Brice Parrain a dit: «Les mots sont des pistolets chargés.»


Après plusieurs heures de route, ils arrivent devant le bureau de police. La bâtisse n'a rien de distinctif. Elle est simple, en briques rouges, se fond parfaitement dans le paysage de la petite ville. La rue principale, qui doit certainement être la seule, est remplie de petits commerces, collés les uns aux autres. A côté du poste se trouve un café lui-même accolé à un barbier – et ainsi de suite. En face de la rue, des plaines se dressent. Plusieurs monts se mêlent les uns aux autres, offrant une vue spectaculaire. A cette heure de la journée, le soleil commence à se coucher. Ses reflets oranges et rouges resplendissent dans la vallée. Alors que ses équipiers commencent à décharger leurs affaires, Rossi prend le temps de contempler la vue. Il ne se lasserait jamais d'une vue aussi impressionnante.

Quand il se retourne, Rossi remarque que des passants s'arrêtent en les voyant. Certains montrent du soulagement, d'autres de la méfiance. Il comprend les réticences: la petite ville n'avait jamais connu d'affaire aussi sordide. Leur quotidien devait être rempli de quelques larcins sans trop de gravité. L'affaire en cours avait sans doute déjà fait les gros titres de la presse locale, et certains badaux devaient cultiver la peur des habitants en bâtissant des hypothèses de plus en plus inquiétantes et absurdes.

L'équipe s'avance vers le commissariat. Quelques officiers sont à l'entrée, partageant un café ou une cigarette tout en discutant. De toute évidence, ils ont une discussion relativement animée: certains font des grands gestes pour expliquer ou appuyer leurs propos. Un vrai débat a lieu. Rossi remarque immédiatement une femme en retrait, assise sur le capot d'une voiture de police. Elle regarde le coucher de soleil, un sourire aux lèvres. Sans raison aucune, il s'approche d'elle: «-Bonjour, nous venons voir le Capitaine Smith.

-Vous pouvez repartir.

-Pardon?

-On a pas besoin des fédéraux pour régler cette affaire!»

Il ne s'attendait pas à un tel accueil. Morgan lui tape sur l'épaule, ils commencent à avancer pour rentrer dans le bureau de police. La jeune femme avait pourtant un visage calme. Elle ne semblait pas le moins du monde perturbée de parler comme ça à un agent du FBI, avec un tel aplomb et une froideur. Lors du coup de fil du Capitaine Smith, il avait ressenti un soulagement. L'homme avait passé tout le reste du coup de fil à les remercier de leur venir en aide. Mais apparemment l'équipe sur place n'était pas du même avis.

Un jeune homme s'approche d'eux, avant qu'ils ne rentrent dans les locaux: «-Un problème monsieur?

-Nous cherchons le Capitaine Smith.

-Qui le demande?»

La jeune femme lève les yeux au ciel: «-Le FBI, qui d'autre!?», dit-elle avant de se lever de sa place et de rentrer dans les bureaux de la police.


«-Vous avez fait la rencontre d'Emily?»

Rossi acquiesce. Le silence est soudain de mise. Tendu. Exaspéré. Épuisé. Tels sont les adjectifs qui caractérisent le Capitaine Smith. Rossi voit bien que l'homme n'en peut plus. Sans aucun doute, il sait que c'est l'affaire de trop. L'officier de police est âgé d'une cinquantaine d'années environ et ses traits sont assez marqués. Quelques rides par-ci par-là se mélangent aux cernes – signe d'une grande fatigue – présentes sous les yeux bleus gris de l'homme. Le Montana ne connaissait pas d'affaires aussi sordide sur les trente dernières années ; celle-ci pouvait ébranler n'importe quel flic, même très expérimenté.

«-Je suis navré. Elle est assez... survoltée.

-Ne vous en faites pas.»

Ils se serrent la main et Rossi fait les présentations avec l'équipe. Hotch, blessé durant leur dernière affaire, n'avait pas pu partir avec eux. Rossi devait donc prendre les rênes de l'équipe, bien que cela ne lui plaise pas le moins du monde. Trop de paperasserie.

Le Capitaine les guide jusqu'à un bureau qu'il a fait préparer pour eux. L'affaire avait débuté une semaine auparavant. Dans une forêt environnante, sept corps avaient été retrouvés. Pas de genre particulier, aucun signe distinctif entre les différentes victimes. La seule certitude que ce soit le même tueur était que les victimes avaient les pieds et mains brûlés, ainsi que les lèvres cousues. Le Capitaine Smith avait pris les devants en les appelant, sachant pertinemment que ses hommes ne seraient pas suffisants, et plusieurs d'entre eux demanderaient des congés dès que l'affaire se retrouverait être trop lourde à supporter. Il y avait des limites à ce que l'être humain pouvait supporter, il en était conscient. Il supposait que ce n'était là que le début, qu'il y aurait de nouvelles victimes rapidement découvertes. L'équipe du FBI avait abondé dans son sens, persuadé que le tueur ne s'arrêterait pas là maintenant que sa "cachette" avait été découverte. Dès que ça avait été possible, ils avaient pris le jet et fait cap sur le Montana. Ils avaient rapidement fait un point dans le jet et plusieurs éléments leur avaient fait froid dans le dos.

Ils s'installent autour de la table de travail, prenant rapidement possession des lieux. Reid se saisit des photos pour les installer sur les tableaux blancs. JJ accroche une carte et marque chaque endroit où les victimes ont été découvertes. Morgan et Rossi se saisissent des documents sur la vie privée des victimes. Rossi interpelle Smith quand il s'apprête à sortir: «-Vous auriez un agent de disponible pour aller chez le médecin légiste?»

Le vieil homme hoche positivement la tête: «-Je peux aussi vous en fournir un si... vous voulez retourner sur les lieux.

-Je vous remercie. Vos agents disponibles peuvent être là dans une quinzaine de minutes?

-Oui, ils vous attendront dehors.»

Il quitte la pièce. Son regard trahit un dégoût. Rossi a bien remarqué qu'il avait détourné le regard chaque fois que Reid disposait une nouvelle photo sur le tableau. Son analyse était bonne: l'homme ne pouvait supporter tous ces meurtres. Le Capitaine Smith, selon ce qu'il avait pu lire de son dossier, avait été muté il y a de ça quelques années – sans aucun doute un poste tranquille avant sa retraite. Ses états de service étaient excellents. Il méritait son poste. Mais la vie ne devait pas être tranquille avec un agent comme cette Emily. Ils avaient à peine fait deux pas qu'elle leur annonçait qu'ils pouvaient repartir. Elle ne semblait clairement pas apprécier leur venue. Cela dit, il avait fait une rapide analyse: elle était la seule à leur avoir montré son antipathie. Tout le monde avait semblé soulagé en les voyant, sauf elle. Elle ne semblait pas porter d'attention à tout ce rituel. Elle ne voyait qu'un tueur qu'il fallait à tout prix coincer. Il la comprenait, il avait été comme ça à ses débuts. Puis les affaires s'étaient multipliées, l'effrayant sur la nature humaine.

Il donne les directives à ses collègues et se rend dehors pour aller à la morgue. Il en profite pour envoyer un message à Garcia, histoire de pouvoir lire le dossier d'Emily. Tout en écrivant son message, il la voit adossée à une voiture noire devant le commissariat. Il va dans sa direction, elle rejoint la place conducteur. Il s'arrête, comprenant qu'elle fuit une conversation qui ne lui plairait pas. Il va pour faire demi-tour quand un coup de klaxon le fait se retourner. La vitre côté passager de la voiture noire s'abaisse et il s'y dirige.

«-Vous montez ou pas?»

Devant son incompréhension, Emily développe un peu plus: «-Je suis le chauffeur qui doit vous amener à la morgue.»

Il monte rapidement dans la voiture.


Durant tout le trajet, elle est assez distante quand il lui adresse la parole. Il se dit pourtant qu'une discussion est nécessaire avec la jeune femme, histoire de mettre les choses à plat et au clair pour repartir sur de bonnes basses durant les semaines où ils allaient devoir collaborer. Tout au long du chemin, il est assez surpris par tant de sociabilité de sa part. Il avait pensé qu'elle n'était pas trop pour le contact avec l'autre, après toutes les réticences qu'elle avait pu montrer à leur arrivée. Elle semblait assez solitaire, personne n'avait vraiment soutenu son point de vue lorsqu'elle l'avait exprimé sur son lieu de travail. Son bureau était assez éloigné des autres au commissariat. Cette jeune fille avait vraiment quelque chose de particulier, d'étrange. Et pourtant dès qu'elle croisait quelqu'un sur la route elle lui offrait un sourire et un hochement de tête. Elle donnait l'impression de connaître tout le monde.

Son téléphone le coupe dans son analyse intérieure. Voyant le nom de Garcia s'afficher, il ne met pas le haut-parleur: «-Déjà!?

-Que croyez-vous? Aussi rapide qu'une fusée, vous vous souvenez?»

Il rit, avant de reprendre son sérieux: «-Qu'est-ce que tu as Garcia?

-Elle mérite vraiment son poste. Cette jeune fille a résolu plusieurs enquêtes difficiles, je vous ai envoyé les coupures de presse par mail.

-Quoi d'autre?

-Sa mère est diplomate. On pourrait croire qu'elle est pistonnée, mais pas du tout. Elle n'a plus parlé à sa mère depuis 15 ans. Vous imaginez?»

Il ne répond pas mais hoche la tête. Voilà une trentaine d'années qu'il n'avait pas parlé avec sa famille. Une vieille brouille familiale l'avait fait quitter son Italie natale. Il s'était construit tout seul, sans jamais chercher à les recontacter pour partager cela avec eux.

«-Il semblerait qu'elle vive dans un ranch, isolé de tout.

-Ok. C'est du bon boulot. Je regarderai ça plus tard.»

Il remet son téléphone dans sa poche et capte le regard d'Emily posé sur lui. Dès qu'elle le voit, elle se concentre sur la route comme si de rien n'était. Il laisse planer un silence, il ne veut pas qu'elle sache qu'il enquête sur elle. Quelle image aurait-il à ses yeux? Déjà que cette image n'est pas très valorisante…

Arrivé à l'hôpital de la ville, il se laisse guider par Emily. Elle ne prend absolument pas le chemin indiqué par les panneaux pour rejoindre la morgue, mais il préfère s'abstenir de faire la moindre remarque. Ils arrivent en deux minutes dans l'antre du médecin légiste. Celui-ci accueille Emily à bras ouverts. Il se rend compte de la présence de Rossi qu'au bout de quelques phrases échangés. Il s'excuse et se présente, Rossi fait de même.

«-Vous voulez dire l'écrivain?»

Aussitôt, les yeux d'Emily s'écarquillent, mais elle cache rapidement cette surprise en feignant le désintérêt. Après qu'il ait acquiescé, le médecin lui demande s'il est possible qu'il signe l'un des livres qu'il a en sa possession. Rossi accepte volontiers, une fois qu'ils auront pu voir ce qu'ils sont venus observer.

Emily s'installe en tailleur sur l'une des tables d'autopsie comme désintéressée par ce qui se passe. Elle laisse le médecin légiste montrer les corps à Rossi, lui expliquer les différents sévices vécues par les différentes victimes. Une fois vus, les corps sont recouverts du drap blanc habituel. Rossi est soucieux. «-Vous n'avez jamais rien vu de similaire?

-Non jamais. A quoi vous pensez?, répond-t-il au médecin.

-Les blessures sont trop nettes, trop précises. Ce ne sont pas ses premières victimes.», soulève Emily.

Il la regarde soudainement comme si elle venait de dire une absurdité: «-Quoi!? Ne me dites pas que vous n'aviez pas remarqué?»

Ce n'est pas qu'il n'avait pas remarqué. Il est surpris que la jeune femme ait fait cette observation.


Une fois au commissariat, Rossi va s'enfermer dans la salle qui leur sert de bureau. Il est le seul de l'équipe à être rentré, il s'empresse donc de noter les nouvelles remarques sur le tableau. Il observe également les recherches de l'équipe, les observations qu'ils ont pu noter sur les photos ou les lieux où sont abandonnés les corps. Il ressort et interpelle Emily. Celle-ci, à contre-cœur, le rejoint et écoute ce qu'il a pu noter. Elle lui explique la symbolique des lieux. Durant ce travail, il s'aperçoit qu'elle connaît vraiment beaucoup de choses sur les environs, sur les coutumes et les origines. En évoquant son environnement, des étincelles s'allument dans ses yeux. Elle fait abstraction de l'horreur de l'enquête pour lui évoquer les splendeurs de la région. Ce moment est brisé par l'arrivée du reste de l'équipe. Emily s'empresse de quitter la pièce et retourne à son bureau – solitaire. Rossi l'observe à travers la vitre durant l'exposé de ses collègues.

Rapidement les heures tournent. Ils sont tous réunis et savent que pour ce soir ils ne pourront rien faire de plus. C'est Reid qui évoque les prochaines victimes: «-Il a forcément des personnes avec lui actuellement.

-Tant qu'on ne comprendra pas la symbolique de tout ça, on n'avancera pas.», souligne Morgan.

Rossi soupire avant de se diriger vers le bureau du Capitaine. Malheureusement ils n'ont pas beaucoup avancé puisque le manque d'informations complique les choses. Leur seul espoir c'est qu'une nouvelle victime soit découverte ; le fait d'avoir trouver les corps devrait avoir une incidence sur les prochains meurtres. En effet le tueur en série ne devait pas s'attendre à cela, il pourrait maintenant faire une erreur. Rossi frappe à la porte du Capitaine et l'informe qu'ils vont se coucher. Il remarque la gêne dans le regard du Capitaine: «-Il y a un problème?

-Eh bien… nous n'avons pas eu le temps de réserver quoique ce soit.

-Ce n'est pas grave. Notre analyste a dû se charger des réservations.»

La gêne s'agrandit dans le regard de son interlocuteur: «-Ça m'étonnerait. L'hôtel le plus proche est à 190 km.

-Vous plaisantez!?

-Malheureusement non. Ici c'est les Bed & Breakfast qui marchent le mieux. Mais on a trouvé de quoi vous loger.

-Hm… Merci.»

Le Capitaine sort de son bureau, suivi par Rossi. Ce dernier expose rapidement les faits aux membres de l'équipe. Ils rejoignent tous le Capitaine qui interpelle ses hommes. Il annonce qui dormira où et vient le moment de Rossi.

«-Emily.»

Celle-ci regarde son patron en mêlant froideur et indifférence. Elle se saisit de certains dossiers et se dirige vers la photocopieuse. Tout le monde fait semblant de ne rien voir, mais le Capitaine soupire. Il s'excuse auprès de Rossi et va rejoindre son agent. De loin, l'agent senior du FBI les observe. Emily écoute, sans broncher, sans même paraître intéressée par la discussion. Le Capitaine Smith touche son épaule, et immédiatement elle s'éloigne. Le langage corporel du Capitaine montre qu'il est désolé, qu'il est dépassé. Emily, pour la première fois de la journée, sourit. Elle continue ses photocopies et retourne à son bureau en disant quelques chose que personne ne peut comprendre. Sauf Rossi, qui sourit discrètement.

Elle prend ses affaires, ainsi que quelques dossiers, et fait signe à Rossi de la suivre. Ils décident de prendre une seule voiture. Emily roule assez rapidement sur les routes. Malgré la nuit tombée, Rossi distingue quelques beaux paysages grâce aux lampadaires. Il est sûr que la vue sera magnifique le lendemain. Ils s'arrêtent à la supérette du coin. Elle est placée en bordure de route, entourée de... rien. Le vide complet le saisit. Il semble y avoir des champs à perte de vue mais il fait trop sombre pour les distinguer. Ils entrent dans la boutique,qui fait aussi station service. Un vieux monsieur les salue et prend le temps de demander des nouvelles à Emily. Elle lui adresse un sourire mais ne prend pas le temps de répondre. Il ne la suit pas, préférant lui laisser son intimité. Il discute alors avec le gérant quelques minutes, remarquant qu'il propose un grand nombre d'articles dans sa boutique. Malgré l'heure tardive, beaucoup de personnes font des emplettes. C'est comme si ce magasin était un moyen pour se rencontrer, pour échanger sur les nouvelles.


Arrivé chez Emily, il sort de la voiture tout en saisissant son sac. Il l'aide aussi en portant les sacs de nourriture.

La maison est en bois, peinte en blanc. Quelques pièces semblent allumées, et elle lui explique que son employé laisse toujours quelques lumières en marche. Il la questionne sur cet employé, ne comprenant pas pourquoi elle aurait besoin de quelqu'un: «-Nous sommes dans un ranch. Qui dit ranch, dit animaux.

-Dit comme ça, ça semble évident.»

Ils partagent un petit sourire avant de rentrer dans la maison. Il est émerveillé par ce sourire: son visage est tout de suite illuminé, laissant loin derrière l'image froide et distante de l'agent de police. C'est un acte rare chez elle, qui pourtant lui va merveilleusement. Il semblerait qu'une fois qu'elle quitte le commissariat, elle devienne une autre personne, tellement plus souriante et ouverte.

A l'intérieur, les pièces sont assez spacieuses, sans être trop grande ou trop petite. Emily lui indique la cuisine, la salle de bain, la chambre qu'il peut occuper. Il s'attarde dans le salon, observant les nombreuses photos qui décorent les murs pendant que la jeune femme s'éclipse pour préparer du café.

«-C'est vous là?», demande-t-il en montrant l'une des photos du mur.

Elle passe la tête dans l'ouverture pour voir quelle photo est désignée et acquiesce. Rossi contemple un peu plus le portrait. La petite fille, pas plus de 7 ans, est habillée d'une salopette. Elle est assise sur un ponton, les pieds dans l'eau, avec pour arrière-plan un lac surplombant des montagnes. Elle a un grand sourire, sans doute doit-elle même rire. Il reste la contempler, jusqu'à ce qu'une tasse de café fumant apparaisse sous son nez. Il hume l'odeur: juste corsé comme il faut.

«-Où avez-vous appris?

-Mon père.»

Il acquiesce: «-Marin's?

-Comment vous le savez?

-La signature est facile.»

Elle acquiesce et regarde la photo qu'il contemplait: «-Vous êtes mignonne là-dessus, souligne-t-il.

-Hum… C'est une autre époque.»

Elle quitte la pièce. Il entend la porcelaine qui rentre en contact avec le lavabo. Un vague «bonne nuit» est prononcé. La jeune femme semble être perdue, détachée de sa vie. Il remarque une grande différence entre la petite fille de la photo et la femme actuelle.

Une fois dans sa chambre, il s'installe pour pouvoir regarder les fichiers que Garcia lui a transmis. Comme elle l'avait souligné, Emily Prentiss méritait sa place. Elle avait collaboré sur plusieurs affaires avec plusieurs grands noms du système judiciaire, la faisant monter en grade au fil des ans. Elle avait, selon son dossier, participé à diverses missions d'infiltration, avait aidé les Stups sur quelques affaires. Elle semble être une touche à tout. Seulement une trou de deux ans est présent dans son dossier, avec aucun renseignements. Il tente de chercher dans toutes les informations de Garcia mais rien ne donnait d'éclaircissement sur cette période. Il regarde furtivement sa montre, se demandant s'il doit rappeler Garcia pour qu'elle pousse un peu plus les recherches mais il décide de la laisser dormir un peu ; elle les aidait déjà tellement. Mettant le dossier «Prentiss» de côté, il se replonge dans le dossier qui a entraîné l'équipe dans le Montana. Il cherche un détail qui pourrait les éclairer un peu plus. Il reprend l'affaire dès le début.