L'oubliée
L'oubliée
Disclaimer: Le seigneur des anneaux ne m'appartient pas. Jennifer appartient à l'auteur.
Note de la traductrice: J'ai lu cette fic en anglais et l'ai trouvée géniale. Elle a plus de 400 reviews et mérite la peine qu'on y jette un coup d'œil. Une chose : N.Tnote de la traductrice.
Note de l'auteur: C'est une histoire à laquelle j'ai réfléchi en étant à moitié endormie sur une période de plusieurs mois. Mon esprit fait des choses bizarres… C'est aussi une auto insertion, une auto insertion non glorifiée. Prévenez-moi si quelqu'un devient Mary-Sue. Sans autre préambule, L'oubliée.
Chapitre 1 : une fille normale.
Jennifer était, eh bien, moyenne. Dans un sens. Elle avait seize ans, mesurait à peu près 1m63, avait de longs cheveux bruns ondulés, et des joues rondes qui semblaient la rendre plus jeune de trois ans et sa peau était claire, mais pouvait bronzer si elle restait assez longtemps à l'extérieur. Elle n'était pas belle, mais pas laide non plus. Comme je disais, moyenne.
Elle pouvait se vanter d'être une personne bien entourée. Son école était petite, et elle était aimée autant des populaires que des paumés, mais préférait les paumés parce qu'ils n'étaient pas si pointilleux sur l'apparence. Les populaires n'aimaient pas quand elle portait ses grosses lunettes noires.
C'était un deux mai, plus précisément 1h30 de l'après-midi. Heure d'étude. Elle aimait ses heures d'étude ; c'était une chance de faire un peu de travail, et plus important, un moment pour rêver, ce qu'elle était justement en train de faire. Elle n'entendait rien de tous les chuchotements, les grattements des crayons sur le papier, et les coups des bics sur les tables. Elle entendait seulement le bruit de l'eau gargouillant et éclaboussant autours d'elle pendant qu'elle sautait dans un lac scintillant. Pourtant, un moment plus tard, ce rêve finit el elle se retrouva à envisager si allait enlever ses lentilles pour mettre ses lunettes. Maudites allergies! Elle gardait toujours la boîte de ses lentilles et ses lunettes dans ses poches. Soudainement, sa rêvasserie fut interrompue par quelque chose derrière la fenêtre qui attira son attention. C'était petit, blanc et scintillant.
« Ça ne pourrait pas être un flocon de neige… » pensait-elle . «Ce n'est définitivement pas une étoile filante, donc qu'est-ce que c'est ? » La salle d'étude était près du coin intérieur du bâtiment, et un arbre poussait à quelques mètres de là.
Ç'est venu de plus en plus près, jusqu'à se poser sur l'herbe, de ce côté de la rue. Qu'est-ce que c'était ? Soudainement un cheval et son cavalier en surgirent au galop et continuèrent jusqu'à l'arbre. Le cavalier portait des guêtres (N.T : en anglais c'est « leggings », je suis pas sûre de la traduction, mais si vous voyez pas ce que c'est des guêtres, on va dire pantalon, dorénavant) d'une couleur gris-vert, des bottes de cuir souple, et le reste était couvert par une longue cape verte. Jennifer ouvrit la fenêtre pendant que le cavalier descendait du cheval et il l'appela :
« J'ai été envoyé pour vous chercher! Pourriez-vous descendre, s'il vous plait? » dit le cavalier blond.
« Qui vous a envoyé? » répondit-elle à travers la fenêtre ouverte.
« Mon père. S'il vous plait, descendez! »
« Okay ! »
Bon, elle n'était pas stupide, elle avait les pieds sur terre, mais quelque chose lui disait d'y aller. C'était de loin contre sa raison.
Elle avait grimpé sur un bon nombre d'arbre quand elle était petite, et parvint, sans grande difficulté, à s'élever hors de la fenêtre et sur le rebord. Ce jours là elle portait une chemise vert citron, une jupe khaki arrivant au genou, des collants bronzés (N.T : je sais ça parait bizarre mais ça veut juste dire que ses collants sont plus foncés que la couleur de sa peau ; vous verrez bien plus tard pourquoi) et des sandales. Pas vraiment un ensemble adapté à l'escalade. Avec un peu de difficulté, elle s'assit et commença à descendre. Soudainement elle commença à perdre prise! Elle allait tomber! Elle eut des flashbacks du jour où elle s'était cassé la jambe en tombant. Elle tomba du rebord et ferma les yeux, se préparant à toucher le sol, mais ça n'arriva pas. À la place, elle se retrouva saine et sauve tenue comme une mariée, dans les bras de l'étranger aux cheveux d'or.
« Merci »dit-elle dans un souffle.
L'étranger répondit un cordial « de rien » et demanda « êtes-vous blessée ? »
« Non, tout m'a l'air d'être en ordre. Merci. Pourriez-vous me déposer par terre, s'il vous plait? » elle n'aimait pas être tenue comme ça. Ça la rendait nerveuse ; elle avait peur d'être lâchée.
« Oh, oui, désolé. »dit le blond étranger quand il la déposa. «Savez-vous monter à cheval ? »
« Non ». Elle soupira. Elle avait toujours eu envie d'apprendre.
« Donc vous aurez besoin d'aide pour monter dessus.» L'étranger monta sur le cheval et l'amena plus près d'elle. Il s'arrêta et demanda « ça ne vous dérange pas? »
« Je…suppose que non » répondit-elle. Qu'allait-il faire? Il se pencha, mit ses bras sous les siens, la souleva et la déposa sur la selle devant lui. Et voilà!
« Je suppose que vous ne savez pas monter en amazone » (N.T : les deux jambes du même côté du cheval) demanda l'étranger avec un léger froncement de sourcils.
« J'aurais aimé! »dit-elle en soupirant. Elle réalisa que si elle ne pouvait pas chevaucher en amazone, elle devrait enjamber le cheval. Faire ça voudrait dire que sa jupe remontrait haut sur ses jambes, et ce serait une horrible violation des règles strictes qu'elle s'appliquait à elle-même.
L'étranger devait l'avoir remarqué aussi parce qu'il demanda « voudriez-vous emprunter ma cape? »
« Oui, merci beaucoup! » répondit-elle sincèrement. L'étranger détacha sa cape et la passa à Jennifer. Elle la prit, et la mit avant d'essayer d'enjamber le cheval. Le premier essai était le bon!
« Êtes-vous prête? » demanda l'étranger.
« Oui je le suis, merci » répondit-elle, et ils chevauchèrent vers l'objet scintillant. Elle était emplie d'un sentiment d'aventure. Elle ne comprenait pas pourquoi elle n'avait pas peur ou quelque chose! Assez peu caractéristique d'elle, je vous assure.
La courte cavalcade vers le quoi-que-ce-soit ne donna pas d'indices sur sa nature. Étant une cavalière inexpérimentée, et l'étranger le sachant, il mit ses bras autours de sa taille juste avant que le cheval ne saute dedans. Elle en était reconnaissante, parce que ce saut l'avait terrifiée. Elle ne s'y attendait pas.
Un instant ils étaient dans un décor familier qu'elle avait connu toute sa vie et puis le suivant ils chevauchaient dans une grande plaine droit vers une grosse ligne d'arbres à distance, ce qui était en fait une immense forêt, et derrière celle-ci des montagnes au loin. L'étranger la lâcha au moment où ils touchèrent le sol. Elle avait de la peine à l'admettre, mais elle aurait voulu qu'il ne la lâche pas. Le fait de n'être jamais montée à cheval avant la rendait nerveuse. Elle se tendit juste après qu'il la lâche. Il sentit le changement.
« Pourquoi êtes-vous si tendue? Je ne vous laisserais pas tomber. Le cheval non plus.» dit l'étranger avec une drôle de grimace. Si elle avait pu la voir, et qu'elle n'avait pas été sur un cheval, elle aurait dit quelque chose d'intelligent ou lui aurait frappé le bras. Les circonstances étant différentes, elle réagit autrement.
« J'assume que vous n'allez pas me laisser tomber, et ma tête sait ça, mais pas le reste!». L'étranger la regarda bizarrement. Ce qu'elle avait dit n'avait pas beaucoup de sens pour lui. Ça n'avait pas beaucoup de sens pour elle non plus, mais elle était habituée à elle-même.
« Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous assurer que vous ne tomberez pas?» demanda l'étranger.
« Heum…heu…» elle bégayait. Elle n'avait pas du tout envie de répondre. L'étranger attendit patiemment sa réponse. Ils avaient tout leur temps ; leur but, quelque part dans la forêt, était encore à quelques heures de là.
« Et bien,» commença-t-elle
« Oui?»répondit-il patiemment.
« Je…heum…n'était pas nerveuse quand…»
« Quand quoi?» demanda-t-il. Il soupçonnait de déjà savoir ce qu'elle allait dire, et comprit son malaise.
Elle prit une forte inspiration et dit en un souffle « Je n'était pas nerveuse quand vous aviez vos bras autour de moi!».
Ses bras autours d'elle firent leur effet. Elle se calma instantanément. Comme elle détestait cette situation! Elle était allée contre la voix de la raison en montant sur ce cheval et maintenant elle était tenue par une personne qu'elle connaissait à peine! Pourtant, il y avait quelque chose de plus sage qu'elle qui lui disait que c'était ok, comme si quelqu'un lui chuchotait à l'oreille « ne t'inquiète pas, tu est sensée être ici!». Quoi que ce soit, elle ne pouvait s'empêcher de le croire.
L'étranger commença à chanter quelque chose dans une langue étrange. Elle l'avait déjà entendue auparavant mais n'arrivait pas à se souvenir d'où. Une pensée dérangeante lui vint alors: où était-elle? Elle y réfléchit un moment et parvint à la conclusion qu'où qu'elle soit, ce n'était pas son monde, et que ça devait être un autre, mais lequel? Une pensée lui vint. « Nan, ça serait pas possible, n'est-ce pas?». Donc elle demanda.
« Excusez-moi monsieur, où sommes-nous?»
« En Terre du Milieu. Pour être précis, à quelques heures de la Forêt Noire.» répondit l'étranger.
« Pourrais-je demander quelle année, quel mois et quel jour sommes-nous?» demanda-t-elle. L'excitation devenait trop grande!
Nous sommes en août, le 29ème, en l'an 3018 du Troisième Âge» répondit l'étranger.
« Quel est votre nom ? » demanda-t-elle n'osant pas deviner.
« Je suis Legolas, prince de la Forêt Noire et mon père…»
Elle l'interrompit « Votre père est le roi Thranduil. »
« Eh bien, oui! Comment le saviez-vous?» demanda Legolas, étonné.
« Vous voyez, il y a ces livres dans mon monde, écrits par un homme appelé Tolkien, et ils parlent de la Terre du Milieu, et votre père et vous êtes dans quelques histoires.» Elle commença à expliquer les livres. Il se demandait comment une telle chose pouvait exister. Soudain Jennifer se remit à parler.
« Je crois que peut-être que je ne viens pas d'un autre monde, mais d'un autre temps » dit-elle lentement.
« Que voulez-vous dire?» demanda-t-il.
« Il y a une théorie selon laquelle Tolkien écrivait sur une époque passée dont personne ne se souvient, pas sur un autre monde. Bien sûr cette théorie n'a jamais été plus que ça. Je n'ai jamais vraiment cru que la Terre du Milieu existait, jusqu'à maintenant. Maintenant je sais. Cette théorie devait être vraie! Il n'y a pas d'autre explication!» La dernière partie était plus adressée à elle-même qu'à Legolas. Elle commençait à se demander si la même chose n'était pas vraie pour d'autres histoires…
« Cela veut-il dire que vous savez pourquoi vous êtes ici?» demanda Legolas.
« Non. Je croyais que vous saviez!» répondit-elle.
« Non, ni moi ni mon père avons idée de la raison de votre présence ici.» admit Legolas.
« Alors pourquoi êtes-vous venu me chercher?» demanda-t-elle, légèrement perdue.
« Je suis venu vous chercher car mon père et mois avons eu des rêves qui nous disaient de le faire.»
« Envoyés par les Valar, je suppose.»
« Oui. Enfin, dans nos rêves on nous disait quoi faire, et mon père et moi réunis nous savions tout ce que nous devions savoir, et vous êtes là.» dit Legolas.
Il y eut quelques moments de silence puis Legolas recommença à chanter doucement. Jennifer se sentait enfin confortable sur le cheval et commença à s'assoupir. Il lui arrivait la même chose en voiture. Elle fut bientôt profondément endormie.
Un moment plus tard, ou c'est ce qu'il lui semblait, quelque chose fit sursauter Jennifer elle se réveilla. Elle pensa « Waow, je n'arrive pas à croire combien c'est confortable de monter à cheval, et ce sur quoi je suis appuyée est vraiment très confortable! Attend une seconde!» Elle réalisa qu'elle était couchée sur un prince elfique! Ah! Une règle rompue deux fois! Horrible! Elle se redressa vite.
« Qu'est-ce qui ne va pas?» demanda le prince elfique.
« Je suis désolée!» s'écria-t-elle.
« Pourquoi?» demanda-t-il. Elle le déconcertait totalement. « Quelle étrange fille humaine» se disait-il.
« D'avoir dormis sur vous! Je n'aurais pas du» s'excusa-t-elle.
Il regarda juste l'arrière de sa tête, les sourcils froncés. Il ne la comprenait pas. La plupart des elfes ne s'en serait pas souciés; ils savaient toujours s'ils s'appréciaient. C'était sans importance. S'il avait fait partie de sa famille, ça ne l'aurait pas dérangé, bien sûr, mais elle était sûre qu'il ne l'était pas.
« Je vous assure, ça ne m'a pas dérangé. Vous n'êtes pas très lourde.» Il essayait de la rassurer. Ça fonctionna, en quelque sorte. Jennifer se sentait entre l'assurance et la suspicion. Une position horrible! Alors elle se rappela de choses qu'elle avait lues dans la trilogie, et décida d'être assurée. Elle avait dormi un bon moment, et trouvait qu'ils étaient près de la forêt.
« Bon, à quelle distance de l'orée de la forêt et le palais de votre père?» demanda-t-elle.
« À un peu moins d'une heure.» répondit-il.
« Oh.» dit-elle. Un moment plus tard elle demanda « pourriez-vous faire que le cheval galope?»
« Pourquoi?» demanda l'elfe. Elle était étrange.
« Comme ça je peux voir ce que ça fait de chevaucher au galop. Je l'ai déjà lu, mais ne l'ai évidemment pas fait moi-même.» admit-elle timidement.
« D'accord » dit le prince en souriant. Il dit un mot au cheval, et il partit comme une flèche vers la forêt. Elle trouvait ça exaltant! Les pas du cheval elfique étaient légers, et ça le rendait merveilleux (N.T : le galop) ! Elle sourit aussi largement qu'elle le pouvait ! L'elfe sentit son cœur battre plus vite. Il savait que c'était la joie qui le faisait battre ainsi. Il sourit. Ça lui rappelait la fois où il avait emmené sa jeune cousine, Nimloth, faire du cheval pour la première fois. Elle aussi avait souri.
« Vous aimez?» demanda l'elfe avec un sourire.
« J'adore!» répondit Jennifer. « C'est fabuleux! Je regrette seulement que la forêt s'approche si vite.»
L'elfe fit changer de direction au cheval. Ils chevauchèrent à l'orée de la forêt pendant longtemps. Le cheval elfique ne se fatiguait jamais. L'après-midi touchait à sa fin, donc l'elfe fit aller le cheval vers la forêt encore une fois.
Le cheval était ralenti à un pas léger quand ils entrèrent dans la forêt. Jennifer n'était jamais allée dans une forêt aussi grande auparavant, donc elle était un peu impressionnée au début. Pourtant, au bout d'un moment, les arbres devinrent des arbres, et elle les appréciait autant qu'elle appréciait les bois de derrière chez elle. Elle ne pouvait pas pour autant enlever cette impression que cette forêt était totalement différente. L'air même de la Terre du milieu était définitivement différent de celui auquel elle était habituée, et elle n'arrivait pas a trouver ce que c'était.
Ils chevauchèrent pendant longtemps ; et soudainement Jennifer se retrouva devant ces mêmes portes que Bilbon avait vu Varda sait combien d'années. Elles s'ouvrirent par magie quand le cheval les approcha, et se refermèrent par magie une fois que la queue du cheval avait dépassé l'entrée. Elle vit de magnifiques maisons partout autours dans les arbres ou sur le sol. Tout était beaucoup plus beau qu'elle ne l'avait imaginé. Pendant qu'ils croisaient le pont, un elfe vint vers eux.
« Salutations, Prince Legolas! Salutations, belle invitée! Puis-je prendre votre cheval?» demanda l'elfe.
« Salutations, et oui.» répondit Legolas. Il descendit, et Jennifer le suivit avec un peu de difficulté. L'elfe emmena le cheval, et Legolas et Jennifer marchèrent vers la demeure de Thranduil. Une fois les portes passés, Jennifer rendit au prince elfique sa cape.
« Merci» dit-elle et le lui tendant.
« De rien.» répondit l'elfe. Au moment où il l'avait drapée sur son bras, Jennifer eut la chair de poule. Ces couloirs étaient un peu frais. Elle pensait que ce serait un peu impoli ou bizarre de la redemander, donc elle décida de souffrir. Sa personnalité était assez capricieuse, elle l'admettait. Quelque chose que les livres ne mentionnaient pas c'était que les elfes étaient hyper sensibles à tous et tout autours d'eux. Le changement le plus léger était perçu.
« Avez-vous froid?» demanda le prince elfique, un peu inquiet. Les humains pouvaient facilement tomber malade.
« Un peu» admit-elle. L'elfe lui rendit instantanément la cape. Jennifer la mit sur ses épaules et le remercia.
Ils formaient un couple bizarre en marchant dans les couloirs elfiques. Il était grand et portait des habits elfiques. Elle était petite, du point de vue des elfes, et portait des vêtements très inhabituels pour la Terre du Milieu de toute façon. Ses sandales claquaient bruyamment sur le sol. Tous les elfes sur place la regardaient quand elle passait. Une jupe si courte! Des chaussures si bruyantes! Bons Valar! N'avait-elle aucune décence?
Ils marchèrent jusqu'aux portes de la salle du trône. Legolas avait sa main sur la porte et allait entrer quand Jennifer l'arrêta.
« S'il vous plait, avant d'entrer, dites-moi quelles salutations sont adaptées pour s'adresser à un roi elfique!» demanda-t-elle.
« Saluez-le seulement d'une façon adaptée à la royauté dans votre monde.» répondit Legolas en poussant les portes.
Royauté! Quelle royauté? Elle vivait en Amérique ! S'adresser à la royauté n'était jamais envisagé par la plupart des Américains.
Avant de s'en rendre compte, elle examinait le visage du roi Thranduil. Legolas lui ressemblait beaucoup. « Hé bien, maintenant je sais d'où il tient!» pensa-t-elle. Ensuite elle se mit à réfléchir à toute vitesse. Qui devrait parler en premier? Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir car Legolas prit la parole.
« Salutations, mon père. Voici Jennifer, celle pour qui j'ai été envoyé.»
« Salutation, Jennifer» dit Thranduil avec un léger signe d'assentiment.
« Salutations, votre majesté» dit-elle en inclinant la tête.
« Racontez-moi votre histoire, s'il vous plait» demanda le roi. Jennifer se mit à lui dire tous les détails pertinents dont elle pouvait se souvenir. Ses courtes seize années avaient été assez dépourvues d'évènements majeurs, et elle n'avait aucune idée de la raison de sa présence.
Quand elle eut fini, le roi l'informa qu'elle pouvait aller dans sa chambre et se préparer pour dîner. Il y aurait un banquet en son honneur cette nuit. Elle trouvait qu'elle recevait des honneurs injustifiés. Un banquet, pour elle! Elle n'avait pas encore été là assez de temps pour faire quoi que ce soit, et elle n'avait certainement rien fait d'aussi remarquable chez elle. Elle remercia le roi et lui dit qu'elle se sentait incroyablement honorée.
Legolas l'escorta jusqu'à sa chambre. Quand ils étaient plus loin dans les couloirs elle demanda « Pourquoi tenez-vous un banquet en mon honneur?»
« Nous tenons un banquet en votre honneur pour que vous vous sentiez la bienvenue.»
« Oh, chez nous si nous voulons que quelqu'un se sente bien accueilli nous le saluons gentiment et lui disons que s'il a besoin de quelque chose il n'a qu'à demander. Nous l'invitons parfois à manger, mais certainement jamais à un banquet.»
Legolas eut un regard bizarre. «Préféreriez-vous que nous l'annulions?»
« Non, je ne suis pas offensée. Je suis juste surprise, je suppose. Je n'ai jamais rien eu d'autre en mon honneur que des fêtes d'anniversaire, et d'habitude c'est moi qui les organise.
« Donc vous n'êtes pas très aimée?» demanda-t-il.
« Non, ce n'est pas ça. Je suis assez bien aimée. C'est juste que je n'ai jamais fait quelque chose d'assez remarquable pour qu'on tienne un festin en mon honneur, c'est tout.»
« Mais vous disiez que vous organisiez vos propres fêtes d'anniversaire.»
« Ma mère ne considérait pas les anniversaires comme des grandes occasions. Je suppose qu'ils devraient avoir plus d'importance chez les humains que les elfes, mais une simple année n'a pas autant d'importance que, disons, des étapes importantes comme 10, 16, 40 et 50 ans.»
« Je crois que je comprend.» dit l'elfe lentement. Les humais étaient étranges, ou celle-ci au moins l'était. C'était quelque chose que sa famille et ses amis pensaient d'elle. Ils le lui ont aussi dit, et elle était toujours d'accord avec eux.
Ils marchèrent encore quelques mètres en silence jusqu'à ce que Legolas dise « Voilà votre chambre », placé à côté de la porte. « La mienne est à côté. Je viendrai vous chercher pour aller dîner dans quelques minutes. »
« Merci» dit-elle. Elle alla dans sa chambre et lui dans la sienne. Sa chambre était trop belle! Sur le mur de droite il y avait un petit âtre. En face de lui il y avait un divan drapé d'une couverture d'un bleu profond. Deux grandes lampes, avec une table et une chaise entre elles, se tenaient contre le mur du fond. À gauche de ces meubles se trouvait une porte. Son lit se situait au centre de la partie gauche de la chambre. C'était un lit large avec une armature en bois ornée de gravures. La tête était à peine visible sous la montagne d'oreillers. Les oreillers avaient l'air d'être incroyablement doux et étaient de couleur bleue, verte et blanche. La couverture supérieure (je suppose qu'on pourrait l'appeler un édredon) était bleue avec un magnifique motif de vigne vert avec des fleurs blanches dessus. En regardant de plus près elle en conclut que les fleurs étaient entourées de fil argenté, et que de fils d'or passaient par les vignes et les feuilles vertes.
Le mur de gauche supportait une armoire et un lavabo (N.T : je suis pas sûre pour ce mot. En anglais c'est « wash stand », et mettre lavabo ça m'a paru logique). À côté de la porte qui menait à sa chambre, un grand miroir était suspendu dans un cadre d'argent et d'or. Elle erra dans la chambre et se retrouva à regarder la porte à côté de la table à écrire. Elle tendit la main et prit la poignée de porte. Elle ouvrit la porte d'un mouvement rapide. Dedans il y avait une grande baignoire argentée, une table avec des serviettes et des essuies dessus, et plusieurs lampes et bougies. Il y avait deux grandes lampes, une de chaque côté de la baignoire, et tout autours de la salle de bains il y avait des étagères qui portaient des bougies, plein, plein de bougies.
« Yes!» pensa-t-elle. « Je savais bien que j'aimais les elfes pour une bonne raison!» La pensée d'un bain chaud était pratiquement la meilleure pensée qu'elle avait eue de la journée. Comme vous pouvez l'imaginer, elle était légèrement nerveuse. Je veux dire, elle avait été enlevée de son monde pour une raison que personne ne connaît. Soudainement les mots de Legolas lui revinrent à l'esprit, et elle sortit vite de là.
Elle alla jusqu'à l'armoire et l'ouvrit. Dedans il y avait une robe vert chasseur (N.T : en anglais c'est « hunter green » mais je sais pas exactement quel type des vert c'est ni si ça a un autre nom en français) avec des motifs argentés dessus, et des manches larges et fluides couleur crème. Elle adorait ce genre de manches! À côté il y avait une robe verte et brune qu'elle trouva particulièrement attirante, qui avait aussi des manches larges et fluides. Elle était presque en train de tomber dans les pommes! Elle adorait ce type de robes! À côté de celle-là il y avait une tenue de chasse. Une tunique d'une couleur vert khaki et avec du cuir brun. C'était une seule pièce, et de la même matière, mais elle avait un motif de feuilles enchevauchées. Pendues à côté de la tunique il y avait une paire de leggings (N.T : c'était pas traduit, ça, mais si je dit leggings, c'est plus style pantalon que collant sans pied) vert-gris.
À côté de ça il y avait une cape verte, et à côté une robe de nuit d'un violet doux. Au fond de l'armoire (N.T : par terre mais dedans) se trouvait une paire de hautes bottines formées comme des feuilles qui se chevauchent. Elle remarqua un motif. Il y avait des motifs de vigne argentés sur la chemise et les bottes. Une dernière chose qu'elle remarqua était une tunique argentée avec des manches plus serrées qui s'évasaient un peu et avaient de la magnifique broderie dessus. Ce qu'elle ne remarqua pas, c'était la délicate paire de pantoufles (N.T : pas des pantoufles dégeu, hein, plus comme des ballerines) située sous sa première robe.
Elle mit vite la robe vert chasseur, heureuse de se débarrasser de sa chemise vert citron, sa jupe khaki et ses collants. Elle garda ses sandales, n'ayant toujours pas remarqué les pantoufles. Quand elle entendit un coup à la porte, elle laissa entrer l'elfe avec plaisir.
Il la vit et bégaya « E-êtes-vous prête?»
« Oui!» répondit-elle doucement en s'avançant à grand bruit vers Legolas. Il recula légèrement. Ces chaussures étaient tellement bruyantes!
« N'avez-vous pas vu vos pantoufles?» demanda-t-il.
« Non, pourquoi voudrais-je porter des pan… oh oui, j'avais oublié. Où sont-elles?» demanda-t-elle.
« Elles devraient être dans votre armoire.» répondit-il. Elle rechercha dans son armoire et les vit.
« Qu'avez-vous commencé à demander?» demanda Legolas.
Elle arrêta ce qu'elle était en train de faire et répondit simplement « Oh, j'avais un peu oublié que les elfes portaient des pantoufles au lieu de porter des bottes ou d'autres types de chaussures.» Elle s'arrêta un instant et ajouta « Pourquoi avez-vous butté sur vos mots quand vous êtes entrés dans la chambre?»
« C'était juste que je ne m'attendait pas à ce que vous paraissiez si elfique, c'est tout. Cela m'a surpris, c'est tout.» Il ne lui disait que la moitié de ce qu'il pensait. Quelque chose en elle était différent ; pas dans son apparence, quelque chose de plus profond. Il n'y accorda pourtant pas beaucoup d'attention sur le moment.
Jennifer alla jusqu'à son lit, s'assit dessus et commença à changer de chaussures. C'est là que Legolas remarqua que ses jambes n'étaient plus bronzées, mais très claires. Il ne put s'empêcher de les regarder, bouche bée.
« Quoi?» demanda-t-elle.
« Je vous demande pardon, mais vos pieds! Ils sont blancs!» s'exclama le prince elfique.
« Et de quelle couleur devraient-ils être?» demanda-t-elle avec une expression déboussolée sur le visage.
« Il y a quelques minutes ils étaient bruns, maintenant ils sont blancs. Comment est-ce possible?»
Ça la frappa. Les collants. Elle n'avait pas pensé que les elfes n'avaient aucune chance de savoir quoi que ce soit sur ça. Elle rit.
« C'était à cause de mes collants!» Elle sauta du lit et les pris du fond de l'armoire. Elle en mit sur une jambe jusqu'au genou et lui montra. Ça expliquait tout.
« Pourquoi porter une telle chose?» demanda-t-il. Il trouvait qu'ils n'avaient pas l'air très pratiques.
« Je ne sais pas. C'est une règle dans mon école, donc je la suis. Je ne les trouve pas confortables.» répondit-elle avec un haussement d'épaules. Elle commença à marcher vers lui dans ses pantoufles elfiques super confortables.
« Vous n'avez pas aimé les bijoux?» demanda Legolas en fronçant légèrement les sourcils.
« Quels bijoux?» demanda-t-elle.
« Donc vous ne les avez pas trouvés! J'avais dit à mon père que vous ne les trouveriez probablement pas.» dit Legolas en traversant la chambre. Sur le manteau au dessus de l'âtre il y avait une boîte plate. Non, elle ne l'avait pas trouvé. Legolas la prit du manteau et l'amena à Jennifer. Il la tenait avec une main et l'ouvrit de l'autre. Il y avait dedans un pendentif en argent avec une grande étoile, un diadème avec une étoile dessus, et une paire de boucles d'oreilles, le tout avec des étoiles assorties. C'était magnifique! Les détails, la façon dont les étoiles brillaient, tout était si beau que Jennifer prit une inspiration brutale, suivie par un grand sourire et un immense merci. Elle mit ses boucles d'oreilles, Legolas attacha son collier, et il mit l'étoile sur son front.
« Vous êtes belle.» complimenta calmement Legolas.
« Merci.» Elle sourit doucement. Personne sauf ses parents ne le lui avait jamais dit auparavant. Legolas lui offrit son bras et ils se dirigèrent vers le banquet.
Jennifer avait lu Bilbo le hobbit, et avait un indice de ce à quoi elle pouvait s'attendre, en quelque sorte. Elle n'avait rien qui puisse être utilisé pour faire une comparaison. Elle n'était jamais allée à des fêtes où l'on dansait. Elle allait souvent à des dîners après la messe ou manger de la glace à plusieurs (N.T : en anglais c'est « ice cream socials » mais j'ai aucune idée de ce que c'est donc je met ce qui me semble logique). Donc, elle n'avait pas la moindre petite idée sur sa façon d'agir.
La partie banquet était assez facile. Les elfes ne croyaient pas aux arrangements de table Victoriens, Dieu merci! Quand il fallait utiliser des nouveaux couverts et assiette, les anciens étaient emportés et des nouveaux apportés. Il n'y avait jamais plus d'un couvert ou ustensile à la fois.
Après un festin délicieux, les ménestrels se mirent à jouer. Les elfes commencèrent à danser avec d'autres elfes, seuls, ou avec deux ou trois personnes -ça n'avait pas vraiment d'importance. Le roi et son fils se levèrent pour rejoindre les festivités. Jennifer se leva et se glissa à l'extrémité de tout ça. Elle observait tout le monde en silence. Elle n'était pas solitaire par nature, mais elle avait appris à être seule avec le temps et à ne pas trop s'en soucier, donc si jamais elle se sentait décalée, elle se mettait en mode solitaire et était satisfaite.
Legolas dansait joyeusement lorsqu'il la vit en retrait, toute seule. Elle avait l'air d'une petite elfe à son premier bal. Pour être honnête, c'est comme ça qu'elle se sentait. Legolas vint vers elle en marchant.
« Pourquoi n'êtes-vous pas en train de danser avec le reste d'entre nous?» demanda-t-il, ayant l'air un peu inquiet. « Quelque chose ne va pas?»
« Euh, hem, oui. Voyez-vous, je ne sais pas danser. C'est-à-dire, je n'ai jamais essayé.» répondit-elle, penaude.
« On peut aisément remédier à cela! Venez avec moi!» dit-il en lui prenant les mains. Il l'amena dans un coin de la salle. Il commença à l'instruire sur ce qu'elle devait faire de ses mains et pieds. Les premières chansons furent comiques. Elle avait l'air maladroite, mais après avoir compris le truc, elle paraissait de plus en plus gracieuse à chaque nouveau pas. À la fin de la soirée, elle dansait aussi bien que n'importe quel elfe présent. Elle n'avait jamais rien appris aussi vite.
Je ne sais pas combien de temps elle dansa, mais à un moment tard dans la nuit elle sentit la fatigue.
« Je pense que je vais rentrer ma chambre, maintenant.» annonça-t-elle calmement à Legolas.
« Êtes-vous fatiguée, ou ennuyée?» demanda-t-il en souriant. Il avait résolu qu'il pouvait plaisanter avec elle.
« Incroyablement ennuyée! Vous les elfes, vous avez des danses si ennuyeuses!» taquina-t-elle, suivi d'un rapide « C'est une blague! Non, je suis très fatiguée.»
L'elfe sourit. « Pauvre enfant humain, tellement fatiguée, et ceci tellement vite!» pensa l'elfe. Il dit tout haut « je vair vous raccompagner à votre chambre.»
« Oh, vous n'êtes pas obligés, Legolas! Vous en avez déjà fait assez!» protesta-t-elle.
« Mais je veux le faire!» Il sourit. Elle accepta. Il la ramena à sa chambre et lui dit qu'il resterait derrière la porte, au cas où elle avait besoin de quelque chose, jusqu'à ce qu'elle soit au lit. Elle entra dans sa chambre, ferma la porte derrière elle, et sourit en soupirant et roula des yeux. Pourquoi cet elfe la traitait-il comme ça? Il n'était pas paternel, et ne la traitait pas non plus comme un bébé, ce qu'aux yeux des elfes, elle était. Il lui semblait qu'il la traitait comme si elle était quelque chose de précieux à manipuler avec précaution. C'était une chose à laquelle elle n'était pas habituée. Ses amis, sa famille et elle se taquinaient tout le temps et se considéraient comme égaux. Il la traitait d'une manière exaltée, et elle aimait ça.
Aussi fatigué qu'elle était, elle mourrait d'envie de prendre un bain chaud. Donc elle ouvrit la porte et dit « Avant d'aller me coucher, je voudrais prendre un bain.» Elle avait l'impression que quelqu'un était supposé en faire couler un pour elle, mais elle ne savait vraiment pas. L'elfe hocha la tête, montrant qu'il avait compris, et partit trouver une servante. Il trouva un jeune serviteur et lui dit que la dame Jennifer désirait un bain chaud, et le serviteur partit immédiatement faire couler un bain pour elle. Quelques minutes plus tard, Jennifer se retrouva dans un bain merveilleusement chaud. Oh, comme ça faisait du bien! Le stress de la journée semblait être emporté ailleurs. Elle n'en pris pas un très long, donc elle se mit vite au lit. Je suis sûre que la plupart d'entre vous pensent que les elfes n'ont aucun type de plomberie, mais ce n'est simplement pas comme ça. Ils n'avaient peut-être pas beaucoup en matière d'eau courante, mais ils avaient des tuyaux qui alimentaient leurs éviers et baignoires en eau.
Jennifer mit sa nouvelle robe de nuit violette et rampa dans le lit. Il était encore plus doux qu'elle ne le pensait! Alors elle se rappela ce que Legolas avait dit et décida qu'il valait mieux lui dire qu'elle allait au lit. Elle sortit du lit avec réticence, et ouvrit la porte. Elle passa sa tête dehors et vit Legolas à côté de la porte.
« Je vais au lit maintenant.»
« Faites de beaux rêves.» dit l'elfe doucement.
« Merci» ajouta-t-elle timidement.
« Pourquoi?» demanda l'elfe.
« Pour tout! Vous et votre père avez étés tellement gentils avec moi! Plus que je ne le mérite, j'en suis sûre! Vous voilà, un prince elfique, à me servir! Si je pouvait trouver une manière de paiement, je le ferais.»
« Jennifer, il n'y en a pas besoin, je le promets.» répondit-il doucement avec un sourire. Quelle drôle d'humaine. « Je serais à côté toute la nuit, si vous avez besoin de quelque chose.» ajouta-t-il.
« Pas nécessairement, vous pouvez retourner à la fête! Ne restez pas pour moi!» insista-t-elle.
« Non, Je ne veux pas y revenir. Bonne nuit.» dit-il
« Attendez, avant que vous partiez, je dois vous prévenir. Je parle dans mon sommeil. Pour être parfaitement honnête, je peux faire une variété de sons en dormant. Donc si vous m'entendez crier, rire ou pleurer au milieu de la nuit, ne vous inquiétez pas. C'est juste moi, endormie, et j'ai le sommeil très lourd, donc ne vous dérangez pas à essayer de me réveiller.» lui dit-elle. « Bonne nuit!»
Elle retourna dans sa chambre et se rappela de ses lentilles. Elle les enleva et mit ses épaisses lunettes aux bordures noires. Elle eut soudainement soif, et décida de demander un verre d'eau à Legolas. Elle sortit de sa chambre et toqua à sa porte.
« Jennifer?» demanda-t-il.
« Oui.» répondit-elle.
« Je suis en train de me changer. Rentrez dans votre chambre et je serais là dans un moment.»
« okay!». Elle rentra dans sa chambre et s'assit sur le divan. Un moment plus tard elle entendit Legolas toquer, et le fit entrer.
« De quoi aviez-vous besoin, Jennifer?» demanda-t-il.
Elle se tourna vers lui et ouvrit la bouche pour parler, mais il fit un petit saut en arrière avant qu'elle n'ait pu émettre un son, sa robe blanche volant avec lui (N.T : oui, les elfes dorment tous en robe de nuit). Ses yeux étaient aussi grand ouvert que des soucoupes, et remplis de curiosité.
« Pourrais-je demander ce qu'est ce que vous avez sur votre visage?» dit-il en s'avançant doucement vers elle.
« Oh, mes lunettes!» dit-elle. « Elles m'aident à y voir clair.»
« Donc vous ne voyez pas très bien. Comme c'est malheureux.» dit-il, puis ajouta « Pourquoi ne lez portiez-vous pas avant?»
« Je portais mes lentilles.» expliqua-t-elle. « Je vais vous montrer.» dit-elle avant qu'il ne demande ce que c'était. Elle alla jusqu'au manteau de la cheminée, et prit la boîte. Elle en sortit une et lui montra.
« Donc, vous mettez cette chose sur votre œil?» demanda-t-il, étonné. Il n'avait jamais rien vu de pareil!
« Oui. Elles sont assez confortables.» dit-elle.
« Elles doivent pourtant être pénibles.»
« Oui, elles le sont!» elle soupira.
« Donc, de quoi aviez-vous besoin?» demanda-t-il pour changer de sujet.
« Oh, un verre d'eau.» répondit-elle.
« Je reviendrait avec sous peu.» dit-il et puis il sortit de la chambre. Quelques minutes plus tard il revint avec une carafe en argent et un verre. « C'est tout?» demanda-t-il.
« Oui. Merci beaucoup!» dit-elle. « Bonne nuit Legolas!»
« Bonne nuit, Jennifer!» répondit-il avec un sourire, puis il sortit de la chambre.
Jennifer rampa de nouveau dans son lit et quelques minutes plus tard était aussi profondément endormie qu'on pouvait l'être. Pendant ce temps là Legolas était dans la chambre d'à côté, pensant aux évènements de la journée. Il pensait à l'étrange fille humaine qui était maintenant à côté. Jennifer, quel nom étrange. Ce n'était pas un nom qu'il aurait choisi. Il sonnait pourtant assez plaisamment à ses oreilles elfiques. Après il pensa à ses yeux. Comme ça doit être horrible, de ne pas pouvoir voir sans quelque chose sur son visage ou dans ses yeux! Il n'avait pas rencontré beaucoup d'humains dans sa vie, mais celui qu'il connaissait vraiment avait une merveilleuse vision, pour un humain.
Legolas pensa qu'elle ne devrait pas être privée d'une bonne vision, donc à peu près deux heures après qu'elle soit allée au lit, Legolas se leva. Il se glissa jusqu'à sa chambre et ouvrit la porte sans bruit. Il la referma derrière lui avec précaution et s'avança doucement vers son lit. Grâce à sa vision elfique, il vit q'elle avait, dans son sommeil, jeté tous ses oreillers sauf deux au pied du lit ou par terre.
Lentement, en faisant très attention, il monta sur le lit et s'assit à côté d'elle les jambes croisées. Il prit l'oreiller où était sa tête (et où était encore sa tête) avec précaution et le posa dans le creux entre ses genoux, faisant ainsi reposer con cou sur ses mollets. Il plaça gentiment ses mais chaudes sur ses yeux. Il commença à chanter en elfique d'une douce voix. Après quelques minutes de chant, il commença à tracer des spirales sur ses paupières fermées. Ses doigts touchaient à peine sa peau. Combien de temps il chanta, personne ne le sait. Quand sa chanson se termina il plaça une main sur son front et commença à chanter une autre chanson, une chanson de rêves. Il était en train de lui donner un rêve elfique. Quand il eut fini, il remit doucement l'oreiller et sa tête sur le lit et sortit silencieusement de la chambre, un sourire sur le visage. Il était excité; il havait hâte que Jennifer se réveille le matin.
N.A : Félicitations! Vous avez réussi à arriver à la fin du chapitre! Donc, vous avez aimé? Détesté? Ne gardez pas les reviews pour vous! J'ai besoin de savoir ce que vous pensez.
N.T : je suis d'accord avec l'auteur. Sinon, s'il y a quelqu'un parmi vous qui est vraiment anglophone, pourrait-il/elle me dire si mes traductions approximatives sont exactes ou non, s'il vous plait?
