De retour avec une nouvelle fic sur Saint Seiya, bonne lecture à vous, j'espère que vous apprécierez
PS: merci de respecter mon travail ainsi que les cinq personnages principaux qui sont des personnes réelles
PS BIS: désolée pour les fautes^^
Je me levai, la tête encore dans les brumes de mon sommeil, et m'écrasai lamentablement sur la moquette de ma chambre. Je me remis difficilement sur mes jambes, me réveillant peu à peu, et allai prendre une douche. L'eau chaude détendit mes muscles et je retournai dans ma chambre pour m'habiller. Dans le miroir, regardai mon apparence pour être certaine que rien n'état de travers : j'étais de taille moyenne, 1 mètre 64 pour 17 ans, mes cheveux étaient châtains, ils m'arrivaient aux hanches, lisses avec des mèches roses et une mèches rebelles cachant ma joue droite, et mes yeux étaient très sombres, presque noirs. Quant à ma peau, elle était très pâle, contrastant avec mes lèvres écarlates. Je souris.
« Parfait ! »
Je descendis dans la cuisine, mon père déjeunait déjà et je pris rapidement une tartine de nutella avant de partir pour le lycée dans les rues froides d'un petit village de Grèce. La neige d'octobre avait déjà envahit les lieux et je frissonnai légèrement, le vent glaciale tailladant mes joues rosies.
« Mais pourquoi je me suis mise en jupe moi !!! »
Devant moi, je vis une silhouette familière.
« - ANNE-CLEMENCE !!! »
La jeune fille se retourna et m'attendit. Elle était ma meilleure amie depuis la maternelle et elle avait vécu trois ans en Angleterre.
« - Salut Lou, comment tu vas ?
- Bien et toi ?
- Ça va. J'espère que t'as révisé pour le contrôle d'espagnol.
- Oui oui.
- Oui oui ? Ou oui bien sûr ma chère, j'y ai passé des heures pour avoir une super note ?
- Oui j'ai révisé, mais…pas pendant des heures.
- D'accord, t'as pas révisé. »
Je baissai les yeux, mal à l'aise. Son rire me fit chaud au cœur, une histoire pareille n'allait pas briser notre amitié si facilement. Sur la route, nous rencontrâmes également Kevin, le dernier membre de notre trio. Une fois en classe, notre professeur de grec, qui se trouvait être également notre professeur principal, nous annonça une grande nouvelle en distribuant des documents :
« - Le mois prochain, un voyage d'une semaine à Athènes est prévu, si vous voulez y participer, amenez tous les papiers inscrits sur cette liste ainsi qu'un chèque de 200 euros à l'ordre de l'établissement. »
Tout le monde se mit à discuter bruyamment et Anne-Clémence parlait très vite, excitée comme une puce.
« - Trop génial !!! Il faut absolument qu'on y aille !! C'est super !! J'adore !!
- Annie calme toi, lui intima Kevin.
- Il a raison, rigolai-je. En tout cas c'est cool un voyage. »
La classe se tue peu à peu et le cours pu commencer. Mais ma concentration avait prit un coup et je ne pensais qu'à ce voyage. Athènes, mauvais choix. Devrais-je y aller ? Deux ans pus tôt, ma mère s'était faite assassinée là-bas, et j'avais été témoin. Depuis, les criminels me recherchaient très certainement. C'était cette raison qui nous avait poussé à déménager ici avec mon père.
« - LOU !!
- Pa…pardon ? dis-je en sortant de mes pensées, pas très joyeuses il fallait bien l'avouer, pour regarder l'enseignant avec des yeux de poisson frit.
- Pour la troisième fois veux-tu bien lire le début du chapitre quatre s'il te plait !
- O…oui. »
Je fis ce qu'il me dit sans discuter, trop honteuse de m'être faite rappelé à l'ordre dès huit heures du matin. Durant le reste de la journée, je fus dans la lune, mes deux amis passant leur temps à me donner des coups de coude. D'ailleurs, je n'avais plus de côtes. A la sortie, la nuit était déjà tombée, il était 18h00. Kevin se dépêcha car il avait rendez-vous chez le médecin et je fis le chemin retour juste avec la jeune fille qui me parla de son futur séjour à Miami pour Noël. Mais comme toujours, j'écoutai d'une seule oreille.
« - Lou ! Bon sang mais qu'est-ce qui t'arrive à la fin ?!
- Ri…rien pourquoi ?
- Je te connais par cœur, tu es comme ma sœur, alors dis moi ce qui te tracasse.
- Ok ok. Tu te souviens de la mort de ma mère ?
- Oui, et donc ?
- Donc elle…elle est enterrée à Athènes et je ne sais pas si j'aurais la force d'y aller.
- Je vois. T'en fais pas, on est là nous avec Kev' et on te fera penser à autre chose. »
Je lui souris faiblement.
« Autant mentir, sinon ils seront tous les deux en danger. »
Nous continuâmes de marcher alors que la neige tombait doucement sur tout le village, discutant de tout et de rien. Je laissai mon amie devant chez elle et me rendis chez moi. Mon père travaillait sur son ordinateur et je lui fis un bisou sur la joue avant de lui annoncer la décision du voyage. Comme je m'y attendais, il fronça les sourcils et réfléchit longuement.
« - Tu veux y aller ?
- Tu me laisserais y aller ?
- A toi de voir, si c'est ce que tu souhaites, alors oui. De toute manière, il est peu probable qu'il t'arrive quelque chose vu que tu seras entourée de tous tes camarades de classe et de plusieurs professeurs.
- Je veux y aller, je ne sais pas pourquoi mais je suis…attirée par cette ville je…enfin voila quoi.
- D'accord, fais voir les papiers qu'il faut. »
Je lui tendis la liste qu'il examina attentivement avant de hocher la tête. Je me rendis dans la cuisine pour manger un peu et ensuite je montai dans ma chambre pour essayer de faire mes devoirs. Malheureusement, je n'arrivais pas à me concentrer et je mis une heure à répondre à deux questions sur un texte pour le cours de grec du lendemain. Je décidai de laisser tomber et je me mis en pyjama pour être plus à l'aise. J'attachai mes cheveux grossièrement et pris un livre avant de m'allonger sur mon lit. Mais rien à faire. Mon esprit était perturbé par le futur voyage. Qui pourrait savoir ce qui m'attendait à Athènes ?
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Il était environ six heures du matin et nous venions d'arriver en bus dans le centre d'Athènes. Tout le monde se réveillait peu à peu après les dix heures de voyage pas très confortables. A ma droite, Anne-Clémence dormait encore, devant, Kevin et sa copine discutaient et moi, je fixais le paysage par la fenêtre, les rues où aucune trace de neige n'était visible, où les nombreuses lumières donnaient un aspect étrange et où les silhouettes des gens se détachaient sur les façades grises des immeubles, tête basse pour se protéger du vent glacé qui devait souffler fort. Je poussai un long soupir.
« - Annie, murmurai-je à ma camarade qui grogna. Réveilles toi, on y est. »
Elle bailla à s'en décrocher la mâchoire et papillonna des paupières avant de les ouvrir complètement et de littéralement m'écraser contre la vitre pour voir aussi.
« - GENIAL !!! s'exclama-t-elle.
- Tu…me fais mal Annie !
- Oups désolée. Regarde Lou, c'est super !
- Oui, super, » répondis-je sombrement.
Elle me lança un regard interrogateur mais je ne dis rien, ne voulant pas remettre le sujet ''maman'' sur le tapis. Le bus de gara dans un parking souterrain et nous remontâmes à la surface pour nous rendre dans un restaurant où des tables étaient prêtes pour nous avec, dessus, tout ce qu'il fallait pour un bon petit déjeuner. Comme rarement, je dévorais tartine sur tartine, affamée par le voyage, et tous les élèves en firent de même, il nous fallait des forces pour la visite de deux musées cet après-midi, la matinée étant réservée à notre installation à l'hôtel et un peu de temps libre jusqu'au déjeuner. Une fois de nouveau dehors, nous marchâmes jusqu'à un immense hôtel et on nous conduisit au troisième étage qui nous était exclusivement réservé. J'occupai la chambre 18 avec Anne-Clémence et Elmire, une jolie rousse avec les cheveux ondulés et de beaux yeux verts, toujours très discrète mais avec un cœur en or. La chambre était assez grande, avec trois lits confortables et une grande commode dans laquelle nous rangeâmes toutes nos affaires (il faut dire que même si je ne prenais pas grand-chose, Anne-Clémence compensait largement ce vide avec ses trois paires de chaussures, quinze T-shirt, six pantalons, trois vestes et deux jupes). Après avoir fait cela, ce qui nous prit une bonne heure, nous allâmes voir nos professeurs pour demander l'autorisation de partir nous balader dans le quartier. Ils nous donnèrent une carte et nous dirent simplement d'être de retour à midi au plus tard. Les rues étaient froides, mais je retrouvai peu à peu mes marques, car c'était ici que j'avais vécu. Autant vous dire que dans ce contexte, la carte resta bien sagement dans mon sac à dos. Kevin était venu avec nous, ainsi que Carlo, le petit ami d'Elmire depuis deux ans bientôt. Anne-Clémence insista pour aller dans tous les magasins de vêtements, ou tout du moins tous ceux qui se trouvaient sur notre route. Nous restâmes plus longtemps dans l'un d'eux car elle essayait toutes les robes pour trouver la perle rare pour la dernière soirée du voyage qui était organisée.
« - Et celle là ? » demanda-t-elle en sortant pour la…voyons voir…cinquantième fois de la cabine, vétu d'une robe rouge sang qui lui tombait jusqu'aux genoux.
Je poussai un long soupir, vite suivis des trois autres.
« - Elle est nulle hein ? Regarde moi ça, ça va pas du tout. Non c'est naze. On va voir une autre.
- Annie, tu les as toutes essayé, dis-je d'un ton las.
- Déjà ?
- Ben oui. On y va, sinon on va être en retard et on va se faire engueuler. »
Elle acquiesça et se dépêcha de se changer. Nous dûmes courir à en perdre haleine pour arriver à l'heure. Tout le monde était déjà à table et nous gagnâmes nos places discrètement puis le déjeuner commença.
« - Qu'est-ce qui t'arrive Anne-Clémence ? demanda Elmire alors que notre amie picorait dans son assiette.
- Je suis désespérée !!!
- Pourquoi ? continua Kevin.
- J'ai pas de robe !!! »
Je levai les yeux au ciel, exaspérée par ma camarade de classe. Après le déjeuné, durant l'après-midi, les deux visites se passèrent bien, je trouvai cela très intéressant, même si je décrochais un peu à la fin. La nuit venue, à la suite d'un dîner délicieux, nous jouâmes toutes les trois aux cartes jusqu'à l'extinction des feux, mais, une fois dans mon lit, une peur sourde s'empara de moi et je ne pus dormir.
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La semaine s'écoula lentement, entre les visites et mes insomnies. Si la journée je ne pensai pas à ce qui était arrivé, mes nuits en étaient hantées, et je ne pouvais trouver le repos. L'avant dernier jour, vers neuf heures du matin, alors que je me coiffais et qu'Elmire était sortie pour aller rejoindre Carlos, Anne-Clémence posa brutalement sur le bureau en bois son cahier, me faisant sursauter.
« - CA SUFFIT ! s'écria-t-elle.
- On peut savoir ce qui te prend ? interrogeai-je en revenant de la salle de bain, ma brosse toujours à la main.
- Dis moi ce qui t'arrive ! Je vois bien que tu ne dors pas !
- Mais je…rien !
- Lou, dit-elle d'un ton plus calme en m'invitant à m'asseoir sur son lit à ses côtés, ce que je fis. Je te connais par cœur. Dis moi l'objet de ton tracas.
- Je…t'ai menti l'autre jour. En réalité, ma mère n'est pas enterrée ici, mais elle y a été tuée, assassinée de sang froid, j'ignore pour quelles raisons. J'ai été témoin de cet acte, et les meurtriers m'ont vu.
- Tu te souviens d'eux ?
- En réalité, il était seul. Je me souviens de tout, je pourrais reconnaître sa voix entre mille, dès que je ferme les yeux je revois son visage de démon, ses yeux étincelant de haine, et je me suis jurée, quand je l'ai vu fuir après qu'il m'ai dis qu'il me tuerait à mon tour, que je lui arracherai les tripes la prochaine fois que je croiserais sa route.
- Alors tu es en danger ici !! s'affola-t-elle.
- Peut-être. Si ça se trouve, il n'est pas à Athènes en ce moment.
- Mais si ça se trouve il y est et il te surveille depuis notre arrivée !
- Peut-être bien. je ne veux pas vous embarquer dans cette histoire, je…ne pourrais me résoudre à vous voir mourir tous sous mes yeux. Le seul moyen que j'ai trouvé est de rester ici après le voyage.
- Comment ça ''rester ici'' ? Je peux savoir comment tu vas présenter les choses aux profs ?!
- Aucune idée, j'ai deux jours pour trouver une solution à ce problème. »
Oui, il fallait que je fasse tout pour qu'ils ne risquent rien. Si quelque chose arrivait à mes camarades, jamais je ne me le pardonnerais.
« - Et si je me faisais passer pour morte ?
- Ola, t'y vas fort là !
- Oui mais il faut bien trouver quelque chose !
- Sauf qu'à preuve du contraire, c'est dur de faire semblant de mourir sans vraiment le faire.
- Je sais. Bon, autre chose alors.
- LOU ! »
La porte s'ouvrit brutalement sur notre professeur principal, il était apparemment accablé.
« - Oui ? Nous sommes en retard peut-être ?
- Non, ce n'est pas ça, viens avec moi je te prie. »
Je fronçai les sourcils et le suivis jusqu'à la salle à manger où les trois autres enseignants nous attendaient. Ils avaient la tête basse et une mine de pitié, ce que je détestais par-dessus tout. L'homme se plaça à côté d'eux et, après un regard aux autres, prit la parole.
« - Lou, je suis au regret de t'annoncer une bien funeste nouvelle : ton père a été retrouvé mort ce matin. »
Fin du chapitre 1
Dans le prochain chapitre :
« - Tu vas te calmer oui !!
- Qui t'es toi ?? Et puis pourquoi tu parles ?? Et puis d'où tu viens d'abord ?? »
