Et voilà les loulous. Le premier chapitre de cette fin que vous souhaitiez tant. Une fin plus heureuse: non vraiment :-). Je l'ai postée à part pour que tout le monde s'y retrouve. Distinguer ceux qui voulaient une fin tragique de ceux qui voulaient une fin heureuse ;-) Mais bon vous pouvez tous la lire bien sûr. Je ne pouvais pas attendre de la poster, l'inspiration m'est vraiment venue tout de suite. Donc ici le résultat.
Bonne lecture à bientôt !
PDV Greg:
« Greg ? Greg ? GREG ? »
J'ouvrais les yeux tout doucement. La vision au-dessus de moi était toute floutée et pourtant j'arrivais à distinguer un ciel bleu, dégagé de tout nuage. Le vide absolu. Etait-ce ça le paradis ? Ca avait l'air en tous les cas.
« Greg ? Ca va ? »
Pourtant j'entendais une voix distincte dans mes oreilles. Une voix familière mais la brume qui entourait mon esprit à cet instant m'empêchait de la reconnaître.
Je décidais donc tout doucement de me lever. Une main se présenta à moi. Je la pris et quittais le sol. J'avais peine à réaliser qui était avec moi.
« Don ? »
Pas de traces de sang, juste une petite blessure à la tête qui commençait à se voir.
« On est… On est au paradis, n'est ce pas ? »
Je regardais tout autour de moi. J'étais au même endroit qu'il ya cinq minutes. C'est quoi le délire ? Don vit ma réaction et me fit un franc sourire en me tapant amicalement sur l'épaule. Ouch ! Mauvaise idée… Mais attendez, je suis mort. Je ne devrais plus avoir mal alors.
« Non, mon vieux ! Ce n'est pas le paradis ! Réveille-toi ! »
Je posais enfin mes yeux autour de moi. Et mon cœur fit un bond…
Pdv Nick :
Dans la salle de pause, entouré de tous mes collègues et amis, je ne pouvais plus rien faire d'autre que tourner en rond. Pourquoi ça n'appelle pas ? Pourquoi ça n'appelle pas ? Deux heures depuis l'appel, deux heures qu'on attendait un appel, un signal, n'importe quoi. Tout pour enlever l'extrême tension qui régnait dans la pièce.
« Nick arrête tu es en train de me donner le tournis ! »
« Et alors Sara ? Je m'en fiche ! Mon homme est à la merci d'une folle dingue ! En même temps que ses cousins ! Je ne peux rien faire, rien dire, ni bouger ! Alors excuse-moi de te donner le tournis… MAIS JE N'EN PEUX PLUS LA ! »
Ma main vint faire valdinguer une tasse de café qui tomba sur le sol, explosant en plusieurs morceaux. Rien à foutre. Je pouvais casser toutes les tasses du monde, rien ne changerait.
Sarah me fixait les yeux grands ouverts, surpris devant mon accès de colère soudain. Même Warrick, Gil et Catherine me lancèrent un regard de total étonnement.
« Sara a raison ! Ce n'est pas en usant le sol de la salle que tu changeras quelque chose ! Tout ce qu'on peut faire c'est attendre ! »
« ATTENDRE QUOI ? Attendre quoi ? Que l'on m'annonce dans quelques minutes que l'homme que je pensais mort et enterré, qui a refait surface, vient de se faire tuer ? Oh et puis trois pour le prix d'un, c'est encore mieux avec Don et Danny, non ? Comment voulez-vous que je me calme ?... »
Je n'en pouvais plus. Une boule monstre s'était formée dans ma poitrine. Mes yeux que je pensais être secs à force de trop pleurer ne demandaient qu'à craquer. Mes nerfs étaient en compote. Je ne veux pas le perdre, je ne veux pas le perdre… Une main se posa calmement sur mon épaule, ne m'empêchant cependant pas de sursauter un peu à ce contact.
Warrick.
« S'il te plaît, viens t'asseoir ! Calme-toi deux minutes ! Tu vas en avoir besoin ! Je… »
Avant qu'il ne puisse finir sa phrase, c'est un Brass au regard impassible, semblant assez calme pour une fois qui arriva dans la pièce, un portable à l'oreille.
Il se mit devant moi et me tendit son téléphone, le visage toujours aussi neutre.
Le sentiment de peur ne me quittait pas. Pourquoi je ne pouvais pas lire dans ses pensées ? Pourquoi restait-il aussi calme dans de telles circonstances ?
Avec des mains tremblantes, je me saisis de l'objet offert.
Je portais ma main au creux de mon oreille et répondis d'une voix que je ne me reconnaissais même pas.
« Stokes ? »
Pdv Greg :
Le spectacle offert à ma vue était des plus jouissifs, mais des plus dérangeants aussi. Comment pouvait-on se réjouir ainsi devant cette vue ?
Et pourtant à ce moment, je ne pouvais rien faire d'autre : Danny était réinstallé doucement dans un fauteuil roulant. La douleur d'être ainsi resté dans une position inconfortable n'avait pu que s'ajouter à sa faiblesse. Mais il était en vie ! EN VIE ! Alléluia !
Je tâtais mon corps et me rendis compte que toute absence de douleur dans celui-ci était du au fait que… Moi aussi j'étais vivant ! Don l'était aussi !
Et cette enflure de Derevko était elle… Au sol ! Une balle dans la poitrine, l'autre lui ayant été adroitement administré dans le front. Seulement un pro peut être capable de tirs aussi magnifiques sans blesser un autre.
Je regardais autour de moi pour distinguer nos sauveurs. L'homme à la cagoule qui avait tenu Don en joue n'était autre que le célèbre ex-marine et chef de l'unité scientifique de NY, le fameux Mac TAYLOR, aux côtés de son protégé et qui me regardait avec un grand sourire et un hochement de tête. Et l'autre, un jeune métis qui semblait être aussi âgé que Danny. Très certainement celui qui se tenait derrière moi. Hawkes si mes souvenirs sont bons. Avec toutes les anecdotes croustillantes et drôles que m'avait sorti Don et Danny sur leur meilleur ami et son chéri, je ne pus que sourire et cette fois : un vrai grand sourire.
Des larmes de joie, de bonheur intense et de gratitude envahirent mes joues. Trop beau pour être vrai ? Devais-je m'attendre à autre chose ?
L'arrivée de Vaughn sur le toit, un sourire immense aux lèvres acheva de me rassurer : cette fois, tout est réellement bien fini. J'étais… LIBRE ! LIBRE ! LIBRE !
Plus de prédictions dingues, plus de Rambaldi, plus rien ! Liberté, quand tu nous tiens !
La bouteille de champagne était là pour confirmer cette nouvelle et j'avais envie de sauter partout, de crier, de danser, de chanter. Je n'avais jamais été aussi heureux qu'à cet instant.
Bon si, je l'ai déjà été plus d'une fois… Avec Nick, bien entendu ! Même si ce bonheur là était totalement différent !
Mais avant de fêter tout ça, il me restait une chose à faire. Une chose très très importante !
Serrer mon cousin dans mes bras ! Le sentir en vie contre moi ! Pleurer toutes les larmes de notre corps en criant inlassablement notre joie (enfin surtout moi, vu qu'il était encore si faible !). Finalement, une mission pas trop mal achevée !
Flashback : (PDV Don) :
Cela me sembla une éternité avant que je sois libéré. Sur la défensive, j'avais porté ma main à mon étui. Mais plus de revolver. Bien entendu. La porte du débarras s'ouvrit et je tombais nez-à-nez avec Mac et Sheldon. Bien sûr j'étais heureux de les voir mais quand ils m'annoncèrent qu'une attaque était mise en place sur le toit, mon cœur fit plusieurs bonds dans ma poitrine. Le danger était bien là.
« Voilà ce qu'on va faire ! » commença à expliquer Mac « On a réussi à neutraliser les gardes qui étaient dans l'hôpital. Ils étaient censés venir vous chercher, toi et Greg pour vous emmener sur le toit ! Mais il n'ya plus de risque. Donc maintenant, ça va peut-être pas te plaire, mais si tu veux sortir de là, on a intérêt à faire ça ! Tu me suis ? »
« Oui, oui, oui. Je… Je suis prêt à tout pour les sortir de là ! »
« Donc voilà le plan : Sheldon va rester dans l'hôpital en attente de l'arrivée de Greg. On lui pointera un pistolet dans le dos mais aucun mal ne sera fait, rassure-toi ! Nous serons tous les deux cagoulés pour éviter qu'elle nous reconnaisse. Comme ça, quand nous serons réunis tous là-haut, on pourra l'appréhender et ainsi la descendre. Donc on te demande de paraître le plus effrayé possible. Ne rien laisser transparaître. Le moindre signe pourrait vous être fatal. On n'a pas le choix Don. Donc… »
« C'est bon… Je suis prêt à suivre votre plan. Allons-y ! »
Retour au présent : toujours PDV DON :
Le plan de Mac avait parfaitement fonctionné. Même si de voir mon homme avec un pistolet pointé sur lui, tremblant et blanc comme un cachet d'aspirine, me foutait les chocottes, je faisais suffisamment confiance à mes deux autres collègues pour ne rien capoter. On était si prêts de cette victoire inespérée. Je ne peux pas la laisser passer par un comportement suspicieux.
J'agissais donc comme toute personne qui sait que ses derniers moments sont arrivés : je le regardais, les larmes dans les yeux (véritables car j'avais quand même une minuscule part en moi qui voyait le plan échouer.) et lui dis Je t'aime bébé auquel il me répondit la même chose, un faible sourire sur son visage.
« Ne bouge que quand je te le dirais. Tiens-toi prêt ! » Me murmura derrière sa cagoule Mac. Je fermais les yeux, attendant de voir ce qui allait se passer. Je lui vouais une totale confiance en ses talents de tireur et ce qui suivit me le confirma : une première balle fut tirée près de moi, suivi rapidement d'une seconde et d'un troisième tir.
Cris de douleur, le bruit d'un corps qui s'écroule et le silence…
Je rouvrais les yeux lentement, très lentement. Ce que je vis me fit sauter de joie : la première l'avait atteinte dans l'épaule, l'ayant désarmée et fait lâcher Danny. Une dans la poitrine, certainement au moment où elle voulait continuer à se battre. La troisième en plein front. Une mare de sang commençait à couler autour d'elle et mon amour était à genoux sur le sol. Je me rendis compte qu'il devait être en train de souffrir, en raison des blessures qui sont seulement en voie de guérison.
Je m'approchais donc rapidement de lui pour le faire se relever et le pris dans mes bras, le serrant le plus fortement possible, compte tenu des petits gémissements de douleur qui parvinrent à mes oreilles. Je n'avais plus aucune intention de le lâcher de sitôt.
Sheldon vint à son tour inspecter le corps de Derevko. Morte bien entendu nous confirma t-il.
Quand il entendit ça, une nouvelle crise de sanglots atteint Danny et je le tenais contre moi, couvrant son dos de caresses pour le réconforter. Il était libre, vivant et en sécurité. Je ne le voudrais pas autrement.
Je tournais mes yeux vers l'endroit où était Greg. Il était allongé sur le sol, les yeux clos. Je voyais sa poitrine se soulever et redescendre, signe que lui aussi était bien vivant. J'aidais donc Danny à se remettre correctement dans son fauteuil roulant et me dirigea vers Greg, dans la seule intention de lui répandre la grande nouvelle.
Pdv Greg :
Je n'ai jamais été aussi heureux depuis six mois qu'à cet instant. Moi, Don, Danny et Vaughn accompagnés de Sheldon et Mac regardons la fin du coucher de soleil sur le toit de cet hôpital, une coupe en plastique dans la main (sauf Danny bien sûr, encore sous traitement).
Un moment sacré pour nous tous qui signifiait enfin la fin définitive de Derevko et celle du règne de terreur qu'avait semé sur nous Milo Rambaldi.
Un peu de calme au milieu de cette tempête. Je me sentais enfin serein, libéré. J'ai ma famille et mes amis avec moi. Une saveur particulière de réussite et d'atteinte d'un objectif !
Vaughn nous annonça que Sloane avait été lui aussi appréhendé au sein des locaux de l'APO :
Dixon, qui a toujours été méfiant envers lui au fil des années et pour cause, a fait sa petite enquête, seul, et a découvert que ces derniers jours, Sloane était entré de nouveau en contact avec Derevko, lui donnant ainsi tous les renseignements nécessaires pour les lieux où je devais me rendre et où je me déplaçais. Le dernier bastion de cette machine infernale !
J'étais tombé dans le panneau, comme tous au sein de l'agence. Mais le seul qui a eu raison de douter une nouvelle fois, c'était bien Dixon ! Et je ne sais pas comment je saurais capable un jour de le remercier.
En attendant, je profitais de ces premiers instants de bonheur. L'air était doux, le ciel dégagé et les oiseaux venaient de se coucher. Une fin de journée parfaite, tout simplement.
Je sentis une main se poser sur mon épaule. Vaughn me regardait avec un grand sourire, son portable à la main.
« Je pense qu'il faut que tu appelles tes amis maintenant, tu ne crois pas ? »
Dans mon sentiment d'allégresse, j'avais totalement occulté ce détail, qui est pourtant d'une très grande importance. Rassurer mes collègues, leur dire que bientôt, je rentrerais à la maison. Et surtout je vais enfin pouvoir retrouver les bras de mon homme… Sans plus aucune inquiétude !
Je le remerciais et pris son portable pour composer un numéro que je commence à connaître par cœur maintenant.
« Brass ? »
« Jim ? »
« Greg ? Oh merci mon dieu, tu es sain et sauf ! Tout va bien ! »
J'observais du coin de l'œil mes cousins, tendrement enlacés. Les bras de Don entourant la nuque de Danny où il lui déposait des tendres baisers. Je souris à cette vision et répondis :
« Ca ne peut aller mieux ! Vous êtes au labo là ? »
« Oui je vais de ce pas dans la salle de repos ! Je peux te dire que tu nous as flanqué une sacrées trouille ici ! »
« J'imagine oui ! Désolé ! »
« Ce n'est pas à moi qu'il faut que tu présentes des excuses Greg ! Tiens j'arrive dans la pièce ! Je te le passe ! »
Quelques secondes qui me semblèrent interminables avant que le téléphone change de main et j'entende la voix si douce et si familière de mon futur mari (enfin je l'espère toujours !)
« Stokes ? »
« Mon amour, je rentre à la maison ! »
TBC…
Alors pour l'instant, qu'en pensez-vous ? Plutôt bien ou aurais-je du m'arrêter à ma première fin ?
J'attends vos reviews. Bonne soirée et à bientôt pour la suite…
