Je ne connais pas grand chose à ce que les autres appellent l' "Amour", celui avec un grand A, celui qui fait soi-disant frémir et nous donne des ailes.
Je n'ai pas besoin d'ailes puisque tu es là.
Je n'ai pas besoin de planer, puisque tu es là.
Tu es arrivé un jour, comme ça, comme une malédiction dans ma vie. Tu m'as énervé, tu m'as souvent fait rire, jusqu'au moment où je me suis rendu compte que je ne pourrais plus te laisser partir. Tu es entré dans mon univers de force, jusqu'à ce que celui-ci ne tourne plus qu'autour de toi. Et ça m'a mis hors de moi.
Quand j'ai voulu t'éloigner, tu t'es contenté d'un sourire, un simple étirement de lèvres, une grimace que je n'ai jamais eu l'habitude de voir jusqu'à ta rencontre. Tu m'as même engueulé, parfois, mais en fin de compte, tu étais toujours au rendez-vous, dans la même pièce, à la même heure. Notre rituel à nous.
Tu as fini par m'emmener avec toi et on a commencé à vivre ensemble. C'était dur, on a beaucoup crié, mais en fin de compte, ca a été la meilleure période de ma vie. On a appris à mieux se connaitre, mieux se cerner. On s'est taquiné, on a joué, avec le feu, mais surtout avec nos envies.
Des baisers ont été volé, des caresses, des effleurements, des moments qui faisaient voler les papillons dans mon ventre. Je t'ai toujours considéré comme mon meilleur ami, peut-être même ma lumière, mon plus grand allié dans ce monde teinté de noir. Alors pourquoi ?
Pourquoi es-tu étendu là, devant moi ?
Pourquoi ne respires-tu plus ?
Ton visage est devenu tellement rouge à cause du sang... Et je le touche du bout des doigts alors que des gouttes d'eau salée roulent sur mes joues.
Pourquoi est-ce que tu m'abandonnes maintenant ? Quand j'ai le plus besoin de toi ?
Pourquoi me laisses-tu seul dans ce mondre devenu trop sombre sans ta présence ?
Pourquoi ?
Tu n'as pas le droit de me faire ça ! Pas maintenant ! Pas aujourd'hui ! Je... Je ne peux pas le supporter.
Réveille-toi, maintenant ! Souris à nouveau, teinte le monde de tes pensées trop optimistes, de tes rires francs, de tes joues rougies par mes doigts sur ta joue. Ce que je croyais être une malédiction ne l'était pas. Tu as été ce qui m'est arrivé de mieux... Alors s'il te plait Elliot, je t'en prie... Je t'en supplie...
Ne m'abandonne pas.
