Twilight est à S. Meyer
April, 1912 est Haley Cullen
Important - Lisez NOTE DE L'AUTEUR
Dans cette histoire Bella vit au début des années 1900. Elle a dix-sept ans et Renée et Charlie sont toujours ensemble. Les parents de Bella retournent en Amérique en prenant Bella avec eux. Mais lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle doit faire cet horrible voyage sur le légendaire insubmersible Titanic, elle n'est pas très joyeuse. Devinez qui va rencontrer Bella par hasard? Pas si horrible maintenant, n'est-ce pas. Ok j'ai fait en sorte que cette histoire soit un peu différente de celle des livres (de S. Meyer). Dans cette histoire Edward n'est pas attiré par le sang de Bella comme dans les livres. L'odeur est toujours là mais elle n'est pas l'héroïne de l'histoire. A quelques exceptions près j'ai voulu suivre les livres aussi fidèlement que possible. Alors non, Alice n'est pas dans celui-ci (désolée si vous appréciez Alice.) il y a juste Carlisle, Esmée et Edward. C'est censé se passer juste après la transformation d'Esmée et la famille a décidé de partir en vacances sur le voyage inaugural du Titanic. Le premier chapitre sera court mais il s'agit d'un nouvel essai de fan fiction donc soyez indulgents. Bella a 17 ans et vit à Londres dans les années 1900. Quand ses parents décident de retourner en Amérique en prenant le Titanic, quel est le destin qui l'attend? Sa rencontre avec un ange aux cheveux couleur bronze.
CHAPITRE 1 -
Une prison de métal
"Allez viens Bella nous allons être en retard," Renée m'interpelle en commençant à s'avancer sur la passerelle du navire. Charles tient sa main pendant qu'ils montent. Je les suis plus lentement.
C'est le plus grand paquebot de son époque. Il n'est pas seulement grand mais très luxueux. Quel est ce mot qu'a employé Renée : grand? * C'est ça. J'ai reniflé de dégoût. Je ne voulais pas quitter l'Angleterre. Ma maison est là. Bon, je ne suis pas née ici. Je suis née à New-York et suis venue à Londres lorsque j'avais quatre ans. Mais c'est chez moi d'aussi loin que je me souvienne. Mais maintenant nous partons. Charles, j'aime l'appeler Charlie, a trouvé du travail là bas. Et maintenant il faut que j'y aille contre ma volonté.
Renée et Charlie sont mes parents, mais je ne les appelle jamais mère et père. Je préfère juste les appeler par leur prénom. Je suis comme ça. Ils ne veulent pas que je paraisse irrespectueuse (ça ne les dérange pas quand nous sommes entre nous), alors je les appelle mère et père en public.
Je suis sûre que pour la plupart des gens le Titanic est un rêve devenu réalité, si seulement ils avaient pu embarquer pour ce voyage inaugural. Moi je ne vois rien d'autre qu'une prison de métal qui me ramène en Amérique.
Nous atteignons le haut de la passerelle. Un homme en uniforme vérifie nos tickets brièvement et nous indique une direction vers l'avant. Nous sommes dans une cabine en première classe. Renée et moi savions que la deuxième classe correspondrait mieux à notre budget mais Charlie a dit que si nous devions voyager sur le Titanic alors nous le ferions le plus confortablement possible.
"Je suis mes parents le long du couloir et vers les ponts supérieurs. Nous arrivons finalement à la salle B57. Charlie ouvre la porte. Je suis déterminée à ne pas me laisser impressionner tellement je suis en colère contre cette idée de quitter l'Angleterre. C'est quand même difficile de ne pas cacher la surprise en voyant cette cabine. Il y a cinq autres personnes qui transfèrent des bagages.
J'entre et fais le tour de la pièce. Bien que je ne veuille pas le montrer, je suis stupéfaite. La pièce est peinte dans de magnifiques nuances de vert et de rouge. La cheminée semble être en marbre et le mobilier est magnifique comme tout le reste.
Je me dirige vers la salle de bain et vois une très luxueuse baignoire et une quantité presqu'infinie de savons stockés là. Ma mère vient vers moi," Qu'en penses-tu?"
J'ai haussé les épaules en signe de désintérêt. "C'est bien, juste un peu surfait."
Renée eut un petit rire en me regardant, "Attends de voir ta chambre!" Elle s'éloigne pour aller parler aux employés qui travaillent là. Charlie est déjà en train de s'installer à une table pour étudier les documents qu'il a amenés avec lui.
J'ai soufflé et suis sortie de la salle de bain. 'Attends juste de voir ta chambre', au diable ma chambre elle serait ridicule comparée au reste du navire.
J'ai marché vers Charlie et me suis assise sur la chaise en face de lui regardant le lambris de la cheminée. Charlie a relevé la tête par-dessus ses papiers pour me regarder et a souri. En général il n'est pas très perspicace mais grâce à son regard j'ai compris que mon visage devait laisser paraitre mon émerveillement à la vue de ce paquebot.
Je l'ai fixé et me suis relevée. "Tu viens faire un tour ou j'y vais seule?" Renée entre dans la pièce, "S'il te plait Bella. Tu ne veux pas simplement rester là et te préparer pour ce soir?" Je me dirige vers la porte.
Je suis curieuse, "Me préparer pourquoi?" Je demande.
"Nous avons un diner ce soir, bien sûr. Nous allons dans la salle de réception et il faut que nous soyons plus élégantes que ça," fait-elle en désignant les vêtements qu'elle portait, une robe simple avec un manteau. J'ai plissé les yeux," Allons-nous manger en compagnie de quelqu'un en particulier? " Demandai-je.
Renée hoche la tête, "Le capitaine nous a invités à manger avec lui ce soir. N'est ce pas excitant? Nous allons aussi manger avec un autre jeune couple et leur merveilleux fils, qui a ton âge," ajouta-t-elle avec un petit sourire satisfait.
Je gémis, "Quoi d'autre?"
Ma mère hausse les épaules, "Je ne suis pas sûre. Je sais seulement qu'ils sont très riches et qu'ils vont à New-York en vacances."
Charlie brasse ses papiers. "Tu as raison ma chère," dit-il à Renée. "Il me semble que leur nom est Dr Carlisle Cullen et sa femme Esmée Cullen. Je crois qu'ils ont un fils, à peu près du même âge que toi. Son nom est Edward."
Je quitte la pièce. J'en ai assez entendu. C'était assez terrible : j'ai dix-sept ans je suis avec mes parents qui me cherchent un mari, mais être sur ce navire où il n'y avait aucun moyen d'y échapper n'est pas très juste. Je peux bien voir leur jeu.
Je ronchonne pour moi-même en me dirigeant vers le pont supérieur. Une fois que j'ai été en plein soleil j'ai vu beaucoup de personnes différentes essayant d'obtenir une place près des rambardes. Le sifflet retentit et je sens le mouvement du navire pendant qu'il avance. J'ai vite couru vers les rambardes. Il y a là, au-dessous de nous, des centaines de personnes criant leurs adieux. Les gens sur le navire répondent gaiment. J'ai souri avec amusement, "Au revoir," ai-je crié aussi, avec mes mains en porte-voix.
Le navire s'éloigne de plus en plus du port et je sens déjà le mal du pays. Quand pourrai-je voir ma maison de nouveau?
Comme nous nous éloignons davantage encore du port je grimpe sur la rambarde. J'ai un sourire triste sur les lèvres. Je monte plus haut encore, le port disparait mais les adieux résonnent encore.
Je me penche, sans penser à rien, en essayant de garder un dernier souvenir de la terre. Mais soudain il y a un bruit, comme un vêtement qui glisse sur du métal et je réalise que je me suis un peu trop penchée. Un cri m'échappe pendant que je me sens tomber en avant.
Mon cœur bat la chamade à cause de la peur alors que je m'attends à rencontrer l'eau en dessous, mais tout à coup je sens quelque chose de dur et froid m'enlacer par la taille. Ça me tire en arrière et très rapidement je me retrouve sur le sol du pont. Je respire fort et je tremble de partout. L'incident n'a duré que quelques secondes mais cela n'a atténué le choc en rien.
J'entends une voix inquiète mais aussi douce que le velours à coté de moi. "Est-ce que tout va bien Mademoiselle?" Je tourne mon regard et cligne des yeux avec stupéfaction. J'avais dû mourir parce que j'étais en train de voir un Dieu grec.
* en français dans le texte original
Merci à LexLina pour sa confiance
et
n'hésitez à me dire ce que vous en pensez
