Bonjouur à tous... Ce prologue était déjà réecrit et posté dans l'ancienne version d'Alyssa Black, mais j'ai décidé de poster en une nouvelles histoires.

Je fais le Disclaimer une fois pour toutes :

¤ Le monde d'Harry Potter n'est malheureusement pas à moi mais à Joanne Kathleen Rowling. Il y aura quelques persos issus d'autres livres dont je dirais le nom lorsqu'il en sera question. Et tout les OC sont à moi, ainsi que la trame de cette fiction qui diffère des livres de Mme Rowling.

Bonne Lecture =)

P.S : Ne pas tenir compte des livres. La trame sera à peu près la même, mais il y aura beaucoup d'incohérences.


Bêta-Readeuse : DuncanHeart. Sankyû ^^


Alyssa Black, réécriture :

Prologue : Où tout commence...

POV Général.

Nous sommes au temps où Tom Jedusor était encore à Poudlard, lorsqu'il ne se faisait pas encore appeler Lord Voldemort.

Lors d'une nuit sans lune, alors que le jeune homme aux cheveux noirs comme l'ébène et aux yeux vert glacial faisait des recherches pour vaincre la mort, à la Réserve, interdite aux élèves, il découvrit un livre très poussiéreux qui couinait faiblement en produisant un son plaintif. Intrigué, il fronça les sourcils et le retira de son emplacement. Le livre émit un long soupir de soulagement.

Tom ouvrit le livre au hasard des pages et parcourut la page du regard. L'écriture était penchée et régulière, très soignée. L'encre verte brillante aux reflets changeants tira un faible sourire fier au jeune homme. Il allait refermer le livre, qui était apparemment un livre de potions, lorsqu'une recette plus ou moins sortant de l'ordinaire attira son attention.

« RECETTE POUR QUE DEUX HOMMES QUI S'AIMENT AIENT UN ENFANT. »

« INGREDIENTS :

- Une patte de Lézardimus complicatus

- Une goutte de salive de Draconus pimentatus maximmus

- Du sang de Gigantimus humanoïde extravertus

- Une pierre de lune

- Un bézoard

- Une griffe de Tigerus caninus maxima

- Une langue de Farfadetum malicius espieglimus

- Du jus de graine de Bubobulb

- Du pus de Bubobulb

- Deux cents grammes d'yeux de Scarabées

- Deux cent cinq millilitres de sirop de térébenthine

TEMPS :

Deux heures.

DÉROULEMENT :

Remplissez votre chaudron aux trois quarts avec de l'eau et faites-la bouillir à grand feu avant toute chose. Lorsque l'eau bout, baissez l'intensité du feu au minimum avant de râper la griffe de Tigerus caninus maxima pour en saupoudrer la préparation. Gardez-en une pincée pour la fin. Versez quinze millilitres de jus de graine de Bubobulb avant de rajouter la goutte de salive de Draconus pimentatus maximmus. Mélanger le tout dans le sens des aiguilles d'une montre dix minutes exactement. La préparation devrait prendre une couleur bleutée si vous avez correctement suivi les instructions. Jetez la patte de Lézardimus complicatus avant de prendre la pierre de lune dans une pince et de la tremper deux minutes dans votre potion. Retirez-la et versez les deux cents grammes d'yeux de Scarabées après les avoir préalablement pilés en une fine poudre noire. Mélanger dans le sens contraire des aiguilles d'une montre pendant trois minutes. Laissez mijoter le tout trente minutes à feu doux avant de rajouter deux cent cinq millilitres de sirop de térébenthine et la pierre de lune. Coupez en fines lamelles la langue de Farfadetum malicius espieglimus pour ensuite la jeter dans la préparation. Versez le sang de Gigantimus humanoïde extravertus en faisant bien attention à ne pas mettre de gouttes autour du chaudron. Trempez le Bézoard dans le pus de Bubobulb avant de rajouter le tout dans votre préparation en touillant régulièrement pendant cinq minutes. Émincez la patte de Lézardimus complicatus avant d'en saupoudrer votre potion. Mélangez-le tout cinq minutes, trois fois dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et une fois dans le sens opposé. Laissez bouillir votre potion à grand feu pendant vingt minutes avant de le baisser, et de laisser mijoter le tout pendant les quarante-cinq minutes restantes. »

Il referma le livre, se disant que ça pourrait toujours servir et continua les recherches qu'il était venu faire. Son esprit rapide analysa toutes les possibilités de vaincre la mort et décida que les Horcruxes en étaient le meilleur moyen. Il repartit, satisfait, avec deux livres sous le bras. L'un contenant les informations qu'il désirait sur les Horcruxes, l'autre, rempli de recettes louches, mais tellement utiles.

Plus tard, trente ans après qu'il soit devenu Voldemort, le si redouté Seigneur des Ténèbres, il fit prisonnier un individu tout à fait intéressant. Sirius Black, âgé de vingt-et-un ans et membre important de l'Ordre du Phénix, société secrète fondée par Dumbledore, ayant pour but de vaincre Voldemort. Sirius, Animagus non-déclaré, fouinait au Q.G de Voldemort pour trouver un moyen d'y faire pénétrer ses collègues aurors. Lucius Malfoy, le bras droit du Seigneur des Ténèbres, le captura alors qu'il repartait. Il siffla et le pauvre Sirius fut entouré d'une vingtaine de Mangemorts, les fidèles de Voldemort, armés jusqu'aux dents.

Sirius fut mené devant leur maître et celui-ci, après un bref regard à l'ancien Gryffondor, congédia ses fidèles. Lucius protesta mais dut s'incliner après un Doloris de la part de son seigneur.

Une fois les Mangemorts partis, Voldemort observa Sirius qui, faussement décontracté, s'était adossé à un pilier de la salle et toisait son adversaire d'un air moqueur. Les yeux de Voldemort rougeoyèrent sous l'affront, mais il ne pipa mot. Il jeta Impero sur Sirius avant de lui ordonner de s'avancer. Sirius obtempéra. Á deux mètres du trône où était assis Voldemort, il s'arrêta. Le Seigneur des Ténèbres se leva et descendit lentement les marches. Il voyait, dans les yeux de Sirius, la lutte qui se déroulait. Il essayait de contrer l'Imperium. Voldemort en rajouta une dose et la rébellion invisible s'arrêta, la volonté de Sirius étant mise hors circuit.

Pendant deux mois, Voldemort garda Sirius prisonnier. Il le torturait de toutes les manières possibles. Seulement, sans s'en rendre compte, il s'attacha à sa victime. Ressortant le livre étrange de Poudlard, il concocta la potion. Il la fit boire à Sirius avant de s'unir à lui.

Pendant les 9 mois qui suivirent, Sirius fut enfermé dans une chambre, délivré du sortilège de l'Imperium, mais incapable de sortir. Son ventre s'arrondissait jour après jour, et il fit semblant d'être sous le charme de Tom Jedusor en lui opposant des fausses impressions lorsque celui-ci fouillait son esprit. Au terme de la grossesse, Sirius mit au monde une ravissante petite fille qu'il prénomma Alyssa.

Il s'en occupa pendant deux mois, puis, ayant retrouvé son apparence normale et son énergie, ainsi que sa baguette que Voldemort, trompé sur ses sentiments, lui avait remise, il planifia son évasion. Il prit un couffin dans lequel il installa Alyssa et auquel il jeta un sort pour ne pas qu'elle tombe, avant d'attacher le couffin sur son dos. Il sortit du manoir Jedusor en annonçant qu'il allait faire prendre l'air à Alyssa. Arrivé aux limites de la propriété, il cria "Je t'emmerde, Voldemort !" et se transforma en chien avant de courir vers la liberté.

Après deux jours de course, un labrador noir arriva en vue de Godric's Hollow, épuisé, affamé et portant un bébé, lui aussi affamé, sur le dos. Il s'affala devant ce qu'il savait être une demeure incartable et attendit que les propriétaires de cette maison, à savoir Lily et James Potter, le découvrent. Il s'assoupit.

Il se réveilla lorsqu'il entendit des pleurs discrets de sa petite fille qui était restée sur son dos. Jetant un regard à droite et à gauche, il se leva et se cacha derrière un buisson avant de se retransformer et de décrocher la petite Alyssa qui pleurait à chaudes larmes, mais sans faire aucun bruit. Il la sortit du couffin et la berça. Peu à peu, elle se calma, regardant son père en babillant joyeusement. Sirius esquissa un sourire amusé et tendre, qui se transforma en un sourire de pur bonheur lorsqu'il vit un jeune homme aux cheveux noirs en bataille et aux yeux noisette qui lui faisait signe de venir.

Enjambant le buisson, il prit le couffin d'une main, sa fille dans son autre bras, et il courut vers son meilleur ami. Celui-ci jeta un coup d'œil inquiet autour de lui avant de le faire rentrer, et de rentrer à son tour, dans le manoir qui venait d'apparaître. Une fois à l'abri, Sirius déposa le couffin à terre et fit un grand sourire à son meilleur ami. Il le serra dans ses bras, heureux de le revoir, tout en faisant gaffe à ne pas écraser sa fille. James manifesta bruyamment sa joie de revoir son presque frère. Il s'extasia aussi devant la petite Alyssa. Cette dernière avait les traits de son père... enfin, les traits de Sirius Black. Sauf les yeux, ses yeux étaient noirs comme l'onyx, mais il y avait des tas d'étranges reflets colorés qui chatoyaient dans son regard.

Intriguée par tout ce vacarme, Lily Potter, née Evans, sortit de la cuisine avec un petit garçon de deux mois dans les bras. Une expression de joie et de soulagement apparut dans ses yeux et sur son visage en retrouvant Sirius avec qui elle s'entendait bien, et qui avait disparu mystérieusement il y avait maintenant un an et deux mois. Elle passa le petit garçon, prénommé Harry, à James et serra chaleureusement le nouvel arrivant dans ses bras. Elle sourit tendrement devant Alyssa, et invita tout le monde à se rendre au salon.

Une fois installé confortablement, Alyssa nourrie et endormie dans ses bras, Sirius entama son récit. Il n'omit rien. Ni le fait qu'il avait été privé de sa virilité pendant neuf mois, ni le fait qu'il avait été plus qu'intime avec le Seigneur des Ténèbres, et ni le fait qu'il avait gueulé "Je t'emmerde, Voldemort !" avant de s'échapper définitivement. Il expliqua également qu'il avait pris Alyssa avec lui parce que, même si elle était issue de Voldemort, elle n'y était pour rien et méritait de vivre normalement... Ou du moins aussi normalement qu'elle le pourrait.

Lily en avait les larmes aux yeux à la fin et James serrait les poings pour ne pas aller tuer Voldemort sur le champ. Sirius eut un bâillement et son ventre grogna. Lily mit la table puis Sirius mangea avec James et sa femme, avant qu'ils n'aillent tous se coucher, Sirius dans le sofa du salon, tenant Alyssa contre lui dans une étreinte protectrice.

Le lendemain, Dumbledore, averti par James, arriva et salua Sirius avec bonne humeur et soulagement. Il s'était beaucoup inquiété de ce que Voldemort ferait à Sirius. Il baptisa Alyssa puis Sirius lui raconta son aventure.

Le soir vint vite. Sirius, touchée par la confiance de son ami, accepta de devenir le parrain du petit Harry, et James, en retour, accepta d'être celui d'Alyssa. Lily se proposa pour être la marraine de la petite fille et Sirius accepta.

Puis, un soir d'octobre, Voldemort arriva, prévenu par Peter Pettigrow (c'est fou ce qu'il porte bien son nom celui-là, il est petit et il est gros ^^) et tua James Potter avant de se tourner vers Lily. Il lui offrit une chance de vivre, mais Lily refusa de laisser son fils se faire tuer sous ses yeux et se sacrifia, offrant ainsi une protection ancestrale à son fils, un bouclier d'amour. C'est ainsi que, lorsque Voldemort lança le sort mortel au petit Harry Potter, âgé d'un an à peine, il fut mis en échec et son propre sort se retourna contre lui, le laissant dépourvu de vie, ou du moins, en partie.

Tout le monde crut que Sirius était le Gardien du Secret des Potter alors il était forcément coupable, sauf que Sirius connaissait la vérité. Et quand il arriva aux ruines de la maison des Potter, il ne trouva qu'Harry, qui sanglotait tout seul. Une plaie luisante en forme d'éclair était dessinée sur son front. Sentant la rage l'assaillir, il chercha Pettigrow pour voir s'il allait bien. Il le trouva fier. Mais Pettigrow eut une lueur inquiète dans le regard en voyant Sirius, et il s'enfuit dans le Londres des Moldus. La haine prit possession de son cœur et il traqua Pettigrow jusqu'à une petite ruelle sombre et malodorante. Des personnes, des moldus, sortirent voir d'où provenaient les cris et les injures. Et là, un éclair violet éblouit les yeux du narrateur. Quand cela redevint visible, Sirius Black se tenait debout au milieu de miettes de moldus. Un doigt humain, celui de Pettigrow, gisait au sol à côté du sorcier. Il riait comme un dément. Mais d'un rire jaune. D'un rire nerveux, presque hystérique, évacuant la tension accumulée ces dernières heures.

Les aurors arrivèrent et traînèrent un Sirius riant comme un malade, mais n'opposant aucune résistance, jusqu'à un camion moldu chargé de l'emmener à Azkaban, la prison sorcière gardée par les Détraqueurs, sans aucun jugement.

Dumbledore confia Harry Potter à sa tante, Pétunia Dursley, anciennement Evans, et à son oncle, Vernon Dursley. Il chercha où Sirius avait bien pu mettre Alyssa et la trouva, endormie en suçant son pouce, devant une photo de James et Lily tenant Harry dans ses bras et souriant à l'objectif, à droite de Rémus qui faisait des signes de la main à l'appareil, lui-même à droite de Sirius qui portait la petite Alyssa dans ses bras et qui lui faisait des chatouilles. Sur la photo, tous étaient heureux et souriants. Et Alyssa dormait paisiblement, un sourire joyeux sur les lèvres, comme si elle avait joué avec son père qui l'avait chatouillée et fait rire aux éclats avant de s'endormir d'un coup.

Il prit la petite fille dans ses bras et la confia à une famille moldue qui, il le savait, avait une petite fille qui possédait des pouvoirs magiques. Cette famille, c'est la famille Granger.

Onze ans plus tard, les deux jeunes filles étaient comme sœurs et s'entendaient à merveille. Durant leur enfance, elles avaient fait nombre de bêtises ensemble. Elles furent surprises en voyant deux hiboux qui frappèrent au carreau de leur chambre. C'était ZE lettre. Celle qui leur annonçait qu'elles étaient des sorcières inscrites à Poudlard, l'école de Sorcellerie de Grande Bretagne.

Hermione, car c'était son nom, et Alyssa allèrent acheter leurs affaires sur le Chemin de Traverse (La baguette d'Alyssa était en Bois de rose, 28.75 cm, avec une écaille de dragon et de l'essence de flamme de lion cracheur de feu mêlée à du venin de chimère. Le vendeur expliqua que la baguette avait son propre caractère), avant de se rendre à King Cross le 1er Septembre à onze heures pile. Ou plutôt à dix heures cinquante, le temps de trouver le train...


Voilà ce Prologue =) Qu'en dites vous ?