Titre: Worse Than Hill
Auteur: Lisa-Edelstein
Situation par rapport à la série: fiction atemporalisée
Spoilers: Aucun
Disclaimers: Aucun personnage ne m'appartient... Pas même House *snif*
Note: J'ai commencé cette fiction après avoir raté mon premier oral blanc de français... Autant vous dire que je ne me trouvais pas dans un très bel état d'esprit et que, par conséquent, mon subconscient s'est très largement vangé sur les personnages de ma fiction. Plus sérieusement, c'est la première fiction que je juge assez bien pour être publiée, alors vos avis m'interressent !
Enjoy
Prologue
Caché dans la haie de buissons qui entourait la maison de Lisa Cuddy, un homme attendait. Il était accroupi dans une position plus que précaire, qu'il ne pourrait conserver si elle n'apparaissait pas dans les minutes à venir.
Vêtu tout de noir, il se fondait parfaitement dans la nuit, ce qui lui permit de faire quelques pas afin de dégourdir ses membres ankylosés par une longue attente dans une position qui n'était pas des plus confortables.
Cet homme était muni de jumelles infrarouges et d'un appareil photographique reflex à téléobjectif digne des meilleurs journalistes. Il avait sortit le grand jeu pour une affaire qui lui tenait a cœur. Bien trop à cœur.
Se rebaissant avec précipitation, il évita de justesse les faisceaux de lumière que projetaient les phares de la voiture du médecin alors qu'elle s'immobilisait dans la montée de garage. Lorsque Cuddy daigna enfin quitter l'habitacle de son véhicule pour rejoindre l'allée, il étouffa une injure tout en la suivant des yeux, tant la jeune femme était magnifique.
Se saisissant de l'appareil photographique, le voyeur slaloma entre les souches des buissons, bien verts et garnis en cette belle saison, et se rapprocha au maximum de sa victime alors que celle-ci faisait preuve d'une superbe naïveté en cherchant désespérément les clés dans son sac.
Avant de déverrouiller la porte, Lisa se retourna et son regard balaya les alentours, comme si elle suspectait être épiée. L'intrus la vit hausser les épaules en secouant la tête et pénétrer dans la bâtisse, se morigénant intérieurement de se sentir observer.
Il la visa grâce à l'écran de l'appareil photographique et commença sa joyeuse besogne. Après non loin d'une vingtaine de photographies prises en mode rafale, la porte se referma sur la Doyenne de médecine qui semblait ne s'être rendu compte de rien.
L'homme s'approcha alors de la fenêtre la plus proche, qui se trouvait être celle de la cuisine. Il prit encore quelques clichés pour le plaisir de voir sans être vu, de maîtriser enfin le futur d'une personne... A cet instant, il se sentait maître de l'avenir.
C'est heureux et la tête pleine d'idées plus sadiques les unes que les autres, que l'homme ramassa son matériel et s'éloigna, sifflant un air inconnu mais sinistrement joyeux.
Il avait eu ce pourquoi il était venu, ça jovialité était alors justifiée : sa vengeance ne tarderais pas à être assouvie...
HHHHHHHHHHHHHHHH
Il était tard ce soir là lorsque Lisa Cuddy, doyenne de médecine et directrice administrative à l'hôpital Princeton Plainsboro claqua enfin la porte de sa maison.
Il devait être environ 21h lorsqu'elle avait quitté son lieu de travail, à cause d'un accident sur la route 66 : un camion s'était couché sur toute la largeur de l'autoroute et avait ainsi emboutit quatre autres voitures. Ce carambolage avait couté la vie de deux personnes, les sept autres étant gravement blessées.
C'est donc la tête pleine d'images plus cauchemardesques les unes que les autres que Lisa se mit aux fourneaux. Il fallait avouer qu'elle n'avait pas faim ce soir là, mais la jeune femme savait pertinemment que sauter un repas n'était pas la solution à son problème de dégout, et plutôt mauvais pour la santé.
Alors qu'elle repensait à l'arrivée des ambulances au Princeton, l'odeur du sang lui revint en mémoire, se collant fictivement à ses habits en les rendant poisseux, puis elle envahit la pièce, chassant violement la douce et délicieuse odeur de cuisine. Une vision s'imposa alors à son esprit et la nausée s'empara à nouveau d'elle : elle revit les neuf personnes arriver à l'hôpital, transportées par différentes ambulances.
Elle revit le sang coulé le long des armatures métalliques des brancards puis former de funestes flaques rouges au sol, malgré les premiers soins apportés aux victimes par les ambulanciers. Elle entendit de nouveau les gémissements et autres cris de douleur des survivants, revit les urgentistes pousser les lits mobiles vers les blocs opératoires ou vers la morgue, pour les moins chanceux d'entre eux, entrainant de ce fait l'hémoglobine qui formait désormais de longs filets macabres sur le sol du couloir.
Le sang froid qui l'avait envahit à cet instant et le professionnalisme dont elle avait fait preuve dans la soirée étaient bien loin désormais. L'adrénaline qui l'avait poussé vers l'avant lors des soins apportés à ces malheureux avait déserté sa personne, la laissant seule avec ses fantômes.
Cuddy avait toujours su séparer vie professionnelle et vie privée, mais des images aussi choquantes étaient dures à passer sous silence lorsque la lumière rassurante du jour laissait place à la noirceur étouffante de la nuit.
De l'air, il lui fallait de l'air. Son corps tout entier ne supportait plus les soubresauts autodestructeurs que lui infligeait son estomac, et son esprit réclamait une paix qui ne venait pas. La directrice, une main sur son front moite, ouvrit de nouveau la porte d'entrée et fit quelques pas dans la nuit noire. Toute sa personne était baignée d'un halo de lune qui la rendait presque surnaturelle, la transportant dans une toute autre dimension.
Lisa fit quelques pas sur la pelouse qui entourait sa maison : ses yeux scrutaient chaque coin sombre, cherchant à percer le secret que gardait si bien la nuit. Sa petite balade se finit dans les buissons jonchant la montée de garage. Buissons qui, quelques minutes auparavant, avaient abrité le photographe inconnu.
Malgré le bol d'air que venait d'ingérer la jeune femme, elle ne se sentait pas mieux pour autant, et après avoir rendu le peu d'aliment qui avaient habité son estomac, elle se retrouva nez à nez avec une batterie d'appareil photographique et un emballage de bonbon.
En se relevant lentement, Lisa ne pût s'empêcher de maudire les jeunes du quartier. Qu'ils pouvaient être sales à jeter leurs déchets n'importe où !
Une fois que l'Endocrinologue fut sûre que ses jambes la soutiendraient quoi qu'il arrive, elle retourna, chancelante, dans l'atmosphère tranquille et sécurisante de sa demeure.
TBC...
Voilà le prologue ! J'espère qu'il vous a plû et qu'il vous donne envie de lire la suite de ma fiction! J'attends vos réactions avec impatience, et je m'excuse pour les fautes d'orthographes (que j'ai essayé de corriger au maximum), mais je n'ai pas trouvé de beta pour le moment, alors dur dur de corriger ses propres écrits...
Je poste le premier chapitre le plus vite possible !
