Voici ce qui aurait du être le premier chapitre, je suis désolée de mettre trompée, et d'avoir peut être compliqué la lecture...En tout cas cela a dû être assez dérangeant, voire un terme moins poli!

Pour ceux qui ont la chance de commencer comme si de rien n'était : voilà ce qui aurait dû être :

Coucou, coucou…

Je sais y a l'autre histoire que j'aime passionnément, mais celle là contient déjà les quatre premiers chapitres, et s'ils plaisent je continuerais…

LuneP

Retour à Poudlard pour deux ennemis

Wiskey pur feu

Harry Potter, aussi appelé le Sauveur, bien qu'il ne trouvât plus mériter ce nom, voulait oublier et rien de mieux pour oublier qu'un verre de Whiskey pur feu. C'était devenu une habitude dont il ne voulait plus se passer, mais contrairement à cette dernière année, il ne squattait pas le bar du coin, ou n'importe lequel, il était seul devant sa cheminée dans un petit appartement de Londres. Il n'allait pas trainer dans les bars tout seuls. Certes sa vie craignait en ce moment, elle était devenue plus que désespérante, mais il n'en était pas arrivé au point de finir seul au comptoir à l'horaire de fermeture. Il était mieux chez lui, plus libre de finir sa bouteille, voire une deuxième, sans qu'un serveur ne fasse une seule remarque selon laquelle il aurait trop bu. S'il s'avérait honnête avec lui-même, il restait chez lui pour la principale raison que la solitude de son petit salon – aménagé pour qu'il ne reste que le minimum d'espace vide – était bien plus facile à accepter que la solitude dans un bar moldu, où il n'était rien qu'un homme dépressif qui préférait passer ses soirées et ses nuits au bar que d'affronter ses problèmes. Enfin pour les affronter et avoir l'espoir de les régler, il aurait déjà fallu qu'il admette les avoir, parce que la veille il allait « bien » et il aurait été toujours aussi bien si ce stupide Malfoy n'en avait pas encore une fois fait des siennes.

Ce n'étaient pas les mêmes stupidités qu'à l'époque de Poudlard, les deux vieux ennemis avaient grandi et plus ou moins murit aussi. Ils s'étaient bien rapprochés depuis la fin de la guerre. Tous les deux avaient fui après cette fameuse bataille - qui acheva la vie des deux plus grands sorciers de leur époque, pour l'un il était vingt mille pieds sous terre et l'autre ne faisait que survivre – mais ils s'étaient néanmoins retrouvés au même endroit dans à peu près les mêmes circonstances, pas au mieux de leur forme physique et psychique tous les deux, mais surtout dorénavant seul…ils étaient donc devenus plus frères qu'amis, ils sortaient boire, veillaient sur l'autre tout en évitant soigneusement d'éviter les sujets de discussions tendus comme leurs cauchemars, leurs blessures, et autres sujets encore plus tendus entre les deux hommes. Drago voulait qu'Harry retourne au-devant de la scène recevoir ce qui lui était dû, mais Harry n'était pas du tout de cette volonté et avait trouvé quelques moyens de pression pour éviter la mise au point de toute tactique Serpentarde. Donc tout allait pour le mieux dans le nouveau monde d'après-guerre d'Harry Potter. Enfin ça c'était avant que ce Malfoy le laisse tomber, et s'il y a une chose que le Survivant ne supporte pas c'est bien ce qu'il connait trop, ce sentiment d'abandon…

Ce n'était pas plus tard que la veille, après plus d'un an de soirées et même de journée entre frères, Drago lui avait annoncé qu'il partait sans plus de formule de politesse ou autre. Harry avait bien sûr passé la journée entière à ressasser ce moment :

Flashback :

C'était un soir d'automne dont Harry avait l'habitude il attendait son chère Dragon au bar pour y mettre le feu (sans mauvais jeu de mot), il était arrivé plutôt que le Malfoy et c'était rare parce que ce digne fils Malfoy avait gardé ses manières et sa ponctualité. Harry ne s'en inquiétait pas non plus, il savait que Drago avait dû avoir un problème dont il éviterait soigneusement de parler. Harry lui avait donc commandé son cocktail favori à base de vodka russe. Harry était plus du genre rhum, cette contradiction faisait rire à chaque fois le barman, mais cette différence était à la fois la preuve de leur passé conflictuel. Drago arriva donc en retard avec un sourire des plus beaux qu'il avait arboré depuis un temps certain remarqua Harry, sans rien dire et laisser paraitre, comme à son habitude. A peine assis que Drago prit la parole sans même toucher à son verre.

Harry, je sais que tu ne vas pas aimer ce que je vais te dire, mais ça va plus ok, je ne vais pas bien et te fais pas d'idée de griffon borné tu ne vas pas bien non plus et j'en peux plus alors je vais me battre ce que toi comme moi on sait bien faire…

Drago ne voulait pas subir le rejet d'Harry, pas un de plus, alors il se contenta du silence pour partir en espérant néanmoins qu'une main le retienne. Mais le temps de réaction et de compréhension d'Harry n'avait guère accélérer depuis Poudlard. Ainsi il laissa partir son frère sans rien dire et grimaça quand il sentit la vodka du verre de son ex-frère.

En y repensant Harry savait bien ce qu'il aurait dû faire ou dire, le retenir, parce qu'il était encore bien impossible de le suivre et de se battre, il ne voulait plus. Il était épuisé de ces années de combat contre Voldemort dont une partie était en lui, il s'était donc battu avec lui-même et il était hors de question qu'il recommence. Il s'enfonçait encore plus dans son fauteuil quand il y repensait et qu'il se rendit compte qu'il avait laissé une partie de lui partir avec Drago ce soir-là. Evidemment il n'était pas seul non plus, il était évident que lui et Drago n'aurait pas pu se supporter 24H/24 sans autre compagnie, alors il y avait bien Gabriel et Abby, un petit couple sympathique, qui rappelait Ron et Hermione à Harryet il y avait aussi une bande de mec, les jeunes de la rue des petits criminels de rue, des voleurs, des squatteurs. Ils trainaient souvent avec Harry et Drago, Drago étaient habitué à la violence et ceux-là avait plutôt un bon fond, en tout cas ils ne voulaient pas tuer Harry et cela suffisait aux deux hommes.

Bien que le sauveur eût voulu oublier le monde qu'il venait de sauver, il avait gardé contact avec ses amis, mais il ne voulait pas imposer ses nouvelles fréquentations à Ron et Hermione et encore moins à Luna. Quand il avait fui dès le soir de la bataille sans passer à l'infirmerie ou Pomfrey pouvait toujours l'attendre, il voulait se faire passer pour mort comme Drago, mais il savait que les Aurors et tous les sorciers n'arrêterait pas de le chercher, il s'énerva encore contre cette célébrité qu'il n'avait pas demandé, ni chéri. Alors le monde savait qu'il était en vie, le ministère devait de se douter de là où il était, et il s'en moquait. Ceux dont ils ne se moquait pas, les Weasley avec Hermione, savait qu'il allait bien, il avait prétexté avoir besoin de temps pour se remettre de ses blessures et pour récupérer sa force magique. Ce n'était pas faux, mais il n'y avait pas que cela, Harry refusait de le voir, mais celle qui le croyait tout au fond d'elle, c'était Molly Weasley en personne, qui lui avait fait promettre de passer Noël au Terrier sous menace d'harceler le ministère et de débarquer chez lui. Harry avait évidemment accepté. Et pris une gorgée de son Whiskey en y repensant. Passé Noël avec la famille la plus aimante, mais faut bien dire ce qui est la plus chiante aussi quand elle s'y mettait, ne le motivait pas plus que cela, surtout maintenant qu'il en manquait un à l'appel. Il prit une autre gorgée pour Fred cette fois et il fit de même pour toutes les personnes parties pendant cette guerre, celle d'avant et toutes les autres, afin de finir la bouteille…

Avant de tomber raide de fatigue et d'ébriété sur le carrelage de la cuisine, pour aller rechercher une autre bouteille, il vit une chouette par la fenêtre à l'idée de recevoir à un autre résumé de ce qui se passait à Poudlard par Ron - qui y était retourné avec sa chérie pour y passer ses Aspics et prendre leur revanche sur les verts et argents – il se resservit une gorgée de la bouteille nouvellement ouverte. Mais la chouette ne fonça pas sur la fenêtre ni dans un poteau et ne cassa rien quand Harry ouvrit la fenêtre, ce n'était décidément pas un mot de Ron. Harry souffla avant de reconnaitre la chouette de Drago. Il ne la voyait pas souvent, il ne communiquait plus à la façon sorcière, ils s'étaient même acheter des téléphones, et Harry n'était pas du tout dérangé par ce choix, lui qui utilisait la sorcellerie le moins souvent possible que lorsque c'était bénéfique comme un Récurvite…Il ne se hâta pas pour lire le mot qui lui était adressé, mais il s'avança doucement en se tenant au rebord de la fenêtre, en voyant la chouette impatiente, tout comme son propriétaire pensa Harry en souriant mélancoliquement. Il déroula le mot puis vérifia la signature, il était de plus en plus méfiant, puis une fois rassuré et surpris que l'homme, qui l'a abandonné la veille, lui écrive aussi vite. Drago a certes muri, essayer de réparer ses erreurs, mais Harry est sure d'une chose, il n'était pas du genre à s'excuser, il est même dans l'impossibilité de s'excuser. Cette fois assis sur son lit, Harry s'emmitoufla dans les couvertures ne voulant pas perdre espoir trop vite que Drago veuille revenir vers lui. Une fois fin prêt, il approcha de ses yeux cernées et embrouillées par l'alcool le petit mot de trois lignes. Aussi bref et concis que d'habitude pensa Harry qui lisait :

Harry,

Il faut qu'on parle absolument, je pense qu'autour d'un verre, ce sera parfait au même endroit, là où tu sais (si le courrier est intercepté par des espions ou par tes nombreux fans )

A demain

Drago !

Faut qu'on parle, faut qu'on parle, je vais surtout te jeter ton verre sur la tête, t'ose me parler de mes fans, mais Va te faire Dray…je croyais que tu me comprenais…toi et tes phrases…

Harry s'était écrié à s'en faire mal à la gorge, puis s'était écroulé sur son lit avec la bouteille renversée sur la couette…Il ne prit pas le temps de répondre à Drago, de toute façon la chouette s'était déjà envolée…Si Harry avait été capable d'aligner deux pensées, il aurait rigolé de voir l'assurance de la chouette et celle de Drago, qu'est ce qui prouve que Harry aille au rendez-vous, il n'avait même pas préciser l'heure, mais Harry savait très bien quand et où et n'avait plus la force de se chercher des excuses, il verra demain…enfin tout à l'heure…un Tempus affichait 3h40 quand il tomba dans les bras de Morphée…