Bonsoir les gens,

Je vous poste un OS en deux parties.

Alors, je vais être franche, cet OS n'a qu'un but : mettre en avant le côté Badass de notre agent féminin adoré, j'ai nommé Kensi ! Lool

Je mets le rating T pour la violence donc méfiez-vous ;)

Bonne lecture :)


Un nouveau choc s'abattit sur la pommette droite de la jeune femme. Une douleur intense et aigüe se fit immédiatement ressentir.

- Où sont-ils ?

La voix grave et posée de l'homme ne correspondait pas du tout à la violence avec laquelle il donnait ses coups.

- Alors ? Vous vous décidez à parler ou on y retourne ?

Il paraissait bien trop calme. Trop sûr de lui. Trop organisé… Un expert dans son domaine.

- Je ne sais pas où ils se cachent, fatigua-t-elle.

L'Agent Kensi Blye était épuisée. Épuisée de subir. Épuisée de résister. Mais surtout épuisée d'attendre.

« T'en fais pas, Kens', on viendra te chercher ». Voilà ce que lui avait promis l'Agent Marty Deeks. Seulement, cela faisait plus de deux heures qu'elle espérait le voir débarquer. Mais rien….

- Vous êtes une sacrée bonne menteuse, siffla l'homme d'un air admirateur. Mais je sais que vous détenez les informations qu'il me faut. Je ne vous lâcherai pas. Et même si cela doit prendre toute la nuit, je finirai par obtenir ce que je souhaite.

La jeune femme tressaillit. Les palpitations de son cœur s'emballèrent. Les mains attachées dans le dos et les bras enserrés par un « gorille », elle ne pouvait rien tenter pour s'échapper de ce calvaire. S'il voulait la tabasser toute la nuit il le pourrait facilement…

- Faites donc, s'entendit-elle répondre.

L'étonnement se lut sur le visage de la personne en face d'elle. Mais à l'intérieur d'elle-même, c'était également le cas. Comment avait-elle pu dire ça ? Son corps tout entier lui faisait mal. Elle ne souhaitait qu'une chose. Que cela cesse. Et au lieu de ça, elle lui offrait l'occasion de continuer.

Fichu caractère qu'elle avait là.

Kensi faisait passer la sécurité des personnes recherchées avant la sienne. C'était inconscient de sa part. Elle le savait. Mais elle ne pouvait s'en empêcher.

Elle vit l'homme se retourner et se diriger vers une petite table. Une pochette était posée dessus. Et il ne fallait pas se faire d'illusions, la jeune femme savait pertinemment ce qu'elle contenait et qu'elle n'apprécierait probablement pas les prochaines heures.

- Sachez que je n'ai aucun scrupule à torturer des femmes, l'informa-t-il en dépliant la pochette.

L'Agent du Ncis se raidit. Instinctivement, elle essaya de bouger.

- Arrête ça ! Ordonna l'homme qui la maintenait en raffermissant violemment sa prise autour d'elle.

Kensi cessa aussitôt de bouger. Pétrifiée. Les membres de son corps se mirent à trembler. Une chaleur brûlante la parcouru tandis que son cœur tambourinait à une vitesse affolante.

Elle ferma les yeux et souffla. Reprendre le contrôle de son corps. Voilà ce qu'il fallait qu'elle fasse en premier. Ensuite, elle pourrait réfléchir à comment se sortir de cette situation.

Mais son bourreau ne lui en laissa pas le temps. Un couteau à dents de scie à la main, il s'approcha dangereusement d'elle.

- Je vous laisse une dernière chance, la prévint-il en lui mettant l'instrument de torture sous les yeux. Où sont-ils ?

Il avait prononcé ces mots de manière lente. Comme s'il souhaitait que la jeune femme les imprime.

La respiration de Kensi s'intensifia. Elle avait peur. Peur de mourir. Elle s'était toujours vu mourir d'une blessure par balle… Ou mieux de vieillesse. Mais pas torturée jusqu'à épuisement. Et même si cela ne l'enchantait pas de penser au pire, elle savait qu'il fallait qu'elle se fasse une raison.

- Je ne vous dirai rien, lâcha-t-elle en plantant ses yeux vairons dans les siens avec défi.

Quitte à souffrir, autant souffrir dignement et assumer ses choix. Elle ne lui montrerait certainement pas qu'il avait une chance d'obtenir des aveux de sa part.

- C'est vous qui voyez, haussa-t-il les épaules.

Puis, d'un geste rapide, il frappa.

Kensi hoqueta sous le choc de la douleur. Son épaule droite était en feu. Elle sentait déjà le liquide chaud se reprendre sur son pull et dégouliner le long de son bras. Sa respiration –qui avait d'abord était coupée- était maintenant saccadée et irrégulière. Des étoiles dansaient devant ses yeux. Une brume obstruait sa vision. Son esprit essayait d'échapper à sa manière à ce calvaire.

- Cette lame mesure dix centimètres, apprit-il en relevant la tête de la jeune femme avec sa main libre afin d'y croiser son regard.

Le couteau toujours ancré dans l'épaule de l'agent, il entreprit une légère rotation qui arracha un cri de souffrance à sa captive.

- Et je sais ce qu'elle vous fait endurer en ce moment, continua-t-il. Mais vous pouvez tout arrêter si vous me dîtes où se cachent Monsieur et Madame Karlz.

Pendant un bref instant, la proposition fut terriblement alléchante… Et la fédérale faillit succomber. Mais c'était contraire à son éthique. Son devoir était de protéger ces personnes même si cela devait lui en coûter la vie.

Elle resta donc silencieuse, autant que la douleur le lui permettait. Et baissa tristement le regard.

- Vous êtes butée, soupira-t-il en enlevant brusquement la lame de son épaule.

Le corps de la jeune brune se contracta instantanément et elle serra les dents afin d'étouffer au maximum ses gémissements. Elle ne souhaitait plus crier –même si cela faisait souvent du bien au moral. Non. Elle se contenterait d'encaisser aussi longtemps que son corps tiendrait le choc.

L'homme qui la tenait ne mollissait pas et resserrait son étreinte à chaque contraction comme par peur qu'elle essaye d'agir. Et c'était très bien joué de sa part car en effet, l'agent du Ncis n'attendait que ça. Un moment opportun pour s'échapper.

- Prenez ça comme vous voulez, indiqua le bourreau en nettoyant le couteau avec le haut de Kensi, mais vous me paraissez trop intelligente pour mourir ainsi. Je ne remets pas en doute votre courage mais il faut être sacrément stupide pour se laisser abîmer de la sorte.

Il attendait une réponse. Kensi Blye en avait la certitude. Mais que pouvait-elle dire ? Que oui, elle était stupide ? Que oui, elle se considérait comme intelligente ? Que non, elle ne manquait pas de courage ? Qu'elle attendait simplement qu'on vienne la délivrer ?

Aucune de ces réponses n'étaient les bonnes. Il fallait simplement qu'elle lui fasse comprendre que rien de ce qu'il ferait ne la forcerait à parler.

- Torturez-moi. Tuez-moi. Faites ce que vous voulez de moi, lâcha-t-elle entre deux étranglements. Vous ne saurez jamais où ils se trouvent.

Un rire effrayant sortit subitement de la gorge de son bourreau. Il alla reposer délicatement le couteau avant de se retourner vers elle, un petit chalumeau à la main.

- Donc, vous êtes stupide, déclara-t-il en se mettant à sa hauteur.

Les yeux de Kensi exprimèrent aussitôt toute la frayeur qui l'habitait. Son esprit réfléchissait à une vitesse affolante. Il fallait qu'elle trouve un moyen pour l'arrêter. Et vite. De toutes les techniques de tortures, c'était celle qu'elle appréhendait le plus –après la noyade.

- Vous ne ferez pas ça, affirma-t-elle soudainement.

Le regard intrigué de son tortionnaire la fixa.

- Ah non ?

- Non.

- Et pourquoi je ne le ferai pas ? Il me suffit d'appuyer sur ce bouton, le désigna-t-il, pour que les flammes viennent lécher votre corps.

Ca, la jeune femme le savait… Et c'est ce qu'elle redoutait. Elle n'avait aucun contrôle sur les actions de cet homme. Mais il fallait qu'elle tente.

- Parce que je suis collée à votre homme de main, informa-t-elle. Si vous me brûlez, il y a de fortes chances pour que vous le brûliez lui aussi. Vous ne prendrez certainement pas le risque qu'il relâche sa prise et que je puisse m'enfuir.

Aux traits étonnés du visage qu'il avait, Kensi savait qu'elle avait vu juste. Mais elle ne montra pas pour autant son soulagement. Il avait d'autres projets en tête et cela se confirma quand elle le vit reposer le chalumeau. Cependant, cela lui avait fait gagner quelques minutes de répit. Et surtout, cela laissait le temps à son équipe de la retrouver.

- Vous avez raison, la félicita-t-il. J'ai bluffé. Mais que serait un grand joueur de poker s'il ne savait pas le faire ?

Cette interrogation ne méritait aucune réponse. Mais, cela lui apprenait qu'il jouait au poker. Il venait donc de lui fournir un indice sur son identité. La question était de savoir s'il en avait conscience ou s'il l'avait fait exprès.

Alors qu'il se rapprochait de nouveau d'elle, la pièce commença à tanguer dangereusement. Fermant les yeux, elle essaya de reprendre le contrôle de son esprit mais ses forces s'amenuisaient vertigineusement. Puis ce fut le trou noir.


Petit début mais je ne voulais pas mettre un OS trop long... et puis, vous aurez un peu de suspens comme ça xD

Je posterai la suite dans les jours qui viennent ;)

J'espère que ça vous a plu et à la prochaine.

Tanutwo