Yo ! bienvenue dans ma première fanfiction naruto :) Excusez moi d'avance pour toutes les fautes abominables que vous pourriez voir s'il vous plait.

N'hésitez pas à donnez votre avis, des conseils, des critiques constructives. Bonne lecture !

Naruto appartient à Masashi Kishimoto


"Je suis foutue."

Les machines disposées autour du lit d'hôpital se mirent à produire une multitude de sons stridents. Alors, les faibles battements de son coeur étouffés par les mouvements alentours s'éteignirent.

Néanmoins, Une dernière pensée traversa son esprit "J'aurai aimé qu'il soit là...". Les yeux de la jeune fille se fermèrent à la lumière aveuglante et ses mains lâchèrent ses draps pour embrasser une éternité de repos.


Le passage ne dura que quelques instants...quelques minutes...quelques années, Usagi n'avait plus conscience du temps. Lorsqu'elle ouvrait les yeux tout était noir et silencieux, seule la sensation de flotter occupait ses sens. Elle n'était pas en paix, la solitude et le manque torturaient son coeur. En la voyant, un dieu prit pitié d'elle, l'âme de la jeune fille n'était pas complète, elle ne pouvait donc accéder à aucun paradis ni enfer dans sa mort.

Elle était condamnée à une éternité d'errance avec pour seul compagnon ses sentiments affligeants.

Toutefois, Il ne pouvait pas la renvoyer dans le monde d'où elle venait, cela aurait été inutile car la partie de son âme manquante ne s'y trouvait pas. Non, la seule solution était de l'envoyer dans l'univers de son frère, Kami. La petite arrivera-t-elle à survivre dans ce monde ? Cela, il n'en avait pas la moindre idée...


Les premières sensations que ressentit Usagi étaient pour le moins...humides. Sa main posée sur un tapis de mousse rugueux commençait à la picoter en raison de l'afflux de sang que provoquait sa position, assise, le poignet supportant le poids de son buste. Elle se leva pour soulager sa main et observa ses alentours.

La seule pensée cohérente, à la vue de clairière où elle se trouvait, traversant Usagi fut "Plaît-il ?". Des arbres géants l'entouraient, et la vue de leur feuillage aux couleurs vives était presque douloureuse pour les yeux de la jeune fille, habitués à l'obscurité.

Après avoir fait quelques pas hésitants,Usagi tomba et s'écorcha le genou. Son corps semblait familier, cependant, une nouvelle force parcourait ses muscles. L'énergie contenue dans le corps de la jeune fille était naturelle, elle était innée chez les tous les êtres humains. Toutefois, Usagi s'était habitué à la faiblesse de ses muscles atrophiés par le manque d'exercice.

"je ne suis plus dans le noir et je ressens de la douleur. Comment est-ce possible ?"

Usagi prit peur et commença au plus vite l'exploration de la forêt qui s'étendait devant elle. Elle ne désirait pas être seule. La surprise de pouvoir marcher sans être essoufflée forma très vite des petites de joie et d'impatience dans son esprit, reléguant son angoisse au second-plan.

Quelques heures de marche plus tard…

Usagi n'avait jamais autant marché de sa vie et avait de la compote à la place des jambes. En parlant de compote, la faim était bien présente dans son esprit.

Elle s'assit contre un arbre et réfléchit pragmatiquement à sa situation : seule, blessée, fatiguée, affamée, assoiffée : il fallait qu'elle trouve à boire en priorité. Avec une source d'eau elle pourrait apaiser sa soif et laver sa blessure.

De plus en remontant la source elle finirai bien par trouver un village ou une ville, puisque les civilisations s'établissent en priorité près d'un point d'eau.

En se repérant à l'ouïe, elle ne mit pas longtemps à découvrir une petite rivière translucide. De petits poissons colorés picoraient la végétation présente sur la rive

Ce paysage idyllique et d'une pureté impossible à trouver dans le cadre urbain où Usagi vivait, la rendait rêveuse. Quel genre d'endroit sur Terre avait encore une nature aussi sauvage sans aucune trace d'un passage humain ?

Cette pensée la rendait anxieuse car si personne ne passait par ici, elle se demandait comment trouvera-elle quelqu'un pour l'aider.

La remonté de la rivière fut pénible mais Usagi finit par découvrir une petite maison.

Personne en vu. Après une rapide visite, la poussière sur les meubles indiqua une évidence, personne ne vivait là depuis un certain temps. La jeune fille prit donc tout ce dont elle aurait besoin, sans remord. Dans la chambre principale elle trouva des vêtements de femme, bien qu'un peu grands pour elle, Usagi les mit et abandonna sa blouse d'hôpital sale dans un coin de la pièce.

De la cuisine il ne restait que de vagues formes de meubles calcinées.

Cette vue provoqua une intense sensation de jeune fille resta de longues minutes tremblantes devant ce spectacle désolant. Elle oublia sa faim et sortit dès que ses jambes lui permirent de se remettre en mouvements. Quels que soit les événements qui s'étaient déroulés dans cette maison, Usagi préférait ne pas y penser. Le ventre vide mais sa soif désormais étanchée, Usagi partit en direction de la forêt pour chercher de l'aide, son genou la lancinant désagréablement.

Après une ce qui lui sembla une éternité d'errance, Usagi épuisée, vit enfin des traces de civilisations.

Une énorme enceinte, encadrait ce qu'il semblait être un village, peu développé, comparé à la grande métropole où elle vivait.

Elle comprit après avoir observée la muraille étrangement familière et la montagne qui se cachait derrière qu'elle se trouvait devant une réplique de Konohagakure, village caché de la feuille.

Un intense sentiment d'incompréhension envahi la jeune fille, encore pantelante de sa longue marche rapide. Rien ne semblait plus réel que le monde où elle était, après une période si vague de vide, mais cela ne pouvait être la réalité.

Usagi reprit son souffle et décida d'accepter le fait qu'elle était dans Naruto. Elle était morte.

Plus rien ne devait avoir de sens. Au fond d'elle, cependant, elle sentait qu'elle était désormais bien vivante.

Se retrouver dans son manga préféré. En y réfléchissant bien, cela n'était pas si affreux. Son arrivée a été un peu mouvementée mais au moins elle n'était pas dans un monde inconnu.

La réalisation percuta Usagi : "Je vais pouvoir rencontrer mes personnages préférés, me faire des amis, vivre dans un monde où quelque chose d'aussi incroyable que le chakra existe.

Néanmoins, Je devrai rester prudente pour que personne ne découvre jamais mes connaissances du passé, du présent et du futur, sinon je vais deviendrais le meilleur atout de n'importe quel village...Ou psychopathe… Je suis foutue."

Ces pensés motivèrent la jeune fille à accélérer pour se réfugier le plus vite en lieux sur, Konoha.

Usagi s'arrêta brusquement dans sa course effrénée pour atteindre le village.

Une pensée : "Quand ?" Elle n'arrivait pas à apercevoir distinctement le nombre de têtes présent sur la montagne. Elle se situe bien après la création du village, au vu du développement. Néanmoins Naruto serait-il déjà né ? Car en réfléchissant, il y avait beaucoup de personnes à éviter dans Naruto.

*Tousse* Danzo *tousse*.

Elle était aussi à l'entrée d'un village ninja. Ninjas.

Ils n'allaient jamais la laisser entrer, c'est pour éviter que des étrangers comme elle possiblement menaçant que Kotetsu et Izumo restent toute la journée aux portes de la ville. Ces gars sont immanquablement tout le temps présents dans la série et si ce n'est pas eux, d'autres ninjas, toujours beaucoup plus entraînés à tuer qu'elle ne pourra jamais le devenir, sont là pour veiller à ce qu'elle n'entre jamais.

Sa vie était finie. La désillusion s'empara d'elle, plongeant son humeur au plus bas. " Je vais finir comme Hashirama dépressif.". Un rire nerveux s'empara d'elle.

Finalement, elle s'assit en tailleur et décida d'établir un plan d'action.

Elle n'avait pas toutes ces connaissances sur la série pour rien, elle ne mourrait pas de faim en voyant le village dont elle a toujours rêvé devant elle.

En réfléchissant bien malgré le Kekkei autour du village, il y avait des villageois qui entraient et sortaient pour faire du commerce ou se balader.

Ils n'étaient pas enfermés toute la journée.

" La barrière ne détecte pas tout le monde, c'est une question de flux de chakra visiblement. Je ne suis pas un Shinobi, je ne sais même pas si j'ai du chakra. Ça devrait aller. Je ne risque pas grand chose, il ne me tueront pas, enfin je crois..."

Sur cette pensée optimiste, elle décida de tenter sa chance, et, après avoir dépoussiéré ses vêtements et lisser rapidement ses cheveux avec ses mains, elle avança vers l'enceinte.

Elle se rendit rapidement à l'évidence que la porte n'était pas devant elle et avec un soupir à fendre l'âme fit le tour de l'enceinte jusqu'à entendre des voix et apercevoir au loin une zone où les arbres étaient plus lumineux, ce qui indiquait la fin de la forêt ou la présence d'un chemin.

Gagné, la route principale et les portes de la ville apparurent enfin aux yeux de la jeune fille fatiguée et affamée.

S'il n'y avait pas toute une file de villageois attendant d'entrer dans le village, la jeune fille aurait pu pleurer de joie. À la place elle s'adossa à l'arbre le plus proche et lança des œillades à cette file qui n'en finissait pas.

Son écorchure au genou avait recommencé à saigner et la picotait désagréablement.

Quelques personnes la regardaient d'un œil méfiant mais arrêtèrent lorsqu'ils se rendirent compte qu'elle ne comptait pas les dépasser en coupant la queue.

Exposée au soleil depuis qu'elle avait franchi le couvert des arbres, Usagi commençait à transpirer abondamment. Elle maudissait la chaleur de Konoha, tout en jurant tout bas devant la lassitude qui s'emparait d'elle.

Son ennuie prit fin lorsqu'au loin, elle aperçut une fumée épaisse qui se rapprochait à une vitesse alarmante.

Son œil attiré par une combinaison en spandex ultra-moulante verte, découvrit Maito Gai dans toute sa beauté, suivit de sa team, qui firent leur apparition aux portes du village.

Une explosion de sons, de couleurs et de poussière la déstabilisa lorsqu'ils passèrent devant elle, Usagi n'était pas encore habituée à tous les stimulis sensoriels que représentait le monde des vivants

.

Neji un peu en retrait de ce groupe aperçut Usagi et lui lança un regard intrigué.

La vue d'une jeune fille à peine plus âgée que lui, visiblement blessée au genou au vu de la tache de sang grandissante sur son pantalon, adossée à un arbre sans affaire n'était pas commune.

Peu de civils attendaient paisiblement leur tour comme elle, la fille semblait hors de paysage.

Usagi admirait le ciel pour éviter de fixer la panthère de Konoha et sa team.

Elle était dans un état d'intense excitation, les premiers personnages de Naruto qu'elle allait rencontrer faisaient partis des protagonistes principaux. Mais malheureusement pour elle, Neji Hyūga décida de venir se mettre juste sous son nez.

Elle ne pu que baisser les yeux et le regarder d'un air interrogateur tout en essayant de retenir les cris qui voulaient sortir de sa gorge à la vu d'une de ses idoles.

En étudiant discrètement la tenue et le visage du garçon, elle pu déduire qu'elle se trouvait dans Shippuden. Il devait avoir environs seize ans, même si ses traits asiatiques confondaient la perception d'Usagi, habituée aux visages européens. Il était peut être un peu plus jeune qu'elle mais l'écart était difficile à définir. La voix grave du garçon la surprit, elle semblait hors de place sortant d'un adolescent si ...androgyne.

"Tu es blessée."

Son ton semblait plus factuel qu'interrogateur. Usagi dut prendre un moment pour comprendre ce qu'il voulait dire et baissa les yeux vers son genou douloureux.

Une grosse tache rouge s'étendait désormais du haut de son genou jusqu'à sa cheville. "Saperlipopette, je vais mourir !" La jeune fille hocha la tête ne sachant pas comment réagir tandis qu'intérieurement elle criait en se disant qu'elle n'avait jamais eu aussi mal de sa vie et que l'amputation était nécessaire.

Neji soupira. Cette fille avait l'air complètement perdue et assez idiote.

Il avait déjà attiré l'attention de Gai-sensei et ne pu que se préparer au choc auditif.

" JEUNE BOURGEON DE CERISIER ! Que faites vous ici, sur la route de konoha dans un état manquant autant de fougue de la jeunesse ? "

Le visage d'Usagi se décomposa.

Gai Maïto, Neji,Tenten et Lee qui venaient de s'approcher remarquèrent le changement dans l'attitude de la jeune fille sans toutefois se l'expliquer.

D'une voix désespérée Usagi se lamenta :

" Je manque de fougue de la jeunesse ? Il a dit que je manquais de fougue…

J'ai raté ma vie…J'ai perdue ma jeunesse, la fougue de ma jeunesse... "

Tenten prit les devants avant que les garçons ne puissent aggraver les choses

" Hey, ça va ? Gai-Sensei ne voulait pas te mettre dans cet état, Il voulait simplement souligner le fait que tu étais blessée et il se demandait pourquoi. "

Usagi releva la tête à ces mots et un sourire fendit son visage.

Elle adorait la personnalité exubérante de Gaï et ne voulait pas entendre qu'il la trouvait peu énergique, elle savait que dans son ancienne vie elle était presque un légume, mais maintenant, elle allait pouvoir assurer et se construire un corps athlétique.

Se retrouver devant des personnages dont elle connaissait une bonne partie de la vie était assez excitant, néanmoins elle devait rester prudente pour ne pas dire des choses dont elle ne devrait pas posséder la connaissance, ni repousser les héros de konoha car ils devaient devenir ses amis.

Elle répondit donc d'une voix engageante où son admiration contenue put passer pour une certaine timidité :

" je... ça va merci. " Pause. Elle réalisait que cette réponse ne la mènerait à rien alors elle avoua

" Je suis un peu perdue à vrai dire... "

un rire nerveux sortit de sa gorge.

Usagi ne devait pas mentir, ils le remarqueraient tout de suite. Déjà parce qu'elle ne savait pas mentir et surtout parce qu'ils étaient des ninjas entraînés à reconnaître les mensonges. Elle se ferait prendre tout de suite et les gens sauront qu'il y a anguille sous roche.

Le mieux était de dire la simple vérité: elle savait qu'elle était devant Konoha mais ne connaissait pas la ville, elle n'a aucune connaissance dans le pays, elle n'est pas un ennemi, elle s'est rendu à Konoha car après s'être perdu c'était l'endroit le plus proche d'où elle se trouvait, elle désire vivre à Konoha car elle n'a nul part où aller.

Personne ne pourrait imaginer le voyage entre le monde de toute façon, le plus important était de se faire passer pour une civile cherchant une nouvelle vie.

Ce qui n'était pas dur puisque c'est exactement ce qu'elle était.

Neji reprit le devant de la conversation car cette fille lui paraissait vraiment étrange et son Sensei ne semblait pas se remettre du manque de tact dont il avait fait preuve envers la fille et pleurait toute les larmes de son corps. Pathétique.

Il été soulagé que Lee était trop occupé à réconforter Gai-Sensei pour déranger la fille qui semblait déjà assez perturbée.

"Tu es devant Konoha. Tu devrais soigner ton genou "

il essayait de s'exprimer d'une voix neutre mais cela n'avait pas eu l'air d'apaiser la jeune fille.

Usagi porta son regard aux yeux de Neji "qui a ce genre de yeux tout blanc sans pupille? Tous les Hyūga, je vous l'accorde mais ça fait quand même flipper"

" Je te remercie Sherlock. Je vais tresser des feuilles de palmiers pour me faire un bandage" dit-elle sarcastique

" QUOI !? Tu peux faire ça? Mais c'est génial ! Dites Gai-Sensei ,vous savez le faire vous aussi ? Vous nous apprenez ? "

Visiblement Lee n'était pas très intelligent. Usagi n'aurait peut être pas dû dire ça mais le Hyūga l'avait mise sur les nerfs. Comment voulait-il qu'elle se soigne, elle n'avait pas de sac, ni rien avec elle...

La panique reprit la jeune fille. Usagi allait devoir commencer sa vie à zéro.

Neji ne comprit pas pourquoi la fille était passée d'un ton moqueur à un visage complètement affolé. De plus elle n'avait pas bien réagi malgré sa prévenance lorsqu'il lui avait adressé la parole, il demanda donc d'un signe de tête à Tenten de s'en occuper.

"Bien sur qu'elle ne peut pas Lee. C'était de l'humour, tu vois des palmiers près de Konoha toi ?" Souffla Tenten.

"Je n'y avais pas pensé, excuse moi gente demoiselle, je n'ai pas compris tes sentiments. Je cherche un compagnon pour passer du temps avec moi, veux-tu devenir ma petite amie ?"

Une goutte de sueur froide coula sur le front du groupe.

Usagi explosa de rire et répondu en se tenant le ventre:

"Ah ah ah ah … Désolée ça m'a rappelé un drôle de souvenir. Mais.. Sinon je ne pense que cela soit une bonne idée on ne se connait pas vraiment. Tu ne veux pas qu'on devienne amis plutôt ?"

Usagi attendit les explosions de larmes mais fut soulagée en entendant la réponse :

" Je comprends gente demoiselle. J'accepte de devenir ton ami ! Devenons les meilleurs amis du monde !"

Tenten après concertation avec sa team prit la parole:

"Tu as l'air d'avoir perdu beaucoup de sang, il est urgent de te soigner. Nous allons t'accompagner jusqu'à l'hopital de Konoha où ils s'occuperont des papiers d'entrée pour toi. Comment t'appelles-tu ?"

"Usagi"

Neji ne pu empêcher un sourire moqueur d'apparaître sur ses lèvres. Ce nom lui convenait parfaitement bien, la fille avait les joues d'un lapin.

Usagi ne savait pas très bien comment elle avait fini sur le dos de Gai Maito mais ce qui était sûr c'est qu'elle n'avait pas eu le temps de dire "ouf" qu'elle se trouvait sur un lit d'hôpital avec un médecin au cheveux rose pour la soigner.

"Je sais que la couleur de mes cheveux n'est pas commune mais peux-tu répondre aux questions s'il te plait ? Je dois m'assurer que tu ne représentes pas de menace pour Konoha."

"Ils sont magnifiques" La couleur préférée d'Usagi était le rose et Sakura était la fille la plus rose du monde.

Elle avait toujours rêvé que les couleurs de cheveux soit bien plus variées sur Terre, des nuances de verts, bleus ou violets, cela aurait été original.

Elle du faire un effort pour fermer la bouche et arrêter de baver devant une de ses héroïnes préférées. Dans Naruto, Sakura était inutile et sa seule attaque était "Sasuke-Kun" mais au départ de Sasuke, la jeune fille avait vraiment changée et sa détermination pour devenir plus forte était inspirante. Usagi admirait la jeune fille et ne pu s'empêcher de lui demander:

"Vous êtes une Medic-nin, combien de temps vous avez étudié ? C'est dur ? Est-ce que j'ai du chakra ? Vous pensez que je peux devenir Medic-nin ? "

Sakura assaillit par tant de questions du demander à Usagi de se calmer avant de soigner son genou tout en lui répondant :

"Je ne suis pas encore une Medic-nin à part entière, je dois étudier pendant trois ans en plus de ma formation ninja. Donc il me reste encore deux ans à effectuer. Cela peut sembler long mais j'ai un but que je dois atteindre."

Usagi retenu le rire qui voulait sortir de sa gorge , trois ans long ? Les études de médecines en France durent au minimum neuf ans, et c'est encore plus long si le médecin se spécialise. Mais après tout l'usage du chakra doit pouvoir modifier énormément de choses."Je me demande ce que mes études valent ici ? J'étais en première, donc j'ai fait dix ans d'école, c'est sans doute plus que n'importe quel civil d'ici."

Les yeux d'Usagi ne pouvaient se détourner de ce visage qui affichait une détermination sans

faille. "Il lui reste deux ans? Je ne suis pas encore dans Shipudden, c'est pour ça qu'elle semble un peu plus jeune que dans la série. C'était pareil pour Neji à vrai dire, je me suis concentrée sur les vêtement sans penser qu'ils auraient pu les changer avant Shippuden. "

"Oui tu as du chakra mais il semble bloqué, généralement ce sont les nouveaux nés qui présentent ce genre de symptôme. Tes parents n'ont pas ouvert tes portes?"

"Mes portes ? Ah oui on a huit portes si je me souviens bien mais non je ne pense pas qu'ils l'aient fait. J'ai grandi dans un très grand village où personne ne devient shinobi."

"Ah oui… Où ça ? Je dois savoir pour tes papiers."

"en France" Sakura regarda attentivement Usagi pour rechercher un quelconque signe de mensonge

"Je ne connais pas. A quelle nation appartiens-tu ?

Usagi ne pu s'empêcher de pouffer en répondant

"L'imagiNATION."

Sakura haussa un sourcil rose parfaitement épilé.

"Dois-je appeler un psychologue ?"

"Non Non ! Je rigolais. Je suis un peu stressée c'est tout. Je suis très loin de chez moi, je n'appartiens pas à une nation. Mon pays se trouve en dehors de vos cartes."

"Vraiment ? Tu n'as pas l'air de mentir cependant je vais demander à mon maître. Je suis désolée, tu ne vas pas pouvoir sortir tout de suite. "

Usagi souffla

"c'était à prévoir. Je n'ai pas mangé depuis… Je ne sais pas vraiment combien de temps. pourrais-tu demander à ce qu'on me serve quelque chose s'il te plait ? Je meurs de faim "

Sakura hocha la tête et sortit de la pièce.

Usagi enfin seule sentit toute la fatigue accumulée retomber sur elle. En regardant le ciel par la fenêtre depuis son lit, elle ne put que se dire "retour à la case départ : une chambre désinfectée avec pour seule compagnie une machine qui sonne. Je me demande si je n'ai pas un problème de Karma après tout. Ils vont m'enfermer ici à vie et je ne vais jamais revoir le jour. Oh Kami je ne devrai même pas essayer de m'échapper, c'est tellement suspect et inutile dans un hôpital employant des ninjas."

Un repas lui fit servi par une infirmière et elle se jeta dessus. Kakashi aurait été jaloux de la rapidité d'exécution qu'elle employait pour manger. Bien sûr Usagi s'étouffa à moitié et regretta son empressement lorsque dix minutes plus tard elle eut mal au ventre.

Malgré ces péripéties Usagi s'endormit dès qu'elle ferma les yeux.

Une nuit sans rêves était étrange pour Usagi, dès son réveil elle se sentit seule et perdue.

Loin de sa famille, ses parents lui manquaient déjà. D'habitude ils passaient la voir le matin avant qu'ils aillent au travail. Et puis la chambre d'hôpital d'Usagi était décorée d'affiches de toute sorte ainsi que de nombreux personnages de naruto qu'elles avaient dessinés pendant ses heures de repos entre ses chimiothérapies.

La salle qui se présentait devant elle n'avait rien à voir, c'était certe une chambre individuelle mais cela ne devait pas être dans la recherche du mieux-être du patient. Elle servait, si la caméra dans l'angle était un indice, à surveiller les individus potentiellement dangereux.

"A tous les coups un vieux pervers m'a regardé dormir. J'y pense, Sakura n'a pas fini de me poser des questions pour les papiers. Il en reste au moins trois milles, Konoha est légèrement parano, ce qui est quand même justifié vu la forte propension à tuer des gens au petit-déjeuner qu'on les grands méchants ninjas. En réalité tous les ninjas. Je suis foutue."

Usagi avait commencé à tourner en rond dans la pièce, peu sûre de ses jambes encore flageolantes.

"Sakura a dit qu'elle allait demander à son maître donc Tsunade ? Non l'Hokage ne se déplace pas pour tous les étrangers blessés qui viennent au village. Je pari plutôt sur Shizune."

La porte de la minuscule salle de bain était ouverte, Usagi ne pu résister à l'envie de soulager sa vessie malgré la peur qu'une caméra se cachait dans la petite pièce. "Pour la sécurité de mon village je n'hésiterai pas une seule seconde à le faire personnellement. J'espère que les ninjas n'ont pas tous la même mentalité que moi."

La vue de son reflet causa un choc à la jeune fille qui ne pu s'empêcher de s'exclamer:

"MES PUPILLES ! on m'a volé mes pupilles ! J'ai des cheveux ! Oh Kami j'ai enfin des cheveux !"

L'aspect physique de la jeune fille n'avait pas vraiment changé, elle avait conservé la forme de son visage et ses joues rondes mais de ses yeux dorés il ne restait que l'iris colorée.

Plus de cercles noirs, ses yeux étaient devenus des abîmes lumineuses. Ses cheveux de la même couleur que ses yeux avaient repoussés et atteignaient désormais sa poitrine.

Usagi toucha cette matière douce de longues minutes, elle avait retrouvé ses cheveux, ses sourcils et ses cils. C'était tellement étrange de se retrouver avec une chose si simple et pourtant qui lui manquait depuis si longtemps, qu'elle ne pouvait détourner le regard de son reflet.

Cette fille lui ressemblait tout en n'étant pas vraiment elle. "J'aurai ressemblé à ça, des pupilles en plus, si je n'étais pas tombée malade"

Le bruit d'une porte qu'on ouvre sortit Usagi de sa contemplation et la força à courir pour s'asseoir dans son lit, tout en faisant croire de ne jamais l'avoir quitté, c'était là tout un art qu'Usagi ne maîtrisait visiblement pas au vu de l'expression non impressionnée qu'arborait Shizune.

Du point de vu d'Usagi, la femme qui se tenait devant elle était tout à fait impressionnante et elle regrettait d'avoir un jour pensé qu'à côté de Tsunade, Shizune avait l'air bien sympathique. Après tout c'était Shizune qui remettait Tsunade à sa place lorsque cette dernière buvait trop…

"Bonjour, je m'appelle Shizune. Je dirige l'hôpital quand Tsunade-Sama n'est pas là.

J'ai parlé à Sakura, elle m'a transmise les informations qui te concernes. Tes réponses semblent en ordre mais nous avons un problème avec ton lieu de résidence. Peux-tu répéter où habites-tu ?"

"Bonjour Shizune-san, j'habite..Habitais en France. Je ne sais pas vraiment où cela se trouve par rapport à vos cartes mais je dirai à l'ouest et à près de dix-mille kilomètres à vol d'oiseau."

Shizune était stupéfaite.

"DIX-MILLE kilomètres !? Nous n'avons jamais été aussi loin dans nos conquêtes.

Comment as-tu fais pour atteindre Konoha, il y a t'il d'autres personnes avec toi ?"

Son ton s'était durci devant la menace potentielle que représentait des envahisseurs.

La voix d'Usagi tremblait lorsqu'elle répondit doucement

"Je suis seule." Les épaules de Shizune se détendirent imperceptiblement.

"Je ne sais pas comment je suis arrivée ici. J'étais...j'étais à l'hôpital dans mon pays .Je suis me suis...endormie … Je me souviens de mon réveil dans la forêt. J'étais perdue alors j'ai marché et j'ai fini par arriver aux portes de la ville.J'ai été étonnée de voir des Shinobis, mon pays n'en emploient pas, je pense que c'est parce qu'on a jamais su ouvrir les portes de chakra."

"Tu dis la vérité je le sens. Cependant tu es manifestement vivante et en bonne santé maintenant que ta blessure a été soignée. Alors une question: que fais tu ici ? L'hôpital n'est pas une garderie. Si ta réponse ne me satisfais pas, tu seras raccompagnée à la frontière du pays le plus proche c'est à dire Kawa."

"Le pays des rivières, ce n'est pas là où Shukaku a été extrait de Gaara ? Nous sommes vraiment avant Shipudden finalement. Ils ne me proposeraient quand même pas d'aller dans un pays infecté par l'Akatsuki, Si ? Mais qu'est-ce que je raconte, ils le feraient certainement, je suis absolument personne pour eux."

La jeune fille était étouffée par l'importance de la phrase qu'elle allait prononcer, elle signerait son arrêt de mort ou son visa pour une nouvelle vie dans le village le plus sympathique de naruto qu'elle connaissait.

"Je n'ai aucune idée de comment retourner dans mon pays; je pense que c'est même impossible. Alors j'aimerai commencer une nouvelle vie à Konoha, je veux devenir utile. Je sais lire, compter et je me débrouille pas mal en dessin et en cuisine. Vous pensez qu'on m'acceptera comme aide pour des enfants ou en tant que serveuse?."

"Tu sais lire et compter. Humm. Ce n'est pas commun pour une civile. Viens-tu d'une famille noble?"

"Non je ne suis pas noble. Il n'y a pas de clan ou de statut privilégié dans mon pays."

Shizune paraissait contemplative et Usagi n'avait toujours pas reçu sa sentence.

Quelques instants tendus passèrent avant que la femme se décida à déclarer:

"Bon, tu pourrais être utile à Konoha, nous l'autorisons à rester. Tu auras un visa civil, cela t'autorises à choisir l'emploie que tu souhaites mais tu ne pourras pas devenir shinobi à moins de faire une nouvelle requête auprès de notre Hokage. Néanmoins, tu es déjà assez âgé et le village n'accepte que rarement des étrangers dans ses rangs de ninjas à moins qu'ils aient des talents particuliers, mais d'après ce que tu m'as dit ce n'est pas ton cas..

Cependant jeune fille, sache que Konoha te garderas à l'oeil et qu'au moindre faux-pas le visa s'annule. tu seras donc conduites à la frontière. Ai-je été assez claire ?"

Usagi explosa de joie et sauta au cou de Shizune

"Oui oui! Merci Shizune-San!"

Shizune ricanna en décrochant la jeune fille avant de lui indiquer l'enveloppe et le lot de vêtements propres attribués à Usagi pour s'installer à Konoha.

Usagi attendit le départ de Shizune pour enfiler les nouveaux vêtements propres.

Une petite note était joint à l'enveloppe contenant de l'argent.

"Je devrai rembourser l'argent sous un an, avec dix pour cent d'intérêt. Je comprends mieux pourquoi on m'a autorisée à rester, s'ils font cette offre à tous les civils qui ne posent pas de menace envers Konoha, les banques du village doivent être pleines...Village de rapaces…

Au moins ces vêtements bien que simples sont à ma taille."

Après avoir signé une masse importante de papiers, Usagi sortit enfin de l'hôpital.

Peu d'argent en poche, elle allait devoir se mettre dans la recherche d'un travail qui embaucherait une étrangère et un appartement, enfin, une boite de chaussure pour économiser un maximum serait suffisante.

"Heuuu… Comment on trouve un job et un appartement ? Je n'ai jamais été confronté à ce genre de situation, je n'ai que seize ans. Néanmoins, je pense qu'il faut une source de revenue pour s'assurer d'avoir un logement. Donc mission n°1: chercher un emploi."

En visitant le village, Usagi ne pu s'empêcher de le comparer à sa ville surpeuplée. Les rues étaient larges et pas de pollution due aux automobiles. On pouvait marcher sans problème de bousculer quelqu'un et les villageois ne se pressaient pas. C'était reposant. On entendait les oiseaux et les enfants pépier. Cela rappela à Usagi que les futurs ninja devaient être à l'académie en train d'étudier, tandis qu'elle flânait dans les rues. Konoha possédait une végétation assez incroyable, mais étant fondée par un utilisateur du mokuton cela n'était pas si étonnant finalement.

Usagi essayait de ne pas avoir l'air de regarder chaque ninja qui croisaient sa route mais au vu des regards qu'on lui jetaient, c'était raté.

Elle expira lentement et se concentra sur sa tâche. Cela devenait plus difficile de contempler le village car une certaine animation commençait à prendre dans les rues au fur et à mesure que la journée avançait.

Les boutiques vertes, bleus, violettes avec devantures, sans devantures se mélangeaient dans l'esprit d'Usagi. Elle décida bien vite de faire une pause pour entrer dans des établissements au hasard et demander si ils recherchent quelqu'un pour toute sorte d'emploi. Au stade où en était Usagi n'importe quoi ferait l'affaire. Elle laverait des toilettes le reste de sa vie si cela lui permettait de rester dans un monde où elle était en bonne santé et voyait des gens qu'elle admirait au quotidien.

Seuls ses parents lui manqueraient.

Usagi se pinça mentalement les joues pour chasser ses pensées négatives de son esprit. Elle devait agir en adulte désormais, personne ne s'occuperait de son petit-déjeuner désormais.

L'établissement qui attira son attention n'était pas loin du bâtiment qui abritait le bureau de l'Hokage, il ne se situait pas sur l'allée centrale mais dans une rue parallèle. En regardant bien au fond de cette rue, elle pouvait apercevoir un stand de ramen bien connu des fans de Naruto.

"Je vais manger des ramens souvent si je suis embauchée, je ne ferai jamais de régime en tout cas., je n'aimais pas du tout mon corps maigre et maladif, je préférerais devenir voluptueuse mais si je veux survivre aux évènements à venir, je devrai plutôt devenir sportive. Comme ça Je pourrai aider les villageois à se mettre à l'abris lors de l'attaque de Pain dans 2...3 ans ? Je ne sais pas si je devrai intervenir drastiquement sur le déroulement de l'histoire mais je pourrai sauver quelques personnes et en rendre d'autre heureuse j'imagine. Beaucoup de personnages de Naruto manquent d'amis pour les soutenir."

Usagi sortit de ses pensées pour observer plus attentivement l'établissement.

Quelques tables en bois étaient disposées sur une petite terrasse, des plantes entouraient l'avant du bâtiment et formaient un cocon de verdure protecteur agréable à regarder. En poussant la porte de ses doigts tremblants, Usagi constata que l'intérieur l'établissement était encore plus chaleureux. La grande salle centrale, où des tables étaient séparées par des cloisons de bois assurant l'intimité des clients, était traversée par une douce lumière, filtrant des fenêtres, et qui illuminait les particules de l'air comme une cascade dorée. Une arôme de pâtisseries sortant du four flottait dans l'air, une senteur du passé qui rappela à Usagi les après-midi de cuisine de cookies avec sa mère.

Quelques clients conversaient à voix basse, produisant une légère agitation suffisante à rendre le lieux vivant tout en préservant la tranquillité de l'atmosphère.

Ce serait l'endroit parfait pour travailler.

L'allée menant à un comptoir où une caisse relativement moderne prônait fut bien vite traversé par Usagi, qui se retrouva devant une vieille dame à l'air affable.

Usagi gigotait, mal à l'aise, elle n'avait pas l'habitude de faire ce genre de demande, la chose la plus osée qu'elle ait jamais faite était de demander un stage de troisième au service diabétologie. Autant dire qu'Usagi n'était pas préparée à tout ce qui était un entretien d'embauche. C'est donc d'une voix timide qu'elle demanda :

"Bonjour madame, je recherche un emploie. Je peux faire n'importe quoi." Ses paroles se précipitaient sous l'effet du stress. "Je sais cuisiner, lire, écrire, compter, servir, nettoyer tout ce que vous voulez. J'ai vraiment besoin de trouver un travail !" Sa tirade prenait des intonations suppliantes.

Une lueur d'intérêt naissait dans les yeux de Nana Akimichi. Elle avait travaillé toute sa vie, avant d'épouser un Akimichi vers ses trentes ans. Son mariage ne l'avait pas empêché de continuer son business. Elle avait développé l'oeil pour remarquer les jeunes femmes intelligentes qui seraient utiles pour son établissement, car après tout elle n'était plus si jeune.

"Calme toi mon enfant. Comment t'appelles-tu ?"

La voix de la vieille dame surprit Usagi, elle était douce mais ferme. Usagi savait reconnaître les femmes ayant comme sa grand-mère vécut une longue vie mais n'ayant jamais perdue leur vigueur ni leur esprit. Elle se réjouissait d'avance du genre de relation qui pourrait se nouer entre elle et la femme.

"Usagi, pour vous servir." S'exclama Usagi, ayant retrouvé ses moyens.

Un sourire en coin fleurit sur les lèvres de la vieille dame.

"un thé vert amer, un thé noir au riz et deux mochis matcha. Je vous apporte ça tout de suite"

D'un mouvement décidé du menton, Usagi rangea son calepin tout en adressant un sourire chaleureux à ses premiers clients.

Elle avait une journée d'essai, si la patronne était satisfaite elle serait embauchée et pourrait louer le studio en face pour une somme modeste. Sinon retour à la case départ, avec le salaire d'une journée de travail pour seule compensation.

Usagi devait assurer.

Usagi assura.

Les clients étaient satisfaits du service et Usagi tout en gardant un air serein et avenant n'avait fait aucune erreur de commande.

Son certificat d'emploi en main, elle ouvrit la porte de son nouveau chez-elle.

L'appartement possédait un salon avec cuisine attenante. Cette dernière était assez moderne et ressemblait beaucoup à une cuisine américaine."L'amérique s'invite au Japon" la pensée amusa Usagi qui riait toute seule en découvrant la chambre de dimension acceptable, elle disposait d'un petit bureau et d'un lit double ainsi qu'une grande penderie ,"Pour tous les vêtements que je n'ai pas. Mission n°2 du jour : les courses vestimentaires, d'alimentations et tout ce qui est linges de maison ainsi que les produits d'hygiène."

La visite de la salle de bain ne prit pas longtemps néanmoins la vue de la douche à l'italienne fit encore rire Usagi "L'Italie s'invite aussi au japon. J'ai hâte de faire du pain, une bonne petite baguette pour inviter la France dans mon appart. Et puis une apple pie comme ça il y a aussi l'Angleterre. Tout ça pour faire une orgie de cultures dans mon salon."

Usagi parcourut les trois quart de Konoha avant de trouver le quartier des magasins, qui se situait, bien évidemment, juste derrière chez elle.

Les vêtements qu'elles portaient étaient toujours ceux que Shizune lui avait fourni. Si le bas un simple pantalon noir était encore propre, le haut après une journée à s'activer commençait à n'être plus très frais.

La magasin de vêtement était le premier arrêt, suivi du magasin de produits ménagers, puis celui de produits d'hygiène et enfin celui d'alimentation. Sur le budget de 1500 ryos alloué par Konoha, Usagi ne conservait que 1100 ryos, auxquels se soustrairont les 400 ryos de loyer.

Il lui restait donc une somme plus que convenable pour finir le mois.

Elle put donc se permettre un petit extra.

Trois dangos plus tard…

"C'est la première de ma vie que je mange des dangos , c'est DIVIN ! Je bavais toujours devant les personnages de Naruto qui en mangeaient mais maintenant c'est à moi de me régaler. Ils ne connaissaient pas leur chance ceux là. Je vais acheter tous les dango de Konoha comme ça ils n'en mangeront plus jamais" Le petit rire diabolique d'Usagi lui attira de nombreux regards suspicieux. Elle leva son Dango avec un sourire contrit et rentra le plus vite possible chez elle pour éviter de passer pour plus folle qu'elle ne l'était.


Deux anbus passant par là…

"Ce n'est qu'une civile Senpai" l'homme regarda la réaction de son senpai à travers son masque.

Ce dernier haussa les épaules et répondit "Oui, ne perdons pas de temps, en route, et arrêtes avec tes "Senpai". "

"Vous serez toujours mon Senpai, Senpai" Un sourire s'entendait dans la voix de l'homme.

Le Senpai souffla.


Usagi se félicita d'avoir acheté le petit carnet, dès demain elle pourrait noter ses rêves. Si comme la nuit dernière elle n'en faisait pas, elle noterait les anciens. Cela lui permettra de croire qu'il est toujours là.