Il se sentait observer.

Donc il rouvrit les yeux et rencontra ceux de la Russie.

Un frémissement parcourut son dos.

Pourquoi est-ce qu'il le regardait comme ça ?

Il ne voulait même pas savoir, personne ne peut savoir ce qui se passe dans la tête du Russe, personne n'avait envie de savoir surtout.

Mais, bien qu'Arthur l'ignore, le regarde de la Russie se faisait plus insistant.

Mais qu'est-ce qu'il lui voulait ?!

Au final, la réunion d'aujourd'hui se termina comme toutes les précédentes mais pour une fois, personne ne s'est disputés.

C'était un miracle.

Tout le monde commençait à sortir de la salle, Arthur le dernier, mais il fût arrêté par une main qui lui avait attrapé le bras.

La porte fut refermée une fois que tout le monde était sorti.

Tout s'est passé trop vite, il n'avait même pas pu voir qui lui avait attrapé le bras mais la froideur que dégageait la main lui indiqua qu'il s'agissait surement d'un pays nordique...ou Russie.

Et c'était Russie.

La dernière personne à qui il voudrait parler.

-Qu'est-ce que tu veux ? Demanda le Britannique, sur ses gardes.

-Quelque chose ne va pas, da ?

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

Qu'est-ce qu'il lui voulait sérieusement ?

Et il lui faisait mal à lui serrer le bras comme ça !

Donc il se dégagea de son emprise et lui lança un regard noir.

-Tu pensais à ta sortie de l'union européenne ?

Quoi ?

Pourquoi il ramenait ça sur le tapis ?!

-You little shit, ça ne te regarde pas !

Il savait qu'il n'aurait pas dû lui parler comme ça au risque de se retrouver avec un bras et une jambe cassé mais il n'avait pas pu s'en empêcher.

Et effectivement, ça ne plût pas au Russe qui plaqua Arthur contre le mur.

Ce dernier gémit sous la douleur en fermant les yeux mais les rouvrit aussitôt pour voir quel supplice Russie allait lui faire subir.

Et il avait un peu peur.

-Je n'aime pas être insulté, lui dit le Russe en rapprochant de plus en plus son visage de celui de l'Anglais.

Le Russe colla ses lèvres contre celles de l'Anglais surprenant ce dernier.

Il l'embrassait, Russie l'embrassait.

Le mec le plus flippant du monde l'EMBRASSAIT ?!

Il oublia rapidement ses pensés en sentant une langue léchaient ses lèvres.

Ivan demandait l'accès à sa bouche, accès qu'il refusa en lui mordant la lèvre inférieur mais, plus tenace que lui, le Russe passa sa main sous la chemise de l'Anglais et le fit gémir avec ses mains froides qui caressaient son torse.

Profitant de son gémissement, il entra sa langue dans la bouche d'Arthur et commença une danse endiablée entre leurs deux langues dont il était le meneur.

Ce qui étonna le Britannique, c'est qu'il apprécié ça.

Les caresses, les baiser, il aimait ça.

Il sentait une douce chaleur dans son bas-ventre lorsque la bouche qui était collée à ses lèvres descendit dans son cou, le faisant à nouveau gémir.

-I-Ivan...arrête...

L'interpeller releva la tête et regarda Arthur en rougissant.

-Q-Quoi...? Demanda l'Anglais en rougissant à son tour

-Tu...tu as dit mon nom...re-redit le s'il te plaît !

Arthur s'en rendait compte seulement maintenant.

Il n'avait jamais dit le nom de la Russie avant, il parlait très rarement à ce dernier.

Et il avait dit son nom...

-I... Ivan...

Le Russe rougit encore plus en souriant.

Son nom était vraiment harmonieux quand c'était Arthur qui le prononçait.

Il reprit d'assaut les lèvres de l'Anglais qui ne refusa pas cette fois.

C'était vraiment agréable.

_

Francis retournait dans la salle de réunion pour aller chercher sa veste qu'il avait oublié sur sa chaise.

Mais une tout autre surprise l'attendait une fois arrivée devant la salle.

-Mais qu'est-ce que...

Il sourit à la vue qui s'offrait devant lui.

Il n'aurait jamais pensé que ce perfide Albion pouvait avoir ce genre d'activité avec le ruskov.

Bien sûr, il ne dirait rien, mieux valait ne pas s'attiser la haine d'Ivan Braginski.

Devant lui, Arthur s'empalait sur la verge tendue du Russe et sans être forcé visiblement.

Il poussa un léger cri lorsque le sexe de son partenaire pénétra dans son intimité, lui procurant douleur et plaisir.

-tu n'as pas trop mal..., lui demanda le Russe, un peu inquiet

-Un peu...mais ce n'est pas trop grave, répondit l'anglais en lui souriant pour le rassurer.

Un peu plus rassurer, Ivan mit ses mains sur les hanches d'Arthur pour lui faire faire des vas et viens sur sa verge, décrochant de ce dernier, des cris et des gémissements de plaisir.

Comment la situation a t-elle-pût dériver à ce point ?

Ils n'en avaient aucune idée et, pour êtres honnêtes, ils s'enfichaient.

-I-Ivan...encore...

Ne se retenant plus, le Russe l'allongea sur la table et redoubla d'énergie, donnant des coups de reins de plus en plus fort, faisant crier Arthur de plus en plus fort.

Et Francis regardait toujours, un sourire espiègle scotché aux lèvres.

-Francis, qu'est-ce que tu fout ?!

La voix de Gilbert le sortit de sa contemplation.

Merde !

Il se recula rapidement de la salle et se dirigea vers Gilbert pour l'éloigner d'Ivan et Arthur.

"J'espère qu'ils n'ont pas entendu le crie de Gilbert, hors de question de gâcher leur bon moment !" se dit le Français en éloignant son ami.

Tant pis pour lui, au moins, il en aura vue une partie.

Du côté des deux amants, ils avaient atteint la jouissance.

Dans un dernier crié de plaisir, ils gémirent tous les deux le nom de l'autre.

-Putain, c'était bon...murmura l'Anglais.

-Tu deviens aussi vulgaire que Romano, rigola le Russe.

-Shut up, ne me compare pas à cet Italien bouffeur de tomates !

-Haha ! Que dirais-tu de retourner dans nos chambres ? Qu'ont nous voient tous les deux, nus et dans cette position, ce n'est sûrement pas ce que tu veux.

-Ouais...

-Tu viens dans ma chambre ? Lui proposa le Russe avec un sourire qui en disait long sur leurs activités prochaines.

-...T'a intérêt à être encore plus performant.

-Parce que je ne l'étais pas ?

-Non...tu étais parfait...mais j'ai besoin de plus !

Il baissa la tête en disant cette phrase pour cacher ses rougeurs.

Il prenait un peu trop la confiance avec le Russe.

Mais celui-ci ne semblait pas s'en préoccuper, au contraire, il s'en amusait.

Alors il l'embrassa en caressant ses cheveux désordonnés et plongea son regard mauve dans celui émeraude de son amant.

-Promit, tu atteindre le huitième ciel !

Son sourire était beaucoup trop innocent pour toute la perversité que dégageait cette phrase.

Bon...

Moi et les lemon, c'est pas trop ça...

Même si c'était pas vraiment un lemon.

Vous imaginez ?

J'écris un lemon et là, ma mère HOMOPHOBE entre ?!

Je vis dans une famille de merde.

En tout cas, j'espère que ça vous a plût, j'ai mis au moins une heure à écrire ça et c'est pas trop long (en même temps, vu la qualité...)