Dans un petit trou que j'ai eu, je me suis amusée à écrire un petit poème. Je ne suis pas la pro de la prose (loin de là) donc … c'est ce que ça donne. C'est un en attendant la continuité de mes fics régulières
J'ai essayé de satisfaire tout le monde, c'est-à-dire que VOUS décidez l'identité de la muse d'Hermione. Je pense bien que ça fonctionne pour tout…
Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont propriétés de JK Rowling


Les affres de la Guerre

La guerre était terminée
Les yeux de la jeune femme traversèrent le champ de bataille
Harry fit que Voldemort vu son trépas mais pourtant Hermione n'en était pas emballée…

« Quelques mètres devant,
Au-delà des masses s'entassant afin d'admirer le désastre,
Je reporte mon regard embué vers les astres
Fuyant la brutale réalité, fuyant la douleur insoutenable, fuyant…

Un enchevêtrement de filaments,
Des cheveux animés par la puissance des vents,
Un sourire futile sur son visage
Ce n'est pas possible, il n'en avait pas l'âge.

Je devine l'intensité de son regard
Ce regard profond, enivrant, presque vivant
J'aurais voulu lui crier gare;
Mais il était trop tard, je l'ai manqué d'un temps

La cohue de la foule approche
Coupant la musicalité de sa voix toujours en moi
Elle commence déjà à m'échapper, tel un filet d'eau pure
Je ne peux plus, c'est beaucoup trop dur
Je m'élance vers l'objet de tant de reproches
Je me dis que je n'aurais pu l'éviter, éviter cet effroi.

J'observe son corps autrefois animé,
Ce corps froid et livide, hostile
La douleur est trop présente, poignante
Je sens en dessous de moi mes jambes fébriles,
M'entraînant dans une chute pour l'éternité.

Des images défilent à un rythme effréné,
Des images enfouies, oubliées, détestées;
Des souvenirs me saisissent, me bousculent, me désarmant
Je n'ai plus la force de lutter
Je me laisse aller au rythme du courant, loin de la réalité.

J'entends des voix de désespoir
M'appelant désespérément à eux
Une lumière au loin m'aveugle,
Un sentiment de chaleur m'étreint; quelque chose d'heureux;
Tout à coup, un sentiment fort m'assaille; l'espoir.

Je suis la lumière
Ignorante des supplications
Je sens qu'il m'attend là, derrière la clairière
Je n'ai pas besoin de meilleures motivations.

Au loin, une silhouette se démarque
Cette même symétrie harmonieuse, ces mêmes teintes vivantes
J'ai d'abords cru aux souvenirs qui me hantent
Mais la flèche de son affection retrouva son chemin, décrochée par son arc.

Mon cœur s'emballe, je m'emplis d'émotions
Je cours à une vitesse hallucinante
Mais quelque chose me retient d'aller plus loin
Son regard s'adoucit; une mine rassurante
Il m'explique tout, éclairant mes craintes et forgeant ma résolution.

Mes yeux s'ouvrent, découvrant un monde de laideur
Une froideur s'empare de moi; cette vie m'est désormais étrangère;
Mon port d'amarrage m'est inaccessible; de l'autre côté de la barrière
Ne me laissant plus de joie, qu'un éternel labeur

Je me lève soudain, surprenant mon entourage resté dans un coin.
Ne tenant plus, je m'éloigne de ce lit immaculé,
Malgré les protestations fusant de toute part
Je m'approche de la fenêtre, bafouant de frêles excuses
L'attente me tue à petit feu, après tout ce n'est qu'un départ;
Je m'élance dans le néant, quittant ma vie pour l'être aimée… »

L'amour avait eu raison d'elle;
Il lui avait donné des ailes
Ces ailes l'unissant à jamais à sa muse
Laissant dans le deuil deux mondes,
S'acharnant sur ces pertes immondes.

TOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOT

Alors. C'est le même principe qu'une autre histoire écrite, je n'ai pas vraiment pensé en écrivant, donc s'il y a des incohérences… Je tenterai d'y remédier…

Pigwidgeon