Yo les gens! Me voila de retour avec ma deuxieme fiction! 8D

Toujours du DW Mais cette fois c'est du DoctorxMaster x) *le Maitre en dessous quoi, mwahaha~ *

Alors j'ai délimité les ellipses par des traits.

Et le lemon est aussi délimité pour ceux qui n'en voudrait pas *mais oui mais oui, pourquoi vous avez prit "M" déjà? x)*

Je rappelle d'ailleurs que j'ai pas mis "M" pour rien

Cette fic est en deux parties, la prochaine arrivera dès que je l'aurais finis

Voila, Bonne lecture


Fairy tale


PART 1

Le Maître était mort dans ses bras.

Du moins, c'était ce que tout les gens présent croyaient.

Le Docteur y comprit.

Jusqu'à ce que au moment de l'incinération, il se rende compte que le Maître respirait faiblement.

Le Docteur avait alors fait croire qu'il brûlait le corps du blond, alors qu'en réalité il l'avait emmené dans le TARDIS.

Pour le soigner.

Si les autres avaient su que le Maître était en vie, ils auraient essayé de le dissuader, peut être que quelqu'un aurait tenté de l'achever.

Il ne le voulait pas.

Plus jamais ça.

L'affreuse douleur qui l'avait pris aux tripes et qui lui avait donné l'impression de mourir tant elle était forte lorsqu'il avait cru que le blond était mort.

Il ne voulait plus jamais ressentir ça.


Le Maître reposait tranquillement dans le lit d'une des nombreuses chambres du TARDIS.

Seulement cette chambre là avait l'avantage d'être juste en face de celle du Docteur, qui pouvait accourir en cas de danger.

Le brun était en train de l'observer, cette nuit encore il avait failli le perdre.

Le Maître ne s'accrochait plus à la vie, mais le brun le rattrapait de force lorsqu'il se laissait mourir.

Le Docteur ne pouvait tout simplement pas le laissé partir, c'était bien trop dur pour lui.

Il se doutait bien que le Maître allait sûrement lui en vouloir à son réveil.

« Si il se réveille un jour. »

Cette pensée faisait frissonner le Docteur d'appréhension.

Lui qui n'était pas doué pour les contacts physiques faisait beaucoup d'effort.

Il changeait les bandages du blond tout les jours, avec le plus de douceur possible.

Il avait tout le matériel médical à disposition, aussi le Maître ne manquait de rien.

Et c'était apparemment insuffisant.

Il avait visité plusieurs planètes, à des époques ou la technologie était très avancée.

Il l'avait même emmené à New New York dans l'espoir qu'il y ait là bas quelque chose susceptible de faire revenir le blond parmi les éveillés.

Mais le diagnostic était partout pareil.

Bonne condition physique malgré une légère faiblesse due à la blessure récente, mais qui avait presque cicatrisée.

Aurait dû se réveiller, si il ne s'obstinait pas à vouloir mourir, forçant son inconscient à le laisser dans un état comateux.

Les médecins ne pouvait rien faire, et lui avaient tous conseillé de trouver quelque chose qui pourrait ramener le Maître, un choc assez puissant, une raison de vivre, n'importe quoi qui fasse qu'il se réveille enfin.

Le Docteur avait essayé pleins de stratagèmes différents.

Allant de massacrer un air de violon jusqu'à mettre une des vieilles paires de chaussettes sales de Rose sous le nez du blond, aidé d'une pince pour ne pas être dérangé lui-même par l'odeur.

Là il avait cru le voir bouger.

Mais il ne s'était pas réveillé.

Le Docteur avait vite rangé les chaussettes dans le grenier du TARDIS, avec les autres objets dangereux, de peur de tuer le Maître au lieu de le faire réagir.

Le brun avait aussi essayé de le stimuler physiquement en lui massant le dos, et voyant que ça ne marchait pas, avait commencé à le piquer avec une aiguille.

Le Maître avait réagi, mais pas comme il l'espérait.

Il s'était prit un magnifique coup de pied qui lui avait coupé le souffle, en réaction à la piqûre qu'il lui avait donné sur son postérieur.

Et là il aurait juré l'avoir vu sourire.

Mais il avait finit par abandonner les techniques farfelus, déjà par manque de résultat et aussi pour ne pas recevoir de nouveaux coups.

Alors il passait des journées entières à son chevet, à parler de tout et de rien.

À lui dire combien il tenait à lui, qu'il ne le laisserait pas partir sans se battre.

Qu'ils pouvaient rester ensemble, à voyager.

Il lui parlait aussi des nombreuses aventures qu'il avait vécu, parlant de ses amis ayant partagé sa vie à bord du TARDIS, comme de ceux rencontré qu'une fois.

Lorsque la fatigue se faisait sentir, il vérifiait une dernière fois que tout allait bien au niveau des signes vitaux du Maître avant d'aller se coucher, pour recommencer le même rituelle le lendemain.


Cela faisait déjà trois mois que le Maître était dans le coma, le Docteur commençait a désespérer.

Bien sur un seigneur du temps âgé de plus de 900 ans avait toujours beaucoup d'anecdotes à raconter.

Mais le blond n'avait aucune réaction.

Jamais.

Alors le Docteur avait finit par arrêter de parler, se contentant de contempler le blond.

Pendant des heures.

Pensif.

Le blond avait prit d'un coup beaucoup de place dans sa vie, seulement trois mois s'était écoulé depuis qu'il était dans le coma, mais le brun ne pouvait plus concevoir son existence sans lui à bord, même si le blond ne montrait pas de signes de vie, le brun se sentirait très seul.

Il en était sûr.

Peut être que c'était dû à cette année passée auprès de lui, alors que le Maître l'avait soumit aux ravages du temps.

Le faisant devenir tellement âgé qu'il ne pouvait plus se déplacé sans lui.

« Ni survivre d'ailleurs. »

Le brun eut un petit sourire à cette pensée, se disant que cette fois les rôles étaient inversés.

Mais son sourire retomba bien vite.

Lui avait voulu s'en sortir, il y était parvenu.

Le Maître n'aspirait qu'à mourir.

Cela faisait trois mois que le Docteur n'avait pas passé une nuit complète.

Étant un seigneur du temps, il ne dormait pas beaucoup, mais tout de même.

La fatigue se faisait ressentir.

Mais il ne regrettait rien.

Il était prêt à se relever toutes les nuits, il était même prêt à ne pas dormir.

Il était prêt à tout pour que le blond survive.

Parce qu'il ne se voyait pas lui-même survivre sans lui.

La solitude était sa pire ennemie.

Elle le terrifiait.

Le faisant se recroqueviller sur lui-même pour essayer de lui échapper.

En vain.

Le Maître était la petite lumière au bout du long chemin sombre et triste qu'était sa vie.

Son unique chance d'être enfin heureux, peut être pas entièrement.

Mais beaucoup plus qu'il ne l'avait été depuis la Guerre du Temps.

Trop occupé à penser, le Docteur ne se rendait pas compte qu'il avait saisi la main du Maître et qu'il la serrait fort, la caressant du bout des doigts de son autre main.

La pressant contre ses lèvres.

Et lorsqu'il s'en aperçut il lâcha la main du blond, en se mettant à rougir d'un coup.

Se demandant pourquoi il avait eut un geste aussi tendre.

Il n'avait jamais fait ça à Rose.

Cette constatation l'effrayait.

Il se leva et retourna précipitamment dans sa chambre, non sans avoir vérifié que tout était en ordre pour le blond.

Il était trop fatigué.

La fatigue devait être la coupable.

Et tout à coup il se stoppa.

Pourquoi réagissait t'il aussi excessivement juste pour un geste ?

Un geste fait inconsciemment qui plus est.

Il riait nerveusement en s'allongeant dans son lit.

La fatigue avait fini par l'emporter.


Les jours continuaient de défiler.

Ce que le Docteur avait prit pour un simple geste inconscient ce répétait de plus en plus souvent.

Sans qu'il ne puisse les contrôler.

Il passait donc le moins de temps possible en compagnie du Maître, essayant de comprendre ce qui lui arrivait.

Mais à chaque fois il tombait sur la même conclusion.

Et ça ne lui plaisait pas.

Pas du tout même.

Alors il continuait de chercher d'autres éventuelles raisons à son comportement.


Malgré la peur que le brun avait de recommencer à toucher le Maître, il ne pouvait pas rester éloigné de lui trop longtemps, il allait vérifier toutes les 30 minutes que tout allait bien.

Il refaisait les bandages du blond et il ne pouvait s'empêcher de laisser son regard dériver sur sa peau pâle, ou de laisser ses doigts l'effleurer légèrement.

Et ça l'effrayait.

Alors il s'était dépêché de sortir de la chambre.

Claquant la porte.

S'appuyant contre celle-ci, pour respirer.

Difficilement.

Et quand enfin il avait reprit contenance, il était retourné à ses occupations habituelles.

Se maudissant d'être si faible face au Maître.


Il n'avait pas vraiment réfléchit, ça avait été naturel, et puis, il voulait savoir.

Mais il ne s'attendait pas à avoir ce résultat.

Il n'attendait rien en fait.

Il avait en effet posé ses lèvres sur celle du Maître, pour comprendre.

Mais il ne pensait pas que ce geste fasse ouvrir les yeux à son patient.

Il s'éloigna lentement du blond, essayant de déchiffrer son expression.

Le Maître, haussant un sourcil, le regardait avec méfiance.

Il avait l'air assez choqué en fait.

Une légère rougeur avait prit place sur ses joues.

Ce constat fit rougir le Docteur aussi, qui ouvrit la bouche pour parler.

Mais aucun son ne sortait.

Il l'avait trouvé terriblement mignon.

Et s'était donné une gifle mentale pour ça.

Il voulait lui dire qu'il était désolé, mais tellement heureux qu'il soit enfin réveillé.

Il voulait lui dire tellement de chose.

Des choses qu'il ne lui dirait sûrement jamais.

Le brun finit par se décider à parler.

« -Euh… Salut.

- »

Le Docteur se gifla mentalement une seconde fois face au silence du blond qui affichait un rictus ironique.

« Salut ? OK ! Maintenant je peux aller me pendre ! Déjà qu'il s'est réveillé quand je l'embra…hum… quand J'EXPERIMENTAIS ! … Je peux toujours me jeter dans un trou noir… »

Il ferma les yeux un instant, essayant de ne pas se faire déstabiliser par le Maître qui ne l'avait pas quitté des yeux une seconde.

« - Je peux savoir pourquoi t'as fais ça ? »

Le Docteur ouvrit les yeux en grand, il savait que la question allait tombé sous peu, mais là, il n'était vraiment pas prêt à répondre.

La voix du Maître était rauque de ne pas avoir servit pendant des mois.

Il le regardait avec intérêt, non sans masquer son agacement grandissant face au silence prolongé du brun.

Que répondre ?

Il ne pouvait quand même pas dire la vérité, si ?

Alors il cherchait des excuses toutes plus improbables les unes que les autres.

« J'avais envie de tester la méthode Walt Disney ! »

Non pas crédible, et puis il n'aurait pas comprit.

Où peut être que si, étant donné son adoration des dessins animés.

« J'avais envie de t'embêter un peu. »

Non, on n'embête pas quelqu'un d'endormi

« …Vengeance pour le coup de pied ! »

Là il ne comprendrait pas non plus, quoi que… le sourire avait paru réel.

Et puis ce n'était pas son genre de se venger.

« Je crois bien que tu m'attire, et il fallait que j'en sois sur. »

La vérité.

Mauvais plan.

« J'avais envie de t'embêter en utilisant la méthode Walt Disney comme punition pour me venger du coup de pieds que tu m'a donné et surtout parce que tu m'attire. »

Le mixe c'était pas une bonne idée non plus.

Autant faire simple.

« - Pourquoi ? Et pourquoi pas ?

-»

Le Maître le regardait suspicieusement.

La réponse n'ayant pas l'air de lui plaire.

« Ok, la simplicité mauvaise idée »

Le brun réfléchissait à toute allure à ce qu'il pourrait dire pour s'en sortir.

« -Et toi pourquoi t'est tu réveillé quand je l'ai fais?

-»

1 à 1 score à égalité, il ne s'en sortait pas trop mal.

Du moins c'était ce qu'il croyait jusqu'à ce que le Maître souri sadiquement.

« -Pourquoi ? Et pourquoi pas ?

- »

À non, le blond menait toujours avec un écart de 1 point.

Son sourire retomba bien vite cependant, et c'est avec un calme glaciale qu'il s'adressa au Docteur.

« - Qu'est ce que je fais là?

-Et bien alors que tout le monde te croyait mort j'ai essayé de te sauver, je t'ai alors emmené à bord du TARDIS et j'ai…

- Tu sais très bien que c'est pas de ça que je parle !

-»

Le brun détourna le regard.

Le Maître ne comptait apparemment pas lui épargner les questions difficiles.

Pire.

Il les posait à la suite.

Voyant que le Docteur ne répondait pas, le Maître perdit patience.

« -Pourquoi? Dis moi pourquoi je suis toujours en vie! C'était plus fort que toi ? Jouer avec la vie des gens, c'est ce que tu préfères faire? Je voulais juste MOURIR ! C'était trop te demander j'imagine?

-… Je…

- Tu quoi? Tu es désolé? Tu regrettes? C'est trop tard pour les excuses!

-…Je ne regrette pas.

-… ? »

Le Docteur avait les larmes aux yeux.

Mais il était sur d'une chose.

Il ne regrettait pas.

Il se fichait complètement d'être égoïste.

Il ne regrettait pas.

Il avait voulu sauver le blond, et il était heureux de l'avoir fait.

Même si il lui en voulait.

Tant pis.

Il avait survécu, c'était tout ce qui comptait.

« -… Je ne regrette pas. Tu m'en veux sûrement mais, je ne regrette pas, je suis heureux que tu sois en vie, si j'avais de nouveau le choix je recommencerai ! Je n'aime pas jouer avec la vie des gens, tu es différent.

-… Oh, le Saint Docteur me trouve différent? Quel honneur! Et en quoi suis-je différent? Dis le moi, Docteur! »

Les mots avaient été dits avec hargne.

Le Docteur se sentait blessé, mais il essayait de contrôler ses expressions.

D'un coup il avait saisi le poignet du blond et l'avait tiré vers lui, le prenant dans ses bras.

Le Maître s'était raidi aussitôt.

« - Qu'est ce que… ?

-Tu es différent, c'est tout. Tu n'as pas besoin de savoir les détails.

-… Tu n'avais pas le droit de me garder en vie. »

Le Blond se dégagea de l'emprise du Docteur, l'attrapant par les épaules pour le repousser. Pour le regarder dans les yeux.

Et ce qu'il y vit le surprit.

Joie.

Tristesse.

Détermination.

Indécision.

Colère.

Plénitude.

Et quelque chose qu'il n'arrivait pas à déchiffrer.

Des sentiments tellement opposés.

Le tout en un regard.

Le soupir du brun le fit revenir à la réalité, et il constata qu'il lui tenait toujours les épaules.

« - Je n'en avais pas le droit, mais l'obligation. Je ne peux pas te laisser mourir.

- Pourquoi ?

- Ca n'a pas d'importance.

- …Ca en a pour moi.

- Tu n'aimerais pas la réponse.

-Laisse moi juger moi-même.

-… Je ne peux pas

Le Maître soupira à son tour.

Ne comprenant pas le brun.

Au moment où il avait cru mourir, Il lui avait dit de rester avec lui, pour voyager.

Et là il y avait apparemment une autre raison.

Une raison honteuse puisqu'il ne voulait pas la dire.

Le brun était des milliers d'énigmes à lui seul.

C'était le Docteur après tout.

Il n'aurait pas du être étonné.

Et pourtant il arrivait encore à le surprendre.

Malgré toutes ces années.

« -Sinon… est ce que tu te sens… bien ? Je veux dire, ta blessure ?

-Elle est cicatrisée.

-Pas de vertiges? Tu as besoin de quelque chose? De l'eau? Ou tu as peut être faim?

-… Non pas de vertiges, je n'ai besoin de rien, oui j'ai soif et un humain bien saignant fera l'affaire. »

Le blond l'avait dit sur le ton de la conversation, sans oublier d'afficher un sourire carnassier.

Le Docteur l'avait regardé horrifié.

La bouche ouverte, ne sachant quoi répondre à CA.

Mais il s'était détendu en voyant le Maître se mettre à rire.

Il était juste en train de se moquer de lui.

Il lui accorda un sourire indulgent.

« - T'aurais du voir ta tête, ça valait le coup, on aurait même pu te mettre dans le livre des records universel !

-… D'accord, j'ai compris, j'arrête les questions. Je t'amène de quoi manger, mais ne bouge pas de là ! Tu es encore faible. »

Le Maître avait automatiquement perdu son sourire.

Que le Docteur le considère comme faible ne lui plaisait pas du tout.

Il foudroya le brun du regard avec une telle intensité que celui-ci était étonné d'être toujours en vie.

Il en frissonna même.

« - Je-ne-suis-pas-faible ! »

Il avait parlé, la mâchoire serrée à s'en faire mal.

Tout en continuant de l'assassiner du regard.

Le Docteur se leva et, sans lui accorder un regard, sorti de la chambre.

« -Je le sais »

Le brun l'avait dit d'une voix douce et sincère, en fermant la porte.

Le Maître s'était détendu tout de suite en entendant ses mots.

Mais sa colère envers le Docteur n'était pas calmée.

Il lui en voulait.

Peut être pas autant qu'il aurait du.

Mais il lui en voulait.

Il n'avait pas le droit de le sauver.

Mais il l'avait fait quand même.

Il n'en faisait toujours qu'à sa tête.

Le blond se rallongea.

Pourquoi c'était t'il réveillé déjà ?

Ah oui.

Ce crétin de hérisson l'avait embrassé.

Et le choc l'avait fait ouvrir les yeux.

Il ne s'y était vraiment pas attendu.

Sentir de douces lèvres pressées contre les siennes.

NON pas douces !

De détestables lèvres, qui ne cessent de s'animer tant le crétin ébouriffé parle sans s'arrêter.

Le seul moment où il ne parle pas c'est quand il dort.

Et encore, c'est même pas sur.

Tellement ennuyant.

Peut être qu'en l'embrassant il se tairait ?

Pourquoi pas après tout?

Il était rester un bon moment à imiter le poisson hors de l'eau, après l'avoir embrasser.

Non, il ne pouvait pas penser à faire CA.

Le Maître fit une grimace horrifiée.

Et maintenant ?

Il allait être un gentil animal de compagnie obéissant pour ce crétin galactique ?

Hors de question.

Il ne manquerait plus que ça.

Il n'était quand même pas tombé aussi bas.

Du moins il l'espérait.

Il fallait qu'il sache qu'elle rôle il allait tenir.

Le Maître se leva alors avec difficulté et se mit à la recherche du brun.


Le Docteur était dans la cuisine, en train de cuisiner, un tablier autour de la taille.

Le Maître s'était arrêté net.

Se demandant si il rêvait.

Non.

Impossible.

Son ennemi –peut être plus si ennemi que ça- portait un tablier et faisait la cuisine ?

Il se frotta les yeux pour être sur que se soit bien réel.

Et une fois la surprise passée, se mit à rire joyeusement.

Le brun s'était retourné, une poêle à la main.

Son expression interrogative face à la soudaine hilarité du Maître fit redoubler le rire de celui-ci, si bien qu'il du se retenir au mur.

Le Docteur reposa lentement se qu'il tenait dans les mains, éteignant le feu.

Il se dirigea vers le Maître toujours hilare, l'attrapa par la taille, lui soulevant le bras pour le mettre autour de son cou.

Pour le soutenir.

Le blond cessa de rire.

« - HEY ! Je ne suis pas une demoiselle en détresse ! Lâche moi !

- »

Le brun n'avait pas répondu et continuait de le tirer.

Le Maître essayait de se dégager, se débattant violemment.

Soudain le Docteur se stoppa, lui attrapant les bras.

Il le toisa.

Le Maître avait arrêter de résister tellement cette vision le surprit.

Le Docteur était en colère!

Apres lui !

Il était VRAIMENT effrayant.

« - Je t'avais dis de ne pas bouger.

-… Je ne suis pas à tes ordres, Docteur »

Il était froid.

Qu'est ce qui lui prenait tout a coup ?

Soudain la lumière se fit.

Il était inquiet.

Vraiment inquiet.

« - Non, tu n'est pas à mes ordres, mais dans le TARDIS, dans MON TARDIS il y a des règles à respecter !

- Et lesquelles ? La fermer et être soumis à ta volonté ? »

Le regard du Docteur avait changé d'un coup, et il avait frissonné.

Étrange.

« - Je te demande juste de m'obéir lorsque je te le demande.

- Je ne vois pas en quoi sortir de ma chambre est dangereux, si j'avais voulu m'enfuir j'aurais eut le temps de le faire pendant que tu était occupé à jouer à la femme parfaite!

-…Je ne joue pas à la femme parfaite.

- Oui oui Docteur, ton tablier est magnifique en passant, il met bien ton teint en valeur !

-»

Le Docteur soupira, visiblement agacé, ses yeux étaient toujours froids, bien qu'il soit un peu moins effrayant.

Et avec une rapidité et une force que le Maître était loin de soupçonner, le brun le porta.

Le blond se retrouva donc dans ses bras, porté comme une princesse.

Il allait lui faire une remarque cinglante, mais un coup d'œil du brun l'en dissuada.

Le Maître était fou, pas suicidaire.

Le Docteur le ramena jusque sa chambre et le posa dans le lit.

En silence.

Une fois qu'il eut terminé de vérifier que tout était en ordre, il s'assit et approcha son visage tout prêt de celui du blond.

« - Tu reste là.

-Je n'ai pas à t'obéir.

-Oh si tu va m'obéir ! Si tu ne le fais pas tu sera puni.

-Puni ? Je ne suis pas un gosse Docteur !

-Peut être, mais la désobéissance entraîne une punition, si c'est le seul moyen que j'ai pour te faire rester tranquille je n'hésiterais pas. »

Le Maître le regardait les yeux grands ouverts.

Il n'y croyait pas.

Le Docteur ne pouvait pas faire ça, il n'était pas comme ça.

Et bien apparemment il s'était trompé sur son compte.

Ou peut être pas, le brun n'avait pas l'air dans son état normal.

Si c'était comme ça lorsque le brun était inquiet, il était heureux de s'être réveillé alors que la blessure avait cicatrisé.

Voyant que le Maître ne réagissait plus, et qu'il avait l'air abasourdi, le Docteur se calma légèrement.

« - C'est pour ton bien, je ne fais pas ça par plaisir. Quand tu seras complètement rétabli tu pourras faire ce que tu veux, tant que tu ne fais de mal a personne.

-

-Je reviens avec ton repas, cette fois reste là. »

Le blond c'était contenté de hocher légèrement la tête.

Alors le Docteur lui avait souri.

Tendrement.

Tendrement ?

Non, impossible, pas tendrement.

Il lui avait juste souri !

Il se recoucha lentement.

Le Docteur referma la porte derrière lui et se dirigea vers la cuisine.

Et tout en finissant le repas qu'il préparait pour le Maître, il essayait de calmer ses cœurs qui battaient vite.

Trop vite.

La peur qu'il avait eut en voyant le Maître hors de son lit était encore présente.

Et le fait de l'avoir prit dans ses bras n'y était sûrement pas pour rien.

Il avait été très sévère.

Mais si c'était le rôle qu'il devait tenir, il était prêt à le jouer jusqu'au bout.

Il ne voulait pas qu'il arrive quoi que se soit de regrettable au blond.

Il tenait trop à lui pour ça

Le Docteur soupira et mit le repas du Maître sur un plateau pour lui apporter.

Lorsqu'il ouvrit la porte, tout était calme dans la chambre.

L'aspirant psychopathe c'était apparemment assoupi.

Plus de trois mois à dormir ne lui avait donc pas suffit ?

Le Docteur s'approcha lentement.

Il ne put retenir un sourire devant ce qu'il vit.

Le Maître.

En train de dormir.

Serrant son oreiller comme une peluche.

En position fœtale.

La bouche entrouverte.

Juste adorable.

Le brun n'avait pu s'empêcher de le comparer à un chaton.

Il posa délicatement la nourriture sur la table de chevet avant de caresser doucement la joue de l'endormi.

Il s'en alla discrètement ne pouvant s'empêcher de jeter un dernier coup d'œil au blond.


Le Maître se réveilla en pleine nuit.

La faim ayant été plus forte que le sommeil.

Il avisa le plateau à coté de lui, et le prit sur ses genoux

C'était froid, mais c'était mangeable.

Le brun était plutôt bon cuisinier.

Tout en mangeant il réfléchissait à la situation.

L'ébouriffé lui avait clairement ordonné de ne pas bouger de son lit.

Et si il le faisait, il lui avait tout aussi clairement dit qu'il serait puni.

Mais puni comment ?

C'était quoi une punition pour lui ?

Corvée de ménage ?

Non, il ne voulait pas qu'il sorte de sa chambre.

Se déguiser en piaf rose à poids verts géant ?

Il en serait bien capable cet abruti.

Privée de sorti ?

Il l'était déjà.

La curiosité étant trop forte, le Maître sortit de sa chambre.


Une porte qui grince.

Le Docteur se réveilla en sursaut.

Il était tard.

Qu'est ce qu'il se passait ?

La seule personne présente dans le TARDIS à part lui était le Maître.

Il n'aurait quand même pas osé sortir de sa chambre ?

… C'était le Maître.

Bien sur qu'il oserait.

Le brun se leva en vitesse, et se précipita en boxer dans le couloir.

Il ouvrit la porte.

Vide.

La salle était vide.

Le Maître était parti.

L'inquiétude prenant le pas sur la colère, le Docteur se mit à sa recherche.

Il le retrouva étalé de tout son long, dans les fauteuils près des commandes du TARDIS.

Cet idiot inconscient le regardait avec défit.

Il s'était sûrement levé rien que pour ça.

Le défier.

Cette fois le Docteur était plus en colère qu'inquiet après avoir fait ce constat.

Le blond le trouvait intimidant.

Un exploit vu la tenue dans laquelle le brun était.

« - Tu n'as pas fais la seule chose que je t'ai demandé.

- Et alors Docteur ? Que vas tu faire ?

- »

Le brun avait réfléchi à pas mal de punition.

Il savait que le blond ne l'écouterait pas, même si il espérait le contraire.

La seule qui lui paraissait approprié pour cette situation ne lui plairait sûrement pas.

Mais il l'avait prévenu après tout.

Il s'avança vers le Maître, et le prit de nouveau dans ses bras.

« -Non mais sa devient vraiment une habitude chez toi ! Lâche moi !

-Tu l'as cherché, tu seras puni.

-Quel genre de punition?

-Tu verras, mais je doute que ça te plaise, de toute manière c'est le principe de la punition.

-»

Le Maître allait enfin savoir ce que ferrait le Docteur.

Sa valait la peine de s'être traîné jusque là.

Il avait eut beaucoup de mal à y arriver.

Il fut de nouveau ramené à sa chambre.

Une fois qu'il fut de nouveau installé dans son lit, le Docteur était parti.

Sans le regarder ?

Quoi ?

C'était ça la punition ?

La colère de «Monsieur je parle tellement que j'endors mon auditoire ? »

Ca ne pouvait être qu'une blague.

Le Docteur était peut être pacifiste, mais sa colère était sensé être effrayante.

Il ne pouvait pas juste le laisser là, comme ça.

La porte s'ouvrit de nouveau.

Le brun s'était arrêté dans l'encadrement de la porte.

Il ne voyait pas son visage.

La chambre étant plongée dans les ténèbres, il ne voyait que sa silhouette se découpant dans la lumière.

Pourquoi c'était t'il arrêté ?

Il le fixait.

C'était assez désagréable.

Le silence était pesant.

Il comptait quand même pas le punir en restant à le regarder?

Soudain le brun se déplaça, il marcha lentement vers lui.

Et avant que le Maître ai pu faire quoi que se soit, il se jeta sur lui.

« -Hey mais qu'est ce que tu fout ? Arrête ça ! »

Le blond se débattait bien, mais son assaillant eut raison de lui.

Le Docteur ne comptait pas le frapper quand même ?

Lorsqu'il entendit un *Clic* métallique suivit d'un autre, il cessa tout mouvement.

Non.

Non, non, non !

Il n'aurait quand même pas… ?

Le brun c'était légèrement relevé, essoufflé.

Assit à califourchon sur lui.

Le blond put alors constaté qu'il avait vu juste.

Des menottes.

Ce crétin de porc-épic l'avait menotté au lit !

Il avait osé !

Et en plus de ça, lui, le Maître rougissait !

Le Docteur avait allumé la lumière en plus !

Il pouvait aisément voir la couleur sur ses joues.

C'était la totale.

Bienvenu en Enfer.

Ah.

Ben lui aussi avait rougi.

On a beau se sentir moins seul dans ses cas là.

On se sent con.

« -Désolé je n'avait pas le choix, c'était soit ça soit la salle de quarantaine.

-Tu te fous de moi ? Tu ne pouvais pas juste fermer la porte ?

-Nous savons très bien tout les deux que vu tes capacités intellectuelles très largement au dessus de la moyenne, ça aurait été un jeu d'enfant pour toi de sortir.

En revanche, les mains attachés c'est beaucoup plus difficile.

-… Je te déteste.

-…Oui je sais. »

Le Maître avait regretté ce qu'il avait dit dés le moment où il avait vu les yeux du brun devenir aussi triste.

Ce n'était pourtant pas son genre d'être sentimental.

Il aurait dû être fière de lui.

Mais de voir le brun ainsi.

Les yeux empli de larmes.

Assis sur lui.

En boxer.

Alors que lui-même était menotté.

« ASSIS SUR MOI EN BOXER PENDANT QUE JE SUIS MENOTTÉ ? »

Là il était véritablement en Enfer

En plus cet imbécile était sexy !

Il pouvait pas se réincarné en Judoon non ?

Ah non.

Il serait sûrement mort écrasé à l'heure qu'il était

En plus c'était vraiment pas beau un Judoon.

Les rhinocéros de l'espace c'était pas son truc.

Et si il commençait à réagir ça allait vraiment être la pire journée de sa longue existence.

Et puis pourquoi le brun le regardait t-il ainsi ?

Non.

Pourquoi regardait t-il ses lèvres ainsi ?

Le Maître se demandait sérieusement si il n'avait pas mangé salement.

Du moins jusqu'à ce qu'il remarque l'étrange regard du Docteur.

Et enfin, il comprit ce qu'il n'avait pas pu déceler auparavant.

Du désir.

Là il était franchement pas rassuré.

Déjà parce qu'il était menotté.

Et ensuite parce que le fait d'être complètement à la merci du brun n'était pas sensé lui faire de l'effet.

Il fallait qu'il dégage vite fait de là.

Mais pourquoi n'arrivait t-il pas à lui crier de se casser ?

Peut être parce que le Docteur était doucement en train de se rapprocher.

Ses yeux toujours fixé sur ses lèvres.

« -Docteur…?

- »

Le brun n'avait pas répondu, continuant de s'avancer.

Le blond se demandait pourquoi lui-même n'essayait pas de se débattre.

Le Docteur était vraiment proche.

Ses lèvres effleuraient les siennes.

Le blond ne comptait apparemment pas résister.

Alors il l'embrassa.

C'était un baiser doux et un peu maladroit.

Le Maître ne comprenait pas pourquoi il ne résistait pas.

O.K, le brun était plus qu'attirant.

Mais c'était tout de même son ennemi.

Et on n'embrasse pas ses ennemis.

Pendant que le blond réfléchissait, le Docteur lui, se sentait legé.

Il était heureux de pouvoir enfin regoûter à cette bouche qu'il avait tant désiré ses derniers mois.

Il commença à lui mordiller tendrement sa lèvre inférieure.

Demandant l'accès à plus.

Accès que le Maître finit par lui accorder après un bon moment d'hésitation.

C'était encore meilleur que ce qu'il avait espéré.

Ses lèvres étaient tellement douces.

Il osa enfin coller son corps au sien, lentement.

Pour ne pas risquer de l'effrayer.

« - Haaa ! »

Il profita du gémissement du bond pour approfondir un peu plus le baiser qui devenait de plus en plus passionné.

Se transformant en bataille pour savoir qui aurait le dessus dans cet échange buccal, à cause du tempérament du Maître.

Mais ça ne déplaisait pas au Docteur, loin de là.

Ils se détachèrent finalement l'un de l'autre.

Reprenant difficilement leur respiration.

Le brun enfouit sa tête dans le cou du blond, ne voulant pas le regarder en face.

Il avait peur.

Peur de voir dans son regard de la moquerie.

Peur qu'il ait répondue à son baiser juste pour pouvoir le faire souffrir après.

Peur de l'avoir dégoûté.

Le Maître lui, se demandait ce qui avait bien pu lui passer par la tête de répondre à cet imbécile attirant.

Il n'avait pas pu s'en empêcher.

C'était comme si il n'attendait que ça depuis longtemps.

Et puis il se demandait surtout pourquoi le brun avait fait ça.

C'était pas son genre.

Est-ce que sa faisait parti de la punition ?

« Je me ferais punir plus souvent à l'avenir si il me réserve ce genre de traitement. »

Le Maître se gifla mentalement après avoir pensé ça.

Mais il se rappela du regard empli de désir du Docteur.

Ca non plus c'était pas son genre.

Et il se rappela aussi que pendant qu'ils s'embrassaient, il avait gémi.

Lui.

Il avait gémi.

Il ne pu s'empêcher de rougir en même temps qu'il maudissait un certain brun bien trop sexy pour sa santé mental.

Et bien sur il rougissait au moment où ce même brun se relevait pour le fixer.

Ce qui le fit rougir encore plus.

Il n'avait pas finit de le maudire.

Et puis qu'est ce qu'il avait à la regarder comme ça ?

La bouche entrouverte et l'air étonné ?

Apres avoir relevé la tête, abandonnant le cou chaud et confortable du blond, le Docteur était bien décidé à lui demander pourquoi il avait répondu.

Mais c'était juste avant de le regarder.

Et de le voir rougissant.

Et attaché.

Vraiment désirable.

Il avait senti ses joues chauffer doucement.

Et avait détourné le regard.

Refermant la bouche qu'il avait laissé s'entrouvrir par mégarde.

Voila que maintenant il détournait les yeux !

Le Maître n'avait pas pu s'empêcher de le trouver mignon.

Et c'était atomisé mentalement pour ça.

« -Pourquoi ? »

Le blond avait soufflé la question, c'était presque un murmure.

Il ne faisait pas vraiment confiance à sa voix.

Cette traîtresse avait foutu le camp à cause de ce stupide baiser.

Le Docteur le regarda droit dans les yeux.

Sa détermination contrastait énormément avec l'image qu'il donnait quelques secondes plus tôt.

« -Parce que tu m'attire. »

O.K.

Là il venait de piqué un fard monumental en même temps que le Docteur, qui venait apparemment de se rendre compte de ce qu'il avait dit.

Plutôt direct le brun.

À croire qu'il n'avait pas réfléchit.

D'ailleurs sa devait être ça.

Il avait parlé sans réfléchir.

« -Euh… et toi ? Pourquoi tu as répondu ? »

Cet imbécile était décidément trop adorable lorsqu'il était gêné.

Que dire ?

Il ne savait pas lui-même !

Enfin si…

« - Je… J'en avais envi. »

Le Maître avait essayé de résister mais n'avait pu empêcher son regard de dévier.

Ne voulant pas voir le brun.

Il était sûr qu'on aurait pu le confondre avec une tomate de l'espace.

Mais il fut cependant bien obligé de relever la tête lorsque l'une des mains du Docteur le força à le regarder.

C'était pas possible d'avoir un regard pareil.

Tellement chaud.

« -Tu en avais envi ?

-Euh… ouais.

-Pourquoi tu en avais envi ?

-… Je sais pas.

-Tu en es sûr ?

-Je… Oui… Qu'est ce que tu… ?»


LEMON


« -Haaaaaw ! »

Le Docteur avait mit la main sur le sexe du blond.

Et le dit blond n'avait pas su retenir son gémissement.

Il regarda le brun, choqué.

Depuis quand le Docteur était si entreprenant ?

Il se pencha et lui murmura à l'oreille.

« -Alors ? Tu ne sais toujours pas pourquoi tu en avais envi ?

-Docteur ? …Qu'est ce qu'il te prend ? »

Plutôt que de répondre le brun avait préféré s'attaquer à l'oreille de sa victime.

Il se mit à la mordiller en même temps qu'il accentuait la pression de sa main plus bas.

« -Aaah ! Mais…Mais qu'est que tu fout ? Je ne… Aaaah ! »

Ce crétin était doué.

Très doué.

Le Maître commençait à s'abandonner doucement.

« - Dis le moi. »

Comment pouvait t-il avoir une voix pareil?

Le Maître ne parvenait plus à se concentrer.

Il essayait surtout de retenir les sons compromettant qui sortaient de sa bouche malgré lui.

Le Docteur, grisé par le pouvoir qu'il avait sur lui, passa alors sa main sous son boxer.

Se saisissant de la virilité du blond.

« -AAAH ! »

Il n'avait pu retenir son cri.

C'était trop bon.

La main du Docteur, sur lui.

Il haletait en essayant de reprendre le contrôle de son corps.

En vain.

Le brun était fier de l'état dans lequel il le mettait.
Rien n'était prémédité.

Il n'avait juste pas pu résister au blond, attaché ainsi.

Et si il continuait de gémir comme ça, il résisterait encore moins.

Les mots du blond lui revenaient.

« Et lesquelles ? La fermer et être soumis à ta volonté ? »

À ce moment précis ses pensées avaient dérivé sur un terrain glissant, le faisant frissonner.

Et là c'était comme si la réalité avait laissé sa place au rêve.

Avoir le blond gémissant sous lui le rendait heureux.

Surtout que le blond ne se débattait pas

Mieux il avait répondu à son baiser.

Restait plus qu'à lui faire comprendre pourquoi, le Maître n'avait pas l'air prêt à se l'avouer.

Mais le Docteur avait vu le désir dans ses yeux.

Répondant au sien.

Il accentua ses caresses sur le sexe du blond, effectuant des vas et viens rapide.

« -Aaaaah ! Docteur ! »

Le dit Docteur c'était arrêté net.

En entendant son nom ainsi prononcé par son blond, son excitation déjà plus que présente avait durci encore plus.

Il l'embrassa, étouffant son gémissement de frustration.

Et recommença les mouvements qu'il avait stoppés.

Le Maître lui ne savait plus ou il était, il n'avait qu'une seule personne en tête.

Et le plaisir qu'elle lui procurait.

Il était perdu dans une symphonie de sensation.

Tout ça avec juste une main.

« -Tu ne m'as toujours pas répondu il me semble.

-Aaah… Ferme la et continu. »

Le Docteur avait sourit à la réplique.

Sourire qui devint sadique lorsqu'il avait ralenti le rythme de sa main en fixant délibérément le blond dans les yeux.

Blond une fois de plus choqué.

C'était pas tous les jours qu'on pouvait voir le Docteur sourire sadiquement.

Il émit un gémissement de frustration lorsque la main quitta son membre.

« -Aah… Pourquoi… t'arrêtes ?

-Hum… Répond moi et peut être que je continuerais.

-… Que je réponde ?

- Oui, dis moi pourquoi tu en avais envi.

- Je… Tu… Tu m'attires aussi. »

Le blond détourna les yeux.

Il l'avait dit.

Et il se sentait stupide

Très stupide.

Mais les bras qui vinrent l'entourer et le sourire rayonnant du brun le firent se sentir bien.

« -C'était si difficile ?

-…Je… C'était pas facile pour moi crétin de hérisson !

- Oui je le sais. »

Le sourire du brun n'avait pas diminué face au surnom.

Au contraire il était devenu plus chaleureux même.

Il l'avait trouvé trop mignon, à lui sortir un surnom pareil.

Le blond était totalement déstabilisé.

Le Docteur l'embrassa encore.

Et il se laissa faire.

Il se sentait à sa place.

Aussi quand le brun cessa de l'embrasser et se releva, il ne comprit pas.

Et encore moins lorsqu'il parti à reculons sur son corps.

«-…Qu'est ce que tu fais ?

-Et bien je vais continuer ce que j'ai commencé.

-...Comment ça ? »

Le Docteur lui fit un clin d'œil, et lui descendit son boxer.

Les cœurs du Maître ratèrent un battement.

Le brun regardait son membre avec…gourmandise.

Lorsqu'il se lécha les lèvres, le blond se demanda si il voulait l'achever.

D'autant plus qu'il le regardait dans les yeux à ce moment précis.

On n'avait pas idée d'être aussi… Aussi…

C'était inqualifiable.

Le Docteur ne pouvait pas être ainsi.

Le blond ne pouvait pas l'imaginer ainsi.

Et pourtant il en avait la preuve juste sous les yeux.

Le brun sorti le bout de sa langue.

Et c'est avec un sourire carnassier qu'il commença à le lécher.

« -AAAAAH ! »

Le Maître c'était cambrer en arrière, criant son plaisir.

Tirant sur ses liens métalliques.

Le Docteur le lécha alors sur toute la longueur.

Le faisant gémir encore et encore.

Et tout à coup il arrêta tout.

Le blond n'avait même pas essayé de retenir son cri de protestation.

« -Mais pourquoi tu t'arrête encore ?

-J'étais en train de penser.»

Le Maître le regarda, incrédule, puis exaspéré.

« -Tu pense beaucoup trop ! »

Mais le Docteur continuait de sourire.

Le même sourire carnassier.

Qu'est ce qu'il voulait ?

Il était totalement imprévisible.

« -Juste que je me disais que, après tout ça, tu dira sûrement que je t'ai forcé, et tu te servira des menottes comme excuse.

-… »

Sur ce coup là il ne pouvait pas vraiment dire le contraire.

Sauver les apparences en disant qu'il l'avait forcé, il en était bien capable.

« -Tu ne m'as pas dis que tu voulais que je te touche.

-… ?

-Si tu me le dis je continuerais.

-QUOI ? »

Le Docteur avait un sourire triomphant.

Il était d'une humeur TRÈS joueuse là.

« -Dis le moi.

-Hors de question !

-Aller fais-le.

-Je ne capitulerais pas ! »

Bon le blond ne cédait pas.

Le brun ne se découragea pas.

Il avait un plan B.

Il s'approcha de l'oreille du Maître.

Et lui susurra doucement à l'oreille, d'une voix sensuelle.

« -Quoi ? Tu ne veux pas que je te touche ? Tu ne veux pas sentir mes mains parcourir ton corps ?

-… Arrête ça.

- Tu ne veux pas que je te touche encore et encore, tu ne veux donc pas que je te fasse gémir ? »

Il était presque à point.

Le blond avait rougit, et commençait à haleter doucement.

Le Docteur plaça donc sa main sur son intimité, la massant doucement, le faisant gémir.

«-Aaaah… Docteur…

-Hum… Sentir ma bouche autour de toi, pendant que je te lécherais doucement… »

Il ponctua sa phrase en lapant le lobe sensible du blond et faisant un peu plus pression plus bas.

«-Aah !

-Dis le moi… Maître.

-…Je…Je veux que…

-Oui ? Que veux tu ?

- Je veux… Que… Que tu me touches. »

Le brun était totalement allumé cette fois.

Déjà qu'il avait eut du mal à se retenir.

Ses propres paroles lui avaient fait de l'effet.

Et le blond gémissant n'avait rien arrangé.

Surtout qu'il rougissait à vue d'œil, le rendant encore plus désirable.

Le Maître avait l'air choqué d'avoir capitulé.

Le Docteur plongea sur sa bouche qu'il dévora passionnément, avant de descendre bien plus bas.

Il continua la tache qu'il avait stoppée plus tôt.

Léchant d'abord doucement, puis rapidement.

S'amusant des réactions du blond lorsqu'il le prit de nouveau dans sa bouche.

« -Aaaah ! Oh oui haan… »

Le brun fixait son regard au sien.

C'était tellement rare de voir une autre expression que le mépris ou la colère sur son visage.

Le Docteur ne voulait rien rater.

Il m'y plus d'ardeur à ce qu'il faisait.

Empoignant la base du membre du blond avec sa main droite pendant que l'autre lui caressait tendrement l'intérieur de la cuisse.

Rassurante.

«-HAAN ! Docteur! »

Le Maître avait jouit dans sa bouche.

Le brun avala tout, embrassa sa cuisse.

Il remonta doucement le long de son corps jusqu'à son visage.

Le Maître, pantelant, avait les yeux clos.

Il respirait difficilement.

Le Docteur trouvait cette vision saisissante.

Il s'approcha doucement et l'embrassa.

Le blond répondit paresseusement.

Les mains du brun reprirent leur exploration, en même temps qu'il apprenait à connaître par cœur la bouche de son amant.

Lui caressant le torse, il trouva très vite une perle de chair.

Il se mit à la maltraiter un peu.

Étouffant les sons qui sortaient de la bouche du blond suite à ce traitement.

Blond qui essayait de se concentrer sur ce qu'il se passait.

Travail très difficile dans ses conditions.

Le brun l'avait fait… Il l'avait fait jou…

Il n'arrivait même pas à accepter ce qu'il c'était passé.

Il avait apprécié.

Vraiment apprécié.

Il avait même demandé au brun de le toucher.

Ça il ne se le pardonnait pas.

Le Maître n'était pas sensé ployer.

Il avait suffit que le Docteur lui dise ses choses pour qu'il fasse ce qu'il avait demandé.

Qu'est ce qui n'allait pas ?

Le blond se sentait tellement faible lorsqu'il était en sa présence.

Ça avait toujours été le cas.

Mais là c'était pire.

Le Maître fut tiré de ses pensées lorsque le brun posa sa bouche sur son torse, continuant de le maltraiter avec celle-ci cette fois.

Il essaya de retenir ses gémissements.

Mais il avait du mal.

Le Docteur avait recommencé à le toucher plus bas.

Il était trop doué.

Le Maître sentit un pincement aux cœurs.

Un drôle de sentiment qu'il reconnu comme de la jalousie l'avait envahi.

Combien de gens ce crétin avait t'il connu aussi intimement avant lui ?

Il essaya de le repousser avec ses jambes.

Le brun ne comprit pas son geste mais arrêta ce qu'il faisait.

« -Qu'est ce qu'il y a ?

-»

Pourquoi était t-il jaloux ?

Qu'est ce qui lui prenait ?

C'était la vie du Docteur, pas la sienne.

Il pouvait bien faire ce qu'il voulait non ?

La réponse s'imposa d'elle-même.

Non.

Il ne pouvait pas.

« -Maître ? Est-ce que… j'ai fais quelque chose ?

-…Pourquoi ?

- ?…Pourquoi quoi ?

-Pourquoi ? Comment cela se fait t-il que tu ais autant d'expérience ?

-Quoi ? »

Le Docteur avait les joues écarlates.

Le Maître l'avait fusillé du regard en le questionnant.

Pourquoi s'intéressait t-il à ça ?

Non, la vraie question n'était pas là.

Pourquoi est ce que ça avait l'air aussi important pour lui ?

« -Je ne comprend pas…

-C'est pourtant pas compliqué. Combien y'en a eut avant moi ?

- ? »

Le Docteur, les yeux et la bouche grands ouverts, était choqué.

Pas à cause de la question plus qu'indiscrète.

Mais parce que la soudaine mauvaise humeur du blond lui fit pensé une chose improbable.

La jalousie.

Le Maître ne pouvait quand même pas être jaloux ?

Ça aurait pu être comique si le blond n'avait pas l'air aussi sérieux.

Le brun commençait à ressentir de l'espoir.

Si il était jaloux, c'est que même émotionnellement il ne le laissait pas indifférent.

Et ça le remplissait de joie.

« -En quoi est-ce important ?

-…Réponds moi.

-Et si je ne veux pas ?

-RÉPONDS MOI ! »

Le Maître avait crié.

Prouvant au Docteur qu'il avait raison.

Il le prit dans ses bras.

Lui offrant une étreinte réconfortante.

« -Lâche moi !

-Ne sois pas jaloux.

-Qu… ? Je… je ne suis pas…

-Si tu l'es, et tu le sais. Tu n'as aucune raison de l'être. »

Il lui embrassa le cou.

Puis la mâchoire, remontant jusqu'à son front.

Pour finir par ses lèvres.

Mais le blond ne voulait pas répondre, alors il n'insista pas.

« -Tu est différent. Tu l'as toujours été et tu le seras toujours pour moi.

-

-Et si ça peux te rassurer… je ne… je n'ai jamais fais ce genre de chose à mes autres amants, et il y en a eut vraiment peu.

-…Menteur. »

Le Maître avait détourné les yeux.

Menteur ?

Il ne le croyait pas ?

Le regard du Docteur s'était assombri.

Il plongea sur le visage du Maître et l'embrassa.

Il profita de son gémissement de surprise pour introduire sa langue.

C'était un baiser violent et passionné, si bien que le blond avait finit par répondre.

Le Docteur s'était reculer après quelques minutes en apnée, les laissant haletant et un peu ailleurs.

« -Et ça c'était un mensonge peut être ? »

Le brun était on ne peut plus sérieux.

Le blond le regarda un instant, les yeux dans le vague.

« -… Je sais pas… Recommence pour voir ?

- »

Le Docteur, agréablement surpris, accéda à sa requête.

Il l'embrassa beaucoup plus tendrement cette fois.

Laissant ses mains repartir à la conquête de se corps tant désiré.

Le blond se laissa faire.

Sa jalousie n'était pas totalement partie mais s'était calmé.

Il s'occuperait plus tard de l'enlever définitivement.

Le Maître avait déjà une petite idée de comment faire.

Mais ça serait pour plus tard.

Pour le moment il profitait juste des mains de son brun sur lui.

Brun qui avait apparemment une idée en tête.

Le Docteur dirigea sa main vers le membre du blond, recommença quelques va-et-vient tout en lui mordillant la base du cou.

Il parti ensuite plus bas, caressant ses fesses, puis effleurant son anneau de chair du bout du doigt.

Le Maître se cambra légèrement et se tendit.

Il fixa ensuite le Docteur, fronçant les sourcils, l'air contrarié.

«- Tu ne compte quand même pas me laisser en dessous ?

-Bien sur que si. »

Le brun avait répondu comme si c'était l'évidence même.

Ce qui contraria encore plus le Maître.

« -Hors de question que je sois en dessous.

-… Et pourquoi ça ?

-JE suis le Maître. Je ne peux décemment pas me faire prendre par toi ! Je suis un dominant par nature !

-… Apparemment pas ce soir. Et puis je te signal que c'est une punition. Ce n'est pas sensé te convenir. »

Les derniers mots avaient été dits avec un sourire mutin.

Le rendant diablement sexy.

Le Maître détourna la tête, se rendant à l'évidence.

Il allait passer à la casserole.

Et bizarrement cela ne le dérangeait pas plus que ça que se soit le brun l'actif.

Il avait parlé pour la forme.

« Apparemment pas ce soir. »

Le blond sourit légèrement.

Il aurait sa chance une autre fois.

Le brun lui lécha le cou et lui murmura à l'oreille.

« -Ne t'inquiète pas, je ferais tout pour que sa soit le plus agréable possible pour toi.

-… Des promesses, toujours des promesses. »

Le Docteur, étonné, jeta un coup d'œil au Maître.

Il avait un sourire amusé et haussait un sourcil.

Ce coté arrogant le rendait vraiment attirant.

Il ne pensait pas que ça serrait si facile de le convaincre de le laisser faire.

Le brun sourit à son tour.

Et sentit le blond bouger en même temps que son sourire s'agrandissait.

Il ne comprit pas tout de suite.

« -Aaaaah ! »

Le Maître avait relevé son genou.

Appuyant contre la virilité du brun.

Le bougeant dans le but de le faire gémir.

But apparemment atteint.

Le gémissement du brun l'avait fait réagir.

Il était vraiment trop mignon.

Surtout qu'il était devenu rouge.

Le Maître pressa un peu plus son genou et le bougea légèrement plus vite.

« -AAaah. »

Le Docteur avait enfouit sa tête dans le cou du blond, en gémissant à son oreille.

Il était très sensible apparemment.

« -Hum… Je croyais que tu devais me faire gémir, Docteur.

-Aah… Je… oui, je vais le faire… Aww ! »

Le brun se releva.

Faisant arrêter le frottement sur son membre.

Quitte à être en dessous, le blond avait envie de pousser le Docteur à bout.

Il écarta les jambes, tout en se léchant les lèvres.

Sensuellement.

« -Docteur~ »

Les yeux noirs de désir du brun lui prouvèrent que ses actions avaient eut l'effet escompté.

Enfin la bosse qui déformait le boxer du brun était d'autant plus parlante.

« -Han~ Docteur tu compte me faire attendre encore longtemps ?

-…

- Touche moi. »

Le Maître lui avait redemander de le touché.

Il avait bien vu l'effet que sa avait eut sur le brun, et sa lui plaisait d'en jouer.

Il c'était de nouveau léché les lèvres.

La réaction ne se fit pas attendre.

« - Qu'est ce que… ? »

D'un mouvement brusque le brun lui attrapa les jambes et les lui remonta sur ses épaules.

Mettant la virilité du blond en face de son visage.

« -…Oh »

Le Maître comprit.

Le Docteur recommença la douce torture qu'il avait achevée plus tôt.

Léchant excessivement lentement.

Le regardant droit dans les yeux.

Il descendit le long de sa hampe, allant porter une attention particulière à ses bourses.

« -Aaaah… Docteur… »

Le Maître, voulait tout de même continuer de jouer.

Malgré le fait qu'il commençait à se perdre dans les sensations que lui procurait le brun.

Il prit donc la pose la plus lascive dont il était capable, attaché comme il l'était.

Émettant des sons très érotiques.

Le Docteur laissa le membre du brun, et reposa ses jambes.

Alors comme ça il voulait jouer ?

Il s'avança et s'assit sur le ventre du blond.

Et c'est avec un sourire sadique qu'il commença à jouer avec l'élastique de son propre boxer.

Devant un blond figé.

« -Docteur ? Que fais tu ? »

Le Docteur tira sur son seul vêtement, sortant sa virilité de sa prison de tissu.

Il émit un léger soupir de soulagement.

Il se sentait beaucoup moins à l'étroit.

Le brun prit alors son membre en main et commença doucement à se masturber.

Sous le regard ébahit et brûlant du Maître, qui respirait difficilement.

« -Aaaah… Han... Ça se voit non ? Aah… Je fais ce que tu ne peux pas me faire…Aah !

-Docteur crois moi… si j'avais mes mains libres… je t'aurais sauté dessus depuis longtemps…

-Hum… Alors profite… Haaaaan… »

Le brun accéléra les mouvements de vas et viens qu'il exerçait sur son membre.

Avec son autre main il se caressait le torse.

Passant sur ses perles de chair, qu'il pinçait légèrement.

«-AaAaah~ »

Le Maître était totalement hypnotisé par les gestes du brun.

De plus son sexe frottait contre les fesses du dit brun qui, le remarquant, bougea un peu plus les hanches.

« -Aah ! »

Le blond haletait.

Son regard ne pouvant se détacher du brun.

Gravant cette scène dans sa mémoire.

À ce moment précis il aurait tout donné pour que se soit sa propre main et non pas celle du brun sur son membre.

Le Docteur avait les joues rouges.

Sa respiration était rapide.

Il gémissait encore et encore au rythme des mouvements qu'il imposait à sa main.

Et soudain il se tendit.

« -AAAAh ! AAah ! hann aah… »

Il jouit sur le torse du Maître, qui ne l'avait pas quitté des yeux une seule seconde.

Le brun était magnifique.

Le blond sentit ses joues brûler lorsque le brun porta sa main à sa bouche.

Et qu'il se mit à la lécher lentement.

L'image même de la luxure.

S'il n'était pas attaché il lui aurait fait subir de délicieuses tortures.

Le Maître se passa la langue sur les lèvres.

Le Docteur commença à rougir en ce rendant compte de ce qu'il faisait.

Il ne pensait pas aller aussi loin.

Il voulait juste montrer au Maître qu'il savait jouer lui aussi.

Mais voir tout ce désir dans son regard l'avait fait continuer jusqu'au bout.

« -Et ben, si je m'attendais à ça… Je n'aurais jamais cru que tu puisses être aussi… Hum bandant. Bien que tu le sois déjà énormément, mais quand tu le fais exprès… Woua. »

Le Docteur était écarlate fasse aux compliments quelque peu déplacé.

Et il le fut d'autant plus en remarquant sa semence sur le torse du blond.

Blond qui suivit son regard.

Et qui eut un sourire plus que carnassier en voyant le centre d'intérêt du brun.

« -Hey, tu compte quand même pas me laisser comme ça? Je suis tellement sale à cause de toi… »

Le Maître jouait l'innocence à la perfection.

Mais le ton employé, bien qu'innocent lui aussi, laissait transparaître bien d'autres choses.

Et le brun comprit toute suite le double sens.

« -Dis… pourquoi tu ne te servirais pas encore de ta talentueuse langue ? »

Cette fois le Maître n'avait plus rien d'innocent.

Et le Docteur ne pouvait s'empêcher d'en être excité

Il se pencha alors timidement, et commença à nettoyer le blond de sa langue.

Le Maître respirait rapidement.
Et ses cœurs battaient forts.

Le brun s'en rendit compte tant il était proche.

Il s'aventura alors de nouveau vers les boutons de chairs qu'il mordilla tendrement.

Sous les gémissements approbateurs du blond.

« -Aaah… »

Le Docteur remonta jusqu'au visage du blond qu'il embrassa chastement.

Puis laissant sa main dériver plus bas, atteint la virilité du Maître qu'il se mit à caresser.

Alternant le rythme de sa main de façon à frustrer le blond, qui n'en pouvant plus se mit presque à le supplier.

« -AAaaah… Docteur, Plus… Si tu ne vas pas plus vite… AAh… je m'arrange pour que tes saloperies de bananes finissent…au fin fond d'un trou noirAaah… »

Presque.

Apres tout c'était le Maître.

Le Docteur, bien que ne craignant pas vraiment pour la vie de ses fruits préféré, eut pitié du blond et accéléra légèrement les mouvements de sa main.

Le voir gémissant n'arrangeait en rien son état.

« - Cette fois je ne peux plus me retenir… je vais passer aux choses sérieuses, Maître. »

Le brun, continuant ce qu'il faisait, embrassa le Maître.

Puis, lui présenta trois doigts, détournant légèrement les yeux.

C'est avec un sourire carnassier que le blond les prit en bouche.

Gémissant en même temps qu'il léchait, aussi bien à cause des mouvements sur son membre que pour le provoquer.

Ne cessant de fixer le brun.

Brun qui imaginait très bien cette langue sur une autre partie de son anatomie.

Il ne pouvait détacher son regard du blond.

Il était tout simplement envoûtant.

Lorsqu'il sortit ses doigts de sa bouche, le Maître lui envoya le regard le plus chaud ainsi que le sourire le plus sensuelle qu'il avait.

« - Aah…Je sais à quoi tu pensais, huuum…sa serait avec plaisir mais...haaaaw… ça sera pour une autre fois. »

Le Docteur souri perversement.

Les yeux noirs de désir.

Faisant descendre sa main libre et humidifiée bien plus bas que son autre main, toujours occupé.

Mais il ne fit que caresser lentement l'anneau de chair du blond.

« - Aaah… Qu'est ce que tu attend ? Met le ! HAan !

-… À tes ordres, Maître.

-Aaah !»

Le blond gémit d'envi à l'entente de cette dernière phrase.

Le brun glissa alors un doigt à l'intérieur de lui, tout en accélérant légèrement les mouvements de son autre main.

Le Maître eut une légère grimace traduisant son inconfort.

Mais le doigt s'animant en lui le fit bientôt se tendre légèrement.

Une douce chaleur se diffusant au creux de ses reins.

Il ne tarda pas à haleter de plaisir.

Le Docteur, bien que fou de désir, ne pouvait s'empêcher de sourire tendrement.

Lorsqu'il ajouta un second doigt il alla lui mordiller le cou.

Lui murmurant de se détendre.

« -Haan… Facile à dire… Aah crétin de brun… J'aimerais bien t'y voir... AAAh ! »

Le dit brun avait pouffé de rire.

Sous le regard à la fois assassin et empli de désir du Maître.

Ce qui l'avait fait rire encore plus.

Ce n'était pas très convainquant.

Au lieu de lui faire peur, il l'avait trouvé vraiment mignon.

Tout en lui léchant doucement l'oreille, il lui répondit.

« -Hum… Peut être plus tard. Mais si tu n'arrêtes pas de me séduire involontairement, il se pourrait que tu restes en dessous un moment.

-…Que je ... Aaah… quoi?

-Tu est tellement adorable comme ça

-Aah… La ferme ! Le Maître…. n'est pas adorable ! Aah…»

La rougeur des joues du Maître devint plus prononcée.

Ces paroles avaient eut l'effet contraire sur le brun.

Le Docteur l'embrassa alors sauvagement tout en ajoutant un troisième et dernier doigt.

Étouffant le cri du Maître dans sa bouche.

Bougeant ses doigts de manière à toucher cette boule de nerf à l'intérieur de lui qui lui faisait voir des étoiles.

Il finit par les retirer.

Se récoltent un léger cri désapprobateur.

Il se positionna alors à l'entrée du blond.

Son membre frottant contre.

« -Je vais la mettre »

Phrase lourde de sens.

Le Maître avait même cessé de respirer sur le coup.

Le brun commença lentement à pousser sa virilité à l'intérieur de lui.

Saisissant les cuisses du blond qui se serrèrent automatiquement autour de sa taille.

Le Docteur stoppa les mouvements de sa main sur le membre de son amant, afin de se concentrer pleinement pour ne pas perdre le contrôle.

Le blond s'accrocha comme il put, tirant sur ses liens à cause de la douleur.

Une fois complètement en lui le Docteur lui murmura quelques paroles rassurantes, ayant pour but de le détendre.

Ce qui fonctionna très bien.

« -Dis moi quand tu es près.

-Docteur…han… Je ne suis pas en sucre ! Vas-y ! Bouge ! AAH ! »

Dés que le blond avait donné son accord le brun avait commencé à bouger, n'en pouvant plus d'attendre.

Bougeant d'abord assez lentement, pour l'habituer à sa présence.

Il chercha la prostate, et une fois qu'il l'eut trouvé, y alla de plus en plus fort.

Ne se lassant pas des gémissements du blond.

Gémissements qui se transformèrent en cris.

Répondants aux siens.

« -AAAAH ! Plus… Plus FORT ! Aaaah !

-Aaah ! À tes ordres… Haan ! »

Le Docteur y alla donc plus vite.

Donnant des coups de reins de plus en plus violents accompagné par les forts gémissements de sa victime consentante.

Se sentant venir le blond essaya de parler comme il put.

« -Je… AaAAAh ! Do…Docteur… Touche moi ! AAAh ! »

Le brun cala alors les jambes du Maître sur ses épaules pour le prendre plus profondément.

Les embrassants au passage.

Il saisi ensuite son membre qu'il se mit à caresser au rythme de ses coups de butoirs.

Faisant se cambrer un peu plus le blond qui se tendait vers lui.

Sentant les chairs de ce dernier se serrer de plus en plus autour de lui, il accéléra les mouvements de sa main en même temps que ses coups de reins.

« -AAAh ! Je… Je vais venir… Aaah !

-Haan… Alors viens pour moi, Maître !

-AAAAAAH~DOCTEUR~ !»

Le Maître jouit entre les mains du Docteur, se dernier ne tardant pas à suivre.

Il donna quelques derniers coups de rein avant de s'effondrer sur le blond.

Ils s'embrassèrent passionnément

Tout deux haletant.

Ils reprirent lentement leur respiration, n'osant pas bouger.

De toute façon ils se sentaient bien ainsi.

Mais le brun se décida quand même à se retirer du blond.

Il roula sur le coté, et attrapa la clé des menottes.

Il débarrassa le Maître de ses liens et se rallongea à coté de lui.

Le blond ne bougea pas tout de suite.

Il se contenta de sourire lorsque le brun se serra contre lui, enfouissant son visage contre son torse.

Il finit cependant par passer ses bras autour de lui.

Ils s'endormirent comme ça.

La discussion pourrait bien attendre le lendemain.


FIN…LEMON


Lorsque le Maître se réveilla, il fut surprit par une douleur sourde au niveau des reins, ainsi que par quelque chose produisant une douce chaleur sur son torse.

Il se remémora alors la soirée de la veille, et constata que la chaleur était produite par le Docteur, paisiblement endormi sur lui.

Le blond récupéra son bras enrouler autour du brun, essayant de ne pas le réveiller.

Il vit alors les traces laissées par les liens.

Le Docteur n'y était vraiment pas aller de main morte.

Étrangement ce constat le fit sourire.

D'un sourire carnassier.

Il comptait bien s'occuper du Docteur lui aussi.

Et il savait déjà comment s'y prendre.

Le Maître décida qu'il frapperait lorsque son brun s'y attendrait le moins.

Mais pour le moment, il était conscient qu'ils allaient devoir parler.

Et ça ne l'enchantait pas vraiment.

Le Docteur bougea légèrement.

Se réveillant peu a peu.

Il papillonna des yeux, et se les frotta du dos des mains, tel un chat.

Vision qui attendrit légèrement le blond, qui le trouvait adorable.

Se sentant observer le brun releva légèrement la tête.

En rencontrant les yeux du blond il s'était figé.

Sa bouche formant un léger « Oh » alors qu'il rougissait légèrement.

Le Maître ne put alors s'empêcher de le taquiner.

« -Non, ce n'était pas un rêve très réaliste, et oui tu m'as bien prit hier soir.

-…Oh.

-Je ne te pensais pas aussi passionné Docteur, je dois avouer que ça me plais beaucoup. »

Il avait murmuré la dernière phrase, s'approchant lentement jusqu'à ce que leurs lèvres se trouvent.

Après ce doux baiser le brun enfouit son visage contre le cou du blond, ne voulant pas le regarder en face.

Ce qui amusa ce dernier.

« -Tu sais il faudra bien parler à un moment ou un autre. Bien que je préférerais faire d'autres choses. »

Le regard bouillant qu'il rencontra quand il releva les yeux renseigna le brun sur la nature des « autres choses ».

«-

-Oh aller ! Je croyais que c'était toi le plus raisonnable de nous deux ! Plus vite se serait fait plus vite on sera débarrassé !

-… O.K »

Le Docteur inspira un grand coup.

Il regarda le blond dans les yeux.

Déterminé.

Blond qui attendait de voir ce qu'il allait faire.

« -Je t'aime ! »

Le Maître fixa le Docteur.

Rougissant légèrement.

Le brun avait adopté le rouge depuis un petit moment, la couleur n'avait pas quitté ses joues depuis son réveil.

« -Hum… Et… Et toi… Qu'est ce que tu ressent ?

-À ton avis ?

-

-Je t'ai laissé me prendre, sans trop me débattre. Je n'aurais jamais laissé quelqu'un d'autre me faire ce que tu m'as fais. Alors, à ton avis ?

-… Dis le… S'il te plait…»

Le blond soupira.

Il regarda le Docteur droit dans les yeux.

« -Moi aussi je t'aime crétin ! »

Le brun lui offrit un sourire lumineux avant de le prendre dans ses bras.

Apparemment très heureux.

« -Le « crétin » était pas nécessaire tu sais

-Je sais »

Le brun pouffa légèrement de rire.

Le Maître se jeta donc sur ses lèvres pour le faire taire.

Ils s'embrassèrent langoureusement.

Le blond se recula ensuite avec un léger sourire sadique, laissant le brun pantelant.

Il se leva, et se dirigea vers la porte, complètement nu.

« -Je vais prendre une douche, il faut que je nettoie tout ça~ »

Montrant les traces de semences sur son postérieur, il referma la porte derrière lui.

Abandonnant un brun plus que rouge après lui avoir fait un clin d'œil et un sourire ironique.


Voila j'espère que la partie 1 vous a plu, désolé pour les fautes d'orthographe

à bientôt pour la partie 2 pour ceux qui veulent X3