Disclamer: Assassination Classroom appartiennent à Matsui Yusei

Bienvenu sur mon premier recueil d'OS sur ce fandom! Certains le savent déjà mais ce recueil consiste à mettre en scène une histoire d'amour entre deux élèves de la classe E, des cinq virtuoses ou encore de la princesse Lea grâce au hasard d'une boîte contenant les noms des persos. Il s'agit de l'idée de Rin-BlackRabbit et de Rosalie24, j'ai juste été curieuse et j'ai demandé à me joindre à cette expérience!

Note: J'ai reçu le pairing "Kimura/Fuwa", j'espère que vous allez apprécier!

Bonne lecture ~

Pour un paquet de mouchoirs

Kimura Masayoshi était malade, encore une fois. Il avait attrapé un rhume après être sorti en ville la veille. Passer d'une température de vingt-deux degrés dans un bâtiment à seulement neuf degrés à l'extérieur, rien de mieux pour devenir malade.

Ce jour-là, après la tentative d'assassinat matinale de son professeur poulpe pervers, il se moucha fort, très fort. Il n'était pas loin de saigner du nez tellement qu'il se mouchait comme un éléphant. Toute la classe était bien évidemment dérangée par son boucan, en particulier Fuwa qui se trouvait littéralement à l'autre bout de la classe.

- Kimura-kun, tu devrais prendre un médicament contre ton rhume. suggéra Koro-sensei.

- Je sais, bais je b'y beut rien. répondit le concerné, avec un mouchoir rempli de morve devant son nez.

- C'est pas une raison! râla Kurahashi, énervée. Il y a une pharmacie à trois pas de l'école principale avec tout ce qu'il faut pour les rhumes!

Kimura resta silencieux. Entendre Kurahashi, la fille dont il éprouvait des sentiments amoureux, lui crier dessus pour un simple rhume avait mis son moral en dessous de zéro. Fuwa, de son côté, même si elle ne connaissait pas si bien Kimura, sentit une colère inconnue sortir de ses tripes à l'encontre des propos de Kurahashi. Elle n'avait pas tort mais la façon de parler, de s'énerver, l'avaient rendue encore plus énervée.

- Bref, revenons en au problème de communication dans les pays multilingues. continua Koro-sensei en écrivant des noms tels que "Belgique, Luxembourg, Suisse, etc."

- Il y a tellement de pays avec plusieurs langues! constata Sugino, choqué.

- Comment peuvent-ils s'entendre? demanda Nakamura.

- En faisant des efforts, mais la tendance de ces dernières années a conduit à une forte diminution de volonté d'apprendre l'autre langue du pays. répondit le poulpe. C'est notamment le cas en Belgique.

- A quoi ça nous sert d'apprendre ça? Comme si on allait mettre les pieds dans ces pays! dit Yoshida, blasé du cours.

- Y mettre les pieds ou pas, c'est pour connaître les causes de certaines décisions politiques appliquées que vous apprenez ceci, chers élèves. Et vous pourrez vous vanter de savoir quelque chose que notre futur journaliste de couleur forêt n'a pas forcément connaissance. lança Koro-sensei, des rayures vertes parsemant son visage jaune.

La classe rit un instant. Se moquer des meilleurs de l'école était toujours plaisant. Surtout après les derniers examens où ils avaient éjecté les "Prodiges" hors du top 5. Une victoire écrasante. Le silence revint et le cours continua.

Il était midi, les élèves de la classe E sortaient leur bentô et autres sandwiches. Kimura resta à son bureau tout devant, seul. Il ne voulait pas contaminer ses camarades, même si c'était déjà fait rien qu'en étant venu en cours. Il mangeait doucement ses boules de riz tout en reniflant, par manque de mouchoirs. Il se maudissait intérieurement de ne pas avoir pensé à prendre cinq paquets. Il avait pensé qu'un suffirait.

Ce qui n'était pas le cas.

Fuwa, de son côté, mangeait avec Okano et Nakamura près du bureau de la blonde. Elles discutaient de tout et de rien. Surtout de Nagisa, la cible des blagues douteuses de Nakamura et de Karma, un garçon avec des cheveux flamboyant. Fuwa, jetait de vagues coups d'oeil autour d'elle, surtout dans les alentours de Kimura, qu'elle entendait renifler.

- Si seulement Kimura arrêtait de toujours tomber malade, on n'aurait pas à supporter ces bruits dégueu. soupira Okano avec un morceau de porc grillé dans la bouche.

- J'te jure. dit Nakamura en jetant un regard ennuyé vers Kimura.

L'après-midi passa rapidement, laissant peu de temps aux élèves de rêvasser. En particulier avec quelqu'un qui faisait "snif, snif" toutes les quinze secondes. Fuwa ne comprenait pas pourquoi personne ne lui passa un simple mouchoir et son coeur lui fit un peu mal. Elle pensa immédiatement qu'elle était entrain de tomber amoureuse comme dans les mangas shoujos qu'elle détestait.

Lorsque les cours furent terminés, elle vint vers Kimura, lui prit le poignet et sortit avec lui du bâtiment.

- Fuwa-san?! Qu'est-ce que tu fais?! cria-t-il en voyant sa camarade le forcer à la suivre.

- On va aller acheter des mouchoirs, ça ne peut plus durer! répliqua-t-elle sans ralentir son allure dans la descente.

Ils traversèrent la cour de Kunugigaoka à toute vitesse, puis se retrouvèrent devant la pharmacie. Kimura regarda son poignet prisonnier, puis Fuwa. Il ne put s'empêcher de la trouver jolie malgré son obsession pour les mangas. Il rougit quelque peu. Ils entrèrent, Fuwa prit deux paquets et va payer à la caisse, le tout sans lâcher le poignet de Kimura. La vendeuse ne put s'empêcher des les trouver adorables ensemble mais se retint de le dire tout haut.

- Merci beaucoup, bonne journée à vous deux.

Fuwa rougit. Elle avait oublié qu'elle retenait Kimura en otage. Elle sortit rapidement du magasin, maudissant la vendeuse au grand sourire avec le garçon à sa suite. Il se retrouvèrent dans la rue. Fuwa lâcha enfin le poignet et lui tendit les paquets.

- C'est pour toi. dit-elle, les joues rouges.

Kimura rougit aussi. Il trouvait le geste, bien que maladroit, mignon. Il accepta les mouchoirs et s'empressa de se moucher bien fort.

- Merchi. dit Kimura, le morceau de tissu devant sa bouche.

Par un réflexe sortit de nul part, il prit la main à Fuwa. Elle ne se débattit pas. Au contraire, elle serra la main de Kimura sans réfléchir.

Il descendirent la rue, main dans la main. L'un malade comme un chien, l'autre en maudissant de réagir comme les héroïnes mangas shoujos mais tout les deux rouges comme des tomates.

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