Il essaya de se détendre. 'Ne pense pas au futur. Pour l'instant, tu es içi. Tu es en sécurité.'

Trois jours. Ils étaient passés comme un rêve. Brièvement, il considéra l'ideé que c'était un rêve. Mais non. Ca, n'était que trop réel.

Elle l'avait laissé.

« Monsieur Rochester? » demanda Mme. Fairfax. « Avez-vous besoin de quelque chose? »

« Non. » Sa voix était grave à cause de la déshydratation et du chagrin.

Il entendit un halete, mais elle n'était si insouciante. Elle partit sans un mot.

Il était seul. Finalement. Enfin. Pour l'éternité. Ses derniers mots repassèrent dans sa tête, resonnèrent dans la salle.

« Dieu vous bénisse, mon cher maître ! » s'écria-t-elle. « Dieu vous garde de la souffrance et du mal ! puisse-t-il vous diriger, vous consoler, et vous récompenser de vos bontés passées pour moi ! »

Avec ça, elle était partie. Maintenant il resta, attentif qu'il fut seul.

Seul. 'Oublie ses mots. C'est ce qui va toujours resonner. Qu'est-ce que j'appelle « içi? » C'est le vide, une salle pour me moquer ! » Il se leva et arpenta la pièce.

Les beaux tapis, les tapisseries de bon goût, les meubles – soudainement, tout devînt une chose de trop, dont il ne voulait pas s'occuper. Il donna un coup de poing à l'objet plus proche. Malheureusement, l'objet était en acajou, et il se fit mal à la main.

« 'Dieu me bénisse ?' Ha ! Dieu te maudisse ! J'éspère que tu mourras dans la peine ! J'éspère que tu ne vas jamais te marier, vagabonde et seule pour la reste de ta vie absurde. Tu n'es rien ; tu n'as jamais rien été ! J'ai tout fait pour toi. Sans moi, tu ne mériterai pas l'air que tu respire ! Tu comprends? Tu comprends? »

La salle resta silencieuse. Après un moment, il retourna à sa chaise.

Le feu était mort. Eteint. 'Comme mon amour. Il est parti.' Mais il savait qu'il mentait.

La sonnette retentit. Avant qu'il l'ait realisé, il se levait.

La cloche sonna, et il fut l'heure de se réveiller. Et de rejoindre l'humanité.