Titre: Vivre.
Fandom: Saw.
Disclaimer: Les personnages utilisés pour écrire cette fanfiction ne m'appartiennent pas. Ils appartiennent à Evolution Entertainment et à la Twisted Picture. Je ne suis donc pas rémunérée pour cette production écrite.
Personnages: Jill Tuck et Mark Hoffman.
Rating: T (+13), en raison de l'évocation de la mort d'un des personnages.
Nombre de Mots: 437.
Résumé: Jill Tuck a fini par être rattrapée par Mark Hoffman dans sa fuite. Tout n'est maintenant qu'une question de seconde avant qu'elle ne perde la vie. Doit-elle se battre? Ou doit-elle se contenter de se laisser faire, afin de mettre un terme à toutes ces années de vaines tortures?
La partie avait commencé. Et son déroulement était malheureusement déterminé à l'avance.
Elle pouvait crier. Elle pouvait pleurer. Elle pouvait même prier les dieux si cela lui chantait.
Peu importait le moyen qu'elle pouvait bien choisir pour montrer que, même si elle était prise au piège, elle était prête à se battre pour survivre; à la fin du décompte, le résultat allait être le même: Jill Tuck allait mourir.
Après tout un jeu machiavélique du chat et de la souris, Mark Hoffman avait fini par la rattraper. Et, malheureusement pour elle, il avait plus que jamais l'intention de se venger de tout ce qu'elle avait bien osé lui faire subir quelques semaines auparavant alors qu'elle pensait avoir enfin l'occasion de mettre un terme définitif au petit jeu macabre qu'avait initialement mis en place son ex-époux... Même si, d'une certaine manière, Mark avait toujours ressenti une forme toute particulière d'amitié – pour ne pas dire d'amour – et de respect envers la jeune femme, sans doute parce qu'elle était la personne la plus aimée de son mentor, John Kramer, Mark sentait au plus profond de son être que, s'il ne cherchait pas à l'éliminer, Jill n'allait sans doute pas hésiter une seule seconde avant de s'occuper de lui une bonne fois pour toute. Car, pour une raison qui lui était encore inconnue, Jill avait pris l'étrange décision de s'en prendre à lui, comme si, finalement, elle voulait que le bienheureux héritage de son regretté John Kramer cesse de se profiler.
Ainsi, maintenant, c'était lui ou elle. Tuer ou être tué. Et, pour lui, il valait définitivement mieux que ce soit Jill qui finisse par perdre la vie et non lui-même...
De son côté, pour se convaincre intérieurement qu'il était grand temps pour elle d'accepter l'ampleur tragique de sa destinée, Jill tentait tant bien que mal de se persuader que plus rien ne la retenait ici-bas. Et, en effet, en plus d'avoir perdu le seul homme au monde qu'elle avait jamais aimé, elle avait perdu son enfant. Leur enfant. Et sans eux, à quoi bon vivre? Pour quelles raisons devaient-elle se risquer à vouloir se libérer alors qu'elle pouvait tout bonnement laisser faire le temps et partir pour un monde qui, peut-être, était bien meilleur?
Cependant, elle voulait vivre.
Vivre pour apprendre à reconstruire sa vie après John Kramer. Vivre pour avoir le bonheur d'avoir, un jour, la nouvelle de l'arrivée prochaine d'un second enfant. Vivre pour mettre toute cette histoire de puzzles macabres derrière elle.
Vivre pour avancer. Vivre pour oublier.
Mais rien de tout cela ne pouvait arriver. Car maintenant, le temps imparti venait se s'écouler...
