Note : Bon, bah je me lance dans le Sherlock, après avoir lu une bonne centaine de fic de cette série, ME VOILA ! Bon, je sais, c'est pas des plus brillant, mais je fais de mon mieux, ou du moins, j'essaie.
Disclaimer : Je ne possède malheureusement absolument rien de cette série, qui est à l'origine à ACD, et qui appartient a Steven Moffat et Mark Gatiss.
R&R
A quoi peut-il bien penser ?
Je me demande ce qu'il peut penser. Lui, sociopathe autoproclamé, antisocial. Et ennuyé, comme d'habitude. Enfin, ennuyé . . . Il est plongé dans une intense réflexion depuis déjà deux bonnes heures, ce qui ne serait pas si étrange que ça si on était sur une affaire. Or, la dernière affaire qu'on a eu remonte à presque une semaine, et normalement, il est déjà en train de tirer dans les murs ou de faire des expériences plus douteuses que celles qu'il fait déjà d'ordinaire ( Il y a deux semaines, il a essayer de faire du savon au sang humain, quand j'ai vu ça : direction poubelle ! ).
Enfin. . . Normalement ne semble pas être un mot qui s'applique à lui, ce serait plus le contraire.
De plus, la dernière affaire était particulièrement ennuyante, même moi je le dit, donc je n'imagine pas ce qu'a du penser le génie !
Mais là, rien, Plus d'une semaine sans rien à faire et il ne se plaint pas ! J'ai eu le temps d'apprendre à le connaître, depuis que j'ai emménagé au 221B, et là, il arbore l'air qu'il à lorsqu'il pense à quelque chose de très complexe et intéressant.
En même temps, il a un comportement bizarre depuis plusieurs jours. Il en serait presque agréable, bon, la politesse, c'est toujours pas ça, les expériences non plus, mais j'ai l'impression qu'il essaie de faire des efforts. Il fait tout de même plus attention à ce qu'il dit, et ne mets pas ses expériences partout. Pourquoi ?!
Il DOIT y avoir une raison. Il n'a même pas essayer de craquer le mot de passe de mon ordinateur et prends le sien ( que je dois lui apporter, faut pas rêver non plus ! ).
Et là, il est assis sur son canapé, les mains jointes sous son menton et le regard perdu dans le vague. Exactement comme s'il était penché sur un problème d'une importance capitale.
Pour une fois, c'est moi qui m'ennuie. J'ai lu deux fois le journal, fait trois thé, lui en ai fait un ( qu'il n'a pas bu ), ranger un peu, commencer un bouquin ( qui n'était pas intéressant ), allumer la télé ( qui n'était pas intéressante, non plus . . . ).
Bref, il n'y à rien à faire. Je pourrai lui parler, au moins, j'aurai quelque chose à faire, mais là ! Il n'est même pas midi, et il ne mangera sûrement pas, inutile de préparer ou commander quelque chose, je n'ai pas faim.
Je me mets donc à l'observer, n'ayant rien d'autre à faire. En passant par ses cheveux noirs, bouclés, ses yeux d'un couleur indéfinissable, ses pommettes, saillantes. Puis sa bouche, et ses mains jointes. Sans m'en rendre compte, je l'observe pendant beaucoup plus de temps que je ne l'aurai imaginer.
A un tel point, qu'il m'observe en retour, je ne pense pas qu'il en est réellement conscient, il semble m'observer sans me voir. Comme s'il débattait sur moi, intérieurement.
Et pourquoi pas ?!
Bon, je n'y crois pas vraiment, mais sais-t-on jamais. Il est tellement imprévisible.
Je regarde l'heure. 12:00.
Cette journée vas passer lentement.
Ou pas, déclarai-je finalement lorsque la sonnerie du téléphone de Sherlock se mets à sonner. Contre toute attente, c'est lui qui décroche, alors qu'il n'a pas bougé depuis deux ou trois heures. Comme s'il se doutait qu'il allait recevoir un appel, ce qui n'est pas inimaginable !
J'écoute silencieusement l'échange, ou plutôt le monologue évident de Lestrade pendant que Sherlock acquiesce mollement à renfort de « hum », « ok », « hin, hin ».
Pour finalement se lever en trombe, en quittant l'appartement, je le suis aussi vite que possible, prenant ma veste au passage, et le suivant rapidement dans les escaliers.
Il hèle un taxi, et lui dicte l'adresse, pendant que je lui demande :
« - Qu'est-ce qui se passe, cette fois ?
- Un homme retrouver mort dans son appartement, Didier Darson, une balle dans la tête, à première vue. Aucun problèmes apparents, famille respectée, travail stable, dans une banque, femme, enfants. A première vue, la vie rêvée. Anderson dit que c'est un suicide, cet idiot.
-Tu penses que c'est un meurtre ?
- Évidemment. Qui voudrait se suicider avec une vie pareil.
- Peut-être des problèmes de couple, annonçais-je, sachant qu'il n'y pense sûrement pas. »
Et n'étant absolument pas surpris de le voir se retourner, comme si j'avais dit quelque chose d'incroyablement intelligent, pour une personne de ma catégorie : légèrement plus intelligent que la moyenne, mais reste inférieur.
« - Oui. Peut-être, ajouta-t-il, retournant dans ses pensées ».
Cessant de l'observer, je pars dans la contemplation du paysage, rien de bien intéressant. Il fait un temps plutôt convenable, aujourd'hui. Pas trop de soleil, pas trop de nuages, pas trop chaud, pas trop froid. Bref ! le temps parfait.
Arrivés sur le lieu du crime, nous sommes tout de suite 'accueillis' par Donovan, qui comme à son habitude, accueille Sherlock avec le seul mot qu'elle semble connaître : "Le taré", et se contente de me mettre en garde, une fois de plus, au danger que représente Sherlock.
Tout en l'ignorant, nous rejoignons Lestrade, qui me répète vaguement ce que Sherlock m'avait déjà expliqué dans le taxi. La scène est comme je l'ai imaginé. Les lieux aussi, une charmante maison dans un quartier bien vu, plutôt grande, avec une décoration sobre et de bon goût, mais avec des jouets d'enfants éparpillés un peu partout, ils avaient de l'argent. La maison est très propre.
Il est allongé dans la chambre parentale, qui est tout aussi épurée et aseptisée que tout le reste de la maison. Excepté la tâche rouge, partant du corps, qui macule la moquette beige.
A première vue, ça a tout a fait l'air d'un suicide, il y a une arme à feu par terre, près de la main gauche du père de famille.
" - Qu'est-ce que tu en penses, John ?"
J'enfile des gants et m'approche du corps, l'homme devait rentrer de son travail, il est en costume sombre, avec une chemise bleue, qui fait ressortir la couleur du sang qui s'est écoulé de son ventre, à cause de la balle qu'il à reçu. Je m'accroupis et regarde le cou de la victime. Pas de marques de strangulation, je regarde aussi les poignets, pas de signes de scarifications. Rien qui laisserais penser qu'il était atteint d'une dépression. Je regarde maintenant le trou qu'il a dans la poitrine. Visiblement, le coup à été tiré à bout portant, et la trajectoire de la balle est trop horizontale pour qu'il ai pu se tirer dessus lui-même, à moins qu'il ai presque tordu son poignet, ce qui confirmerait la thèse du meurtre, je regarde aussi ses yeux, et ses muscles. Je prends aussi sa température.
Je fais part de mes réflexions au détective, qui, je le sais,à deviner tout ce que j'ai vu en une dizaines de secondes.
" - Pas de marques de strangulations, aucun signes qui n'indiquerais qu'il ai voulu se suicider. Il a visiblement été tué par la balle, ou empoisonné, c'est probable, ses muscles sont très contractés, et il a les pupilles dilatées, il faudrait faire des analyses. Il est mort il y a une heure, une heure et demie, maximum, on lui a tirer dessus, à bout portant, apparemment", débitais-je lentement, en essayant de me demander ce que LUI avait deviné.
" - Vous avez lancé des analyses ?", Dit-il en se tournant vers Lestrade, Qui se tourna vers Anderson pour finalement donné la réponse à Sherlock :
" - Non, il ne trouvait pas ça nécessaire.
- Ne l'écoutez pas, vous l'encouragez, ajouta-t-il, agacé part tant de débilité en braquant un regard noir sur Anderson, qui lui retourna rapidement. J'échange un regard exaspéré avec Lestrade, tout les deux excédés de leur comportement puéril.
- Bon, nous allons faire ces analyses, si vous jugez ça important, il vous faut quelque chose d'autre ?", Demanda-t-il en se retournant vers Sherlock, qui détourne son regard d'Anderson, qui fait de même de son côté. La tension qui se faisait sentir se relâche légèrement, pour le bien de tous. Enfin surtout pour ceux qui sont près d'eux, les coups vont fuser, un jour, dans un futur proche, si ça continue.
" - Oui, il nous faut les contacts de la victime, son agenda, et j'aimerai parler à sa femme. "
Lestrade lui tend tout ce qu'il a demandé, il avait déjà préparé sa demande, à l'évidence. Puis lui répond :
" - Par contre, faîtes attention avec sa femme, elle est fragile, c'est elle qui à découvert le corps, essayer de ne pas la traumatisé, elle à déjà assez vu pour la journée, même la semaine, je pense", dit-il en regardant le détective avec insistance.
" - Mais oui, rétorque-t-il, agacé par tant de sentimentalisme envers une personne que l'inspecteur, n'a, sûrement jamais croisé de sa vie.
Nous nous dirigeons vers la salle que nous à indiqué un policier. Le salon. Il y a quelques photos, un tableau "zen", les murs sont marrons et beiges et les meubles sont en bois. Zen.
Contrairement à la femme qui se trouve dans cette pièce, elle lève les yeux quand nous arrivons. Seule depuis que le policier est parti, pour nous laisser seuls. Elle est blonde, maquillé légèrement, et habillé sobrement, mais avec goût. Elle est en larmes, elle semble effondrée. Elle doit sûrement l'être.
Sherlock me regarde fixement, attendant sûrement que je lui pose les questions. Il vaut mieux, il la blessera et cela ira à l'encontre de la promesse faîtes à l'inspecteur. Non pas qu'il les respectes, mais il sais bien que l'inspecteur peut ne plus faire appelle à lui pendant une longue période pour ne pas avoir respecté ce qu'ils avaient convenus.
Je commence donc à lui poser des questions :
" - Que faisiez-vous lorsque vous avez découvert le corps ?"
Elle trésaille légèrement à la mention de 'corps' et ses larmes augmentent, elle se calme avant de nous répondre.
"- Je me préparais pour aller au travail, je suis décoratrice d'intérieur, j'ai des horaires plutôt flexibles, et le travail st pas loin de la maison. Je suis rentrée pour déjeuner lorsque j'ai entendu un coup de feu et après, il y a eu un bruit sourd. J'ai cherchée dans tout l'appartement d'où venait le bruit, il devait lui aussi être revenus pour déjeuner, ça lui arrivait souvent en ce moment, il m'a dit qu'il y avait moins de clients, en ce moment. Et là je l'ai trouvé, il, il était étalé par terre, et. . . Et," Elle éclata en sanglots, incapable de continuer sa phrase.
Je change de sujet, et lui pose une main sur l'épaule, essayant par se geste, de la réconforter un minimum, ignorant le regard noir que le détective me lance, enfin, lance surtout à la pauvre femme.
" - Vous connaissiez les personnes qu'il fréquentait ?
- Pas vraiment, je connait quelques uns de ses amis, mais la plupart du temps, il ne parlait pas vraiment de ses amis, il n'en avait pas beaucoup, c'est ce qu'il me disait, il est plutôt solitaire, vous savez.
- Et comment sont ses amis ?
- Ils sont très sympathiques, ils y a Sam et Bary. Sam était un client de Didier, il est jardinier, ils ont sympathisé , je ne sais comment, c'est pas facile, avec son travail de se faire des amis, surtout de ses clients. Bary, lui, était un collègue, il travaillaient dans la même banque. Il les invitait souvent pour venir dîner, dès qu'il avait un problème, ils étaient là pour lui, même pour moi. Ils sont devenus mes amis, par la suite." Elle semble réussir à tarir ses larmes, tout en plongeant dans ses souvenirs.
Sherlock me fait comprendre d'un regard qu'il a toutes les informations qu'il voulait. Il a comprit au moins le double d'information que ce qu'elle a dit, je ne suis même pas sûr que ces informations lui servent à quelque chose.
Nous partons donc, lançant un 'au revoir' à Lestrade, évitant une nouvelle fois Donovan, et hélant un taxi.
Nous retournons à Baker Street, je l'interroge dans le taxi.
" - Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
- Il a été tué, c'est plus qu'évident, une ou deux fois, il a pu être empoisonné, comme tu l'a vu, mais on lui à aussi tirer dessus. Plusieurs personnes devaient lui en vouloir, il devait avoir des ennemis, ce qui n'est pas difficile avec son métier. Anderson est vraiment un idiot. Un suicide !", ajoute-t-il, légèrement indigné.
Il éclate de rire en voyant mon sourcil haussé comme il le fait parfois. Je le suis dans son rire. Quand nous arrêtons enfin de rire, nous sommes arrivés chez nous. C'est fou toutes les choses qui ont changés depuis que j'ai emménagé avec lui. Je ne vois pas cet appartement sans lui, sans ses expériences des plus inquiétantes, ou rien que sans sa présence qui "habite" l'appartement. Et je ne me vois pas ailleurs que dans cet appartement. Avec lui.
Il est déjà assis dans son fauteuil quand je rentre dans l'appartement. Je me demande s'il pense à l'affaire. Il a exactement la même tête qu'il faisait avant qu'on n'aille sur la scène du crime. Il attends surement les résultats d'analyse. L'affaire n'a pas l'air trop complexe, il doit sûrement avoir déjà des idées sur le meurtrier, voir même savoir qui c'est.
Il est 15:00, Sherlock est retourner dans ses pensées, et je ne sais plus quoi faire. J'ai été viré il y à une semaine, c'était l'affaire de trop, apparemment.
En désespoir de cause, j'appelle Sarah pour savoir si elle est libre.
Elle est libre, je l'invite pour discuter autour d'un café, elle est ravie.
Je me change rapidement et lance à Sherlock avant de partir.
" - Je m'en vais, je vais prendre un verre avec Sarah, ne m'attends pas ". Il ne me réponds pas. Il ne se rendra sûrement pas compte de mon absence, il est tellement plongé dans ses pensées que cela m'étonnerai, je serai de retour avant qu'il ne se soit aperçu de mon absence.
Je m'en vais rapidement, me dirigeant vers le café où nous nous sommes donnés rendez-vous.
Bon, les avis sont appréciés, pour savoir si je dois continuer ou pas dans cette fic. Des choses qui ne vous plaisent pas ? Des conseils ? Des réclamation ? Une seule solution : La review !
Angele-vampiree
