BONSOUAR. Voilà, troisième OS sur les deux loulous, Steven McGarrett et Danniel Williams ! Et comme c'est le troisième, ça veut direeee ? Oui, sexy time ! Enfin, presque, pas tout à fait XD Si vous avez bien lu le titre, alors vous savez que ça n'ira pas très loin !
Mais, semaine prochaine, devinez quoi ? Et oui, y'a une suite/os alternatif qui arrivera ! :D :coeur:
Blablabla, m'appartient pas, blablabla appartient à son créateur XD
Rating M ! Pas de relations sexuelles explicites, mais bon, presque quoi XD J'en dis pas plus pour pas vous gâcher tout ça ^^
Bêtatiser par la magnifique Magichoute d'amour, plus connue sous le pseudonyme "Bruniblondi" (omg faut lire ses McDanno, ils sont... grrrr !)
Enjoy your reading~
Voyeur
Steve avait un sourire sur le coin des lèvres, l'espoir gonflant sa poitrine. C'était un samedi après-midi ensoleillé, et chaud, climat habituel de Oahu. Au volant de sa grosse voiture (qu'il n'avait plus l'habitude de conduire à force de conduire celle de Danno), le bras accoudé à sa fenêtre, l'air courait agréablement sur la peau nue révélée par le t-shirt SEAL à manches courtes qu'il portait. Une douce musique (de celles que Danny ne supportait pas) résonnant dans l'habitacle en métal. Il fredonnait.
Dans sa tête tournait en boucle les paroles qu'il allait prononcer à son partenaire. Il avait tout un discours de prêt. Il allait convaincre Danno. Il allait y arriver !
Parce que voyez-vous, depuis que leur première et dernière virée de pêche avait tourné à l'agression par arme à feu, rencontre avec un requin, découverte d'un bateau avec un cadavre et arrestation par les gardes-côtes, Danny refusait catégoriquement de monter à nouveau avec lui sur n'importe quel rafiot que ce soit. Mais Steve allait le convaincre de venir cet après-midi-là !
Il se gara dans l'allée de chez l'inspecteur Williams. Il sortit de son véhicule, remonta le chemin pour frapper à la porte. Il n'obtint aucune réponse, pourtant la Camaro grise était là. Il fronça les sourcils, tapa une nouvelle fois, mais le silence lui répondit. Légèrement inquiet pour son coéquipier, il actionna la poignée qui ne rencontra aucune résistance et ouvrit le battant de bois. Il fit un pas à l'intérieur et put capter des sons étouffés provenant de l'étage.
Son inquiétude se renforça et, le cœur battant d'appréhension, il dégaina son arme de service, retirant le cran de sécurité. Gardant l'arme contre lui, les bras tendus, le corps entier crispé, il monta les premières marches dans un silence parfait. Il grimpait telle une ombre se déplaçant avec le soleil.
Lorsqu'il atteignit le premier étage, les sons qu'il entendait se précisèrent et son inquiétude se transforma en confusion. Les sons en questions ressemblaient à s'y méprendre à des gémissements. Et pas des gémissements d'inconfort, ou de douleur dus à un quelconque combat ou prise d'otages. Ces gémissements transpiraient le plaisir. Steve sentit ses joues se réchauffer sous l'afflux de sang qui les colorait. Il s'en voulait d'être témoin involontaire de ces sons si lascifs et personnels. Pourtant, une curiosité dévorante courait sur sa peau, faisant avancer ses pieds contre sa volonté. Il continua sur sa trajectoire, le cœur battant si fort dans sa poitrine qu'il pouvait le sentir pulser dans l'entièreté de son corps. Il ressentait le besoin viscéral de savoir qui était avec son partenaire.
Alors, oui, d'accord, ce n'était pas bien. Il violait l'intimité de son équipier, trahissait sa confiance, et ce n'était clairement pas moral. Mais putain, Danny ne lui avait jamais parlé de personne ! Ils se racontaient tout, vraiment. L'inspecteur savait avec plus ou moins tout ce qu'il se passait avec Catherine (qui n'était pas sa petite-amie, il tenait à le rappeler), et Steve était régulièrement tenu au courant de la situation entre le blond et Gaby. Etait-ce elle qui était avec son partenaire ?
Les gémissements se firent plus sonores à mesure qu'il approchait de la chambre… Qui n'était pas fermée, seulement entrebâillée. La respiration de l'ex-Navy SEAL se fit plus courte alors que l'angoisse avant la découverte rendait ses membres lourds, ses pensées entièrement focalisée sur ce qu'il allait trouver. Il s'arrêta à la limite de la cachette que lui offrait le battant de bois et son regard se glissa dans la pièce. Son cœur rata un battement. Son sang se figea dans ses veines.
Danny était seul. Seuls ses gémissements résonnaient dans la chambre. Steve n'y avait pas prêté attention, mais il ne distinguait qu'une seule voix depuis le début un seul ton rauque. Celui de son coéquipier.
Le sang de Steve ne fit qu'un tour pour se diriger rapidement vers le sud. Sa respiration courte se hacha et il tenta de faire le moins de bruit possible alors que la scène qui se déroulait devant lui le laissait sans voix, sans pensée, et sans rien d'autre qu'un lent désir brûlant doucement ses veines.
Danny était allongé sur son lit, complètement nu – offert fut le mot qui vint à l'esprit du commandant –, l'une de ses mains caressant, ou plutôt effleurant ses tétons, en pinçant un entre son index et son pouce, tandis que son autre main allait et venait sur sa verge tumescente. Le gland perlait du liquide séminal, le faisant luire et attirant le regard bleu acéré de Steve. Les mouvements du poignet sur son membre l'hypnotisaient et ses yeux ne pouvaient rien faire d'autre qu'en suivre l'allée et la venue, lente et rythmée, semblant être aérienne.
Steve sentit sa bouche s'assécher et sa gorge se serrer. Le corps finement sculpté du blond se couvrait lentement de sueur, ses lèvres étaient entrouvertes et laissaient échapper des halètements parfois bruyants, parfois aussi légers qu'un souffle. Les yeux clos, le corps lentement coloré par les rougeurs du plaisir, Danny semblait être l'incarnation du péché, de la dépravation et de la tentation. Ses muscles se contractaient et roulaient sous sa peau plus claire que les habitants de l'île, révélatrice de son origine continentale. Ses talons se plantaient dans le matelas alors qu'il soulevait les hanches pour suivre le mouvement de sa main, en quête de plus de sensations.
Le commandant se mordit la lèvre, son pantalon soudain plus étroit. Regarder Danny se donner du plaisir était la chose la plus excitante qu'il avait jamais vue. Rien de ce qu'il avait fait avec Cat, ou d'autres, ne l'avait allumé à ce point. C'était complètement absurde. Il n'avait jamais… Il n'avait jamais eu ce genre de sentiment envers Danny, ni envers aucun homme. Sauf que là, il ne pouvait nier l'évidence, alors que sa virilité pulsait presque douloureusement d'envie. Des vagues de chaleur se répandaient à travers son corps, partant de cet endroit si spécifique au creux de ses reins. Il avait chaud, vraiment chaud.
Sa conscience morale essayait de lui hurler de partir, de stopper cette ignominie regarder son équipier pendant que celui-ci se donnait du plaisir, sans qu'il ne le sache ! N'était-ce pas la chose la plus monstrueuse qu'il n'ait jamais faite de toute sa vie de droiture ? N'était-ce pas d'une immoralité abjecte ? Ne devrait-il pas avoir honte d'être là, pantelant, prenant un plaisir immense à regarder un autre homme se caresser ? A écouter ses gémissements lascifs et débordants de concupiscence ? A assister à cette scène intime d'un érotisme indécent ?
Voyeur.
Voilà ce qu'il était, lui, Steve McGarrett. Il n'était qu'un voyeur. Un sale pervers.
Et pourtant, il ne pouvait se résigner à se détourner de ce spectacle. C'était… Hypnotisant ça le fascinait, il ressentait comme une attraction irrésistible, un magnétisme puissant, qui aimantait son regard, l'accrochait aux déliés de son corps, chaque creux, chaque plein, chaque muscle, chaque ombre et chaque petite marque. Le mouvement de son torse qui se soulevait de manière erratique au rythme de sa respiration haletante. Ses lèvres qui se mouvaient lentement aux sons de ses murmures rauques. Ses paupières qui tressautaient sous les vagues de plaisirs qu'il semblait ressentir. Sa main aérienne qui survolait sa peau et laissait une traînée de frissons.
Décidément, la morale de Steve avait beau être bruyante, elle n'était rien, totalement insignifiante, face au désir enflammé, à l'envie crépitante, au besoin consumant, qui se propageait avec ferveur dans tout son être, pour se concentrer en un brasier dans le creux de ses reins. Un délicieux frisson couvrit sa peau. En réalité, plus le temps passait, et plus sa moral était mise de côté surprendre Danny, les mains sur son corps subtilement puissant, et le regarder se faire plaisir commençait à l'exciter, presque bien plus que de le voir.
C'était complexe, comme ressenti. Il était excité de voir Danno, nu, mais il était encore plus excité de le voir, comme offert à son regard. Comme s'il se donnait en spectacle, rien que pour lui. Il était probablement le seul ayant jamais pu voir le blond dans une telle position, et cette pensée lui procurait une joie possessive, presque animale.
Il se mordit la lèvre un peu plus fort, retenant un gémissement, sa main soudain plaquée contre son sexe. Le frottement de son cargo contre sa peau sensible lui fit serrer le poing de sa main libre. Il comprima son érection dans sa main, la massa légèrement, et du retenir son souffle pour ne pas laisser ses poumons se gonfler d'un nouveau geignement. Il continua son massage, son regard toujours rivé sur son partenaire.
La main de Danno sur sa verge accélérait le mouvement, alors qu'un murmure lui parvint. Il n'en était pas sûr, il n'était vraiment pas certain de ce qu'il croyait avoir entendu, mais, pour le moment, il se contentait d'y croire. Danny chuchotait une petite litanie de « Steve ». Et d'imaginer l'entendre, le concerné cru presque venir dans son pantalon comme un adolescent plein d'hormones. Les chuchotis rauques qui prononçaient son nom étaient émis par Danny. Par Daniel Williams et sa voix aux accents du New-Jersey. Un long frisson le parcourut.
Le mouvement sur le membre érigé de l'inspecteur s'accéléra encore alors qu'il se cambrait, balançait les hanches sur le rythme qu'il s'imposait, jusqu'à finalement atteindre l'apogée de son plaisir. Il se répandit sur son estomac en de longs jets, tout en soupirant d'aise, haletant, en sueur, contenté – du moins c'est l'impression qu'il donnait.
A ce moment-là, Steve, les doigts comprimés autour de son érection, se retrouva propulsé à son paroxysme. Il dut s'appuyer contre le mur pour que ses jambes tremblotantes reprennent de la force.
Quand il fut capable de marcher correctement, il ne demanda pas son reste et fila rapidement. Il avait besoin d'une douche, le plus rapidement possible, et pourquoi pas aussi d'un prêtre.
Alooooooors ? Qu'en pensez-vous ? :coeur:
Merci d'avoir lu ! Plein de bisous,
EK.
