A Good Bye like This

C'était un au revoir, répétait-il avec un grand sourire. Juste un au revoir. Parce qu'ils se reverraient. Parce qu'ils ne pouvaient vivre l'un sans l'autre. Alors c'était un au revoir. Pas d'adieu entre eux. Pas d'embrassade pleine de douleur. Juste un au revoir, le sourire aux lèvres. Parce qu'ils se reverraient. Parce qu'ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre.

Autour d'eux, des gens pleuraient en murmurant leur adieu mais il n'y avait pas lieu d'Adieu entre eux. Non c'était juste une courte période de solitude puis ils se retrouvaient toujours. Alors cette fois-ci allait aller comme les autres… Pas vrai ?

Après tout, ils avaient toujours été deux. Personne n'avaient jamais pus les éloigné l'un de l'autre et ce n'était pas faute d'avoir essayé. Alors elle non plus ne pouvait pas réussir.

C'était toujours leur vœux à chaque fois, de toujours être ensemble, toute leur vie, toute leur mort. Ne jamais être séparé. Alors, malgré ses yeux figés et le sang qui dégoulinait, il était sur que ce n'était qu'une blague, après tout n'en n'était-il pas les Rois ?

-Gred ? Appela-t-il doucement.

Mais le silence lui répondit. Des larmes coulaient sur ses joues. Pas à cause de Fred ! C'était la fatigue, juste la fatigue, la même raison pour laquelle son Fred ne bougeait pas. Ils étaient tout les deux fatigués.

-Dors pas trop, murmura-t-il, sinon tu vas encore être infernal ce soir.

Georges sourit à son frère et lui prit la main pour ne pas qu'il soit déstabilisé à son réveil. Ils avaient souvent prit l'habitude de dormir ensemble. Protégeant les rêves de l'autre avec férocité.

Georges espérait tout de même que Fred ne dormirait pas trop longtemps car il y a avait de plus en plus de remue ménage. Il voyait Ginny qui hurlait en regardant vers lui et sa mère qui sanglotait durement dans les bras de Bill. Bah quoi ? Certes le sang est atroce mais pas de quoi faire une crise. Une douche et tout irait à nouveau mieux.

-Georges, murmura une voix cassée à ses côtés. Fred est partit. Tu…

-Si tu parles trop fort, tu vas le réveillé ! S'indigna Georges en regardant son père.

-Georges, Fred est mort, répondit Arthur Weasley avec une voix brisée. Fred ne se réveilleras plus, fils.

-Ce n'est pas parce que vous ne savez pas comment vous vengez de nos petites blagues qu'il faut être aussi cruel, répliqua Georges avec virulence. Fred ne peux plus se reposé au calme selon vous ?

Georges était outré de cela. Non mais oh ! Son frère dormait, qu'ils lui foutent la paix tous autant qu'ils sont.

Il se baissa pour caresser ma chevelure rousse de son frangin en marmonnant contre les grandes personnes tellement pas drôle.

Pourtant, des larmes coulaient sans fin sur ses joues. Il était sur que son frère était endormi mais alors, pourquoi ses yeux bleu étaient-ils ouvert et voilé ? Pourquoi sa peau était aussi froide que le marbre ?

-Il dort, répéta Georges en souriant, la bataille l'a épuisé vous savez, ajouta-t-il. Fred est du genre à faire une sieste de temps en temps comme ça. Mais il se réveillera vite. Allez Fred, on a encore du boulot.

C'était un au revoir, répétait-il avec un grand sourire. Juste un au revoir. Parce qu'ils se reverraient. Parce qu'ils ne pouvaient vivre l'un sans l'autre. Alors c'était un au revoir. Pas d'adieu entre eux. Pas d'embrassade pleine de douleur. Juste un au revoir, le sourire aux lèvres. Parce qu'ils se reverraient. Parce qu'ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre.