Je (ne) suis (pas) une meurtrière.
Un homme ne meurt que quand son existence tombe dans l'oubli ? Sinon il vit encore dans le cœur des gens ? Pff… Dans ce cas je peux tuer qui je veux et en moins d'une seconde. Pourtant je n'ai jamais tué personne à proprement dit… Paradoxale non ?
J'ai toujours raffolé des jouets et des peluches. Petites, grandes, moches, belles, abîmées, neufs… Peu importe. J'en voulais. Tout le monde en avait à l'école, sauf moi. Je les enviais tellement. Et je détestait tellement ma mère de ne pas pouvoir m'en acheter. Je voulais juste une peluche. Peu importe de ne pas manger pendant plusieurs semaines voir plusieurs mois. Une seule, même une petite, moche et abîmée. Mais j'en voulais une.
Mais bon il valait mieux pas que je demande. Sinon ma mère s'énervait. C'est vraiment dommage qu'elle s'énerve tant contre moi, elle est belle maman. Elle à de beaux yeux verts et de longs cheveux noirs. Il paraît que j'ai les mêmes yeux qu'elle mais moi je trouve pas.
Je me souviens du moment où j'ai mangé mon fruit du démon. C'était le jour de mon anniversaire, un soir d'automne. Il pleuvait mais il ne faisait pas froid. Il n'y avait pas non plus de vent. C'était une pluie super cool en fait. Quelques secondes avant ma mère m'avait giflé parce que je lui avait demandé un jouet comme cadeau d'anniversaire. Le plus dur c'était après qu'elle m'ait giflé, il fallait que j'arrive à ne pas pleurer, et ça c'était difficile.
Mais dieu merci elle est sortit. Du coup j'ai pu pleurer un bon coup. D'ailleurs ça fait un bail que j'ai plus versé la moindre larme, je crois que depuis ce fameux soir je n'ai plus jamais pleurer. Mais en même temps à quoi bon ? Grâce à ce fruit du démon que la pluie à fait tomber je n'ai plus jamais était triste. Au début je ne savais pas que c'était un fruit du démon. Je croyais que c'était juste une grappe de raisin et moi j'adore les raisins. Du coup j'ai avalé les trois gros, très gros grains rose vifs.
J'aurais du me poser la question de pourquoi ils étaient rose vifs mais sur le coup ça ne m'a parut surprenant. Et puis le goût… Il faut en parler du goût. C'était délicieux. J'ai eu l'impression de monter au septième ciel tant ces fruits étaient bons. Fruit du démon ? Dans mon cas c'était peut un fruit de l'ange. Il paraît que leurs goûts sont horribles ? Bah je comprend pas pourquoi le mien était aussi délicieux mais il l'était je vous l'assure. Enfin, en même temps mes papilles gustatives n'ont jamais eu droit qu'à du pain et quelques fruits ramassé dans la forêt.
Mais j'aime penser que j'ai mangé un fruit de l'ange. Ça sonne bien. D'ailleurs j'ai bien un magnifique visage angélique non ? Un véritable petit sucre.
Je me souviens des premières utilisations que j'en ai faîtes. Quelques secondes après, même pas. J'ai touché une chenille qui était monté sur mon épaule. Elle s'est transformé en un étrange train en bois tout vert. Je n'ai pas aimé. Mais j'avais déjà compris que ce fruit n'était pas normal et que moi non plus, je ne l'était plus.
Je suis rentrée chez moi en vitesse. Déjà parce que j'avais peur de moi même et de mon pouvoir mais aussi parce que j'ai entendu ma mère arrivé. Je savais que j'allais me faire engueuler, j'avais sali mes vêtements mais aussi toute la maison. Alors ma mère a commencé à me frapper. Mais cette fois ci je ne me suis pas laissé faire. Alors que j'étais recroquevillée j'ai fixé ma main, et je l'ai envoyé de toutes mes forces, ce liquide qui me permet de créer des jouets.
Dès qu'il a touché ma mère, il l'a enveloppé et elle à commencé à rétrécir. Sa peau est devenu tissu. Ces yeux ont laissé place à des yeux de verres. J'ai compris qu'elle était devenu une poupée. Quand la transformation s'est fini je ne lui ai même pas laissé le temps de dire quoi que ce soit. J'ai hurlé :
- Ne parle plus jamais ! Et ne bouge plus jamais !
C'est sortit comme ça, sans même que je le veule. Je crois que ça venait du plus profond de mon cœur. Et elle a obéit. Elle n'a plus jamais parlé, plus jamais bougé. Je l'ai gardé beaucoup de temps, je l'ai encore d'ailleurs. C'est ma toute première poupée, hors de question que je la jette. Elle a une grande valeur sentimentale pour moi.
Puis petit à petit j'ai compris comment s'utilisait mon fruit du démon. Je me souviens du jour où j'ai transformé tous les élèves et professeurs de l'école en jouet. Honnêtement je l'avais fait sous le coup de la colère, j'avais peur. Je pensais que j'allais avoir de mauvaises représailles. La police ? Peut être même la marine ? Mais rien, strictement rien. Aucun parents n'avaient demandé après son enfant, personne n'était venu prendre des nouvelles des élèves ou des instructeurs. C'est comme si ils n'avaient jamais existé.
Mais alors, si personne ne demandait après eux, si personne ne me le reprochait, c'est que je ne fait rien de mal.
Par contre, les jouets, ils n'avaient pas oublié leurs anciennes existence. Alors des fois je regarde maman et je lui demande comment elle va. Puis je me souviens qu'elle ne parle pas et qu'elle ne bouge pas non plus. Mais elle me voit je sais, comment elle doit se sentir ? Qu'est ce qu'elle pense ? Elle n'a pas perdu la raison. Enfin… Je sais pas vraiment enfait.
Mais j'en voulais encore plus. L'école ce n'était pas assez. Alors c'est tout mon village qui a finit par y passé. Cependant je ne leur ai pas donné d'ordre particulier. Alors, même en jouet, ils continuent de vivre. Quelques part, dans le monde, il y a un village uniquement composé de jouets. Ils essayent d'être heureux mais ils font juste semblant car au fond d'eux ils savent qu'ils ne seront plus jamais humains.
Moi, le village ne m'a pas satisfait. J'aurais dû leur donner l'ordre de m'obéir au doigt et à l'œil. Mais en fait non, même ça ça n'aurait pas combler mes attentes. Car ils ne sont que des villageois. Et j'aurais était la reine d'un banal village. Moi je veux plus, beaucoup plus. Je veux diriger un pays.
C'est pour ça que j'ai rejoint ce pirate. Mais je l'ai prévenu :
- Je n'ai jamais tué personne et je ne tuerais jamais personne.
J'en suis pas capable, je suis pas du tout puissante physiquement. D'ailleurs je pourrais jamais assumer d'ôter la vie de quelqu'un. Je sais pas, ça me correspond pas. Puis après tout je suis un ange non ? Une petite fille tout ce qu'il y a de plus adorable. Un vrai petit sucre.
Quand je lui ai dit ça j'ai entendu deux rires. Un qui venait de lui, ce capitaine qu'ils appellent jeune maître. Peut être se moquait-il de moi ? Pourquoi ? Je ne lui ai pas demandé. Le deuxième rire j'aurais juré qu'il provenait de ma mère transformé en poupée. Je suis sur de l'avoir entendu, son rire, sa voix. Un rire sarcastique. Une sorte de « Sale menteuse ! Tu m'as tué ! ».
Mais malgré ces moqueries le jeune maître m'a accepté dans son équipage :
- Tu est l'une des rares en ce bas monde à avoir le pouvoir de tuer. Bien sûr que je t'acceptes dans mon équipage !
J'ai pas bien compris sa phrase. Je peux juste transformer les gens en jouets.
- Il parlait du fait que tu peux affecter la mémoire et ainsi totalement supprimé leur existence. C'est ça tuer.
Son second m'avait donné ça comme explication. Il s'appelait Vergo, il m'a dit que les plans changeaient un peu avec mon pouvoir et que beaucoup de chose allait reposer sur mes épaules. Il avait dit que je devais apprendre à me battre. Mais je voulais pas moi…
Malgré ça j'ai était obligé de suivre son entraînement au haki de l'observation. Et même après ils m'ont quand même assigné un garde du corps. Doflamingo ne cessait de dire que j'étais devenu la pièce maîtresse du puzzle.
J'ai obéit. J'ai transformé beaucoup de monde en jouet. Mais ce qu'il ne sais pas Doflamingo c'est que c'est lui le prochain sur la liste. Il est très sur ces gardes quand je suis dans les parages. D'ailleurs ils le sont tous. Mais peu importe, j'y arriverais et c'est moi qui prendrait le trône de Dressrosa. Ce pays où jouets et humains vivent en harmonie ne peut avoir qu'une seule reine.
Un petit ange pour veiller ce parfait pays. C'est pas beau ça ? Après tout je ne suis pas une meurtrière, non, seulement un ange, un ange de la mort.
FIN
Hey ! J'espère que vous avez passer un agréable moment à lire cet OS inspiré d'un OS que j'ai écrit pour l'anniversaire de Sugar sur ma fic Même les plus cons ont leur jour de gloire : leur anniversaire ! (aller jeter un coup d'œil ;p). Enfin, je m'était rendu compte en relisant les paroles du grand Hilluluk (comme quoi un homme ne mourait réellement que quand il tombait dans l'oubli) que personne ne pouvait tuer dans One Piece. Ça m'amusait de me dire que même les plus puissants ne pourrait jamais contrôler les esprits au point de nous faire oublier quelqu'un, surtout que ce raisonnement marche même dans notre monde !
Puis voilà je me suis rendu compte que Sugar existait. Alors en fait c'est cette petite fille (en apparence) la seule meurtrière du monde de One Piece ? Et j'ai beaucoup réfléchis et je me suis dit que son pouvoir était carrément flippant. Oublier quelqu'un sans même s'en rendre compte ça doit être carrément horrible. J'arrête pas de repenser au père de Rebecca (honte à moi j'ai oublié son nom) et je me dit qu'il a vraiment la pire des vies… Ce qui s'est passé avec sa femme c'est horrible mais vraiment totalement horrible.
Donc voilà ça m'a donné envie d'écrire sur Sugar mais je savais pas trop comment tourner ça alors ça donne ce petit OS ! Je sais pas trop ce que vous allait en penser mais soit… N'oubliez pas de me laisser votre avis en reviews s'il vous plaît !
À la prochaine !
