Coucou tout le monde! Voici ma nouvelle fiction! J'espère qu'elle vous plaira. Je tiens à dire que je n'ai pas abandonné mon autre fiction « une âme retrouvée » c'est juste que ces derniers mois j'étais un peu prise par le temps et je n'ai pas pu continué. Mais je vais me reprendre!^^ Juré! Je suis sincerement désolée pour ceux que j'ai déçu. J'espère que vous apprécierais cette fiction, et n'hésitez pas à me reviewer, je vous répondrai. Bisous à tous!
PetitPain
Disclaimer: Tous les personnages appartiennent à Stephanie Meyer (ou presque), je précise même si tout le monde s'en doute !
Bonne lecture!
- Bound by thought -
Chapitre 1: Dans le Train ...
EPOV:
Interminable. Ce trajet était interminable. C'est toujours pareil, la même rengaine. Alice insiste toujours pour prendre ce vieux train tout abîmé, elle trépigne comme une gosse jusqu'à ce qu'on capitule. Une vraie gamine , elle ne fait pas ses XX ans. Tout le monde croit que c'est une simple lubie de sa part, et ça n'aurait rien d'exceptionnel mais en fait c'est un peu plus profond que ça.
Contrairement à nous autres, Alice n'a aucun souvenir de sa vie passée. La seule trace qu 'elle a laissé derrière elle est un vulgaire extrait de dossier médical où son ancien nom et sa date de naissance apparaissent - Alice Brandon, née le 27 avril 1900 – ainsi que sa pathologie incurable – schizophrénie paranoïaque autodestructrice. Désormais elle est Alice Cullen ,née le 27 avril 1985 (officiellement), dotée d'un capacité à entrevoir l'avenir. Bien sûr lorsque nous nous présentons nous omettons ce dernier détail, ainsi que celui concernant notre condition.
Sa réelle date de naissance correspond à peu près à la période où a été construit ce train. En le prenant à chaque fois pour aller voir nos parents à Forks, elle a l'impression de se créer de délicieux souvenirs d'enfance. Souvenirs qu'elle n'a plus ou peut être tout simplement qu'elle n'a jamais eu. Voilà d'où naquit son attitude de gamine, même si elle cherche à le cacher, elle sait que moi, je le voit. C'est notre petit secret.
Malgrès la mélancolie que cache ce trajet interminable, je ne peut m'empêcher de penser que le ronronnement des roues du train sur les rails a quelque chose d'apaisant. Peut être parce qu'il est monotone et récurant, comme une ligne d'horizon fixe dans un coucher de soleil; ou peut être tout simplement parce que je sais ce qui m'attends au bout. Le confort d'une maison. Ma famille. Mes parents. Forks, la pluvieuse. Où nous pouvons marcher dans les rues sans être remarqués (ou presque). Où la forêt sempervirente étendue jusqu'à l'infini nous offre une faune diversifiée au plus grand plaisir de nos papilles. Où d'immenses clairières se transforment en terrain de jeu lors des nuits d'orages. C'est de loin le meilleur endroit que nous ayons trouvé pour y vivre à notre manière, le plus adapté.
Je regarde le wagon, il est vide. Il me tarde d'arriver mais malheureusement pour moi, je trouve toujours le temps long. Les autres semblent apprécié le voyage bien au contraire. En face de moi Rosalie est dans les bras d'Emmet. Sa chevelure dorée retombant sur le torse musclé de son compagnon. Les deux ont les yeux fermés et un léger sourire au lèvres, mais je sais qu'ils ne dorment pas. Ils se tiennent les mains et pensent tout les deux à la chance qu'ils ont d'être ensemble. Emmet dépose un doux baiser sur le front son amour et Rosalie pousse un soupir de béatitude. Est-ce pour cette raison qu'ils ne trouvent pas le temps long? Parce qu'ils ne sont pas seul?
Je me tourne discrètement vers Alice et Jasper assis à côté de moi. Al' a le nez collé à la vitre du wagon est observe la neige qui tombe doucement. Elle souffle sur le carreau mais aucune buée ne se forme. Évidemment. Elle le savait, mais elle est déçue quand même. Cela fait parti des souvenirs qu'elle aurait aimé avoir. Jasper la regarde tendrement puis finit par poser la tête sur son épaule, se collant contre sa petite amie. Des années de cela, c'est Alice qui l'avait sauvé depuis il lui vouait un véritable culte. On sentait rien que dans son regard qu'il l'admirait du plus profond de lui même. Alice se tourna un bref instant vers son trésor pour le gratifier d'un sourire puis se reconcentra vers les magnifiques cristaux de verres, des étoiles pleins les yeux. Eux aussi ne semblent pas trouver le temps long...
« Maman! Maman! Viens dans le wagon 17! Il est super beau »
Une voix de gosse retentit dans l'habitacle, elle venait d'un petit bout d'à peine 5 ou 6 ans, les cheveux noirs de jais et les yeux vert olive avec une peau mâte. La petite frimousse espiègle se jetta sur les banquettes rouges juste à côté des nôtres. Il semblait tout aussi émerveillée qu'Alice par les flocons qui tombaient à l'extérieur.
« Maman! » Il appelait sa mère mais ses lèvres ne bougeait pas. Je n'étais pas vraiment étonné d'entendre ses pensées. J'en avais l'habitude, c'est mon petit truc à moi, entendre les pensées des autres. Je me demandais juste où pouvais bien être sa mère. Etait-il tout seul?
« J'arrive, mon fils. Pas besoin de crier! J'ai déjà assez mal à la tête comme ça ... »
Une jeune femme venait d'entrer. Je me retournais vite fait vers elle. Elle se débattait avec deux énormes valises dans chaque main et un sac de voyage sur l'épaule droite. Ses cheveux châtains, légèrement ondulés cachait son visage alors qu'elles tirait ses bagages. Puis elle se retourna et vit enfin son fils
« Ah! Tu es là, pensa-t-elle. » Ses yeux s'éclairèrent et un sourire de soulagement se dessina sur son joli visage. Elle avait des traits fins et de jolies rougeurs sur les pommettes malgré sa peau, très pâle, certes pas aussi pâle que la notre. Et ses yeux... d'un marron chocolat très profond. Pour une humaine, elle était assez belle, elle avait dû en briser des coeurs. Elle alla s'asseoir en face de son fils et ils regardèrent silencieusement vers l'extérieur, le sourire au lè, pour eux non plus ce trajet ne semble pas ennuyeux …
En les regardant discrètement je me rendis compte qu'ils ne se ressemblaient pas un poil. Pas les mêmes yeux, ni les mêmes cheveux, pas le même nez, ni les mêmes lèvres. Oh! Et quelles lèvres!Celles de la jeune femme, quoiqu'un peu gercés était assez pleines et rosies pas le froid, assez banal me dirait vous mais quelque chose me fascinait.
« Alors Lucas? Le paysage te plaît? Tu verras c'est encore plus jolie où nous allons. »
Elle s'adressait clairement à son fils, elle avait même tourné sa tête vers lui et le regardait tendrement mais ses lèvres, elles n'avaient pas bougé. C'était juste une pensée.
« Oui ça me plaît beaucoup maman. Il me tarde d'arriver et de manger les pancakes au sirop d'érable que tu m'a promis! »
Le petit venait de répondre à sa mère sans prononcer un seul mot. Avait-il entendu ce que lui as dit sa mère? Avais-je étais trop obsédé par ces lèvres pour les voir bouger?
« Ne t'inquiète pas tu en aura tout les jours au petit déjeuné pendant un moment » Encore ! Et comme pour me narguer, le petit garçon hocha la tête et il rigola à voix haute.
Je n'en revenais pas. La mère et le fils, discutaient entre eux par la pensée. Entendaient-ils les miennes aussi?
A ce moment là, la jeune femme se tourna légèrement vers moi et me jette un regard suspicieux très brièvement. J'aurais été humain j'aurai eu du mal à le distinguer. M'avait-elle entendue?
« Lucas, souviens-toi de ce que je t'ai déjà dis et répété … », pensa-t-elle à l'encontre de son fils.
« On ne doit pas se gaver de sirop d'érable, oui maaa-man ... » répondit-il de la même manière.
« Non mon chéri … enfin oui mais, ce que je t'ai dit sur les étrangers . »
« Ne pas faire confiance à un étranger et ne jamais le suivre … même et surtout si il m'offre une bouteille de sirop d'érable en échange. »
« Oui, c'est bien mon fils. Alors maintenant maman va rajouter quelque chose la dessus. Il y a des étrangers que tu dois à tout prix éviter ... » Le petit hocha la tête docilement, il appréhendait ce que sa mère allait lui dire. « tu vois ces jeunes à côté? Tu peux me dire ce qu'ils ont en commun? Regarde les discrètement. »
Le petit se tourna franchement vers nous et nous regarda avec de grands yeux inquisiteurs.
« Discrètement j'ai dit ! »
Le petit se repris et commença à nous détailler un peu plus subtilement. Je me demandais où cette femme voulait en venir. Peut être avait-elle senti qu'il fallait se méfier de nous, que l'on était dangereux.
« Ils sont tous beaux..
Oui, ils sont tous beaux …
Ils ont tous la peau très pâle
Oui, mon amour rapelle-toi aussi pâle que la mort ... »
Mais où diable cette femme voulait-elle en venir, elle me rendait tout aussi nerveuse que son fils et sa voix aux intonations mystérieuses commençai à m'envouter tout autant que ses lèvres.
« Mais encore?
Ils puent. Tous.
Oui, ils puent. »
Quoi? Ah ben ça c'est la meilleure! Je pus pas! Ils se sont senti eux? En tant normal je n'utilise pas mon appareil respiratoire, je n'en n'avais jamais l'utilité et en plus de cela je pouvais me mettre en danger moi et mon entourage. Cependant je décidais, comme pour me prouver quelque chose de vérifier mon odeur. J'ouvris mes deux narines et inspira à fond l'air ambiant. Et ce fût très surprenant. Il y avait plusieurs odeurs et saveurs qui se mélangeait. Tout d'abord l'odeur âpre et tranchante de la pierre mélangée à la soie, la nôtre, chacun de nous sentaient un peu les fleurs ou les vergers dans le fond mais Emmet avait une odeur plus animale, moi plus boisé quand à Jasper il sentait la mer. Les filles restaient dans une dominante fleurale, plus sucrée pour Alice et plus romantique pour Rose. J'avais donc la confirmation que nous ne puions pas. D'habitude, nous avions même un parfum irrésistible pour les humains. Qu'est-ce qui n'allaient pas avec ces deux?
Ensuite, il y avait l'odeur du wagon et du train , le fer des rails et des boulons, le cuir des sièges, la peinture des murs et le verre des vitres. Puis une odeur … bizarre, voir même dégoutante. Était-ce ceci qu'ils identifiait provenant de nous? Plus je la sentait plus cette odeur prenait pas sur les autres et me révulsé. C'était un mélange de souffre, de moisissure et de chien mouillé. Je cherchais l'origine de cette odeur quand je croisai une paire d'yeux olive. C'était lui. Ce gosse qui puait ainsi. C'était ridicule! Il nous accusait nous, alors que l'immondice venait de lui-même.
La mère pris l'enfant-puant contre elle comme pour le protéger de mon regard dégouté et c'est là que je perçu faiblement, au milieu de cette marée qui me donnait limite envie de vomir, comme une odeur de fleur des champs, comme une clairière après une averse, avec un léger mélange de fraise et de freesia. Je n'avais jamais senti quelque chose de pareil. Cela provenait de la jeune femme, elle avait passé ses bras délicats autour de son enfant, protectrice. Son odeur commençait peu à peu à l'envelopper jusqu'à faire disparaître non seulement la puanteur, mais aussi tout les autres parfums. Seul le sien restait, il régnait dans mon univers olfactif. Elle me fit penser à une impératrice et je me serai volontiers soumis à elle , à son odeur, à ses lèvres et à son délicieux sourire.
Mais comme une brûlure je ressenti soudain un appel que je ne connaissais que trop bien, celui du chant de son sang. Le venin affluait dans ma bouche et je n'eu presque qu'une envie. Celle de faire un coup d'état,de la prendre et de la croquer, de la savourer jusqu'à la faire mienne. Je coupais donc tout contact avec mon monde olfactif qui devenais que ténèbres alors que quelques instant avant il n'était que paradis.
Comme pour me tirer de ma torpeur, le couple si différent reprit leur conversation télépathique.
« Tu vois autre chose qu'ils pourraient avoir en commun?
La couleur de leur yeux.
Très bien. Et quelle est cette couleur?
Jaune.
Oui. Jau... Quoi? »
La jeune femme ouvrit de grands yeux et les tourna vers nous. Son regard chocolat plein d'interrogation rencontra le mien tout aussi inquisiteur. Mais qui étaient-ils bon sang?
Et je l'entendis penser, pour elle-même. « Topazes, ambrés... Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel? »
« Maman, t'as dit un gros mot tu me dois un dollar. »
« Mon chéri, je n'ai pas dis un gros mot, je l'ai pensé. Ce n'est pas la même chose.
« Mais c'est de l'arnaque! »
« Mon chéri, promets-moi que si tu rencontres des gens comme eux qu'ils aient les yeux jaunes ou rouges tu t'en tiendra éloigné.
Pourquoi?
Parce qu'ils sont dangereux. D'ailleurs on change de wagon, mon poussin.
Mais pourquoiiii euh! Je l'aime bien ce wagon. T'avais dit que c'est moi qui choisirai le wagon!
Je sais ce que j'ai dit, je suis désolé mon chou, t'aura qu'à en choisir un autre. »
Pendant que la mère et le fils se disputaient en pensée, je me demandais comment avait-elle eu ce genre de certitudes envers notre dangerosité. Comment savait-elle pour les yeux rouges? En avait-elle croisée avant? Des vampires, qui se nourrissaient de sang humain? Pas comme nous.
Puis Alice eu une vision : après le prochain arrêt il y aurait un ébouli et ce wagon et les deux autres qui suivent seront engloutis sous les roches. Je compris de suite qu'il faudrait sortir au prochain arrêt. Il ne restait plus qu'à convaincre les deux zigotos de ne pas changer de wagon et de descendre avec nous. Mais cette femme ne me ferai pas confiance. Puis elle s'exprima dans un murmure:
« Bon ben comme ça c'est fait. On descendra au prochain arrêt, on a pas le choix. » Le petit bonhomme râla mais aquieça.
