J'aurai mieux fait de me faire amputer

Chapitre un : Le plâtre de la loose

Un sourire, une caresse dans les cheveux alors que je lui disais de ne pas m'approcher, et un léger baiser sur la joue. Il se mit à rire et à me dire que j'étais adorable et j'eus la terrible envie de lui dire de fermer sa grande gueule en lui donnant un coup entre les jambes …

Mais …

Mais je l'ai pas fait …

Parce qu'au final ç-ça …

C'était pas désagréable, putain !

Soudainement, j'étais allongé dans l'herbe et il était au-dessus de moi, me réchauffant le corps alors qu'il m'embrassait dans le cou, me faisant frissonner.

« Lovi » m'a-t-il murmuré. « Regarde-moi, je veux voir tes yeux … »

Putain, il était toujours comme ça …

« Antonio … »

J'ai levé la tête, et vu qu'il n'était plus là. C'était mon Grand-Père à la place. Il était géant ! Genre trois putain de mètres de haut ! J'avais du mal à garder les yeux ouverts, mais je pouvais l'entendre me crier dessus.

« C'est dans la cuisine qu'est ta place, pas dans cette école minable ! »

Et là il m'a donné un coup de pied m'envoyant voler dans les airs. J'ai crié mais aucun son ne sortait de ma bouche.

Putain putain putain ! Je vais me péter quelque chose si j'atterris ! j'ai pensé très fort.

Et j'ai eu raison.

Je suis tombé de mon lit, me réveillant aussitôt de ce rêve complètement tordu. J'étais tombé sur mes bras, ressentant une putain de douleur me traverser tout le corps.

- Aarhg, putain ! P-putain ! M-merde !

Mes yeux se remplirent de sueur (Je pleure jamais, bordel ! C'est de la sueur d'œil !), alors que je gémissai- je veux dire … alors que je laissais échapper des bruits virils et masculins. J'étais sûr de m'être briser les bras !

Mon Grand-Père, ce sale con, me disait toujours que j'étais carrent en calcium et que je devrais prendre des médocs pour renforcer mes os … Comme si j'allais faire une connerie ainsi ! Je vends pas mon corps à la médecine moi !

Mais là je le regrettais putain … C'était comme si je me faisais déchirer en deux ! J'avais l'impression de me faire dépuceler de l'anus, mais des bras putain ! Non pas que je savais ce que ça faisait … Enfin, si mais … euh, là n'était pas le point !

J'avais besoin d'aide putain !

- P-P-Patate ! G-gros tas de merde !

C'était un réveil de roi pour lui, mais j'en avais rien à foutre, j'étais en train de crever sur le sol, et j'avais besoin de l'aide d'une patate. Ou d'un allemand, choisissez le moins raciste …

- Qu'est-ce que tu m'veux ? marmonna-t-il sûrement en frottant ses yeux d'albinos complètement flippant.

J'ai essayé de lui lancer une remarque, mais j'avais trop mal, alors c'est sorti comme « T-tu wa shama aaarhg ! ». Je l'ai vu s'assoir sur son lit et allumer sa lampe de chevet. Il était temps putain ! Il y a un beau gosse italien en train de crever sur le sol, bordel de merde !

- Pourquoi tu roules des pelles au sol, Lovino ?

J'avais envie de le tuer !

- Euh, je suis pas sûr que tu sois sensé plier les bras dans ce sens …

Je n'arrivais même pas à lui hurler dessus. Je ne voyais pas mes bras dans cette position et je ne voulais pas les voir. Trop dégueu, putain …

- T-Tu pleures ?! Oh merde, t'as besoin d'aide c'est ça ?!

- P-Putain de m-merde … ai-je dis d'une faible voix (mais toujours très masculine, bordel !).

La Patate s'est approchée, il avait l'air de flipper sa race, et dans une autre situation, cela aurait pu être marrant, mais pas tout de suite, je crevais de mal putain ! Et là il a fait la plus grosse connerie de toute sa vie, une connerie qui lui mériterait la couronne du roi des cons, et un coup dans les couilles.

Il m'a porté.

Immédiatement j'ai senti que mes bras ne répondaient plus. J'ai vraiment hurlé cette fois, et j'ai senti la terre tourner autour de moi, comme si j'étais sur un de ces chevaux homos sur un carrousel. Il y avait des points noirs qui dansaient devant mes yeux, et je perdais peu à peu connaissance.

- Oh merde ! Je suis désolé Lovino !

Fils de pute !

XxXxXxX

Même une fois opéré et plâtré, ça me faisait un mal de chien dès que je bougeais ! J'étais certain que le moindre mouvement de l'orteil pouvait venir me torturer le coude. Ma blessure ? Je m'étais simplement retourné les deux coudes et brisé le radius droit. Et les médecins m'ont dit que je n'avais pas assez de calcium et que la moindre chute pourrait m'être fatale …

Pff, c'était pas tomber du lit qui allait me tuer !

J'avais l'air du plus gros des cons avec mes bras plâtrés comme ça … Ils allaient de la paume de ma main (je pouvais pas pliés les doigts individuellement, dès que j'en bougeais un, les autres venaient avec, c'était super chiant pour faire un doigt d'honneur !) à la mi-hauteur de mon bras, couvrant mon coude et le pliant à nonante degrés. Je croyais que cela n'arrivait que dans les dessins animés, comme Bob l'éponge ! Non pas que je regardais ces trucs pour gosses, c'était le rôle de mon abruti de frère, ça ! Il était la version humaine de Bob l'éponge, et moi j'étais plutôt comme Carlo … Je viens d'avoir la vision la plus étrange du monde … Moi en Carlo, Feli en Bob et Antonio en Patrick …

Il y avait des gens qui ont pour « ship »Patrick et Carlo ?

Aah, mais qu'est-ce que je raconte-moi ?

Enfin, bref, j'avais l'air con avec mes plâtres, et encore plus con quand l'infirmière eut fini ma toilette. Ç-Ça allait être comme ça pendant un bon bout temps … Moi, incapable de me laver tout seul, incapable de me torcher le cul, incapable de manger …

C'était l'infirmière qui allait devoir s'occuper de moi, comme si j'étais un gosse ou un vieux … J'allais être dépendant des autres, et j'avais horreur de ça !

Tant qu'elle était mignonne, ça irait … Celle qui venait de me laver était plutôt jolie, genre blonde avec un beau corps … J'ai essayé de la draguer, mais elle m'a dit que c'était plutôt gênant vu que le médecin (un grand blond avec des cheveux à la Dragon Ball) était son frère. J'ai au moins appris qu'elle était belge et qu'elle était en couple.

Je la draguais pas pour l'épouser, putain, je voulais juste flirter … J'adore ça ! Je suis pas trop dans l'équipe « j'aime les vagins » de toute façon …

Elle m'a mis dans un fauteuil roulant (Je savais marcher putain ! … mais j'étais trop fainéant pour le faire, alors ça m'allait très bien) et m'a fait rouler jusqu'au couloir, ou mon frère et mon grand-père m'attendaient.

Bande de glands ! Vous me virez de la maison et maintenant vous venez me voir ?!

J'avais envie de leur hurler ça au visage, mais au final je …

Je veux dire …

Ça me faisait quand même pas trop chier de les revoir après trois mois …

Et puis c'était moi qui avait choisi de me lancer dans la cinématographie au lieu de faire chef comme tous les membres de la famille … Mon frère était en apprentissage, ça aidait que Grand-Père était le directeur de l'école et tout ça …

Moi j'avais choisi de me casser dans un autre pays pour étudier … (J'avais juste passé la frontière pour me rendre aux USA alors qu'ils étaient toujours au Canada, mais quand même).

- Lovi~! Couina mon frère en s'approchant.

Il a bien failli se jeter dans mes bras, mais l'infirmière s'est mise en face de moi (Merci, putain, ce con m'aurait tué) et lui a dit de faire attention. Feli s'est calmé tout de suite et s'est mis à me raconter sa vie.

J'en avais rien à foutre alors je me suis levé. L'infirmière m'a encore une fois dit de faire attention alors que je marchais vers mon Grand-Père.

J'avais l'air du roi des cons ! Qui avait inventé ce genre de plâtre ?! Ce médecin n'avait pas d'amour propre, bordel ! Grand-Père a mis sa main sur ma tête et m'a ébouriffé les cheveux. J'ai frissonné en repensant à mon rêve, et j'avais presqu'envie de lui hurler à la gueule que c'était de sa faute.

- On ne peut pas te laisser seul, Lovino ! Hahahaha~!

Ouais, c'est ça, « hahahaha~! » À toi aussi, bouffon ! J'avais envie de l'étriper !

- Je t'avais bien dit que le cinéma n'était pas pour toi !

Et là, c'était pire que la simple envie de l'étriper ! J'avais envie qu'il se fasse écraser par un camion poubelle en sortant de la maison, que le camion ramasse son cadavre, le mette dans la benne, l'emmène à la déchèterie et qu'il se face incinérer comme dans Toys Story 3 !

- Je choisi ma propre voie, vieillard ! Lui ai-je dit en serrant les poings (Aïe putain ! Ok, je ne serrerai plus jamais les poings !).

Il a soupiré et mis ses mains sur ses hanches. Le veinard, j'aimerais bien pouvoir faire ça ! Peut-être que si je les incline dans la bonne position … Non, on va éviter…

- Tu as brisé une tradition familiale vieille de cinq milles ans !

J'en étais pas trop sûre de celle-là, mais j'allais pas le lui dire, parce qu'il m'enverrai sûrement en Italie dans une salle pleine de portraits en disant des trucs du genre « Voici Romano Lovino Vargas Premier du nom, ton arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière[une éternité plus tard]-arrière-grand-père ».

J'en avais rien à foutre, je n'allais pas vivre d'une certaine manière juste parce que mon grand-père le voulait !

- Messieurs, dit l'infirmière, évitons le conflit pendant que nous discutons des formalités. M. Vargas, vous avez choisi une infirmière ?

Vu qu'elle regardait Grand-Père je ne me suis pas posé de question, c'était à lui qu'elle parlait. Elle aurait pu me demander, mon avis, mais nooon, demandons au vieil homme, il en sait certainement plus que les autres !

Ces connards de belges !

- Je pense qu'un garçon vaut mieux qu'une fille, il ne faudrait pas que Lovino prenne avantage de la situation …

J'avais presque envie de lui hurler « T'es baisé, connard, je préfère les mecs ! Gay-Power ! Yay~ Arc-en-ciel et Mika dans ta tronche ! » Mais je suppose que je briserais aussi la tradition qui fait que tous les Vargas épousent des femmes … Meeeh, je garde ce secret pour une révélation à Noël, devant toute la famille, hé hé !

- Et quelqu'un qu'il n'aime pas …

Bien sûr ! C'est toujours comme ça avec le vieux ! Vous voulez donnez votre haine à Lovino Vargas ? Envoyez 'HAINE' au 3606 !

De toute façon, il n'y avait pas d'infirmière garçon que je connaissais et …

Oh merde !

- C'était comment le nom du garçon que Lovino à virer de sa chambre au début de l'année ? demanda Grand-Père à Feliciano qui avait l'air mal à l'aise. Il était infirmier non ?

Soutient-moi, frérot, ne dis rien ! Je t'en prie, ne dit rien !

- Antonio Fernandez !

Fils de pute ! Traitre ! Je crie au blasphème ! Nooon ! Arrêtez de vouloir me faire chier comme ça ! Il y avait bien une raison pour laquelle j'avais viré Antonio …

Toute cette … tension entre nous ….

J'n'arrivais pas à l'expliquer, mais quand on était dans la même pièce … L'air devenait presqu'irrespirable … Je me mettais à l'observer dans le plus simple de ses mouvements, et il faisait la même chose …

Et il y avait les rêves aussi …

Je l'ai viré le jour où il s'est mis à gémir mon nom dans son sommeil … C'est putain de perturbant, surtout que ses bruits étaient … assez … assez … exci…

Je ne le dirais pas, bordel !

Alors je l'ai viré, et de temps en temps, je rêve de lui … On se croise encore dans les couloirs, et il s'assoit à côté de moi à la cafète, il y a toujours cette tension, mais c'est moins fort qu'avant …

Et cet idiot était infirmier et avait choisi de changé de carrière en s'inscrivant à l'université. Il avait quoi, cinq ou six ans de plus que moi ? Quel bâtard !

- Je vais vérifier s'il est compétant, dit l'infirmière en sortant un flyer numérique de je ne sais où (je payais pas attention, et là bam ! Elle a une putain de tablette numérique dans les mains !). Oh je vois, continua-t-elle en lisant. Antonio Carriedo Fernandez, 25 ans. Oui, tout est en ordre … Mais il faut qu'il accepte, vous ne pouvez pas quitter l'hôpital avant qu'il ne soit là.

Alors on a attendu … J'avais son numéro, mais mon téléphone était dans ma chambre. C'est l'infirmière qui l'a appelé, et qu'est-ce qu'il a dit ce con ?

Il a dit oui !

Bien sûr qu'il a dit oui, il aura l'occasion de trainer avec moi, c'était ce qu'il préférait ! Je m'en passerais bien putain ! Il y en avait marre de cette tension !

Mais peut-être que la solution était de réduire cette tension ! Comment ? Comment on fait ça ?

Après vingt minutes de silence de ma part, un nouveau médecin est venu nous voir. L'infirmière, était toujours là, se faisant draguer par Feliciano qui était trop lancé dans ses histoires pour voir la bague de fiançailles qu'elle portait en médaillon à son cou.

J'avoue que je ne l'avais pas vu au début de la journée, mais là, elle jouait clairement avec pour que mon idiot de frère s'en aperçoive, ce qui n'arriverait pas de sitôt … Il était bien trop con !

Enfin, quoi qu'il en soit, je disais donc qu'un nouveau médecin venait d'arriver, il était grand et blond (c'est quoi cet hôpital avec que des blonds ?). Il était baraqué comme un tank et ses cheveux étaient plaqués en arrière, lui donnant un air allemand.

Ouais, un air allemand !

Ou un air Nazi, vous choisissez le moins raciste …

Il s'est approché de l'infirmière et de Feli et a mis sa main sur l'épaule de la jeune femme. Mon frère a failli faire un bond en arrière (cette tapette), et le grand balèze s'est mis à parler de sa grosse voix et devinez quoi ? Il avait un accent allemand !

Ou un accent de Patate, vous choisissez le moins raciste.

- Femke, je peux te parler, deux minutes ?

Je me suis d'abord dit que dans les séries télé que je regardais et qui se passaient dans les hôpitaux (posez pas de question, encore une fois, je suis souvent dans la même pièce quand Feli regarde Grey's Anatomy), les médecins ne s'appelaient pas par leurs prénoms … Et après, j'ai vu la bague de fiançailles à son doigt.

Oh …

Ooooh !

Ah, elle se tapait la patate, la cochonne !

(Je dis cochonne parce que le porc et la patate vont bien ensemble, et que l'appeler Truie ou Porc seraient encore plus dégradant que de l'appelé cochonne … Et puis non en fait, c'est tout aussi dégueulasse, je devrais pas parler comme ça des filles …)

Ils s'éloignèrent de Feli qui plissait les yeux en marmonnant « Je l'ai déjà vu quelque part », et je me suis tourné vers Grand-Père qui détourna le regard en voyant que je le l'observait. Ce connard, il me fixait depuis le début !

Je comprenais pas pourquoi il m'en voulait, et je ne lui pardonnerai jamais, mais je savais qu'au fond de lui, il m'aimait quand même … Il me payait l'école, et ce n'était pas donné, il était venu me voir à l'hôpital …

Il n'avait pas pardonné mon choix et se vengeait de manière stupide, mais au moins, il m'aimait … Même si c'était un peu moins que Feli … Ce connard était la perfection italienne ! Il pouvait représenter le pays à lui tout seul !

Le couple de fiancés revint nous voir. L'infirmière nous a souri et Feliciano s'est mis à rougir en voyant la bague autour de son cou (Il était temps putain !) :

- Le docteur Beilschmidt m'a informé que Monsieur Fernandez était arrivé.

Woah, deux secondes ! Pause ! Le docteur Beilschmidt ? C'est quoi ce bordel, je ne connais que deux allemands, et ils ont le même nom de famille ? J'ai fixé son visage à la recherche de point commun avec mon imbécile de colocataire … Ouais … Même forme de mâchoire et d'yeux … Même nez …

C'était des trucs d'allemands ? J'en connaissais que deux, je pouvais pas savoir !

Et là, d'un coup, quelqu'un était derrière moi, en train de rire.

- Kesesesese~! Lovino, t'as l'air trop con !

Je me suis retourné (aïe) et suis tombé nez à nez avec l'albinos et Antonio. Immédiatement, j'ai essayé d'éviter le regard de l'espagnol en rougissant. Putain ce que j'avais honte, j'avais l'air ridicule !

J'ai levé timidement les yeux (mais pas trop timidement, je suis pas une fille), et j'ai vu qu'Antonio me …

Il me souriait cet idiot …

J'ai rougi encore plus, comme si un mur de lave venait de remplacer mon visage, en voyant qu'il portait une chemise blanche moulant parfaitement son corps, et un pantalon noir, oh seigneur, son pantalon était un crime contre l'humanité tellement il embrassait ses jambes ! Il devait sûrement y avoir un passage dans la Bible interdisant aux pantalons d'embrasser les hommes !

S'il se retournait, j'allais m'évanouir … Son cul devait être …

AAAH ! La tension était de retour !

J'ai vite regardé ailleurs et fut plus qu'heureux quand Gilbert Patate s'est mis à parler.

- Hey, frangin ! Future-belle-frangine ! Ça fait un baille ! Comment va le bébé ?

Je me suis retourné (encore aïe) pour ne plus devoir les regarder, et j'ai vu le docteur soupirer.

- On s'est vu hier, Gilbert, et mon fils a un prénom.

- Pff, c'est trop laid comme prénom, t'aurais dû laisser ta gonzesse choisir !

- Roderich est un magnifique prénom ! Et Femke voulait l'appelé Dirk …

- C'est très bien Dirk ! dit l'infirmière.

Ah ha ! J'avais raison ! C'est la même famille ! Donc le docteur était son grand frère !

- Mon petit-frère a raison sur ce coup, dit Gilbert.

QUOI ?! Petit frère ?! Mais il était docteur ! Sept ans d'étude dans le baba, et Gilbert était en deuxième année, comme moi ! Quel âge avait ce monstre albinos ?! C'était encore plus creepy quand on savait qu'il voulait baiser Matthew, qui était comme notre petit frère à tous avec ses dix-huit ans …

Je lui demanderai son âge plus tard, là, j'avais de plus gros problèmes. Femke me fit m'assoir dans le fauteuil roulant, tout en faisant la conversation avec mon Grand-Père au sujet des prix de l'hôpital.

Antonio, ce putain de ninja, est venu se mettre en face de moi et oui, j'ai pu apercevoir un peu de ce divin cul espagnol.

Il s'accroupit en face de moi, son visage à la hauteur de mon ventre et me sourit gentiment.

- Je vais devoir m'occuper de toi, Lovi~!

Il me fit un clin d'œil. Putain, pourquoi cela avait l'air extrêmement érotique comme phrase ? Ce n'était érotique que pour ceux qui n'pensent qu'à la baise, et pourtant, c'était putain de pervers pour moi !

- Ne m'approche pas !

J'avais eu le réflexe de lui faire un doigt d'honneur (aïe) mais ça n'avait pas marché … Il se releva et m'ébouriffa les cheveux, et j'ai eu un flash … J'avais rêvé de lui non ? J'n'arrivais pas trop à me souvenir de ce passage dans mon rêve, mais j'avais l'impression qu'il en faisait partie …

Il se leva et se retourna (QUEL CUL DE RÊVE !) et se rendit derrière ma chaise, il saisit les deux poignées et se pencha légèrement en avant, de sorte que je puisse sentir son ventre contre l'arrière de ma tête.

Bordel, il était chaud ! Genre, comme un oreiller chauffant … Confortable et tout … Si je mettais ma tête vers l'avant, c'était très inconfortable, alors je devais me forcer à ne pas lui hurler dessus …

Huh ? Pourquoi me retenir ?

Je lui ai donné un coup de tête (aïe putain ! Tous mes mouvements me faisaient crevés de mal !) et il a mis sa main sur mes cheveux.

- Ouch Lovi, c'est pas gentil …

- Embrasse mon cul !

Et là, il a fait un truc qui lui aurait valu sa vie si je n'étais pas plâtré. Il s'est approché de mon oreille, doucement, alors que je m'étais figé en sentant son souffle chaud contre ma nuque, me faisant frissonner et rougir.

- Peut-être plus tard, Lovi …

Et il m'a soufflé dans l'oreille. Mon cœur s'est arrêté de battre, j'ai cru que j'allais crever, et pourtant, je n'ai rien dit. Je suis resté là, les bras en compote, les genoux tremblant, les joues en feu.

Ce connard ! C'était comme quand on partageait la chambre !

Et il allait devoir s'occuper de moi ?! Me nourrir, me faire mon lit, écrire mes devoirs, m'ouvrir les portes …

… et aussi ….

Me laver … M'emmener à la toilette … M'habiller …Me d-déshabiller …

Ça allait être gênant avec la gaule du matin …

A/N : Et oui, cette fanfic est en cours de correction ! Je relis minutieusement chaque chapitre et corrige le plus de fautes possibles ! Aussi la relecture me permet de me replonger dans cet univers et de me concentrer pour commencer le chapitre suivant !

Merci d'avoir lu !