Bonjour tout le monde …

Ceci est une toute nouvelle fic sur laquelle je travaille depuis un moment déjà.

/!\ Les Mises à Jour seront longues, alors merci d'être patients.

Sept ans après leur graduation, les New Directions se retrouvent autour d'un événement bien particulier. Entre amour et haine, entre regrets et souvenirs, entre amitié et animosités, c'est peut être leur dernière chance de faire les choses bien.

IMPORTANT: Pour des raisons évidentes de praticité, j'ai volontairement mis de côté le décalage horaire entre les différentes villes dans ce chapitre. L'heure affichée est celle de New York. A savoir qu'il y a un décalage de 4 heures entre NY et Los Angeles. Donc, pour la première personne, il est techniquement 20h00. Pour ceux qui sont à Lima, si il est 00h00 à NY, il est 11h chez eux. Seattle = comme LA.

Désolée pour ce petit aparté. A partir du prochain chapitre, tout se passera bien mieux, puisqu'ils devraient rapidement être tous sur le même fuseaux horaire.

RAPPELS:

* En anglais, le warbler est un petit oiseau.

* Le mariage gay a été autorisé à New York cette année, en juillet.

Et bien sûr, Glee et tous ses personnages sont une propriété de la FOX ^^

00h01, Aéroport de Los Angeles.

Loin du tumulte des portes d'embarquement, une jeune femme se tient face à une fenêtre. Ses longs cheveux bruns sont retenus par un bandeau pastel, et ses yeux sont cachés par des lunettes de soleil, alors bien même qu'il fait nuit depuis un moment. Seule dans cette pièce réservé à une certaine classe de voyageurs, elle semble fatiguée, presque lasse.

-Excusez moi … Vous êtes bien Miss Berry ?

Elle se retourne, et adresse un sourire un peu trop joyeux pour être sincère à la femme qui se tient maintenant à l'entrée de la porte. Une cinquantaine d'année, une tunique bordeaux, celle-ci la regarde les yeux brillants, dans l'expectative.

-C'est moi, en effet.

La dame lui offre un grand sourire et sort de nulle part un petit papier et un stylo.

-Cela vous gênerai t'il de … J'aime tellement ce que vous faites.

-Bien sûr.

Elle s'avance, saisit le stylo, et demande:

-C'est pour qui ?

-Je m'appelle Linda.

Sur le morceau de papier, elle griffonne :

Pour Linda,

Croît toujours en tes rêves,

R. Berry

Elle lui tend de sa main gantée.

-Merci. Merci beaucoup. Bonne soirée Miss Berry.

-Je vous en prie.

La dame s'en va, et la jeune femme retourne à la fenêtre, un peu coupable. Elle n'aime pas conseiller aux autres de faire ce qu'elle n'a jamais fait.

00h22, Lima, Ohio

Une jeune et jolie femme blonde se presse de rentrer chez elle. Il est déjà tard, déjà trop tard, et elle frissonne par anticipation de ce qui va se passer dès qu'elle franchira le pas de la porte. Elle remonte son sac à main sur son épaule d'une main malhabile et s'engage sur l'allée qui mène à la jolie maison avec le joli jardin, dans la jolie rue, avec le joli couple et les jolis enfants. Ses talons claquent sur les pavés, et un mouvement de rideau à la fenêtre lui signale qu'il la surveille. Qu'il l'attend.

Elle se hâte et monte les marches à toute vitesse. Poussant la porte de sa main valide, elle entre dans son cocon douillet.

Dans son paradis.

Dans son enfer, aussi.

1h05, Lima's Night Fever Club, Ohio

Le club est bondé, et l'ambiance commence à être festive. Les hommes boivent, encore et encore, et se raillent les uns les autres.

Elle, elle danse. Elle s'agite en face d'eux, contre une barre de métal, faisant parfois quelques pas sur le bar. Sa tenue est courte, ses talons haut, mais elle danse. Comment elle l'a toujours fait.

Bien sûr, elle sait que ces hommes ne voient pas à quel point danser est important pour elle. Ils ne savent même pas apprécier sa danse. Tout ce qu'ils veulent, c'est son corps. Mais peu importe, car la danse est tout ce qu'elle a, tout ce qu'elle veut.

Tout ? C'est peut être un peu exagéré. Ca elle croise les yeux de celle qui l'observe depuis bien longtemps, celle qui est là à chaque fois qu'elle monte sur ce podium. Celle qui viendra la chercher dans les vestiaires à la fin de la nuit, et celle qui la raccompagnera chez elle afin de s'assurer qu'aucun d'entre eux ne lui fasse de mal.

Alors, avec un mouvement lascif du doigt, elle lui adresse un clin d'œil. Peu importe que tous les hommes aux alentour aient crû qu'elle s'adressait à eux.

Car elle sait.

Elles savent.

1h25, sur une route de campagne, Ohio

Il fait sombre, sur cette route de campagne qui n'est pas éclairée. Le seul jet de lumière vient d'un camion qui s'enfonce dans la nuit.

A son bord, un jeune homme à la peau hâlée, une main sur le volant et l'autre portant à sa bouche une énième cigarette. La fumée s'échappe par la fenêtre semi-ouverte. La radio crachote un vieux single d'un groupe de rock oublié, et il en chante la mélodie, entre chaque bouffée.

Il appuie encore un peu sur l'accélérateur. Il est en retard. Il est toujours en retard. Il l'était déjà, au lycée, lorsqu'il a laissé la femme de sa vie lui échapper. Il l'était aussi le jour où il a voulu recoller les morceaux, et qu'elle lui a annoncé ses fiançailles. Il l'était le jour où elle a accouché de son premier garçon, et le jour du baptême. Elle était tellement en colère …

Il est toujours en retard. C'est plus fort que lui.

Mais demain … demain, il ne pourra être en retard.

1h30, New York

Parfois, il en a assez. Assez d'être là. Assez de ne pas pouvoir s'endormir, parce qu'il attend son appel, et qu'elle n'appelle pas. Elle aurait du appeler il y a plus d'une heure. Mais elle ne le fait pas. Comme souvent, il se doute de ce qui se trame. Elle a peur. Il sait qu'il y a été un peu fort, cette fois-ci. Mais il en a assez, assez d'être trop gentil, assez de se laisser faire.

Il l'aime, c'est évident. Tout le monde le sait. C'est tellement évident que personne n'ose remettre leur relation en question. Pourtant, il doute.

Il ne devrait pas avoir si mal. L'amour ne fait pas mal, normalement.

Il est là, dans cette ville trop grande, à l'attendre. Il est dans cet appartement trop grand, qui lui ressemble tellement. Lui n'a jamais voulu s'installer ici. Alors, il ne vient que lorsqu'elle a besoin de lui.

Il aime Lima. Il aime l'Ohio. Pas New York. Il sait parfaitement pourquoi son demi-frère a choisi de venir ici. Il sait aussi pourquoi elle a fait ce choix. Elle a toujours été honnête. Lui aussi.

Alors ils vivent, survivent, à longue distance.

Il l'attend, à New York. Elle a promis d'appeler pour lui donner son heure d'arrivée. Il devrait composer son numéro, et s'excuser de s'être emporté. Mais il en a assez d'être celui qui s'excuse.

2h00, Seattle

Il pleut.

Elle aime la pluie. Elle aime Seattle. Elle l'aime lui. Elle aime son travail. Elle sait qu'il aime le sien.

Elle est heureuse. Presque.

Il est là, à ses côtés, les deux mains fermement ancrées sur le volant, alors qu'ils se dirigent vers l'aéroport.

Elle a tellement hâte de les revoir. Tous. Il lui ont manqué. Cela fait tellement longtemps qu'ils ne se sont pas revus tous ensemble. La vie, les ruptures, les coups durs, les … disparitions. Toutes ces choses qui font de vos amis des connaissances. Des souvenirs. Des regrets.

Mais dans quelques heures, dans quelques jours, ils seront tous ensemble.

Et cela lui permet presque d'oublier le chagrin qui lui serre l'estomac.

2h05, Seattle

Il conduit doucement. La circulation est fluide. Il jette un regard à la jeune femme à ses côtés. Si belle.

Il sait qu'elle est triste. Il se sent tellement coupable. Coupable de ne pas réussir à réaliser son seul rêve.

Il est heureux de l'événement qui s'annonce. Il espère que cela va lui changer les idées. Et peut être que là bas, peut être qu'a New York … le karma sera différent ?

Il l'espère.

Il pleut. Il sait qu'elle aime la pluie. Il l'aime elle.

3h30, New York City

-Peux tu s'il te plait arrêter de t'agiter comme un oiseau guilleret ? J'aimerais vraiment dormir, maintenant.

Il soulève sa tête de l'oreiller, mécontent. Il est épuisé, un peu sur les nerfs, et son compagnon ne cesse de se retourner, de déplacer l'oreiller, de se redresser, depuis plusieurs heures.

-Il y a quelques années, le côté « oiseau guilleret » ne te gênait pas trop, je crois.

Il est assis dans le lit, et lui jette un regard mi-amusé, mi-désolé.

-Ca me gêne lorsqu'il est l'heure, même pour les oiseaux, de trouver le repos.

Il se retourne, et soupire. Il l'entend qui se lève, et sort de leur chambre. Et s'il l'avait vexé ? Ce n'était pas le moment idéal, après tout.

-Blaine Warbler ! Où allez vous comme ça ?

Pas de réponse.

Il se sent parfaitement réveillé maintenant. Peur panique. Et s'il était parti ?

Il se lève, et se précipite vers le salon. Très vite, le soulagement s'empare de lui. Il est assis, sur leur canapé, et regarde la ville à travers la fenêtre. Il le rejoint, s'assoit à ses côtés, et pose sa tête au creux de son épaule. Son cœur bat encore un peu vite, encore un peu trop fort, mais cette peau contre la sienne le rassure. Il frissonne.

Il prend le plaid, et s'applique à le disposer sur eux deux. Puis doucement, il murmure:

-Je suis désolé de t'empêcher de dormir. Tu ferais mieux de retourner au lit.

Mais la réponse s'impose d'elle-même :

-Je ne vais nulle part où tu ne vas pas.

Un sourire éclate sur son visage, et il se retient de glousser, malgré la fatigue. Il poursuit :

-C'est notre dernière nuit ensemble, après tout.

Il le sent rire, contre lui, et ça le rassure.

-Repose toi, Kurt-bientôt-Anderson. Je ne quitterai pas cet appartement cette nuit.

-Promis ?

Sa voix tremble un peu, tant il est effrayé de se retrouver seul demain, parce qu'il l'aura effrayé avec tous ces préparatifs.

-Promis.

Alors ? Avez vous réussi à identifier tout le monde ?

1. Miss Berry ?

2. La jolie blonde.

3. La danseuse.

4. Celle qui regarde la danseuse.

5. Le conducteur routier

6. Celui qui attend à NY

7. Celle qui aime la pluie.

8. Celui qui conduit.

9. Celui qui n'arrive pas à dormir à cause de son compagnon.

10. Le dit compagnon.

NOTE : Tous les personnages ne sont pas apparus dans cette partie. Il y en a encore au moins trois qui doivent se rajouter, voir plus.

Merci d'avance pour vos commentaires, de préférence constructifs, bien sûr ^^